Le CD-ROM
La Résistance en France, une épopée de la liberté
,
réalisé avec l'éditeur électronique Montparnasse Multimédia, et sous la direction d'un comité historique présidé par l'historien Laurent Douzou.

 

 
 
 


Archives

 
       
   

Vous trouverez ci-dessous les manifestations passées (expositions, colloques...) qui étaient dans l'agenda AERI et pour lesquels nous avons des compte-rendus, des dossiers de presse...

DATE

MANIFESTATION

TYPE

Du 17/09/2001 au 19/01/2002Exposition "Leclerc et ses hommes, destins croisés"


"Les gens que j'avais l'honneur de commander avaient commencé cinq ans avant au Tchad. Nous n'étions alors que quelques-uns. Et puis, notre effectif s'est toujours augmenté. Notre but, notre idéal, c'était de battre l'ennemi et de sauver le pays. Une entente parfaite s'était établie entre nous, de l'officier au deuxième classe, si bien que les ordres que j'avais à leur donner n'étaient pas des obligations mais des indications. Voilà la raison pour laquelle nous avons remporté ces succès."
Leclerc, Badonviller, 24 novembre 1946.


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin
23, allée de la 2ème DB
Jardin Atlantique
75015 Paris
(au dessus de la Gare Montparnasse)

http://www.paris-france.org/musees/
Expo
Du 07/10/2001 au 09/10/2001Colloque sur "Les Femmes dans la Résistance en France"
à Berlin



compte-rendu sur le site de la Fondation de la Résistance : http://www.fondationresistance.com/

Colloque
15-16-17 novembre 2001Colloque "Bretagne et identités régionales pendant la Seconde Guerre mondiale"
à Brest

Compte-rendu sur le site de la Fondation de la Résistance http://www.fondationresistance.com




Programme
Colloque
17 novembre 2001(de 14h à 18h)Colloque sur "Les productions littéraires et artistiques de la Déportation"
à Reims

Colloque organisé par l'Association Marnaise des Lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation, sur le thème du Concours 2001-2002 : "... L'étude de productions littéraires et artistiques réalisées par des déportés durant ou après leur détention..."

Sur le site de la Fondation de la Résistance, un dossier sur le Concours de la Résistance et de la Déportation :
http://www.fondationresistance.com


Contact :
Aurélie LOISON
Présidente AMLCRD
Tél : 06 81 73 88 20

Compte-rendu à télécharger
Colloque
Du 14/01/2002 au 17/03/2002Exposition "Rétrospective des oeuvres 1939-1945 de Boris Taslitzky"
à Champigny-sur-Marne

Exposition d'oeuvres réalisées dans l'internement et au camp de Buchenwald ; couplée avec une exposition de travaux artistiques réalisés par de jeunes détenus purgeant actuellement leurs peines


Musée de la Résistance Nationale
Parc Vercors
88, avenue Marx Dormoy
B.P. 135
94501 Champigny-sur-Marne
Tél : 01 48 81 00 80

http://www.musee-resistance.com
Expo
Du 08/02/2002 au 10/11/2002Exposition "Traces and whispers from emptiness - Traces et chuchotements du néant"
Gravures de Paul Hickin

au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère



14, rue Hébert
38000 Grenoble.
Tél : 04 76 42 38 53
Fax : 3 (0)4 76 42 55 89

http://www.resistance-en-isere.com
Expo
Du 13/02/2002 au 14/02/2002Colloque "La prison sous Vichy"
à Agen



ENAP
440, avenue Michel Serres
BP 28
47916 Agen cedex
Tél : 05 53 98 90 90

Compte-rendu à télécharger
Colloque
Du 15/02/2002 au 16/11/2002Exposition "Si hauts que soient les murs"
au Musée de Gajac, Villeneuve-sur-Lot

Histoire et postérité des 1400 résistants du bataillon d'Eysses



Tél : 05 53 40 48 00

Présentation de l'exposition : cliquez-ici
Expo
8-9-10 et 11 mars 2002Rencontres cinéma "Les yeux grands ouverts"
Cinéma du Palais à Créteil,
Auditorium de l'Hôtel de Ville à Paris




Images de la Résistance et de la Déportation
MER
16-18, place Dupleix
75015 Paris
Tél : 01 45 66 81 59

Programme : http://www.memoresist.org/
Cinéma
13 mars 2002 à 20 hConférence
au Archives départementales de l'Isère

Grenoble 1939-1944, terre de refuge ?
table ronde avec Tal Bruttmann et des membres de la Commission communale d'enquête sur les spoliations des biens juifs


Archives départementales de l'Isère
Centre Jean Berthoin
2, rue Auguste Prudhomme
38000 Grenoble
Tél : 04 76 54 37 81

http://www.resistance-en-isere.com
Conférence
mars 2002"La politique du sport et de l'éducation physique en France pendant l'occupation" : rapport remis à Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports (mars 2002)


Marie-George Buffet a créé , par un arrêté du 29 mars 2000, une commission d'historiens et de chercheurs pour expertiser le "commissariat général à l'éducation générale et aux sports" et plus généralement le sport sous Vichy.




Introduction et conclusion, par Jean-Pierre Azéma (© MJS)
Rapport
Du 29/04/2002 au 12/10/2002Exposition "Destinations Auschwitz des déportés tatoués"




Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin
23, allée de la 2ème DB
Jardin Atlantique
75015 Paris
(au dessus de la Gare Montparnasse)

Expo
Le 07/05/2002Une plaque à la mémoire du mouvement de résistance "Libération-sud", à Clermont-Ferrand


Le 8 mai prochain, à Clermont-Ferrand, 42 boulevard des Etats-Unis, sera posée en fin de matinée une plaque commémorative ainsi rédigée : " Ici Emmanuel d'Astier de la Vigerie, Lucie Aubrac, Jean Cavailles, Jean Rochon, Georges Zerapha fonderent en novembre 1940 le mouvement de résistance Libération-Sud
"On m'a dit : Résigne-toi. Mais je n'ai pas pu",
Emmanuel d'Astier de la Vigerie
La complainte du Partisan
Association Liberté-Mémoire"


Liberté-Mémoire 9, rue de Verneuil 75007 Paris
Tél : 01 40 15 00 11
Fax : 01 40 15 00 11

Commémoration
Du 27/05/2002 au 30/05/2002Théâtre
"Si c'est un homme" de Primo Levi

à Besançon



Renseignements et réservations :
Nouveau Théâtre
Parc du Casino
25000 Besançon
Tél : 03 81 88 55 11

Site du musée
Théâtre
24 août au 13 octobre 2002 à 15 heures, tous les samedi et dimanReprésentation : "Robert Desnos, matricule 185-443"
Interprétation : Elisabeth Serman et Sylvain Solustri

Plein tarif : 12 euros
Tarif réduit : 8 euros


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 42 77 57 64

Théâtre
Jeudi 3 octobre 2002 à 18 heuresUne soirée, un auteur
Marie Ducoudray, "Ceux de Manipule", Tirésias, 2001



Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
Vendredi 4 octobre 2002 à partir de 18hHommage rendu à la Résistance à l'occasion de l'inauguration de la rue Jean PIERRE-Bloch


Vous êtes conviés à une cérémonie effectuée dans la rue en présence de personnalités du monde politique et associatif, un vernissage d'oeuvres d'art et un spectacle littéraire.


The Center Gallery Boston University Paris/ECS 3bis, rue Jean Pierre-Bloch (anciennement Alexis Carrel) 75015 Paris
Tél : 01 45 66 59 49

Expo
Samedi 5 octobre 2002 à 10 heuresConférence : "Les Alsaciens-Lorrains pendant la guerre"
Conférence de Christine Levisse-Touzé

Durée 2 heures - Gratuit.


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
jusqu'au 31 octobre 2002Le manuscrit original de Liberté de Paul Eluard


Le Musée de la Résistance nationale présente pour la première fois au public, le manuscrit original de "Liberté" de Paul Eluard. Une exposition consacrée aux artistes en résistance complète cette présentation.


Musée de la Résistance Nationale
Parc Vercors
88, avenue Marx Dormoy
B.P. 135
94501 Champigny-sur-Marne
Tél : 01 48 81 00 80

http://www.musee-resistance.com
Expo
Samedi 12 octobre de 9h à 18hColloque : "Les entreprises françaises sous l'Occupation"
Les archives des institutions engagées dans l'économie de l'Occupation : état des lieux et apports

1ère journée d'études du GDR du CNRS


Université Paris IV-Sorbonne - Amphi Guizot Place de la Sorbonne 75005 Paris

Programme
Colloque
Du 17/10/2002 au 06/12/2002Un nouveau monde ?
D'un siècle à l'autre en 300 dessins de la presse étrangère

Exposition organisée par "Courrier international" et le Musée d'histoire contemporaine - BDIC


Musée d'histoire contemporaine - BDIC Hôtel national des Invalides Entrée côté Esplanade, cour d'honneur 75007 Paris

Expo
Du 18/10/2002 au 25/10/2002Exposition "Résistance Fer"
au Musée départemental de la Résistance en Ardèche

Musée départemental de la Résistance en Ardèche
13, rue de la République
07400 Le Teil




Expo
Du 04/11/2002 au 15/03/2003Exposition « Signes de la Collaboration et de la Résistance »


Exposition itinérante ESAD Strasbourg / DMPA.


Musée de la Résistance Nationale
Parc Vercors
88, avenue Marx Dormoy
B.P. 135
94501 Champigny-sur-Marne
Tél : 01 48 81 00 80

http://www.musee-resistance.com
Expo
Jeudi 7 novembre 2002Une soirée, un auteur
Denis Peschanski, "La France des camps : l'internement, 1938-1946", Gallimard, 2002



Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
Samedi 9 novembre 2002 à 10 heuresConférence : "Le Monde de l'agriculture et des paysans en France, 1940-1945"
Conférence de Christine Levisse-Touzé

Durée 2 heures - Gratuit.


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
Du 21/11/2002 au 26/11/2002Le 5ème Festival international du film sur la Résistance
organisé par l'Association Azuréenne des Amis du Musée de la Résistance (Nice)





Programme
Cinéma
23 novembre 2002Les jeunes dans la Résistance


Colloque organisé par l'association marnaise des lauréats du concours de la Résistance et de la Déportation (AMLCRD), sur le thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2002/2003. Centre des Congrès de Reims à 14h.


Renseignements auprès de la présidente de AMLCRD Aurélie Pol.
Tél : 06.81.73.88.20

Colloque
Du 22/11/2002 au 07/05/2003Philippe Leclerc de Hauteclocque (1902-1947), la légende d'un héros


"Il y a 100 ans naissait Philippe Leclerc de Hauteclocque, futur général et, à titre posthume, maréchal de France. La célébration de cet anniversaire est l'occasion pour le Mémorial, qui lui est dédié, de mieux faire connaître le parcours et la personnalité du héros de Koufra, du libérateur de Paris et de Strasbourg. Une évocation poignante d'un homme dont l'engagement exemplaire a marqué son temps (...)"


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin
23, allée de la 2ème DB
Jardin Atlantique
75015 Paris
(au dessus de la Gare Montparnasse)

http://www.paris.fr/musees/memorial/expositions/expoleclerc_2003.htm
Expo
28 novembre 2002 à 18 heuresSoirée audiovisuelle : "Résister pour toujours"
Documentaire de 52 minutes, réalisé et présenté par Gérard Milhès

Documentaire relatant l'engagement de Maurice Kriegel, Valrimont, avec la présence de ce dernier.


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Cinéma
Une soirée, un auteurChristian Bougeard, "La Bretagne et les identités régionales pendant la Seconde Guerre mondiale, actes du colloque de Brest", novembre 2001, CRBC, 2002




Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
Jeudi 5 décembre et vendredi 6 décembreL'Histoire sous un autre jour...
Cycle "Cinéma et Histoire" au Cinéma du Palais (Créteil)

Trois rencontres sont prévues (décembre, mars et mai) :
- résistance et libération
- décolonisation et immigration
- guerres civiles, guerres idéologiques...


Réservations et renseignements auprès de Guillaume Bachy et Frédéric Henry
Tél : 01 42 07 069 10

Cinéma
Samedi 7 décembre 2002 à 10 heuresConférence : "Le Rôle des médecins 1940-1945"
Conférence de Christine Levisse-Touzé

Durée 2 heures - Gratuit.


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin Jardin Atlantique 23, allée de la 2ème DB 75015 Paris
Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
13 décembre 2002 (à partir de 9h)Colloque "Résistance et Modernité"


Ouverture par Madame Odette Christienne, Maire-Adjoint de Paris chargée de la Mémoire et du monde combattant.
Matinée : Un souffle de modernité dans la Résistance nationale (Président : M. Henri Wuilleumier)
Après-Midi : Les Résistants acteurs de la modernité nationale (Président : M. Jacques Toubon)


au Palais-Bourbon

Colloque
A paraître aux éditions Tirésias (fin janvier)"Elles et eux de la Résistance, pourquoi leur engagement ?
de Caroline Langlois et Michel Reynaud

« Apprendre la vie comme un désespoir qui te lasse et pourtant ne t’empêche pas
de marcher. Prendre une poignée de noms de femmes, d’hommes, y mettre un
visage, des traits, des combats, des espoirs et des désillusions avec des mots.
Faire un état de vie dans un moment combien particulier, écrire, écouter, lire : voilà ce qu ’ici en lieu et livre, nous avons voulu esquisser (…) »



Tél : 01 42 23 47 27

http://perso.club-internet.fr/editions.tiresias/
Publication
Du 24/01/2003 au 13/02/2003Exposition "Paris sous l'Occupation"
Photographies de Walter Dreizner

Walter Dreizner (1908-1996), photographe et soldat dans l'armée allemande, photographie entre 1942 et 1944 des scènes de la vie quotidienne de Paris occupé. Fasciné par cette ville, Dreizner va à l'encontre du temps, et en gommant tout signe de l'occupationo, donne une vision subjective de cette douloureuse époque.

L'exposition, conçue par des représentants de la Burg Giebichenstein, Hochschule für Kunst und Design-Halle, de la Staatliche Galerie Moritzburg
Halle/Saale et du Fotowerkstatt Nagel, a été présentée récemment à l'Institut Français de Leipzig.



Galerie Condé - 31, rue de Condé, 75006 Paris (exposition ouverte du lundi au vendredi de 12 h à 20 h)
Tél : 01 40 46 69 60

Expo
Vendredi 7 mars 2003 à 12 heuresCérémonie en hommage aux sept membres du 1er groupe des Bataillons de la Jeunesse (FTPF) du 11e, condamnés à mort par un tribunal militaire allemand siégeant au Palais-Bourbon et fusillés au Mont-Valérien le 9 mars 1942
ROGER HANLET, ACHER SEMAHYA, ROBERT PELTIER, CHRISTIAN RIZO, TONY BLONCOURT, PIERRE MILAN, FERNAND ZALKINOV

Les Comités du Souvenir des Fusillés du Palais-Bourbon et de la Maison de la Chimie, l¹Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR), la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP),
l'Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française (ANFFMRFA)
et le Comité de Libération du XIe arrondissement
organisent une cérémonie qui se tiendra
sous l'égide de la Présidence de l'Assemblée Nationale




Entrée sur invitation uniquement : Palais-Bourbon, salle des Quatre-Colonnes 128, rue de l¹Université, 75007 Paris Contact Comité du Souvenir : bataillons-de-la-jeunesse@ftpf.net Site Internet : http://www.ftpf.net

Commémoration
13 février à 20hSoirée-débat autour du film "Le ciel est à vous" (1943) de Jean Grémillon
au cinéma Reflet Médicis

A partir du 5 février 2003, cycle de films "Le Cinéma français sous l'occupation" au cinéma Reflet Médicis. A cette occasion, une soirée- débat est organisée le jeudi 13 février 2003 à l'issue de la séance de 20h du film "Le ciel est à vous" (1943) de Jean Grémillon. Le cinéma accueillera ce soir-là Max Douy, décorateur du film et Bertrand Tavernier, réalisateur du film "Laissez-passer".




Jean-Marc Zekri Cinéma Reflet Médicis 3 rue Champollion, Paris 5ème
Tél : 01 46 33 25 97
Fax : 01 43 54 26 42

Cinéma
Semaine du 8 au 14 mars 2003"Résistantes, de l’ombre à la lumière" diffusé sur la chaîne Odyssée
film de Rolande Trempé, réalisé par Cécile Favier

Dates et heures de diffusion :
8 mars 21H54
9 mars 23H58
10 mars 10H12
11 mars 15H40
12 mars 11H39
13 mars 13H48
14 mars 17H39




Cinéma
du 10 au 28 juin 2003"Résister"
mise en scène Guy Pierre Couleau

d’après les textes de : Raymond Kojitsky, Annie Kriegel, Jean Moulin, Marianne Cohn, Lise Lesèvre, René Char, France Pejot, Bernard Courtault, Olga Bancic, Missak (Michel) Manouchian, Jean Cassou
avec Anne Le Guernec, Nils Ohlind et Antoine Régent
La véritable justice, ce n’est pas la vengeance, c’est la mémoire.
Robert Badinter

Ceci n’est pas un spectacle historique.
Ceci est un spectacle d’impressions. Impressions de la Résistance.
Le courage, la fraternité, le refus de l’aliénation, le désir de penser et d’agir en liberté, volonté de léguer un futur positif, l’amour de la paix, le respect de l’autre, des droits de l’homme, l’horreur du totalitarisme, du fascisme de la destruction de l’homme par l’homme.
Comment ne pas vouloir transmettre cela à nos enfants ?


tarif réduit à 10 euros en précisant que vous avez connu la pièce grâce au site internet de l'AERI Réservation indispensable Horaires: mardi au samedi à 21 h relâche les dimanche et lundi THEATRE PARIS VILLETTE 211 AV JEAN JAURES 75019 PARIS METRO ET BUS PORTE DE PANTIN
Tél : 01 42 02 02 68

Théâtre
Du 12/06/2003 au 30/12/2003Résistantes, de l'ombre à la lumière
réalisé par l' AERI et Kubilaïkan Production

Ce film est dédié à la foule anonyme des femmes françaises et étrangères, résistantes et victimes de la répression, sous l’occupation allemande.

Rolande Trempé
Historienne
Ancienne résistante


Cassette en vente à l'AERI au prix de 15 euros.
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Cinéma
Du 29/06/2003 au 30/12/2003La Résistance dans l'Oise et la Résistance en Corse
présentée par l'association "Résistance 60" et l'association "Le mémorial informatique : histoire de la Résistance en Corse", dans le cadre de la campagne nationale de l'AERI

Véritable base d'informations sur la Résistance locale, ces cédéroms sont un formidable outil de référence pour découvrir et comprendre cette page essentielle de notre histoire locale.Vous y trouverez une chronologie détaillée, de nombreuses biographies, une collection extraordinaire de documents d'archives,des films...


Cédéroms en vente dès le 30 juin au prix de 20 euros. Renseignements auprès de l'AERI.
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Publication
Du 15/09/2003 au 30/12/2004Les chants de la Résistance et de la Libération d'Anna Marly


cd retraçant les plus grands chants de la Résistance et de la Libération interprétés par Anna Marly.


Vente 10 euros. Renseignements auprès de l'AERI.
Tél : 01.45.66.62.72

Publication
Du 23/09/2003 au 25/09/2003Colloque : "Les résistances, miroirs des régimes d'oppression : Allemagne-Italie-France"
Avec la participation d'historiens français, allemands , italiens

Programme définitif en cours d'élaboration.
Renseignements et préinscriptions au 03 81 87 83 12


Elizabeth Pastwa Conservateur Musée de la résistance et de la déportation La Citadelle F 25000 - Besançon

http://www.besancon.com/musees/
Colloque
31 janvier 2004Services publics et la Résistance en zone interdite et en Belgique


Colloque organisé par l'Université Charles de Gaulle, Lille 3 et le CRHENO à Bordues, de 9h à 18h



Tél : 03 20 41 62 77

Colloque
Du 02/02/2004 au 30/07/2004Information de la Fondation de la Résistance
Offre de poste : doctorant-chercheur

La Fondation de la Résistance propose deux contrats à durée déterminée d'une durée d'un an (année universitaire 2004-2005), à des chercheurs préparant une thèse concernant la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.



Toutes les informations nécessaires, les dossiers de candidature et le règlement des « bourses et contrats de recherche Fondation de la Résistance-Fondation Edmond de Rothschild » sont disponibles sur le site de la Fondation de la Résistance, ou peuvent être demandés par courrier adressé à M. le Directeur historique de la Fondation de la Résistance, 30, boulevard des Invalides, 75007 Paris.
Tél : 01 47 05 67 88

Site de la Fondation de la Résistance
Conférence
jeudi 19 février 2004Femmes et cité
journée d’étude, programmée par la Maison des Sciences de l’Homme de Dijon

Cette rencontre est organisée à la mémoire de Françoise Naudin-Patriat.


Université de Bourgogne, salle R 05 (Bâtiment Droit – Rez-de-chaussée)de 10h00 à 17h00.
Tél : 03 80 39 39 47

Conférence
Mardi 9 mars 2004Cérémonie commémorative
Mars 1942-Mars 2004

En hommage aux sept membres du premier groupe
des Bataillons de la Jeunesse (FTPF) du XIe
condamnés à mort par un tribunal militaire allemand siégeant au Palais-Bourbon
et fusillés au Mont-Valérien le 9 mars 1942, les Comités du Souvenir des Fusillés du Palais-Bourbon et de la Maison de la Chimie,
l¹Association Nationale des Anciens Combattants de la Résistance (ANACR),la Fédération Nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes (FNDIRP),l'Association Nationale des Familles de Fusillés et Massacrés de la Résistance Française (ANFFMRFA)et le Comité de Libération du XIe arrondissement organisent une cérémonie qui se tiendra sous le haut patronage de Georges Sarre,maire du XIe arrondissement et président d'honneur du Comité du Souvenir.


Salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin Paris XIe, M° Voltaire ou Père-Lachaise (Accueil des invités à 11 heures.) La cérémonie sera suivie du film de Pascal Convert, Mont-Valérien, aux noms des fusillés.

Commémoration
du 12 au 18 avril 20043è cycle du film "Résistance" à Ajaccio


Festival du film, organisé par la CCAS et la CMCAS de Corse et Ciné 2000, au cours duquel plusieurs thèmes seront abordés :
* La Résistance en Corse
* Les camps et la déportation
* La guerre d'Espagne
* L'Afrique du nord
* Les femmes dans la Résistance
* Les fusillés


CCAS UR Corse- Service exploitation Chemin de la Sposata - BP 571 20189 AJACCIO Cedex
Tél : 04.95.29.46.16
Fax : 04.95.29.46.26

www.ccas-cmcas-corse.com
Cinéma
Du 28/05/2004 au 30/12/2004La Résistance dans l'Yonne
cd-rom de la collection nationale de l'AERI

Le cd-rom sur la Résistance dans l'Yonne vient de paraitre. Plus de mille fiches, une collection iconographique importante...


En vente à 20 euros à l'AERI.
Tél : 01.45.66.62.72
Fax : 01.45.67.64.24

Publication
Du 05/06/2004 au 29/09/2004La Résistance dans le Calvados
Cédérom de la collection nationale de l'AERI "Histoire en Mémoire, 1939-1945"

En vente à 20 euros à l'AERI.



Tél : 01.45.66.62.72
Fax : 01.45.67.64.24

Publication
Du 30/06/2004 au 30/12/2004La Résistance en Ile-de-France


DVD-ROM sur la Résistance en Ile-de-France édité par l\'AERI : plus de 1200 notices, une base de données de 6000 faits, 150 cartes inédites, l\'intégralité du film sur la libération de Paris...
En vente à l\'AERI 35 euros


AERI 16-18 Place Dupleix 75015 PARIS
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Publication
Du 25/07/2004 au 26/08/2004Des héros ordinaires dans la Résistance
Emissions sur France Culture

du lundi au vendredi à 10h40 émissions produites par Aurélie Luneau et réalisées par Marie-Ange Garrandeau, en collaboration avec l'AERI.



Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Commémoration
Du 04/08/2004 au 22/08/2004Journal de 20h sur TF1 le 22 août 2004


des extraits du DVD-Rom sur La Résistance en Ile-de-France, édité par l'AERI, seront présentés lors du journal TV de 20h sur TF1 le dimanche 22 août.


DVD-Rom en vente à l'AERI au prix de 35 euros.
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Commémoration
16 août 2004Indemnisation des orphelins victimes du nazisme


En septembre 2003, le Premier ministre a annoncé la décision du gouvernement d'accorder aux "orphelins des victimes de la barbarie nazie" une indemnisation identique à celle ouverte par le décret du 13 juillet 2000 qui instituait une réparation au bénéfice des orphelins des victimes des persécutions antisémites. Un décret est paru le 27 juillet 2004.


http://www.legifrance.gouv.fr/texteconsolide/PRHSC.htm

Rapport
Du 06/09/2004 au 29/09/2004Le site www.ahicf.com a été mis à jour...


Ce site, dédié aux chemins de fer et cheminots
pendant la Deuxième Guerre mondiale, refléte l'avancée de la recherche sur ce sujet.
Vous y trouverez :
- un calendrier de manifestations scientifiques
- des outils de recherche en archives (états sommaires des fonds et listes d'outils de recherche des archives de la SNCF, inventaires détaillés de fonds privés déposés aux Archives nationales, état sommaire des archives du
ministère allemand des transports...),
- des liens,
- des documents consultables en ligne: Rapport de Ch. bachelier (IHTP, 1996) et Actes du colloque une entreprise publique dans la guerre: la SNCF, 1939-1945 (AHICF, 2000).
Une nouveauté: bibliographie thématique "les cheminots dans la résistance" (2004).


AHICF 9, rue du Château-Landon F-75010 Paris
Tél : 0158205101
Fax : 0158200286

Publication
Du 06/09/2004 au 29/09/2004"Hermine Lecomte, femme de déporté"


Une jeune troupe de théâtre présente à Paris "Hermine Lecomte, femme de déporté". Le texte est celui écrit par cette femme de résistant du groupe Rabelais (BOA), à partir de la libération du village de Huismes en septembre 1944.
Ce spectacle est présenté par la troupe Zenga-Zenga Théâtre.


Lavoir moderne parisien 35,rue Léon 75018 Paris
Tél : 01 42 52 09 14

Théâtre
15 septembre 2004 au 30 janvier 20051944 : Lyon sous les bombes
Exposition au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation / Lyon

Parmi les heures sombres de la période d'occupation, les bombardements ont marqué les souvenirs pour les générations qui les ont vécus, dont à Lyon le plus meurtrier d'entre eux, celui du 26 mai 1944. Les Alliés, qui préparent
activement les débarquements de Normandie et de Provence, entendent affaiblir l'adversaire avant de l'attaquer frontalement. Ainsi, leurs
escadrilles de bombardiers ont entamé dès 1943 le pilonnage massif des sites industriels et des noeuds de communication, ferroviaires et routiers.
Le bilan est sévère, tant sur les habitations que sur les populations, soulevant nombre de critiques sur le bien-fondé d'une stratégie aussi
aveuglément dévastatrice. La colère des populations est alors largement amplifiée par la propagande vichyste, qui dénonce haut et fort " la
criminelle agression contre des victimes innocentes ". Aujourd'hui encore, les récits des témoins restituent une émotion intacte, toujours à vif, à l'évocation de cette peur viscérale au son lugubre des sirènes, des vrombissements d'avions, de la course vers l'abri à toute heure du jour ou de la nuit, automatisme dicté par l'alerte, de la désolation à la découverte
du champ de ruines, des scènes insoutenables au décompte des victimes, de la difficulté de lendemains à reconstruire, relativisée par la chance de compter parmi les rescapés.

L'exposition 1944 : Lyon sous les bombes invite le visiteur à une promenade à travers le temps, s'attachant à restituer l'atmosphère d'un quotidien lourd de multiples menaces, dont celles venues du ciel. Au-delà de cette mise en situation, elle révèle le décalage entre une logique de guerre implacable et des populations civiles prises en otages d'enjeux supérieurs,
désinformées sur le lourd tribut qu'il leur est tacitement demandé de payer pour la libération du territoire.
Par-delà l'émotion suscitée, l'exposition permet au visiteur de mieux appréhender une facette du conflit jusque-là peu traitée par l'historiographie, et d'en saisir toute la réalité. Ainsi, à une promenade paisible dans le Lyon de l'entre-deux-guerres, métropole active et prospère, succède une plongée brutale dans le contexte de guerre et la menace sourde
des bombardements, nouvelle donne de ce conflit induite par le rôle dévolu à l'aviation, arme maîtresse des desseins militaires et stratégiques.
L'exposition présente, entre autres, un florilège des types de bombardiers en présence et de leur armement. Elle est constituée d'un ensemble de
documents d'archives et iconographiques, d'objets, de plans et de maquettes, de films inédits éclairant cette problématique qui surprend par la diversité de ses facettes, insoupçonnée.

Le bombardement du 26 mai 1944 est au coeur du propos. Au-delà de l'étendue du désastre dont elle rend compte, faits et témoignages à l'appui (700 morts et plus de 1 000 blessés, plus de 450 immeubles détruits), l'exposition présente la
logistique mise en oeuvre pour porter secours aux sinistrés, l'impact de la solidarité, les modalités de relogement et de reconstruction. Un éclairage particulier est en effet apporté sur le dispositif de prévention, de secours et d'assistance envisagé dès 1938 par les pouvoirs publics avec la création de la Défense passive, destinée à préparer psychologiquement la population à la menace des bombardements et à en contrer les effets. Ces thèmes, largement couverts par l'exposition, en constituent l'originalité.

Enfin, la reconstruction occupe également une place privilégiée et fait la part belle à l'histoire locale : le visiteur découvrira l'intérêt porté par le régime de Vichy, face à l'ampleur des destructions, aux questions
d'urbanisme et l'administration foisonnante qui leur est dévolue. Il verra aussi que loin de les renier, le Ministère de la Reconstruction et de
l'urbanisme qui verra le jour le 16 novembre 1944 s'en inspirera largement pour entamer la modernisation du pays.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14, avenue Berthelot 69007 Lyon Ouvert du mercredi au dimanche de 9h à 17h30
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
Du 8 octobre 2004 au 9 janvier 2005Le IIIe Reich et la musique
Expo, concerts, forums...

La Cité de la musique vous propose un cycle consacré au IIIe Reich et la musique regroupant concerts, activités pédagogiques ainsi qu'une exposition temporaire.


221, avenue Jean Jaurès, 75019 Paris
Tél : 01 44 84 45 69
Fax : 01 44 84 45 01

Expo
9 novembre au 8 décembre 2004L'ETRANGE DEFAITE adapté de l'œuvre de Marc BLOCH
au Musée Jean Moulin à Paris

L'année 2004 correspond au 60ème anniversaire de la mort de Marc BLOCH, né à Lyon en 1886, éminent historien, fondateur des Annales, combattant des deux guerres mondiales, résistant fusillé à Saint Didier de Formans dans l'Ain le 16 juin 1944.
Depuis novembre 2001 notre compagnie a présenté 98 fois au Musée Jean Moulin de la Ville de Paris, "L'ETRANGE DEFAITE". Ce texte, écrit en juillet 1940 reste d'une étonnante modernité du fait de la capacité d'analyse de son auteur et de la clarté de son propos. Son adresse aux jeunes générations pour rebâtir le pays est d'une force intellectuelle et morale considérable.

A l'occasion de cette commémoration, 10 représentations supplémentaires de ce spectacle auront lieu au Musée Jean Moulin à Paris du 9 novembre au 8 décembre 2004, le mardi à 18 h 30 et le mercredi à 20 h 30.


Musée Jean Moulin 23, allée de la 2e DB Jardin Atlantique 75015 Paris

www.theatre-averse.org
Théâtre
Jeudi 3 mars : ouverture de l'expositionChroniques d'un génocide : Cambodge, 1975-1979
au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

Le CHRD donne à voir, pour la première fois, des images du génocide perpétré au Cambodge par le régime khmer rouge, épisode particulièrement déroutant et tragique de l'histoire du XXe siècle.

(Photographie : Fuite de civils lors de la chute de Phnom Penh, 17 avril 1975 - © Sipa press)


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 - samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
Mardi 8 mars 2005 (de 14 h à 18 h)Les femmes "Compagnon de la Libération"
Colloque organisé à l'occasion de la Journée internationale des femmes



Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris 5, rue Lobau 75004 Paris (réservation obligatoire avant le 28 février 2005 au Mémorial du Maréchal Leclerc, 23 allée de la 2e DB - Jardin Atlantique - 75015 Paris)

Colloque
Vendredi 11 mars 2005 (14h30)Projection du film "Résistantes de l'ombre à la lumière" de Rolande Trempé, suivi d'une conférence-débat animée par Madame Yvette Lundy (Vice-présidente de l'UNADIF, ancienne déportée du camp de Ravensbrück)




A la Bibliothèque Georges Pompidou 68, rue Léon Bourgeois 51000 Chalons en Champagne Renseignements au 03 26 65 05 00

Conférence
Du 11 au 19 mars 2005 (de 14h à 17h)Exposition "Les femmes et la Résistance, les femmes et la Déportation"




A l'Abbaye de Vinetz rue de Vinetz 51000 Chalons en Champagne

Expo
Samedi 12 mars 2005 (de 10h à 17h45)14e journée du livre politique sur le thème "Qu'est-ce qu'une Nation ?"


Débats, rencontres, dédicaces ont lieu toute la journée.
Un Prix du Livre politique est remis à 12h30 (salle des Fêtes) par Jean-Louis Debré (président de l'Assemblée nationale) et Jean-Noël Jeanneney (président de la Bibliothèque nationale de France).
Un Prix des Députés est remis à 12h45 (salle des Fêtes) par Jean-Louis Debré (président de l'Assemblée nationale) avec la participation de Louis Gallois (président de la SNCF) et de Marc Ladreit de Lacharrière (président de Fimalac).


Assemblée nationale 33, quai d'Orsay 75007 Paris Contact : Geneviève Mourdie Entrée libre (se munir d'une pièce d'identité)
Tél : 01 40 63 91 90
Fax : 01 40 63 91 89

Conférence
Jeudi 17 mars à 18h30Conférence de François Bizot
au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

Conférence de François Bizot, ethnologue, écrivain, membre de l'École française d'Extrême-Orient et de Robert Baéli, philosophe, autour de
l'ouvrage de F. Bizot, "Le Portail".


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 - samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Conférence
17-18 mars 2005"Les transports en France (1939-1945)"
IVe colloque du groupement de recherche (GDR) 2539 du CNRS : "Les entreprises françaises sous l'Occupation"

Ce colloque restitue l'économie des transports dans la France occupée dans une approche sectorielle. il définit les marchés offerts aux entreprises, contraints par les réquisitions et par le contrôle des prix, et apprécie l'évolution des trafics, leur poids dans l'économie de l'Occupation comme dans l'effort de guerre allemand. Il met en lumière la vie, les performanceset et les destins divers des entreprises de transport, soumises aux contraintes générales à l'industrie. Les réponses des personnels de ces entreprises à ces contraintes, leurs conséquences sur le travail et les pratiques professionnelles, comme sur les engagements individuels et collectifs sont examinés. L'évolution, durable ou non, des clientèles, de leurs motivations, de leurs pratiques et de leurs attentes est appréhendée. L'influence à moyen et long terme de l'économie dirigée sur les structures du secteur, l'application des mesures de "coordination" antérieures qui ont pu déterminer l'avenir des réseaux, le poids relatif des modes de transport et le développement, ou non, de l'intermodalité sont envisagés. Enfin, le colloque s'intéresse à l'évolution de l'image des transports et des entreprises et la perception de leur rôle économique tant pendant l'Occupation qu'après la guerre.


Lieu du colloque : Amphithéâtre de l'Institut supérieur d'études logistiques (ISEL) Quai Frissard - Le Havre (entrée libre et gratuite)

Informations scientifiques, programme...
Colloque
18-19 mars 2005 à BeauvaisJournées d'études : "L'Oise dans la Seconde Guerre mondiale (1939-1945), bilan et perspectives de la recherche"


Après l'esposition présentée aux Archives départementales, l'hommage rendu aux compagnons de la Libération, la journée de sensibilisation à la sauvegarde des archives de la Résistance et de la Déportation détenues en mains privées, ces journées d'études constituent le quatrième volet des manifestations organisées par le Conseil général de l'Oise dans le contexte des commémorations des événements de 1944 et 1945. Ces journées ont pour objectifs de dresser le bilan des dernières avancées de la recherche, de dégager de nouvelles perspectives et de susciter des échanges entre chercheurs.


Beauvais : Hôtel du département, 1 rue Cambry (18 mars). Archives départementales de l'Oise, 71 rue de Tilloy (19 mars) Renseignements aux Archives départementales
Tél : 03 44 12 14 80
Fax : 03 44 12 14 81

Colloque
Mardi 22 mars à 18h30Projection de "Une résistance oubliée... La mosquée de Paris 1940-1944"
au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation

Dans le cadre de la semaine d'éducation contre le racisme, le CHRD et la LICRA présentent le film de Derri Berkani, "Une résistance oubliée... La
mosquée de Paris 1940-1944", en présence du réalisateur et de Soheib Bencheikh, recteur de la mosquée de Marseille.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 - samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Cinéma
du 23 mars au 21 mai 2005Dans le cadre du 60ème anniversaire de la libération des camps, le Centre mondial de la Paix à Verdun organise de nombreuses manifestations


- 23 mars (20h30) : conférence "Le camp de concentration de Natzweiler (Struthof) : normalité et spécificités" par Robert Steegmann, docteur en histoire.
- 7 avril (en soirée) : projection en avant-première nationale du documentaire "Survivants", réalisé par Patrick Rotman (historien, scénariste, écrivain).
- 19 mai (20h30) : conférence-débat "La France et les Juifs, de 1789 à nos jours" par Michel Winock, professeur émérite à Sciences-Po Paris.
21 mai : visite guidée du camp du Struthof par Robert Steegmann (Réservation obligatoire : 03 29 84 39 58 - Jean Renaud).


au Centre mondial de la Paix à Verdun Palais Episcopal 55100 Verdun
Tél : 03 29 86 55 00
Fax : 03 29 86 15 14

http://www.centremondialpaix.asso.fr
Conférence
Jeudi 24 mars à 18h30Conférence "L'ordre moral sous Vichy" par Marc Boninchi, université Jean Moulin (Lyon 3)
au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation



Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 - samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Conférence
le jeudi 24 mars 2005 à 19 heures"Vivre libre ou mourir", documentaire qui retrace les combats des maquisards du Plateau des Glières en février-mars 1944


Film de Denis Chégaray, avec la voix d'André Dussollier.


Sénat Palais du Luxembourg Salle Médicis 15, rue Vaugirard 75006 Paris ATTENTION : Il faut absolument s'inscrire par courrier à l'adresse suivante : Association des Glières BP 142 - 74230 Annecy.

Cinéma
mardi 5 avril à 19hL'insurrection du Nord-Constantinois (Sétif - Guelma - Kerrata) du 8 mai 1945, début de la guerre d'Algérie


Conférence de Jean-Charles Jauffret, professeur d'histoire contemporaine à l'IEP d'Aix-en-Provence


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 ; samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Conférence
le mercredi 6 avril 2005 à 18h00"La France et les Français pendant la Seconde Guerre mondiale"
Présentation du coffret multimédia réalisé par Nicolas Arnaud et Laurent Garbin

Coffret multimédia co-édité par le CRDP Franche-Comté et les Amis du Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon.


Cinéma Marché Beaux-Arts Place de la Révolution Besançon

Publication
Du 6 avril au 22 mai 2005Le jour de la Victoire : tour d'horizon des "8 mai 1945"
Exposition au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation (Lyon)

Célébré comme la date symbole de la victoire alliée sur le nazisme, le 8 mai 1945 est un temps de liesse en France, en Angleterre ou aux Etats-Unis. Mais qu'en est-il dans le reste du monde ?

(photographie : © CHRD)


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 ; samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
mercredi 13 avril à 18h30Pour une paix sans mine. Le déminage de la France (1945-1947) et celui du Cambodge (1992-2005...)


Conférence de Raymond Aubrac, ancien commissaire de la République responsable du déminage de la France en 1945-1947 et de Jean-Baptiste Richardier, directeur de Handicap International.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 ; samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Cinéma
14, 15, 16 avril 2005 à ParisColloque international « Les médias et la libération en Europe (1945-2005) »
Colloque organisé par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (Université de Versailles/St Quentin-en-Yvelines), l’Institut national de l’audiovisuel, avec la participation de la Société pour l’histoire des médias.

Le colloque se fixe pour objectif de saisir l’action, le discours et l’impact des médias au moment où l’Europe se libère du nazisme, leur rôle dans la structuration des représentations, puis dans l’élaboration de la mémoire collective sur cet événement historique capital ; de comprendre aussi les voies de reconstruction des médias dans l’Europe libérée et les traces laissées aujourd’hui. La période considérée sera, dès lors, très large, reliant le temps de la libération de l’Europe et de la chute du nazisme (8 mai 1945) à nos jours.

La rencontre, prenant en compte des médias variés (presse écrite, radio, actualités filmées, cinéma, photographie, affiches, télévision, musées, manuels scolaires, etc.), et en mettant particulièrement l’accent sur l’image, privilégiera l’étude comparée. Par la participation de chercheurs européens et extra-européens, par la présentation d’études portant sur des espaces étrangers, le colloque abordera les cas de plus d’une dizaine de pays : Allemagne, Belgique, Canada, France, Grande-Bretagne, Grèce, Israël, Italie, Pays-Bas, Suisse, Union soviétique.

Comité scientifique :
Fabrice d’Almeida, Christian Delporte, Marc Ferro, Marie-Anne Matard-Bonucci, Denis Maréchal, Jean-Pierre Rioux, Isabelle Veyrat-Masson, Fabrice Virgili, Olivier Wieviorka.


Lieux : Jeudi 14 avril : Institut national de l’Audiovisuel, Centre Pierre Sabbagh (83-85 rue de Patay, 75013 Paris, M° Bibliothèque François-Mitterrand ou Tolbiac) Vendredi 15 et samedi 16 avril : Mairie du 3è arrondissement (3, rue Eugène Spuller, 75003 Paris, M°Temple) Secrétariat du colloque : Hélène Humbert, Emilie Aubrun, Claire Neuts Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines Université de Versailles/St Quentin-en-Y. 47, boulevard Vauban 78047 Guyancourt cedex
Tél : 01 39 25 56 41

Cinéma
le lundi 18 avril 2005 de 14 h à 17 hRencontre autour de Pierre Brossolette et Pierre Mendès France, "Deux hommes libres"
Deux démocrates indépendants, exemples de courage et de rigueur morale

Organisée par Ciné Histoire, avec le soutien du Comité d’Action de la Résistance et le concours de l’Institut Pierre Mendès France

Programme :
- Introduction
M. Stéphane HESSEL, Ambassadeur de France
Compagnon des deux hommes à Londres
- Projection de documents extraits de « Pierre Brossolette résistant » (E. Goldet) et de « Pierre Mendès France, l’empreinte » (C. Lanzenberg, B. Matron), avec les témoignages de M. Michel Mendès France, M. Claude Pierre-Brossolette.
- Interventions :
Pour Pierre Brossolette : M. Guillaume PIKETTY, directeur de recherche au Centre d’Histoire de Sciences Politiques - professeur à l’institut des Sciences Politiques,
Pour Pierre Mendès France : M. Eric ROUSSEL, historien, journaliste, auteur de « Charles de Gaulle » (Gallimard 2002).


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS (Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » - Bus n° 58, 70, 72, 74 - RER A, B, C, D, station « Châtelet-Les Halles »). Réponse par fax, e-mail ou courrier : Association Ciné Histoire 8, rue Dupleix 75015 PARIS
Fax : 01 56 58 05 28

Conférence
dimanche 24 avrilPortes ouvertes au CHRD à l'occasion de la journée de la Déportation et du 60e anniversaire de la libération des camps


- ouverture d'un bureau de poste temporaire et mise en vente anticipée du timbre réalisé par le dessinateur Plantu commémorant le 60e anniversaire de la libération des camps ;
- concert Musique en mémoire par l'ensemble vocal de l'ouest lyonnais (ENVOL) à 16 heures ;
- témoignages d'anciens déportés ;
- table ronde de 14h à 15h30.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon (ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 ; samedi et dimanche de 9h30 à 18h00)
Tél : 04 78 72 23 11

Commémoration
6, 7 et 8 mai 200560e anniversaire de la Capitulation à Reims
7 mai 1945 - 7 mai 2005, la paix pour bâtir l'Europe

Colloque internationale d'Histoire ("de la Capitulation à la Réconciliation"), cérémonies, animations, évocation historique, défilés, films, expositions , grand bal, concert-spectacle...


Renseignements : Office de Tourisme de Reims
Tél : 03 26 77 45 00

http://7mai1945.reims.fr/
Commémoration
Du 09/05/2005 au 08/06/2005La mort à quinze ans


Parution de l'ouvrage d'André Rossel-Kirschen


Renseignements auprès de l'AERI.

Publication
le lundi 20 juin 2005 à 9h30Un colloque "Les résistants déportés" organisé par le Comité d'action de la Résistance (CAR)
à l'Assemblée nationale sous la présidence de Monsieur le Professeur René Rémond

Les thèmes abordés sont notamment : Devenir "Résistant" - Engagement dans les mouvements, les réseaux, les maquis - La répression (Vichy, Gestapo...) - Les convois de déportation (Compiègne, Montluc...) - L'univers concentrationnaire - Témoignages de Résistants déportés survivants des camps - Projestions d'extraits de films sur les camps de concentration nazis, le retour des déportés - La réinsertion des déportés...


Ce colloque est accessible avec une invitation. Pour toute inscription, contactez le CAR, 45-47 rue Lacépède 75005 Paris.

Colloque
Mardi 24 mai 2005, 14h-16hLe regard de l'autre "La construction du chaminot résistant"




Ce séminaire est accueilli par le Service du livre du Comité central d'entreprise de la SNCF (140, rue de Bercy 75012 Paris (M° Gare de Lyon ou Bercy)

Conférence
Le 24/08/200525 août : 61ème anniversaire de la Libération de Paris


Jeudi 25 août

Cérémonies organisées par la Ville de Paris

9h30 — Hôtel des Invalides / crypte des Gouverneurs
Dépôt de gerbe en hommage au Maréchal Leclerc en présence de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris

10 h 30 — Gare de l’Est
Cérémonie devant la plaque des Déportés

11 h 30 — Place Stalingrad
Cérémonie à l’Arbre Libération-Victoire

15h — Place du 18 juin 1940
Cérémonie en présence de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris

15 h 30 — Place du 25 août 1944 (Porte d’Orléans)
Cérémonie devant la statue du Général Leclerc en présence de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris

16h45 — Hôtel de Ville / salle des Prévôts
dépôt de gerbe en présence de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris

17h — Hôtel de Ville / salle des séances du Conseil de Paris
dépôt de gerbe en présence de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris

17 h 15 — place de l’Hôtel de Ville / entrée par le quai de l’Hôtel de Ville
Prise d'armes et évocation historique en présence de M. Bertrand Delanoë, Maire de Paris, et de Mme Michèle Alliot Marie, Ministre de la Défense

Thème de la commémoration : « Combat de femmes, femmes au combat » à l’occasion du 60e anniversaire du droit de vote des femmes

17h30 : retransmission de la cérémonie sur écran géant installé sur le parvis (accès personnes handicapées)
- présentation de films et de documentaires
- des comédiennes liront des textes rappelant l’engagement des Résistantes pendant la guerre et notamment des 6 femmes nommées Compagnon de la Libération en présence de grandes figures de la Résistance : Cécile Rol Tanguy, Rosette Peschaud, Marie-Claire Scamaroni, Robert Chambeiron.




http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=1&document_type_id=2&document_id=13029&portlet_id=815
Commémoration
Du 5 au 30 septembre 2005Exposition gratuite "Hiroshima" à l'Hôtel de Ville de Paris


Bertrand Delanoë, lors de son déplacement au Japon en novembre dernier, s’était engagé auprès de la municipalité d’Hiroshima à commémorer à Paris le 60ème anniversaire des bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki.

C’est dans cet esprit qu’une exposition gratuite sera présentée aux parisiens, du 5 au 30 septembre prochain, à l’Hôtel de Ville. Cette exposition est organisée en partenariat avec le Musée de la Paix et la Ville d’Hiroshima, la Ville de Nagasaki et en collaboration avec la Ville de Malakoff.




Expo
Du 16/09/2005 au 17/09/2005Colloque "Les enfants de la Shoah, leurs enfants et les enfants de leurs enfants"


Colloque placé sous le parrainage de Simone Weil et de François Fillon, ministre de l'Education nationale.


Salle municipale de Bel-Air Hôtel de Ville BP 18 81230 Lacaune

Colloque
Du 21/09/2005 au 31/12/2005Livre d'Or du mémorial de Ramatuelle - 1939-1945-


A la mémoire des membres des Services spéciaux morts pour la France pendant l'Occupation. 300 noms en lettres d'or sur le mémorial de Ramatuelle (inaugiré le 3 mai 1959)


AASSDN 16-18 Place Dupleix 75015 Paris

Publication
Du 24/09/2005 au 02/01/2006Lettres de délation sous l'Occupation


Comédie dramatique d'après les lettres tirées du livre d'André Halimi, et les réflexions d'Alain Guyard, Isabelle Sorente et Bernard Werber, interprétées par François Boursier.

L'homme est seul sur scène, mais ce sont des dizaines de personnages qui défilent sous nos yeux. Tous nous livrent une lettre, un article, dénonçant un Juif, un voisin ou une simple connaissance. Des lettres authentiques, proférant parfois des accusations si grotesques que l'on en rirait, si l'on ignorait les conséquences pour les personnes dénoncées.


Espace La Comedia - Salle des Pavés 6, impasse Lamier (angle 8 rue Mont Louis) 75011 Paris Métro Philippe-Auguste (ligne 2) Bus 69 Borne de taxis la plus proche : Père Lachaise
Tél : 01 58 39 39 15

Théâtre
Le 30/09/2005Concert à la Cité de la Musique
samedi 1er octobre à 20h

Consacré au compositeur Michael Jarrell, ce concert présente l'oeuvre « ...denn alles muss in Nichts Zerfallen... » ("Car au néant doit aller toute chose") écrite à partir du bouleversant témoignage d'un certain Abraham P. sur la déportation de sa famille.
Pour partager ce moment musical exceptionnel,
bénéficiez de l’offre qui vous est réservée : pour une place achetée : venez à deux.
Réservation indispensable (tous les jours de 11h à 19h et le dimanche de 11h à 18h)
Tarif Plein : 17 €


Cité de la musique : 221 avenue Jean-Jaurès 75019 PARIS M° Porte de Pantin (ligne 5)
Tél : 01 44 84 44 84

Théâtre
Du 06/10/2005 au 31/12/2005Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français – mouvement social (Le Maitron)
portant sur la période 1940-1968

parution prochaine (fin novembre 2005) du premier volume du Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français – mouvement social (Le Maitron) portant sur la période 1940-1968. Ce premier ouvrage comprend les biographies commençant par les lettres A à Be. Les onze volumes suivants doivent paraître jusqu’en 2011, à raison de deux par an. Pour la diffusion de ce qui reste encore le plus grand dictionnaire biographique francophone, les Editions de l’Atelier viennent de lancer une souscription. Le dictionnaire couvre la période de la guerre et chaque volume comptera de nombreuses biographies de résistants. De nombreux correspondants de l’AERI sont d’ailleurs membres de l’équipe du Maitron (ex : Hélène Chaubin, Jean-Pierre Besse, Jean Quellien, Pierre Schill...).


Pour recevoir le bulletin de souscription, contacter l'AERI. Informations sur demande à : info@maitron.org En souscrivant avant le 30 octobre vous bénéficierez pour 55 euros du premier volume du nouveau Maitron (1940-1968), 448 pages accompagné d’un cédérom.
Tél : 01 45 66 62 72

Publication
le samedi 03 décembre 2005Colloque "Les cheminots dans la Résistance"
samedi 3 décembre 2005 à 10h

organisé par l'AHICF.


Mairie annexe du 14e arrondissement, salle des Fêtes, 12 rue Durouchoux, 75014 Paris. Inscription gratuite mais obligatoire.
Tél : 01.58.20.51.01
Fax : 01 58 20 02 86

Colloque
Du 10/10/2005 au 22/10/2005Les « 2ème Rencontres et dédicaces du Livre Résistant »
le samedi 22 octobre 2005 à partir de 14 h 30

L’Association Mémoire et Espoirs de la Résistance organise, dans les salons de l’Hôtel des Fondations de la Résistance et pour la Mémoire de la Déportation, 30 boulevard des Invalides 75007 Paris (Métro station Saint-François Xavier ou Varenne) les « 2ème Rencontres et dédicaces du Livre Résistant ».
Au cours de cet après-midi plus de 30 Résistants et historiens dédicaceront leurs ouvrages et dialogueront avec le public.


MER 16-18, Place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01.45.66.92.32

Expo
Les 8, 9 et 10 décembre 2005Colloque : La répression en France, 1940-1945
au Mémorial de Caen

Les 8, 9 et 10 décembre 2005, le Centre de Recherche d’Histoire Quantitative (CNRS – Université de Caen), le Mémorial de Caen et la Fondation pour la Mémoire de la Déportation organisent un colloque international qui abordera « la répression en France » pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet événement est soutenu par la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du Ministère de la Défense et l’Institut Historique Allemand de Paris. Ouvert au public, il a pour ambition première de renouveler les approches d’un thème encore largement méconnu, mais à haute teneur émotionnelle en matière de mémoire collective.

Programme :
Jeudi 8 décembre :
Matin : Discours d’accueil ;
Introduction générale ;
Thème d’étude : «Guerres et répressions» (Présidence : Jean-Luc Leleu);
Après-midi : Thème d’étude : «Systèmes et acteurs de la répression» (Présidence : Paule Renée-Bazin).

Vendredi 9 décembre :
Matin : thème d’étude : «Déportés et fusillés» (Présidence : Jean-Pierre Azéma);
Après-midi : Thème d’étude : «1944 : L’escalade répressive» (Présidence Stefan Martens).

Samedi 10 décembre :
Matin : Thème d’étude : "Images et Mémoires" (Présidence : Jean Quellien);
Conclusion générale.

Intervenants : Jean-Pierre Azéma, Paule René-Bazin, Davide Rodogno, Jochen Böhler, Christian Ingrao, Regina Delacor, Thomas Fontaine, Gaël Eismann, Jean-Marc Berlière, Laurent Thiery, Cédric Neveu, Yves Lescure, Jean Quellien, Michel Boivin et Vanina Brière, Yves Le Maner, Thomas Pouty, Alya Aglan, Delphine Kazandjian, Arnaud Boulligny, Virginie Sansico, Peter Lieb, Jean-Luc Leleu, Hélène Guillon, Pascal Plas, Claudia Moisel, Jean-Pierre Besse, Michel Jacquet, Stefan Martens.



Tél : 02 31 06 06 47

Colloque
jeudi 20 octobre18e remise du prix Marcel Paul


La FNDIRP décerne annuellement, depuis 1988, un prix en hommage à son président fondateur. Ce prix récompense l'auteur d'un mémoire de Maitrise relatif à la Résistance, à la Déportation (régime de Vichy, occupation, répression politique, persécutions)...


à 17heures 30 à l'amphithéatre de l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

Conférence
Du 12/10/2005 au 30/01/2006Prisonniers de l’image, une exposition sur la représentation des victimes.


Twin’s towers, Irak, tsunami, anniversaire de la libération des camps : les victimes civiles de conflits ou de crises humanitaires occupent une part importante de l’information et ont envahi l’espace public, évolution qui répond notamment à une sensibilité grandissante de l’opinion aux droits de l’homme.
Confrontant des clichés d’archives aux images photo-journalistiques ou publicitaires, l’exposition retrace
l’émergence de ce "temps des victimes". Il est question de l’élaboration de leur représentation, depuis la
constitution de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale à partir de clichés devenus stéréotypes, à leur reprise par la communication humanitaire et leur dissémination dans le paysage visuel quotidien.
Un parcours en quatre temps permet ainsi au visiteur de s’interroger : que regarde-t-on quand on voit une victime ? qu’est-ce qui dans notre culture historique et contemporaine influence ou construit notre
regard ? que véhiculent ces représentations ? les victimes ont-elles toutes droit à la même lisibilité ?
Cette exposition met en évidence le fait que la construction de la représentation des victimes repose sur des mécanismes culturels et des principes de répétition propres à l’Occident. Les divisions entre victimes occidentales et victimes exotiques, entre victimes politiques et victimes sociales, la désignation de la personne même en tant que "victime" constituent un dispositif qui, intégré à notre paysage mental,
conditionne notre vision du monde.
L’exposition retrace le processus de construction de la mémoire concentrationnaire à travers les
photographies de prisonniers prises par des reporters de guerre ou les soldats eux-mêmes lors de la libération des camps : ces images dictées par l’impératif du journaliste – informer – ont révélé au monde
l’insoutenable et sont devenues dans notre culture collective, par un glissement progressif et faute de ne pouvoir représenter le processus d’extermination, le symbole du génocide perpétré contre les Juifs.
L’accent est mis sur la circulation et la répétition de ces clichés, tels que ceux du bulldozer de Bergen-Belsen ou du petit garçon raflé dans le ghetto de Varsovie, comme facteur de cette construction
mémorielle.
L’exposition analyse également comment, à la fin des années 1970, l’arrivée des organisations humanitaires sur la scène médiatique a diffusé d’autres valeurs et de nouveaux standards dans la
représentation humanitaire des victimes, et comment ces références ont peu à peu servi de cadre à de nombreux acteurs culturels, en premier lieu ceux de l’information médiatique.
Grâce à des photographies prises dans l’espace public, des articles de journaux ou des publicités, l’exposition révèle toute la place que la victime civile occupe dans notre quotidien et son inscription naturelle dans notre univers mental. Elle met en évidence la profusion d’images auxquelles nous sommes soumis, au détriment parfois du sens et de la lisibilité.

Visites commentées (sur réservation)
Les dimanches 20 novembre, 11 décembre 2005 et 22 janvier 2006 de 15h à 16h30
Diverses conférences, tables rondes et des projections de films seront également proposés.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon 14, avenue Berthelot 69007 Lyon tramway T2 arrêt Centre Berthelot
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
Mercredi 19 octobre 2005Les associations d’anciens résistants et la fabrique de la mémoire de la Seconde Guerre mondiale


Première séance : La fabrique de la mémoire : régions et mouvements de résistance.
Présidence : Jean-Pierre Rioux, Inspecteur général honoraire de l’Éducation nationale
9 h30 – 9h50 : Exposé de Gilles Vergnon, maître de conférences en histoire contemporaine, IEP Lyon
Introduction générale
9 h50 – 10h10 : Exposé de Marina Guichard-CroSet, doctorante, université de Lille I
"La mémoire des Glières"
10h10 – 10h30 : Exposé de Jean-Pierre Besse, docteur en histoire
"Les associations d'anciens résistants de l'Oise et la mémoire de guerre"
10h30 – 10h50 : Exposé de Christine Lévisse-Touzé, directrice du Mémorial du Maréchal Leclerc et du Musée Jean Moulin
"« Sécurité parisienne » entre mémoire oubliée et retrouvée"
10h50 – 11h10 : Exposé de Georges Ribeill, directeur de recherches à l’École nationale des ponts et chaussées
"Une association corporative : Résistance-Fer"
11h10 – 12h00 Débat
Deuxième séance : La fabrique de la mémoire : les axes nationaux.
Présidence : Antoine Prost, Professeur émérite, université Paris I
14h30 – 14h50 : Exposé de Denis Mazzucchetti, historien
"« Le concours national de la résistance » : une pédagogie de « l'esprit de la résistance »"
14h50 – 15h10 : Exposé de Olivier Lalieu, historien, Mémorial de la Shoah
Les résistants et l'invention du « devoir de mémoire »
15h10 – 15h30 : Exposé de Jean-Yves Boursier, Professeur d’anthropologie, université de Nice
"Musée de la résistance et associations"
15h30 – 15h50 : Exposé de Pieter Lagrou, Professeur, université libre de Bruxelles
"Mise en perspective européenne"
15h50 – 16h50 : Débat
16h50 : Conclusion par Antoine Prost


Château de Vincennes, Pavillon du Roi, salle des cartes
Tél : 01.41.93.22.48
Fax : 01.41.93.22.49

http://www.cehd.sga.defense.gouv.fr/dec_manifestations.htm
Conférence
Dimanche 16 octobre à 15hLa musique engagée


en partenariat avec l'Auditorium de Lyon

Conférence tenue par Stefan Litwin, compositeur,
Philippe Mesnard, enseignant en littérature moderne et contemporaine
et Isabelle Rivé, directrice du CHRD

Entrée gratuite


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot 69007 Lyon ouvert du mercredi au dimanche
Tél : 04 78 72 23 11

Conférence
du 20 octobre au 4 décembre 2005Cycle de conférences : "De Nuremberg à La Haye"


Jeudi 20 octobre 20 h : Présentation du cycle
Par Christian Delage. Les archives filmées du procès par Raye Farr, directrice de la Steven Spielberg Film and Video Archive, Musée Mémorial de l’Holocauste de Washington. L’histoire du procès et le rôle de Telford Taylor par Jonathan Bush, université de Columbia. De Nuremberg à La Haye par Antoine Garapon, directeur de l’Institut des hautes études sur la justice.
Dimanche 20 novembre 15 h : Le procureur général américain Robert H. Jackson et la construction de
la preuve des crimes nazis par Christian Delage.
17 h 30 : Otto Ohlendorf, commandant de l’Einsatzgruppe D : témoin de la couronne ou symbole du bourreau devant le Tribunal militaire international par Christian Ingrao, chercheur au CNRS, Institut d’histoire du temps présent.
Mardi 22 novembre 19 h : L’extermination des Juifs d’Europe et les procès de Nuremberg par Michael Marrus, professeur à l’université de Toronto et avec la participation d’André Kaspi, professeur à l’université de Paris I – Panthéon Sorbonne.
Jeudi 24 novembre 19 h : Après Nuremberg : Les tribunaux nationaux et l’internationalisation de la jurisprudence des crimes de guerre,1946-1951
Par Pieter Lagrou, professeur à l’université libre de Bruxelles.
Mardi 29 novembre 19 h :La stratégie juridique et la dualité américaine : l’héritage de Nuremberg
aux Etats-Unis par Peter Maguire, historien au Bard College et à l’université de Columbia.
Dimanche 4 décembre 15 h : La banalité du bien : aligner les motifs de s’opposer aux crimes de masse par Mark Osiel, professeur à l’université de l’Iowa.
17 h 30 : Table-ronde : l’avenir de la justice universelle avec Barbara Cassin, directrice de recherche au CNRS, Antoine Garapon, Mark Osiel, et Henry Rousso, historien, directeur de recherche à l’Institut d’histoire du temps présent.


CDJC Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Auditorium Edmond J. Safra, niveau -1. Entrée libre dans la limite des places disponibles. Réservation conseillée.
Tél : 01 53 01 17 42

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAction.do?type=1&itemId=356
Conférence
Jusqu’au 30 décembre 2005"Autour du soixantième anniversaire du procès de Nuremberg"


Le 20 novembre 1945 s’ouvrait à Nuremberg, le procès intenté par le Tribunal militaire international aux principaux responsables politiques, économiques et militaires du parti nazi. Vingt et une personnes y furent jugées par les représentants des quatre puissances alliées, les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’URSS. Cette exposition qui réunit photos du procès, documents dont une partie des archives originales issues du Centre de documentation juive contemporaine, affiches et extraits des films d’époque, en retrace les grandes lignes.


Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Niveau 1. Tous les jours sauf le samedi, de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu’à 22 h. Entrée gratuite.

Voir le site du Mémorial de la Shoah
Expo
Du 16/10/2005 au 02/11/2005"La traversée de la nuit"
Geneviève De Gaulle Anthonioz

Tous les jours du 16 octobre au 2 novembre 2005 à 21 heures. Les dimanches à 15 heures.
Pièce de théâtre avec Esmeralda Kroy. Mise en scène de Cesare Capitani.
Prix des places : 13/9 euros.


Espace Quartier Latin 37 rue Tournefort 75005 Paris Métro Place Monge
Tél : 01 43 37 59 27

Théâtre
Novembre-décembre 20051939-1945 La France en guerre
numéro 3

Au sommaire :
- la défaite française à Sedan (10-15 mai 1940)
- Le Normandie-Niémen
- En une image : Normandie, été 1944
- Les Français libres à Londres
- Oradour et les "Malgré-nous"
- La manifestation du 11 novembre 1940
- Les femmes oubliées de Buchenwald
- Rethondes, le 22 juin 1940
- La guerre des partisans soviétiques
- La bataille de Tarawa, 20-23 novembre 1943




htpp://www.la-france-en-guerre.fr
Publication
3 janvier 2006Réouverture du CARAN


Après quatre ans de fermeture, le CARAN rouvrira ses portes au public le mardi 3 janvier 2006.

En raison du déménagement des services et de certains équipements, il est nécessaire de prévoir deux semaines de fermeture, auxquelles s'ajoutera la fermeture habituelle entre Noël et le Jour de l'An.

En conséquence, les salles de consultation provisoires de l'hôtel de Soubise seront fermées au public à compter du samedi 10 décembre à 18 h.




Archives
16 novembre 2005La déportation et sa mémoire : livres récents et travaux en cours


Serge Wolikow (Pr., université de Bourgogne);
Alix Lhote (FNDIRP);
Olivier Lalieu (Mémorial de la Shoah).
Salle 127 de 14 h. à 18 h.


1er étage du bâtiment UFR sciences humaines, 2 boulevard Gabriel - 21000 Dijon

Séminaire
10 décembre 2005Colloque "Résistance et monde rural"
Thème du CNRD 2005-2006

Organisé par l'Association marnaise des lauréats du concours de la Résistance et de la Déportation au centre des congrès de Reims.
14h30 à 18h.
Entrée libre.


Présidente : Aurélie Pol 06-81-73-88-20 apol@aeri-resistance.com

Colloque
Du 8 novembre au 29 mai 2006Défense de la France
Histoire d'un mouvement et d'un journal clandestin



Musée de la Résistance nationale 88 avenue Marx Dormoy Champigny-sur-Marne

Expo
1er et 2 décembre 2005Le syndicalisme sous la botte 1939-1945


Colloque organisé par l'institut CGT d'histoire sociale et Paris 8.


Thèmes du jeudi 1er décembre :
- Le cadre légal et les expériences étrangères (présidence : Patrick Fridenson, directeur d'études à l'EHESS);
- Les acteurs, les organisations et les questions interprofessionnelles (présidence : Joël Hedde, président de l'Institut CGT d'histoire sociale);
- La fonction publique et les services publics (présidence : Michel Margairaz, professeur d'histoire Paris 8);

Thèmes du vendredi 2 décembre :
- Les services et les industries légères (présidence : Michel Pigenet, professeur d'histoire Paris I);
- Les secteurs lourds à forte implication allemande (présidence : Elyane Bressol, secrétaire générale de l'IHS-CGT).


Ministère du Travail, salle Pierre Laroque. 14 avenue Duquesne, Paris 7e. Métro : Ecole militaire (ligne 8), Saint-François-Xavier (ligne 13), Ségur (ligne 10). Se munir d'une pièce d'identité. INSCRIPTION OBLIGATOIRE. Clément Grenier : grenierclem@yahoo.fr Stphane Meunier : ihs@cgt.fr

Colloque
Jusqu'au 7 décembre 2005Les révoltés de Treblinka


Comédie dramatique de Désiré de Lavie, une création de la compagnie Picpus, d'après le roman de Jean-François Steiner, mise en scène de Pascale Maigre-Peuvrel, avec Benoît Dugas, Isabelle Fournier, Christophe Jean, Ingrid Keusemann, Camille de Lavie, Désiré de Lavie, Jean-Yves R. Lemoine, Dominique Schmitt, Paul Szpigielman.


Cinq prisonniers, à la fois isolés dans cette solitude extrême et dans le face-à -face avec la mort, bâtissent une impossible révolte. Là où la vie ne tient qu’à un fil, l’essentiel se déclare vite, et brusquement une solidarité de survie peut gagner les esprits, se propager, repousser la limite du possible. Dans l’indescriptible tragédie de la Shoah, la naissance d’une révolte réveille en nous les grands mythes où le courage des hommes est déterminant. Un instant la vie triomphe de la mort et l’homme prend sa dimension d’éternité.


Du Lundi au Jeudi et le Samedi à 20h45. Places à 20€. Durée 1h10. Centre d'Art et de Culture Rachi 39, rue Broca 75005 PARIS M° Censier Daubenton
Tél : 01 42 17 10 38

Théâtre
10 janvier 2006Projection-conférence ciné-histoire


CINÉ HISTOIRE est une association Loi 1901 qui travaille sur la mémoire de la deuxième guerre mondiale au moyen du cinéma. Elle est dirigée par des enseignants et des résistants. Les films et documents d’archives projetés le sont toujours en présence de témoins concernés. CINÉ HISTOIRE soutien la préparation du CNRD, fidèle à son principe « un film et les témoins de ce film ».

Pour l’année 2006, « Le monde rural et la Résistance », l’association projetera le film, "Les sanglots longs des violons" de Jacques Rutman, document sur la résistance normande, avec la participation de deux témoins acteurs du film, M. J.Vico (vice-président national des Combatants Volontaires de la Résistance), et Mme Greffier, institutrice, agent de liaison d’un maquis. M. Raymond Aubrac viendra parler des liens entre la résistance urbaine et le monde rural. Et aussi un extrait du film "Le chagrin et la pitié" de Marcel Ophüls (concernant les frères Grave, fermiers résistants, déportés à Buchenwald). Monsieur l’Ambassadeur Stéphane Hessel, lui même déporté à Buchenwald, commentera cet extrait.


Lieu : Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris Date : 10 janvier 2006 de 9 h à 12 h Réservations indispensables Tél.: 01 43 06 23 37 Fax.: 01 56 58 05 28 E-mail : nicole.dorra@tiscali.fr

Cinéma
19 décembre 2005La déportation des républicains espagnols dans les camps nazis


Lundi 19 décembre 2005 de 14 h à 18 h
TABLE RONDE

14h Ouverture : Javier de Lucas , directeur du Colegio de España

14h30 La déportation des Républicains espagnols dans les camps nazis : contexte historique, historiographie et traces archivistiques (Geneviève Dreyfus-Armand , historienne, directrice de la BDIC)

15h Le système concentrationnaire nazi (Denis Peschanski, historien, directeur de recherche au CNRS)

15h30 La déportation des Espagnols antifranquistes vue d' Espagne (Manuel Risques, professeur à l’Université de Barcelone)

16h La parole des témoins : Neus Català, présidente de l’association “Amigos de Ravensbrück” de Barcelone et Ramiro Santisteban, président de la Fédération espagnole des déportés et internés politiques (FEDIP)

16h30 L’édition de “Les Catalans dans les camps nazis” dans la démarche globale de l’association “Triangle bleu-Documentation et Archives des Républicains espagnols déportés de France” (Llibert Tarragó, fondateur et délégué de Triangle Bleu)

17h 00 Montserrat Roig : l'histoire d’un livre et de sa réception en Espagne (Josep Maria Castellet, éditeur)

17h30 Clôture : Xavier Folch, directeur de L'Institut Ramon Llull et Odette Martinez, conservatrice au département archives-recherche de la BDIC


Collège d'Espagne Cité Universitaire Internationale 7E, Bd Jourdan 75014 Paris tél. : 01 40 78 32 96 ; fax : 01 45 80 39 58
Tél : Odette Martinez : 01 40 97 79 14

http://www.bdic.fr
Conférence
Du 02/12/2005 au 02/01/2006La ligne de démarcation dans le Loir-et-Cher 1940-1944


C'est dans la commune de Génelard en Saône-et-Loire (71), que va prochainement s'ouvrir un centre d'interprétation- centre de recherches consacré à la ligne de démarcation en France pendant la Seconde Guerre mondiale.
Cette brochure est le bilan des recherches menées dans le département du Loir-et-Cher par Benoît Thiault.

Prix de la brochure : 10 euros (+ 2 euros frais de port pour 1 exemplaire et 3 euros à partir de 2 exemplaires). Le réglement s'effectue à la commande. Les chèques sont à libellés au nom de l'Association "Ligne de démarcation"


Association "Ligne de démarcation - Musée - Centre de recherches" Mairie 71420 Génelard
Tél : Guillaume Pellenard : 03 85 79 2

Publication
Dimanche 11 décembre 2005Commémoration de la rafle de Tunis


Dimanche 11 décembre, 10 h 45.
Commémoration dédiée aux Juifs de Tunisie, en souvenir de la rafle de Tunis le 9 décembre 1942. Organisée avec la Société d’Histoire des Juifs de Tunisie (SHJT).


Crypte du Mémorial de la Shoah. 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris
Tél : 01 42 77 44 72

Mémorial de la Shoah
Commémoration
Décembre 2005Nouvelle parution : "Corse des années de guerre 1939-1945" (Hélène Chaubin)


Les peuples, comme les individus, ont besoin de mémoire pour bien se connaître. Une identité régionale forte ne va pas sans une fidélité résolue à l'histoire. Les objectifs de la Résistance en Corse sont, à bien des égards, les mêmes que dans la France entière. mais, sans la reconnaissanced'un contexte économique, social et politique dont on ne peut nier les spécificités, il serait difficile de rendre compte des comportements purement régionaux. Encore cela est-il insuffisant : la Résistance des Corses tient largement aux pressions exercées par l'Italie fasciste. Aussi, le temps de référence de ce livre est-il la période 1938-1945. Les Corses engagés volontairement ou mobilisés depuis novembre 1943, ont participé aux campagnes en Italie, en France et en Allemagne jusqu'à la fin du conflit. De toutes les régions françaises, c'est la Corse qui a connu la plus étroite proximité avec le danger fasciste : perçu et combattu dès la fin des années 1930, il a été activé par la lourde occupation italienne. Sans doute les visées de la politique extérieure italienne étaient-elles tenues secrètes dans leurs modalités d'application, mais les appréhensions de l'opinion publique corse étaient fondées, comme le prouve l'analyse des scénarios d'annexion préparés dès 1941 par les services italiens. Cet ouvrage, qui vient en complément du cédérom réalisé en 2003 à l'initiative de l'AERI, apporte au lecteur une analyse précise des faits et événements quis e sont déroulés en Corse et nous permet de combler les oublis de notre histoire contemporaine.


AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01 45 66 62 72

Librairie en ligne de l'AERI
Publication
Dimanche 11 décembre 2005"Auschwitz, deuil impossible?"


11 h, conférence "Le travail individuel de deuil"
Des praticiens et chercheurs viendront présenter les travaux existants sur l’impossibilité ou les diffi cultés du deuil, sur leur expérience avec des patients,victimes directes ou indirectes de la Shoah ou de génocide.
Avec la participation de Marceline Loridan-Ivens, Janine Altounian, Boris Cyrulnik, rencontre animée par Anny Dayan-Rosenman.

14 h 30, conférence "Peut-on parler de deuil collectif ?"
Avec la participation de Muriel Klein-Zolty, Nicole Lapierre, Michel Hanus.

20 h : Concert "L’impérissable flamme"
Ces chants en yiddish, allemand, hébreu et français, rarement interprétés, furent composés dans les camps et ghettos. Ils parlent de lutte, de colère, de tendresse, et de l’espoir contre la cruauté, la douleur et l’absence.
Voix Alexandra Yaron, piano Fred Manoukian, basse et guitare Claude Brisset.


Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris
Tél : 01 42 77 44 72

Mémorial de la Shoah
Conférence
10 décembre 2005Parution du CD-ROM "La Résistance dans l'Orne" (Association Résistance et Mémoire)




AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01 45 66 62 72

Pour commander ce CD-ROM
Publication
7 février 2006"Les bombardements aériens sur Royan, 1945"


Exposé de Marie-Catherine Villatoux, chargée de recherche au département Air du Service historique de la Défense.

Mardi 7 février 2006 de 14 h 30 à 16 h 30
au château de Vincennes (pavillon de la Reine).
Commission "Guerre et stratégie dans la troisième dimension".


CEHD, Château de Vincennes, BP 153 00481 Armées.
Tél : 01 41 93 22 08

Conférence
25 décembre 2005Décès de Jean Longhi, chef de la Résistance dans le Morvan et la Nièvre


Nous venons d'apprendre avec tristesse le décès du grand résistant, Jean Longhi. Cofondateur du Maquis Camille avec Paul Bernard, alias Camille, dans les forêts du Morvan entre Dun-les-Places et Quarré-les-Tombes, pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean Longhi est décédé dans la nuit de samedi à dimanche, à l’âge de 94 ans.

Jean Longhi, alors clandestin et communiste, est arrivé dans la Nièvre dès 1941, venant de la région parisienne, afin d’éviter l’arrestation et continuer la lutte contre l’occupant. Le 22 novembre 1942, il organisa le premier parachutage allié dans le Morvan dans la Forêt au Duc, près de Quarré-les-Tombes, dans l’Yonne.
Il fut ensuite nommé, en 1943, chef du service départemental des maquis de la Nièvre et en 1944, il fit partie de l’État-major départemental des Forces françaises de l’intérieur (FFI).

Retraité en 1976, il n’a cessé d’être un passeur de mémoire, notamment auprès des jeunes, et de collaborer aux travaux des historiens sur l’occupation et la résistance dans le Morvan, notamment en travaillant avec les historiens de l’Université de Dijon. Jean Longhi a également participé à la création du musée de la Résistance, dans la Maison du parc du Morvan, à Saint-Brisson. En octobre 2002, Serge Ravanel lui avait remis les insignes de Commandeur de la Légion d'Honneur.

Sources : L'Yonne Républicaine et CD-ROM "La Résistance dans l'Yonne" (AERI)




Nécrologie
janvier-septembre 2006OFFRE DE STAGE


Lieu : Paris 10e, au siège de l'AHICF

Mission : sauvegarde du patrimoine sonore de l'industrie et des réseaux
rassemblé par les trois associations, constitué d'entretiens menés dans le
cadre de collectes raisonnées d'archives orales.
Tâches : numérisation d'enregistrements, traitement du son par un logiciel
approprié, archivage et catalogage

Durée : un mois renouvelable
Période: janvier-septembre 2006
Profils : étudiant(e)s en histoire, sciences et techniques du patrimoine,
documentation, archivistique, techniques sonores et multimedia...
Compétences en bureautique, expérience de logiciels documentaires ou
multimedia appréciées
Stage sous convention (un stage volontaire est possible à tout moment du
cursus scolaire ou universitaire), indemnisé, encadrement et formation
assurés par les collaborateurs des trois associations (archiviste,
documentaliste, secrétaire scientifique)
Horaires à convenir, de deux à quatre jours par semaine du mardi au vendredi
selon disponibilités.

Adresser CV et lettre de présentation/motivation à:
AHICF - Association pour l'histoire des chemins de fer en France / French
Railway Historical Society - 9, rue du Château-Landon, F-75010 PARIS -


AHICF, association pour l'histoire des chemins de fer en France. www.trains-fr.org/ahicf / IHA, Institut pour l'histoire de l'Aluminium, http://www.histalu.org/ / Electra-Fondation Electricité de France (Comité d'histoire) http://www.edf.com/211i/Accueilfr/FondationEDF.html
Tél : +33(0)1 5820 5101 ou/or 51 02
Fax : Fax: +33(0) 5820 0286 -

Publication
12 janvier 2006Disparition de René de Naurois
aumônier d'Omaha Beach

Le compagnon de la Libération René de Naurois est décédé le 12 janvier 2006 à l'âge de 99 ans. Aumônier du couvent toulousain de Notre-Dame de la Compassion, il participe à des actions de Résistance au sein du mouvement Combat et multiplie les opérations de sauvetage des familles juives de Toulouse et sa région. On lui décerne d'ailleurs le titre de Juste en 1989. Menacé d'arrestation, il quitte Toulouse pour Londres en 1943. Aumônier du commando Kieffer, il débarque en Normandie le 6 juin 1944.




http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-730787,0.html
Nécrologie
Du 17/01/2006 au 17/02/2006Alphonse Juin, 1888-1967, l'épopée du fils de gendarme
par Jean-Paul Huet

L'équipe des éditions Anovi vous annonce la parution d'une nouvelle biographie dans la collection Vitae.
Homme au destin exceptionnel, très tôt attiré par le métier des armes, Alphonse Juin a gravi tous les échelons de la carrière militaire jusqu'à être élevé à la dignité de maréchal de France en 1952. La cause de la France a rythmé chaque instant de sa vie. Commandant du Corps Expéditionnaire Français en Italie, il remporte en 1944 la victoire du Garigliano, qui marque l'apogée de sa carrière et forge sa légende.
Claire et concise, cette biographie restitue avec rigueur l'image d'un homme remarquable qui a fait en sorte, toute son existence, de mettre en accord ses actes et ses convictions.
Ecoliers, étudiants et amateurs d'Histoire trouveront dans ce livre un document de référence, pour tout savoir de ce grand chef militaire parfois oublié, mais dont la vie hors normes inspire le respect.


Cet ouvrage s'inscrit dans le cadre des programmes d'histoire des classes de Troisième et de Première. Il est dès maintenant disponible en librairie et sur les sites de vente en ligne (Fnac et Amazon). Caractéristiques du livre : 48 pages, format 16x23 cm, ISBN : 2-914818-09-2. Prix : 5 € Deux euros de frais de port pour toute commande chez l'éditeur. Editions Anovi, Le Chaufour, 37220 Parçay-sur-Vienne.
Tél : 02 47 97 02 51
Fax : 02 47 97 02 52

http://www.anovi.fr/juin.htm
Publication
25 janvier 2006Disparition de Maurice Plantier


La Présidente, les membres du conseil d'administration et l'équipe de l'AERI ont la tristesse de vous faire part du décès de Maurice Plantier.

Maurice Plantier est étudiant en médecine lorsqu'il s'engage en octobre 1940 dans la Résistance. Il est arrêté en mai 1941, réussit à s'évader et poursuit son activité dans un réseau de renseignements avant de rejoindre le corps franc Pommiès en juillet 1944. Il perdra sa jambe gauche, deux mois plus tard, dans l'explosion d'une mine.

Il reprend alors ses études de médecine, passe son doctorat et, dès 1952, exerce au Cameroun, à Ayos, puis à Yaoundé, comme Chef du centre d'instruction médicale. De retour en France en 1958, il s'installe à Artix, dans les Pyrénées-Atlantiques, où il succède à son père.

Au Cameroun dont il a été élu député en 1956, Maurice PLANTIER s'est lancé dans la politique. En 1960, il est élu maire d'Artix ; il le restera près de 30 ans. Conseiller général d'Arthez-de-Béarn pendant 18 ans, il est député des Pyrénées-Atlantiques depuis 10 ans lorsqu'il est nommé, en 1978, secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants, des fonctions qu'il exercera jusqu'en 1981. Il se consacre ensuite à l'Association nationale des Médaillés de la Résistance française, à la Fondation de la Résistance et à l'Association pour des Etudes sur la Résistance intérieure (en tant que vice-président).

Ses obsèques ont été célébrées en l'Eglise Saint-Louis des Invalides le vendredi 27 janvier.


Grand officier de la légion d'honneur Grand croix de l'ordre du mérite Délégué de l'OCM

Nécrologie
jeudi 9 février 2006 à 18h30Le Service du travail obligatoire dans la région de Nancy


Conférence de Jean-Pierre Harbulot (Docteur en histoire, spécialiste de la période de l'Occupation) au Centre mondial de la Paix.


Centre mondial de la Paix - Palais Episcopal - Verdun
Tél : 03 29 86 55 00

Conférence
du 22 au 24 février 2006Festival de cinéma
Programmation de films suivis de rencontres

A l'occasion de ses 20 ans, le musée de la Résistance nationale de Champigny-sur-Marne propose une programmation de films suivis de rencontres.
Mercredi 22 février à 14H : La grande vadrouille. Film suivi d'un débat "La Résistance à l'opéra de Paris".
Mercredi 22 février à 19H : Ouverture du festival en présence du maire de Champigny-sur-Marne.
Jeudi 23 février à 14H : L'armée des ombres.
Jeudi 23 février à 19H : Le dictateur. Film suivi d'un débat "Résister au nazisme en Allemagne".
Vendredi 24 février à 14H : Le silence de la mer.
Vendredi 24 février à 19H : Rencontre avec François Bruller, fils de Jean Bruller auteur du Silence de la mer, et Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire.


Tarif unique : 3 euros par film. Studio 66 66, rue Jean Jaurès Champigny-sur-Marne
Tél : 01 41 77 10 34

Cinéma
10 février 2006conférence Histoire et sociologie de la jeunesse rurale, XIXe-XXe siècles


Le 10 février 2006 de 14 h 00 à 16 h 30, salle 201, 2e étage, bâtiment droit - 4 bd Gabriel, 21000 Dijon.

Intervenants
Jean-Claude Farcy (chargé de recherche, CNRS, UMR 5605);
Annie Ruget (maître de conférences, Université de Bourgogne, UMR 5605) ;
Jean Vigreux (maître de conférences, Université de Bourgogne, UMR 5605).


Université de Bourgogne UMR CNRS 5605 - bureau R58 UFR de sciences humaines 2, bd Gabriel - 21000 Dijon - France
Tél : 03 80 39 57 58

http://www.u-bourgogne.fr/centre-g.chevrier
Conférence
8 février 2006Les antifascismes en région au temps du Front populaire


Dans le cadre du séminaire du groupe de travail Mouvement ouvrier et mouvements sociaux, veuillez trouver ci-dessous le programme de la séance du 8 février 2006, Les antifascismes en région au temps du Front populaire, qui se déroulera de 14 h 00 à 18 h 00, salle Georges Chevrier, 3e étage, bâtiment droit - 4 bd Gabriel, 21000 Dijon.

Intervenants

Serge Wolikow, professeur d'histoire contemporaine, UMR CNRS 5605
Guy Lavrat, maire et conseiller général honoraire de Migennes, L’antifascisme en région durant les années 1930 : les forces de gauche et l’antifascisme dans le département de l’Yonne
Thierry Hohl, docteur en histoire, UMR CNRS 5605, Le rôle et la place du PCF et de la SFIO, associations et comités, engagements militants et parcours


Université de Bourgogne UMR CNRS 5605 - bureau R58 UFR de sciences humaines 2, bd Gabriel - 21000 Dijon - France
Tél : 03 80 39 57 58

http://www.u-bourgogne.fr/centre-g.chevrier
Séminaire
Du 02/02/2006 au 01/04/2006"Vous dont la maison ne pleure pas".
Pour une déambulation théâtrale sur les traces de la Résistance dans le quartier de Nantes-Chantenay

« VOUS DONT LA MAISON NE PLEURE PAS » (René CHAR. Feuillets d’Hypnos. 1943-44 : AUX PRUDENTS : « Il neige sur le maquis et c’est contre nous chasse perpétuelle. Vous dont la maison ne pleure pas, chez qui l’avarice écrase l’amour, dans la succession des journées chaudes, votre feu n’est qu’un garde-malade ».

Montage de textes interprétés par des comédiens professionnels

POUR UNE DEAMBULATION THEATRALE SUR LES TRACES DE LA RESISTANCE DANS LE QUARTIER DE NANTES-CHANTENAY

autour de quatre principaux lieux de mémoire :
- l’Ecole Alphonse Braud
- la villa Ty Brao occupée par Estienne d’Orves et ses compagnons ( d’où fut établie la première liaison radio clandestine )
-le domicile familial d’Auguste Chauvin ( Franc Tireur Partisan )
- le Collège de l’Abbaye où enseignait le Frère Jean-Baptiste Legeay

Mise en scène : Monique HERVOUET
Conseils artistiques, historiques, topographiques : Luc DOUILLARD

Sur une idée de l’association « Nantes est une fête »

Avec :
Claudine BONHOMMEAU, Gilles GELGON, Didier ROYANT

Avec le concours des élèves du Lycée du Bâtiment Michelet de Nantes et des habitants du quartier de Chantenay

Production : BANQUET D’AVRIL 18 rue Garibaldi 44100 Nantes 0611112188

banquetdavril@wanadoo.fr


Pour contacter la compagnie de théâtre, Monique Hervouët : banquetdavril@wanadoo.fr

Théâtre
Du 02/02/2006 au 02/03/2006Pour une enquête nationale des lycéens sur les lieux de mémoire méconnus de la Résistance


Les traces de la Résistance sont partout

Notre quartier de Chantenay serait-il donc particulièrement un haut lieu emblématique de la France libre ? Malgré tous ses mérites, nous ne le croyons pas. Car les traces de la Résistance sont partout. Pour qui sait les voir, chaque village de France, chaque quartier urbain, recèle certainement autant de discrets indices matériels de la Résistance anti-nazie, et donc d’invitations sentimentales : Maisons et domiciles de Résistants, lieux de rendez-vous clandestins, passages discrets, caches d’armes ou de matériels, asiles de fugitifs, imprimeries clandestines, théâtre d’innombrables exploits, également lieux épouvantables d’arrestations, de supplice ou de martyre.

Plus de soixante ans plus tard, tous ces sites anonymes irradient secrètement chaque coin du pays, par centaines, par milliers. Or, ils demandent impérativement à être mieux connus, à être enfin célébrés, révélés à la conscience publique.

Célébrés également, et d’abord, comme témoignages irremplaçables pour les jeunes générations d’aujourd’hui. Voici des endroits précieux entre tous, des territoires bien réels et charnels du courage, à proximité de tous et de chacun, insérés dans la vie quotidienne de la cité d’aujourd’hui. Lieux profondément « politiques » de la générosité et de l’héroïsme. Incarnations temporelles de l’idéal intemporel. « Ça s’est donc passé près de chez vous ! »

Alors que passent les dernières générations capables de désigner précisément ces lieux, que partent les derniers témoins pouvant nous emmener dans les pas des Résistants, il conviendrait de lancer une grande enquête : « Pour un atlas, un guide-itinéraire historique, géographique et sentimental de la France libre et de la Résistance intérieure ». Tâche immense et urgente ? Nous commençons tout de suite par la Résistance de la « Loire-Inférieure », par Chantenay de Nantes, tout simplement parce que le hasard nous a fait y habiter ou bien rencontrer des amis.

Nous commençons tout de suite par cet itinéraire théâtral, inauguré une première fois en mars 2004, créé vraiment cette année, avec le concours de Monique Hervouet, metteur en scène de théâtre.

Pour que la flamme, humble mais tenace, de l’esprit des lieux de résistance ne s’éteigne jamais.

Deux objectifs

Cette enquête des lycéens s’assigne deux objectifs concrets, spécifiques, mais étroitement liés :

A - Immédiatement, fournir des souvenirs inédits et des renseignements historiques comme matière pour la création de la pièce de théâtre projetée par Monique Hervouët, à propos de la Résistance dans le cadre spécifique du quartier de Chantenay à Nantes (mais tout en élargissant l’enquête à l’ensemble de la Résistance anti-nazie en « Loire-Inférieure », ancien nom du département.)

B - A plus long terme (grâce à l’expérience accumulée), parvenir à proposer à tous les lycéens de France et aux équipes éducatives qui le souhaiteraient des outils pédagogiques adaptés permettant de poursuivre cette enquête dans leurs propres localités : fiches méthodiques de description de lieux de la Résistance, guide de ressources, séquences pédagogiques, recueils de documents thématiques.

Cinq pistes de travail

Il est certain que cette aventure scolaire révélera des surprises (bonnes ou moins bonnes), et nous mènera vers des lieux méconnus et des rencontres imprévues, qui nous amèneront en cours de route à modifier nos ambitions.

Pour autant, nous pouvons déjà relever cinq pistes de travail pédagogique qui semblent essentielles :

1 - Un relevé des mémoires vives, passant par les Résistants aujourd'hui vivants, mais aussi par leurs entourages familiaux et les enquêtes de voisinage, avec toute la prudence déontologique que requiert la collecte de documents historiques.

2 - Le souci de marcher physiquement dans les pas des Résistants, en nous imprégnant de l’esprit des lieux, par une démarche « psycho-géographique », permettant le passage de témoins entre générations (comme le lycée professionnel Michelet l’a déjà expérimenté en 2003, lorsqu’il a invité les élèves de BEP à rencontrer près de 200 personnes âgées, témoins nantais de la Seconde guerre mondiale, pour qu’elles les mènent aux endroits précis où elles avaient été surprises par les bombardements, au jour anniversaire du tragique 23 septembre 1943. Il en était résulté un important ouvrage illustré, publié avec le concours de la mairie de Nantes.)

3 - Une attention spécifique à l’image, d’abord photographique, y compris dans ses dimensions historiques et artistiques, à la fois comme étude critique et comme production originale.

4 - Une attention aux textes, à la fois comme méthode de recueil, et comme production en « écriture longue » (procédé invitant les élèves à l’excellence, par voie d’améliorations successives, vers la publication de textes qui soient valables également pour toute la Cité.)

5 – La recherche de partenaires de cette enquête (si possible, par les élèves eux-mêmes) : personnes physiques et morales, qu’elles soient issues de la Résistance, de l’institution scolaire, des mouvements pédagogiques et d’éducation populaire, des milieux artistiques et intellectuels, des médias ou des collectivités locales et institutions.


Pour contacter l'enquête scolaire sur les petits lieux de mémoire de la Résistance luc.douillard@libertysurf.fr

Publication
Du 03/02/2006 au 02/06/2006"Ceux qui ont aidé le général de Gaulle"


Leur nombre précis est inconnu à ce jour. Les estimations varient de 45 000 à 65 000.

L'estimation de l'association des Français libres était de 52 230 mais sans justificatif ni précision autres que les chiffres de la Marine (14 000), de la Terre (31 000) de l'aviation (3 500) et du BCRA et des Résistants (3 600). Les femmes AFAT étaient de 430.

L'Institut Charles de Gaulle vient de collecter 46 000 noms (fichier téléchargeable sur le site de l'Institut - voir lien ci-dessous). Nous notons déjà des informations intéressantes. Nous avons, par exemple, 4 130 volontaires hommes et femmes BCRA et Résistants et 1 635 volontaires femmes dont les AFAT.

Mais notre liste et nos renseignements, par volontaire, sont incomplet. C'est pourquoi nous avons besoin de toutes remarques et informations de tout lecteur intéressé et documenté.

M. Henri Ecochard, collecteur de ces noms auprès des Fédérations, Amicales, Associations de Résistance et du Service Historique des Armées, est à votre disposition à la Fondation Charles de Gaulle.




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Archives
jusqu'au 2 avril 2006Les enfants de la guerre. Réalités et imaginaires d’une génération 1936-1949


Dimanche 12 mars, visite commentée « à deux voix », de 15h à 16h.
Pour cette exposition résolument tournée vers les enfants, le Centre d’Histoire propose des visites commentées « à deux voix » : le public sera accompagné par un médiateur et un témoin, enfant sous l’Occupation.
Entre histoire et mémoire, cette visite est l’occasion d’une rencontre originale où parcours personnel et souvenirs illustrent le propos historique.


Sur réservation. Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon.
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
A partir du 16 mars 2006Photographier Lyon en guerre : la collection Émile Rougé


Exposition de photographies adaptée aux publics déficients visuels.
Face à l’intérêt du public pour ces photographies quasi inédites de Lyon pendant la guerre, le CHRD à décidé de prolonger l’exposition jusqu’au 16 juillet.


Sur réservation. Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon.
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
Mercredi 15 février à 18h30Lancement du DVD
Déportés de Lyon. Histoire des jeunes victimes de la Shoah.

DVD conçu par le Centre de documentation de la Déportation des enfants juifs – Lyon (CDDEJ), réalisé avec le concours de Fréquence Ecoles et avec le soutien de la Région Rhône-Alpes et de la Ville de Lyon.
Projection à 16h30 pour les enseignants.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. Lyon.

Conférence
Lundi 6 mars à 18h30Femmes de prisonniers et de déportés sous l'Occupation


En partenariat avec le Théâtre de la Croix-Rousse, dans le cadre de la représentation de la pièce "Monsieur X. dit ici Pierre Rabier", d'après La Douleur de Marguerite Duras. Avec la participation des élèves de l'ENSATT.


Sur réservation. Au Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.
Tél : 04 78 72 23 11

Conférence
Jeudi 9 mars 18h30Les enfants nés des couples franco-allemands pendant la guerre.


Conférence de Fabrice Virgili, chargé de recherche au CNRS.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. Lyon.

Conférence
Jeudi 23 mars à 18h30Travailler pour l'Allemagne : le travail forcé dans les deux guerres mondiales


Conférence de Mark Spoerer, maître de conférences à l'université Hohenheim de Stuttgart et professeur invité du CIERA.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation. Lyon.

Conférence
17 février 2006 à Deauville au cinéma du casinoLa Résistance normande
9h-12h

L’association Ciné Histoire présente à 500 collégiens et lycéns, la Résistance normande, à travers un documentaire de Jacques et Rodolphe. Rutman.
Cette séance, qui est une séance de préparation au Concours de la Résistance et de la Déportation, se déroulera en présence de Jacques Vico et de Paulette Greffier, résistants et acteurs du film qui répondront aux questions des élèves. Jean Quellien, historien et directeur de l’UFR à l’université de Caen, évoquera l’évolution des comportements du monde rural entre 1939 et 1945.


Entrée libre. Casino de Deauville. Cinéma.

Cinéma
Mercredi 15 février 2006, de 20h30 à 23hQu'est-ce que RESISTER veut dire ? Les valeurs de la Résistance sont-elles toujours d'actualité ?


Débat introduit par Guillaume Agullo (historien, conservateur au musée départemental de la Résistance et de la Déportation), Jean-Luc
Bessemoulin Galabert (psychologue et anthropologue) et Jean-François
Mignard (Président de la Ligue des Droits de l’Homme - section toulousaine).

ENTREE LIBRE & GRATUITE


Ligue de l'enseignement 31, salle Condorcet - 31 rue des Amidonniers - Toulouse

Conférence
Février 2006Jean Prévost aux avant-postes


Résistant, romancier, critique, essayiste, journaliste, athlète, séducteur, etc. : Jean Prévost fut le surdoué et l’homme à tout faire de la république des lettres françaises depuis les années 1920 jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il en fut aussi l’honneur, lui qui mourut dans les combats du Vercors le 1er août 1944, à 43 ans, en laissant devant lui probablement le meilleur de sa carrière.
Cet ouvrage dresse le portrait d’une personnalité aussi complexe que fascinante. Ses combats, ses convictions politiques, son engagement journalistique, son amour du cinéma et de la littérature, sa fréquentation des grands écrivains et des grands livres, sa vision esthétique : telles sont quelques-unes des facettes multiples que l’on verra ici présentées par certains des meilleurs spécialistes de l’écrivain ainsi que par ses proches, qui proposent des témoignages émouvants. Aux avant-postes de l’Histoire, aux avant-postes de la littérature, Jean Prévost reste, à n’en pas douter, un héros pour notre temps.

Auteurs : collectif sous la direction de Jean-Pierre Longre et William Marx


Les impressions nouvelles rue du Président, 12 – 1050 Bruxelles
Tél : 32 2 503 30 95

www.lesimpressions.nouvelles.com
Publication
15 février 2006Anna Marly nous a quittés


c'est avec une grande tristesse que nous vous annonçons le décès d'Anna Marly.
L'AERI se souvient des agréables moments partagés avec elle lors de la réalisation du disque des Chants de la Résistance et de la Libération, et lui rendra hommage dans les prochains jours.
Née à Saint-Pétersbourg le 30 octobre pendant la Révolution de 1917 au cours de laquelle son père fut fusillé, Anna Bétoulinsky quitte la Russie pour la France au début des années vingt. Elle se réfugie avec sa mère, sa sœur aînée et leur fidèle nounou dans la communauté russe de Menton.
A l’âge de treize ans on lui offre une guitare dont elle ne se séparera jamais. « C’est à cette période que j’ai découvert la magie des sons, influencée par Charles Trénet. »
En 1934, Anna rejoint Paris et débute une carrière artistique sous le pseudonyme d’Anna Marly, patronyme choisi dans l’annuaire. Elle danse tout d’abord dans les Ballets russes de Paris qui l’entraînent en tournée à travers l’Europe, puis ce sont les Ballets Wronska qui l’engagent comme danseuse étoile.
Pour autant, Anna n’en oublie pas la musique. Après un passage au conservatoire de Paris pour travailler sa voix, elle se produit dès 1935, avec sa guitare et un petit répertoire qu’elle s’est créé, au Shéhérazade, cabaret parisien, puis au théâtre des Variétés à Bruxelles et au Savoy Club de La Haye. Lors de son séjour en Hollande, elle rencontre celui qui deviendra en avril 1939 son mari, le baron van Doorn.
La même année, Anna connaît une grande satisfaction professionnelle en devenant la benjamine de la SACEM (Société des Auteurs Compositeurs et des Editeurs de Musique).
Le 13 juin 1940, Paris est déclarée ville ouverte. Anna et son mari quittent la capitale. Après avoir transité par l’Espagne et le Portugal, ils s’installent à Londres en 1941 où Anna s’engage comme volontaire à la cantine des Forces Françaises Libres. Se séparant bientôt de son mari, elle devient alors projectionniste, puis s’enrôle au théâtre aux Armées et chante au micro de la BBC dans l’émission « Les Français parlent aux Français ».
De cette époque datent les chansons les plus célèbres d’Anna Marly, notamment « Le Chant des partisans ». Un jour, fin 1942, ayant lu dans les journaux britanniques le récit de la bataille de Smolensk, son âme russe se réveille. Un mot lui revient à l’esprit, ce mot de « partisans ». « Bouleversée, je prends ma guitare, je joue une mélodie rythmée, et sortent tout droit de mon cœur ces vers en russe : Nous irons là-bas où le corbeau ne vole pas/ Et la bête ne peut se frayer un passage./ Aucune force ni personne/ Ne nous fera reculer. » Appelée initialement « La Marche des partisans », cette chanson sera interprétée en russe par son auteur jusqu’à ce que Joseph Kessel s’exclame en l’entendant pour la première fois « Voilà ce qu’il faut pour la France ! » et qu’il en écrive la version française avec son neveu Maurice Druon. Sifflé comme indicatif de l’émission de la BBC « Honneur et Patrie », « Le Chant des partisans » (intitulé « Guerilla song » dans sa version anglaise) s’impose rapidement comme l’hymne de la Résistance et sera chanté par Germaine Sablon, Yves Montand, Johnny Hallyday….
« La Complainte du partisan » est écrite dans la même période. Emmanuel d’Astier de la Vigerie, chef du mouvement Libération-Sud, en signe les paroles, chanson reprise plus tard par Joan Baez et Léonard Cohen.
A son retour en France en 1945, Anna Marly connaît la gloire. Toutefois, elle décide de s’installer en Amérique du sud et devient ambassadrice de la chanson française. C’est au Brésil, en 1947, qu’Anna rencontre son second mari, le russe Yuri Smiernow. Elle sillonne l’Afrique, toujours accompagnée de sa guitare, puis vit aux Etats-Unis où elle se consacre à l’écriture de fables, de poèmes tissés de souvenirs.
Anna Marly, que l’on surnomma le « Troubadour de la Résistance » et dont le Général de Gaulle écrivit qu’: « elle fit de son talent une arme pour la France », a composé plus de trois cents chansons. Certaines d’entre elles se sont élevées au rang de patrimoine national. L’enseignement obligatoire dans les années soixante du « Chant des partisans » avec « la Marseillaise » et « Le Chant du départ » n’en est pas la moindre preuve. Ecrites dans le contexte de la guerre, les chansons d’Anna Marly constituent un témoignage vivant de l’Histoire de France. Elle nous a quittés le 15 février 2006 en Alaska où elle vivait depuis plusieurs années.


Un service à la mémoire d'Anna Marly aura lieu mercredi 22 février à 18h30, en l'église Cathédrale Russe (Saint-Alexandre Nevski), 12 rue Daru, 75008 Paris.

Nécrologie
15 et 16 mars 2006Images de cheminots
Entre représentations et identités

11e colloque de l'AHICF en association avec le Centre d'histoire sociale du XXe siècle et le CAMT


Mercredi 15/03 14H-18H Jeudi 16/03 9H-12H / 13H30-17H Centre des archives du monde du travail, Roubaix. Inscriptions avant le 1er mars.
Tél : 01 58 20 51 01
Fax : 01 58 20 02 86

www.trains-fr.org/ahicf
Colloque
17 février 2006Disparition de Jacques Baumel
L'ancien secrétaire d'Etat gaulliste Jacques Baumel, maire RPR puis UMP de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine) de 1971 à 2004, est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi à l'âge de 87 ans.

Né le 6 mars 1918 à Marseille (Bouches-du-Rhône), il s'était engagé dès l'âge de 22 ans, en 1940, dans la Résistance au sein du mouvement Combat. En 1943, il avait occupé les fonctions de secrétaire général des Mouvements unis de la Résistance (MUR), avant de devenir membre en 1994 du comité directeur du Mouvement de libération nationale.
Après la libération, il avait été député de la Moselle (1945), puis de la Creuse (1946), dans les deux assemblées constituantes. Sénateur de la Seine de 1959 à 1967, il avait occupé le poste de député des Hauts-de-Seine (1967-1969, puis 1973-2002) et la présidence du Conseil général du même département (1970-1982). De 1969 à 1972, il avait été nommé secrétaire d'Etat à la Communication auprès du Premier ministre Jacques Chaban-Delmas.
Ce Compagnon de la Libération, médaillé de la Résistance, avait écrit "Une certaine idée de la France" (1986), "De Gaulle, l'exil intérieur" (2001) et "La Liberté guidait nos pas" (2004).
La ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie a rendu hommage dans un communiqué à une "grande figure de notre vie parlementaire durant un demi-siècle", qui "a toujours défendu une certaine idée de la France et de ses valeurs". Le ministre délégué aux Anciens combattants Hamlaoui Mekachera a lui aussi salué son "patriotisme indéfectible" et "son dévouement exceptionnel".
Le président de l'UMP Nicolas Sarkozy a observé qu'il "incarnait avec panache la passion absolue de la France, le goût de la liberté, le sens de l'honneur". "Le gaullisme perd l'un des siens, l'un des meilleurs", a souligné le ministre de l'Intérieur.




Nécrologie
mercredi 8 mars 2006 de 10h à 17hDes résistantes parisiennes 1940-1944
journée d'études à l'occasion de la journée internationale des femmes

Interventions :
de Dominique Veillon à 10h10 (la vie quotidienne des Parisiennes sous l'Occupation)
de Jean-Louis Goglin à 10h30 (les différentes formes de résistance des femmes)
de Roger Bourderon à 11h (des résistantes communistes)
de Joëlle Dusseau à 11h20 (des résistantes radicales et socialistes)
d'Olivier Wieviorka à 11h40 (les résistantes de Défense de la France)
d'Anne Grynberg à 12h (des résistantes juives parisiennes)
de Julien Blanc à 14h (les résistantes du groupe du Musée de l'Homme)
de Corinne Jaladieu à 14h20 (les résistantes dans les prisons parisiennes)
de Joëlle Boyer à 14h40 (des résistantes dans la lutte armée)
de Renée Bédarida à 15h10 (des résistantes chrétiennes parisiennes)
de Christine Levisse-Touzé à 15h30 (les Françaises libres)
de Daniel Cordier à 15h50 (les résistantes de la délégation générale),
suivies de débats à 16h10.


au salon des Arcades de l'Hôtel de Ville de Paris entrée 3 rue Lobau 75004 Paris Réservation indispensable, places limitées.
Tél : 01 40 64 39 44

Colloque
12 avril 2006Sophie Scholl, les derniers jours
à voir absolument

Munich 1943. Tandis qu'Hitler mène une guerre dévastatrice à travers l'Europe, un groupe de jeunes étudiants forment un mouvement de Résistance, La Rose Blanche, appelant à la chute du Troisième Reich. D'obédience pacifique, les membres propagent des tracts antinazis, couvrent les murs de la ville de slogans et invitent la jeunesse à se mobiliser. Le 18 février 1943, Hans Scholl et sa soeur Sophie sont aperçus par le concierge de l'université de Munich en train de jeter des centaines de tracts du haut du 2e étage donnant sur le hall. Ils sont appéhendés par la Gestapo et emprisonnés. Durant les jours suivants, l'interrogatoire de Sophie est mené par un agent de la Gestapo et un véritable duel psychologique s'engage. Sophie ment et dément, intrigue et défie, capitule et repart au combat avec une force renouvelée, parvenant presque à désarmer l'adversaire. Puis ce sont les preuves accablantes, les aveux et l'ultime tentative désespérée de Sophie pour protéger son frère et les autres membres de la Rose Blanche...


Sortie nationale le 12 avril 2006. Durée 1h57.

Cinéma
Mercredi 29 mars 2006Cine histoire présente : « des résistants vers Auschwitz »


Séance consacrée à l’histoire des deux convois politiques partis pour Auschwitz, en 1942 et 1943.
A l’occasion de la dixième année de la disparition de M.C.Vaillant Couturier qui avait créé la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, et qui était partie par le convoi du 24 janvier 1943 avec Danièle Casanova, Charlotte Delbo, Adélaide Hautval, et bien d’autres.
Après l’historique de ces convois, par C. Cardon Hamet, historienne, 2 témoins rescapés de chacun des convois viendront témoigner : Madeleine Odru et Fernand Devaux
Des extraits vidéo de G. Lazaroo C.A. Peyrottes, et F. Cassenti (en mémoire de M.C.Vaillant Couturier) seront projetés et la séance se terminera par la représentation d’une pièce sur des textes de C. Delbo « Auschwitz et après »
(réalisée par Hélène Darche et jouée par la compagnie du Passage).


A l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris de 14 heures à 18 heures. Entrée libre dans la mesure des places disponibles Réservation par fax et mail .
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
du 10 au 15 avril 20065e cycle du film Résistance


Porto-Vecchio-Sartène-Porticcio-Ajaccio


Renseignements auprès de l'association ciné 2000
Tél : 04 95 20 68 64

Cinéma
A compter du 15/03/2006Fermeture de la BDIC (Nanterre)


En raison d'un arrêté en date du 13 mars 2006 du président de l'Université de Paris-10 Nanterre décidant de la fermeture du campus de Nanterre "à compter de ce jour et jusqu'à nouvel ordre", la BDIC est fermée au public à dater du 14 mars et jusqu'à nouvel ordre, ses services continuant de fonctionner. Bien qu'étant interuniversitaire, dépendant de quatre universités (Paris-1 Panthéon-Sorbonne, Paris-2 Panthéon-Assas, Paris-8 Vincennes-Saint Denis et Paris-10 Nanterre), la BDIC est rattachée administrativement à l'université de Paris-10 Nanterre et doit, à ce titre, se conformer aux décisions de la présidence. La BDIC, consciente de la gêne que cette fermeture occasionne aux chercheurs travaillant sur ses collections, les prie de bien vouloir l'en excuser. La Direction




Archives
Tous les lundis du 20 mars au 03 avril à 20h45Si c'est un homme


COMÉDIE DRAMATIQUE d’après le récit de Primo Levi, interprétation et mise en scène Patrick Olivier. musique sur scène (violon) Guillaume Fontanarosa / Corinne Chevauché.
Policé, appliqué, mesuré, le récit de Primo Levi(résistant juif rescapé d’Auschwitz) nous parle d’un gouffre, d’un maelström du Mal absolu, de ce point exact de notre l’histoire ou il y a eu une rupture de la civilisation, de notre civilisation. Moment terrible ou le racisme primaire érigé en dogme, orchestré par une poignée de monstres, relayé par des milliers de fonctionnaires-bourreaux et quelques millions d’hommes...


THEATRE DE MENILMONTANT 15, rue Retrait 75020 PARIS M° Gambetta Réservation de 16h à 19h
Tél : 01 46 36 98 60

menilmontant.free.fr
Théâtre
jeudi 30 mars 20hHommage à Anna Marly


Spectacle de Veronika et Anatoliy Perevcrzev


au Centre culturel de Russie, 61 rue Boissière, 75116 Paris

Archives
Du 30/03/2006 au 29/04/2006"Ils n’étaient pas frères et pourtant… Albanie 1943-1944"


Dans son ouvrage « Ils n’étaient pas frères et pourtant… » Albanie 1943-1944, Neshat Tozaj décrit la communauté juive présente en Albanie depuis plusieurs siècles ainsi que les juifs d’autres pays accueillis au temps de la seconde guerre mondiale et qui furent épargnés car cachés et protégés. « Shalom » le titre original de l’ouvrage paru en Albanie a été modifié à l’usage des lecteurs français car l'auteur souhaitait toucher ces derniers dans leur diversité.
C’est avec une approche différente de ce qu’on a l’habitude de lire, d’entendre ou de voir dans la plupart des documentaires que l’auteur aborde cette période. La communauté juive n’y est pas seulement dépeinte en tant que communauté persécutée mais aussi en tant que communauté albanaise vivant parmi d’autres Albanais, unis dans le même combat mené contre le nazisme et le fascisme. Combat livré pour protéger la vie, la dignité humaine, les biens de chacun et la richesse culturelle.
L’engagement commun dans cette lutte et l’amitié poussée jusqu’au sacrifice ultime de la part d’Albanais non juifs afin d’épargner leurs frères ou leurs hôtes constituent sans doute dans l’histoire un exemple quasi unique et particulièrement original.


La Société des Écrivains (Mme Mahé) Tel : 01.39.08.05.38

Publication
05 avril 2006Disparition d'Alain de Boissieu
Compagnon de la Libération

Grand Chancelier de la Légion d'Honneur et Chancelier de l'Ordre National du Mérite (1975-1981).
Membre du Conseil de l'Ordre de la Libération depuis novembre 1970, le général d'armée Alain de Boissieu est nommé, en septembre 2002, Chancelier de l'Ordre de la Libération par décret du Président de la République.

Le général d'armée Alain de Boissieu est décédé le 5 avril 2006 à Clamart dans les Hauts-de-Seine.

• Grand Croix de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 18 janvier 1946
• Grand Croix de l'Ordre National du Mérite
• Croix de Guerre 39/45 (7 citations)
• Croix de la Valeur Militaire (2 citations)
• Médaille de la Résistance
• Médaille des Evadés
• Croix du Combattant Volontaire de la Résistance
• Knight of the British Empire (GB)
• Commandeur de l'Ordre du Mérite (USA)




http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/112.html
Archives
Du 20 avril au 30 juilletAuschwitz. Les profondeurs de l'abîme
Exposition bilingue anglais-français

Auschwitz : les profondeurs de l'abîme a été créée par le Département muséographique de l'institut Yad Vashem à l'occasion du soixantième anniversaire de la libération des camps en 2005.

Cette exposition présente de façon simultanée deux séries de documents constituant un témoignage visuel unique sur le camp d'Auschwitz Birkenau, lieu où furent exterminés près d'un million de Juifs issus de toute l'Europe ainsi que des milliers de Tsiganes, résistants polonais, prisonniers de guerre soviétiques.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon
Tél : 04.72.73.99.06
Fax : 04.72.73.32.98

Expo
3 mai 2006Les femmes dans la Seconde Guerre mondiale en France : Résistance, représentations, mémoires
14h-18h

Durant la Seconde Guerre mondiale, les femmes ont participé activement à la Résistance, prenant en charge des activités indispensables, fréquemment liées à la logistique de cette lutte clandestine. Néanmoins, la Résistance a fait perdurer une répartition traditionnelle des tâches, modelée sur la place de la femme dans la société de l’époque. Lors de la répression de la Collaboration, la tonte des femmes prend également les formes d’un châtiment sexué, symbole de l’expiation des Français. Dès l’après-guerre, la mémoire collective retient et met en valeur les résistantes qui s’étaient alors démarquées de la masse des anonymes, par les responsabilités qu’elles avaient assumées dans la Résistance ou leurs actions identiques à celles des hommes. Cette séance permettra ainsi d’aborder la place spécifique des femmes dans cette histoire.

Intervenants :
Jean Vigreux, maître de conférences, université de Bourgogne, Les femmes et la guerre : problématiques nouvelles
Fabrice Virgili, chargé de recherches CNRS, IHTP, La tonte des femmes à la Libération
Aurore Callewaert, doctorante et ATER, université de Bourgogne, Le rôle des femmes dans la Résistance dans l'historiographie


Université de Bourgogne salle Georges Chevrier, 3e étage, bâtiment droit - 4 bd Gabriel, 21000 Dijon.
Tél : 03 80 39 57 58

www.u-bourgogne.fr/centre-g.chevrier
Colloque
vendredi 5 mai à 17h30Ils ont dit non… ! La Résistance en Indre et Loire et dans le Lochois


Une page historique de notre région est présentée à quelques jours de la célébration de la fin de la Deuxième Guerre mondiale le 8 mai 1945.
Pendant les heures troubles des années 1940 à 1944, alors que l’occupation de notre pays a créé l’abattement et supprimé les libertés, qui sont ces hommes et ces femmes, jeunes ou plus âgés qui disent non ? Où ont-ils puisé des valeurs pour agir et pour vaincre l’ennemi d’alors ?
Avant de présenter des extraits d’un cédérom retraçant l’histoire de « La Résistance en Indre et Loire », les docteurs Jean Chauvin et Jack Vivier, Bernard Briais présenteront des aspects de cette Résistance dans le département et dans le Lochois. Les valeurs de la Résistance, valeurs d’hier mais aussi d’aujourd’hui, seront présentées par Pierre Gandet et M. Berger, anciens maquisards.
Le cédérom a été réalisé pendant cinq années par des historiens locaux de l’association Etudes sur la Résistance en Indre et Loire (ERIL) et l’aide technique du Centre départemental de documentation pédagogique (CDDP). Plus de 700 fiches, de nombreux documents et extraits de films d’époque illustrent ce véritable outil éducatif et culturel. Il a été envoyé à tous les établissements scolaires grâce à la participation du Conseil général. Il pourra être acheté. (Il s’utilise sur ordinateur.)


Entrée gratuite. Centre Maurice Aquilon à LOCHES (Indre et Loire).
Tél : 02.47.51.27.50

Conférence
31 mai à 14h30Projection du film L'enclos


L'association Ciné-Histoire organise, avec le cercle d'études de la Shoah, la projection du film "L'enclos".
La projection sera suivie d'un débat avec l'historienne de cinéma Claudine Drame et Charles Palant, déporté à Auschwitz, sur le thème "Deshumanisation et solidarité".


31 mai 14h30 Lycée Edgar Quinet, rue des Martyrs à Paris. Réservation obligatoire.
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
du mercredi 3 mai au vendredi 16 juin 2006Objet perdu : spectacle, soutenu entre autre par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, se penche sur l'une des pages les plus sombres de notre histoire
3 pièces courtes sur la mémoire : le récit, la pluie, le violon

de Daniel Keene mise en scène Didier Bezace

avec Philippe Bérodot, Samuel Cahu, Sylvie Debrun, Thierry Gibault, Jacques Herlin, Catherine Hiegel sociétaire de la Comédie-Française.
Insidieusement, dans un bar, à l’heure de la fermeture, sous les traits énigmatiques d’un étranger, la mémoire vient se glisser auprès d'un vieil homme, M. Skelton. Elle ne le lâchera plus et l’entraînera malgré lui vers la reconnaissance de son histoire. Au terme d'un long inventaire, il retrouvera, renouant avec les siens, les fils d'une mémoire qu'il avait tenté de déjouer.
Didier Bezace retrouve Daniel Keene, l'auteur australien d'avis aux intéressés, avec trois textes organisés comme trois étapes d'un voyage mémoriel servis par de magnifiques comédiens Catherine Hiegel, Thierry Gibault, Sylvie Debrun...


du lundi inclus au samedi inclus à 21h, le dimanche à 16h30 ; relâches exceptionnelles : du jeudi 25 au dimanche 28 mai inclus, les lundis 15 et 22 mai et, les dimanches 4 et 11 juin. Théâtre de la Commune Centre Dramatique National d'Aubervilliers 2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Tél : 01 48 33 16 16

www.theatredelacommune.com
Théâtre
8 et 9 juin 2006Le travail dans les entreprises sous l'Occupation


Organisé par le groupement de recherche du CNRS en association avec le groupe de travail Occupation et Résistance.


Amphithéâtre Bianquis, bâtiment extension UFR Lettres, 1e étage, campus universitaire, 2 boulevard Gabriel à Dijon. Entrée libre et gratuite.

http://gdr2539.ish.lyon.cnrs.fr
Colloque
samedi 3 juin 2006 à 20hDe l'enfer à la lune
de Jean-Pierre Thiercelin

sera joué au théâtre de la Madeleine.
Place : 10 euros à retirer à La Garrigue (78 rue Georges Clemenceau à Troyes)


Théâtre de la Madeleine rue Jules Lebocey à Troyes
Tél : 03 25 43 32 10

Théâtre
Mercredi 7 juin, à 19hNatzweiler-Struthof : un camp oublié?


Soirée animée par Olivier Lalieu, en présence de Robert Steegmann, responsable pédagogique du Centre européen du résistant déporté.
Natzweiler-Struthof fut le seul camp de concentration installé par le IIIe Reich sur le territoire français, alors Alsace annexée. Pendant des décennies, sa mémoire est restée largement occultée. Des gazages homicides furent également perpétrés dans ce camp contre quatre-vingt six détenus juifs transférés d’Auschwitz. De nouvelles recherches permettent de découvrir ou redécouvrir un site majeur de l’histoire du xxe siècle en France, accueillant un musée inauguré en 2005 par le Président de la République.


CDJC et Mémorial du martyr juif inconnu 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 PARIS
Tél : 01 42 77 20 42

www.memorialdelashoah.org
Conférence
Mardi 20 juin, à 19hPrésentation de l'ouvrage " La Shoah dans la littérature israélienne "


Avec la présence exceptionnelle de Aharon Appelfeld, écrivain israélien, auteur de Histoire d’une vie, éditions
de l’Olivier, prix Médicis étranger. En présence de Masha Itzhaki, maître de conférences en littérature hébraïque à l’Institut national de langues et civilisations orientales (INALCO). Soirée animée par Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.
"Il s'est passé quelque chose durant la Seconde Guerre mondiale" écrit Aharon Appelfeld, "Nous avons subi une métamorphose. Comment la caractériser?" C'est à cette question de la verbalisation du désastre par des auteurs israéliens que tente de répondre la dernière livraison de la Revue d'histoire de la Shoah.
Edition Mémorial de la Shoah. Prix public : 19 euros. En vente à la librairie du Mémorial


CDJC et Mémorial du martyr juif inconnu 17, rue Geoffroy l'Asnier - 75004 PARIS
Tél : 01 42 77 44 72

Conférence
Du 16/06/2006 au 24/09/2006Concours photo relatif au tourisme de mémoire
organisé par la DMPA et l'ONAC

Ce concours s'adresse aux passionnés de photographie qui s'intéressent aussi à l'histoire des conflits du XXe siècle et aux traces de mémoire qui en témoignent aujourd'hui.

Date limite d'envoi du dossier : 25 septembre
Résultats : 11 novembre


Pour plus de renseignements consultez le site (adresse ci-dessous)
Tél : 01 44 42 12 11

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=fr&idPage=5606
Publication
9, 10, 11 octobre 200610 mars 1906 : la catastrophe des mines de Courrières...et après


Colloque organisé par le Centre historique minier


Centre historique minier de Lewarde (Nord). Inscription obligatoire. Tarif pour les 3 jours : 100 euros
Tél : 03 27 95 82 82
Fax : 03 27 95 82 92

Colloque
1er juillet 2006Parution du CD-ROM "La Résistance en Lozère"


Collection "Histoire en mémoire 1939-1945"
En vente sur la librairie en ligne de l'AERI.


AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 0145666272

Pour commander ce CD-ROM
Publication
18 juillet 2006Décès de Marie-Claire Scamaroni


Nous apprenons avec tristesse le décès de Marie-Claire Scamaroni survenu dans la nuit du 17 au 18 juillet 2006.
Au sein de la Résistance, Marie-Claire Scamaroni appartenait au réseau R2 en Corse puis était revenue en région parisienne. Aux côtés de François Boquet, adjoint de Jean Cavaillès responsable du réseau Cohors-Asturies, elle était chargée de récolter des informations essentielles pour les transmettre aux Alliés : emplacement des unités, composition du matériel, dépôts de munitions, terrains d’aviation…
Marie-Claire Scamaroni fut la première femme corse élue conseillère générale de la Corse. Ancienne députée européen, elle était vice-présidente du Comité d'action de la Résistance et membre du conseil d'administration de la Fondation de la Résistance. Elle était également membre du Haut Conseil de la Mémoire combattante.




Nécrologie
2 août 2006Décès de Maurice Kriegel-Valrimont


Maurice Kriegel-Valrimont est décédé le 2 août 2006 à Paris, à l'âge de 92 ans. Né le 14 mai 1914 à Strasbourg (Bas-Rhin), licencié en droit ; militant antifasciste, secrétaire, en 1937, du syndicat CGT des employés d'assurances ; responsable militaire des MUR puis représentant de la zone Sud au COMAC (Comité d'action militaire du CNR) ; député apparenté communiste puis membre du comité central du PCF ; rompt avec le parti communiste en 1960 ; cadre de la Sécurité sociale de 1964 à 1975.




Nécrologie
18 juillet 2006Décès du général Pierre Saint-Macary


Pierre Saint-Macary, élève à Saint-Cyr, était entré dans la Résistance en 1942. Arrêté en 1943, il avait été déporté à Mauthausen. Après la guerre, il reprit sa carrière militaire qu’il termina au grade de général. Président d’honneur de l’Amicale de Mauthausen, il avait publié en 2004 aux éditions de l’Harmattan ses souvenirs de la déportation sous le titre Mauthausen : percer l’oubli. Il était également un des administrateurs de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.




Nécrologie
Juillet 20061944 Guerre en Ile-de-France
vol 1 : les préparatifs

Après plusieurs années de recherches dans les archives militaires, Bruno Renoult nous offre un nouveau récit des combats en région parisienne. Le lecteur découvre des chapitres inédits sur une période et des lieux restés méconnus. De nombreux témoignages tant militaires que civils illustrent la violence des combats et l'horreur des bombardements. Près de 400 appareils sont abattus en 4 mois sur la région et des centaines d'aviateurs disparaîtront dans la bataille. On entre au sein des états-majors de Rommel et von Rundstet à la Roche-Guyon et St Germain en Laye. Avec les préparatifs face à l'Invasion, le débarquement allié, l'Ile-de-France s'enfonce peu à peu dans la guerre totale. Les civils vont endurer le pire et payer le prix fort avec des milliers de victimes.

Ouvrage de 230 pages illustré de plus de 700 documents.

Ce 1er volume sera suivi de trois autres complétant ainsi l'histoire de l'Ile-de-France jusqu'aux combats de la Libération en août 1944.
Prix du volume 1 : 45 euros + 7 euros frais de port.

A paraître :
volume 2 - La bataille logisitique
volume 3 - La défense de l'Ile-de-France
volume 4 - Kampf um Paris "La chute de l'Ile-de-France"
Prix de souscription des trois prochains volumes : 35 euros le volume jusqu'à janvier 2007, 45 euros à partir du 30 janvier 2007. Frais de port : 7 euros par volume.


Bruno Renoult, 3 rue des Ormes, 78200 Magnanville
Tél : 06.03.20.46.58

Publication
16 et 17 septembre 2006Journées européennes du patrimoine au CHRD (Lyon)


Entrée libre au musée et à toutes les expositions temporaires.

Pour les adultes : témoignages de résistants et déportés,

Pour les enfants : rencontre avec un témoin, enfants sous l’occupation,

A 15h30 samedi et dimanche, sur réservation au 04 78 72 23 11.



Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation Lyon
Tél : 04.72.73.99.06

Expo
18 septembre 2006Parution du livre "Les femmes et la Résistance"


L'AERI et la Documentation française ont souhaité consacrer une collection d'ouvrages à la Résistance en France : les "cahiers de la Résistance". Ils ne visent ni à réécrire l'histoire de la Résistance française, ni, encore moins, à en dresser le bilan, mais se proposent de mettre en lumière, dans un esprit rigoureusement documentaire, des volets oubliés de l'activité résistante ou sur lesquels les éléments de connaissance étaient restés épars.


En vente à la librairie de la Documentation Française, 29 quai Voltaire, Paris 7e. Prix : 18 euros
Tél : 01-40-15-70-00
Fax : 01-40-15-72-30

Site internet de la Documentation française
Publication
16 octobre 2006 de 9h à 12h et de 14h à 17hL'ONU, hier, aujourd'hui et demain ?
colloque organisé par Ciné Histoire en partenariat avec la Ligue de l'enseignement et la DMPA

Ciné Histoire organise une journée d'information sur l'ONU le 16 octobre 2006 à l'Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris. Cette séance sera destinée aux élèves de Terminale et aux étudiants qui auront l'occasion d'entendre Stéphane Hessel, Ambassadeur de France à l'ONU, premier directeur de cabinet du secrétaire général Henri Laugier en 1946. Il a, à ce titre, assisté à l'élaboration de la Convention universelle des Droits de l'Homme.
En présence de madame Roosevelt et d'Henri Cassin.
Interviendront également Bernard Miyet, ancien secrétaire général adjoint chargé du maintien de la paix, et Laurent Attar-Bayrou, président national des anciens des missions extérieures.
Deux films seront projetés.


Auditorium de l'Hôtel de Ville 5 rue Lobau 75004 Paris Réservation indispensable
Fax : 01 56 58 05 28

Colloque
Du 19 octobre 2006 au 25 mars 2007E L L E S, Exister, résister… ici et ailleurs


S’ouvrant sur des portraits de « grandes » résistantes de la Seconde Guerre mondiale, cette exposition témoigne des combats de femmes pour la survie, la dignité, la démocratie ou la justice. De la mobilisation des « Mères de la place de Mai », à Buenos Aires, à la marche des « Ni Putes, Ni Soumises », en passant par la détermination des femmes kurdes de Turquie pour la défense de leur identité, plus de cent-vingt photographies retranscrivent en images la vie et l’engagement de ces résistantes. Quelle que soit la forme de leurs actions, leurs initiatives convergent toutes vers une seule finalité : un avenir meilleur pour les générations futures.

Alors qu’en ce début de XXIe siècle, le principe d’égalité homme-femme ne concerne qu’une infime partie de la population mondiale, les photographies de Pierre-Yves Ginet nous rappellent avec force que les sociétés sont mixtes et que leur histoire se conjugue au féminin comme au masculin.


Informations pratiques : Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot Lyon Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30
Tél : 04 78 72 32 11

Expo
jusqu'au 26 novembreINVENT ARISIERT
Un regard artistique sur la spoliation des biens juifs en Autriche

Arno Gisinger, photographe et historien de formation, a photographié des centaines d’objets arrachés à huit familles juives en 1938, avant de leur être retourné (en partie) soixante-dix ans plus tard.

Cette installation, inscrite dans une démarche mémorielle, est avant tout une œuvre d’art qui nous rappelle la généralisation, la légalisation et la normalisation de la barbarie nazie.


Informations pratiques : Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot Lyon Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 Du samedi au dimanche de 9h30 à 18h
Tél : 04 78 72 32 11

Expo
4 octobre 2006DVD "Destins croisés d'une libération 1944-1945"


A l'occasion de la sortie du film "Indigènes" avec Jamel Debbouze et Samy Naceri, retrouvez parmi les 5 documentaires présentés dans ce DVD celui consacré aux soldats nord-africains ayant participés à la libération de la France : "Ils étaient la France Libre". Un film d'Eric Blanchot, durée 52 minutes.
4 autres documentaires :
- Bunkers, de l'autre côté du mur
- La longue marche de Bob Slaughter
- Pour que la France vive
- Blessent mon coeur




En vente sur la librairie en ligne de l'AERI
Cinéma
Du 04/10/2006 au 07/02/2007Les entourages politiques
Séance inaugurale du groupe de travail

Jeudi 5 octobre 2006 de17h à 19h.
Centre d'histoire de Sciences PO
56 rue Jacob 1er étage

Responsables :
- Gilles Le Béguec (Paris X, Centre d’Histoire de Sciences Po),
- Sabine Jansen (Centre d’Histoire de Sciences Po, CNAM)
-Jean-Paul Thomas (Centre d’Histoire de Sciences Po)

Programme de l’année 2006-2007 :
période 1940-1958

Les séances ont lieu le jeudi
de 17 h à 19 h
au 56 de la rue Jacob – 1er étage


19 octobre
Jean-Paul Cointet (Université d’Amiens)
Jérôme Cotillon (Paris III)
Les entourages de Philippe Pétain et de Pierre Laval

9 novembre
Frédéric Tristram (docteur en Histoire)
Les entourages des ministres des Finances (1944-1958)

23 novembre
Bernard Lachaise (Bordeaux III)
Chantal Morelle (IEP Paris)
Les entourages ministériels à l’époque du Gouvernement provisoire de la République française (1944-1946)

7 décembre
Séance commune avec le séminaire IEP Histoire de l’Europe, identités nationales et dynamiques européennes avec Élisabeth du Réau (Paris III/Centre d’Histoire de Sciences Po) Christine Manigand (Université de Poitiers, Centre d’Histoire de Sciences Po)
Responsables : Christine Manigand ; Éric Roussel (Historien, auteur d’une biographique de Jean Monnet, Fayard, 1996)
Entourages et réseaux européens à l’époque de Jean Monnet

21 décembre
Cédric Grimoult (docteur habilité en Histoire, professeur de classes préparatoires)
Savants et politiques : les collaborateurs scientifiques des gouvernants

11 janvier
Jean-Paul Thomas (Centre d’Histoire de Sciences Po)
David Valence (Centre d’Histoire de Sciences Po)
Les entourages des ministres d’origine RPF

25 janvier
Noëlline Castagnez (Université de Saint-Quentin-en-Yvelines, Centre d’Histoire de Sciences Po)
Gilles Le Béguec (Paris X, Centre d’Histoire de Sciences Po)
Les secrétaires des groupes parlementaires

8 février
Bernard Droz (rédacteur en chef de la revue Outre-mers)
Les entourages des proconsuls : de Lattre, Juin, Soustelle

8 mars
Guillaume Courty (Paris X)
Christian Birebent (docteur en Histoire)
Approches et comparaisons étrangères

13 mars
Séance commune avec le séminaire IEP Histoire de l’Europe, identités nationales et dynamiques européennes avec Élisabeth du Réau (Paris III, Centre d’Histoire de Sciences Po); Christine Manigand (Université de Poitiers, Centre d’Histoire de Sciences Po)
Responsable : Élisabeth du Réau
La question de l’éducation et de la culture dans la construction européenne


Attention
cette séance se tiendra le mardi de 17 h à 19 h


Centre d'histoire de Sciences Po 56 rue Jacob - 75006 Paris
Tél : 01 58 71 71 41

Séminaire
Du 17 octobre au 12 décembre, puis du 23 janvier au 6 févrierSéminaire : Le cinéma à l’épreuve de l’histoire. Autour de Nuit et brouillard.


Séminaire de Sylvie Lindeperg, maître de conférences à l’Université Paris-III
Mardi de 17 h à 19 h (salle 11, 105 bd Raspail).

En analysant la genèse de Nuit et brouillard puis ses usages et ses migrations dans l’espace et dans le temps (à travers ses réappropriations, réinterprétations mais aussi traductions et adaptations aux États-Unis, en Israël et dans les « deux Allemagne » notamment), nous réfléchirons aux atouts d’une « microhistoire » appliquée au cinéma. L’étude de Nuit et brouillard permet en effet de convoquer différentes catégories de la discipline historique (histoire économique, sociale, politique et diplomatique, histoire de la mémoire et des scansions de l’historiographie, histoire de l’art). Le film de Resnais invite également à poser les jalons d’une histoire encore largement en friches : celle des regards, des demandes sociales et symboliques adressées aux images, qui témoignent de l’univers mental d’une époque.




Séminaire
17 octobre 2006Disparition du compagnon de la Libération Roger Levy


Le compagnon de la Libération Roger Lévy est mort le 17 octobre à Luynes (Bouches-du-Rhône), à l’âge de 92 ans. Né au tout début de la Première Guerre mondiale, le 17 août 1914 à Commercy dans la Meuse, ce fils de négociant obtient une licence en droit et devient avocat stagiaire. Il commence son service militaire en octobre 1937 à Lure (Haute-Saône). Il y sera mobilisé en 1939.
Pendant la « drôle de guerre », il se porte volontaire pour participer à l’expédition menée en Norvège. A la suite de cette campagne, il débarque à Brest avant de rejoindre l’Angleterre le 20 juin 1940. Il s’engage alors immédiatement dans les Forces françaises libres que tente de constituer le général de Gaulle après son appel du 18 juin. En octobre 1940, il est envoyé en Afrique équatoriale française dont le gouverneur, Félix Eboué, s’est rallié à la France libre. Roger Lévy, qui a 26 ans, suit les cours d’aspirant au camp Colonna d’Ornano de Brazzaville.
En juin 1941, alors que les troupes allemandes s’élancent contre l’URSS, il est affecté au régiment de Tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) faisant partie de la colonne Leclerc.
En février 1942, il est promu sous-lieutenant puis prend part à la première campagne du Fezzan sous les ordres du général Leclerc. Il s’illustre notamment lors du combat d’Oum El Araneb. Le 3 mars 1942, il est gravement blessé lorsqu’une rafale italienne incendie le camion dans lequel il se trouve. Il ordonne à ses hommes de fuir mais refuse d’être emmené. Les Italiens le font prisonnier puis l’abandonnent dans le désert. Il est finalement transporté jusqu’au poste le plus proche dans d’horribles souffrances, avant d’être amputé de la jambe gauche à Tripoli. Les Italiens le gardent comme prisonnier jusqu’au 19 avril 1943, puis Roger Lévy est rapatrié en tant que grand blessé : direction Beyrouth, au Liban, où il arrive le 15 mai 1943. Là, il devient substitut du juge d’instruction au tribunal militaire.
Roger Lévy est fait compagnon de la Libération dès le 10 décembre 1943.
Après la guerre, il occupe plusieurs postes de responsabilité : administrateur de la France d’Outre-mer, puis conseiller commercial au ministère des finances. Roger Lévy a également été adjoint au maire d’Aix-en-Provence et était notamment Commandeur de la Légion d’honneur.




Nécrologie
18 au 24 novembre 2006"La Rose blanche - Visages d'une amitié"


En 1942-43, des étudiants distribuaient à l'Université de Munich des tracts dans lesquels ils appelaient à la Résistance contre Hitler et exigeaient la liberté pour leur peuple. Ils étaient signés "La Rose blanche". Les acteurs de ce groupe de Résistance furent jugés et exécutés
en 1943. L'exposition met en premier plan l'amitié exceptionnelle des membres de la Rose
blanche. Pourquoi ces hommes et ces femmes ont-ils risqué leur vie ? L'exposition s'ouvre
sur cette question et se poursuit par la représentation des différents personnages. Ils
s'expriment eux-mêmes par des lettres ou leur journal intime, ou laissent la parole aux
témoignages de leurs amis.
Il ne s'agit pas d'en faire des héros ; l'exposition décrit des étudiants pleins de passion pour la vie et d'intérêts. Même dans leurs lettres d'adieux en 1943, ces tout jeunes hommes et femmes font encore preuve d'un fort optimisme. Leur action revit dans l'exposition.


ASIEM, 6, rue Albert Lapparent, Paris 7e Tous les jours de 10h00 à 19h00 - Entrée libre Possibilité de visites gratuites : sur place les samedi et dimanche en semaine sur place ou sur rendez-vous les lundi, mercredi et vendredi (tel 06.63.77.61.66) Possibilité de visites scolaires (tel 06.63.77.61.66)
Tél : 06.63.77.61.66

Expo
8 au 10 novembre 2006Draveil-Vigneux en Résistance


Exposition
Vernissage le mercredi 8 novembre 2006 à 18h30

8 au 10 novembre 2006
Parc du Gros Buisson
16 rue du Président Allende à Vigneux-sur-Seine

Proposée par l’ARAC Draveil-Vigneux-Montgeron et le Maire de Vigneux




Résistance à Draveil (voir le site)
Expo
Mars 2007La BRI du commandant Amiot


Livre de Robert Amourdruz
La BRI du commandant Amiot : histoire de la Brigade rouge internationale de Savoie, 1944.
Editions Bellier

Ouvrage de 320 pages avec un cahier photo de 32 pages.
Prix public : 28 euros TTC
Sortie du livre : mars 2007


Editions Bellier 41 cours Richard Vitton 69003 Lyon
Tél : 04 72 36 31 67
Fax : 04 72 36 32 48

Publication
Du 03/11/2006 au 03/12/2006"Résistance en Bas-.Dauphiné"
Histoire du secteur VII. Libérateur de Bourgoin et de Jallieu.

Auteur : Maurice Rullière
Ouvrage de 144 pages.
Prix public : 17 euros TTC


Editions Bellier 41 cours Richard Vitton 69003 Lyon
Tél : 04 72 36 31 67
Fax : 04 72 36 32 48

Publication
11 janvier 2007Ciné Histoire. Préparation du CNRD.


Ciné Histoire invite les enseignants et leurs élèves à sa séance de soutien à la préparation du Concours National de la Résistance et de la Déportation le 28 nov au matin à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris. Après le projection de documents video représentant « le travail dans l’univers concentrationnaire nazi » les témoins prendront la parole et répondront aux questions des élèves: M. G Ducoloné, (déporté à Buchenwald) le Général B d’Astorg (déporté à Dora) M. C Palant (déporté à Buna Monowitz) Mme Ida Grinspan (déportée à Auschwitz). Après cette matinée Ciné Histoire invitera 60 élèves à déjeuner en compagnie des témoins dans un salon de la Mairie de Paris. Inscriptions par mail « nicole.dorra@tiscali.fr » ou par fax 01 56 58 05 28



Fax : 01 56 58 05 28

Colloque
8 novembre 2006Parution du CD-ROM "La Résistance en Haute-Savoie"


Collection "Histoire en mémoire 1939-1945"
En vente sur la librairie en ligne de l'AERI.




Pour commander ce CD-ROM
Archives
Vendredi 17 et samedi 18 novembre 2006Colloque "Passé et actualité de la guerre d'Espagne"


Intervenants : Roger Bourderon, Rémi Skoutelsky, Guy Krivopissko, François Godicheau, Michel Catala, Geneviève Dreyfus-Armand, Axel Porin, Christine Levisse-Touzé, Jean Ortiz, Mercédès Yusta, Claude Collin, Mariano Constante, Robert Coale, Jean-Claude Szurek, Hervé Lemesle, Natacha Lillo, Jean Mortier, Montserrat Sans-Ballus, Miguel Candel Sanmartin, Odette Martinez-Maler, Hubert Tison, Daniel Künzi, Serge Wolikow...


Auditorium de l'Hôtel de Ville Entrée : 3 rue Lobeau - 75004 Paris Vendredi 17 et samedi 18 novembre 2006 de 9h à 18h30. Insscription uniquement par téléphone : 01-48-81-45-97 ou par mail communication@musee-resistance.com
Tél : 01-48-81-45-97

Colloque
6 décembre 2006 de 9 h 00 à 12 h 30Rencontre-débat "Le travail dans l'univers concentrationnaire"


Rencontre des collégiens de troisième, des lycéens et des professeurs avec :
- Gisèle Guillemot, déportée en tant que résistante à Ravensbrück puis à Mauthausen
- Léon Zyguel, déporté en tant que juif à Auschwitz (camp d’Auschwitz III- Monowitz)
- Thomas Fontaine, professeur d’histoire détaché
au Conseil général de la Seine-Saint-Denis.

Modérateur de la rencontre :
Éric Brossard, agrégé d’histoire, professeur relais au musée de la Résistance nationale

En complément de ces témoignages, deux extraits de films évoquant le travail concentrationnaire seront projetés :
- La Dernière Étape. Film polonais en noir et blanc, réalisé en 1948 par Wanda Jakubowska,
ancienne déportée à Auschwitz et Ravensbrück.
- L’Enclos. Film franco-yougoslave en noir et blanc, réalisé en 1960 par Armand Gatti, ancien déporté.


Mercredi 6 décembre 2006 de 9 h 00 à 12 h 30 Salle des fêtes Hôtel du département Avenue du général de Gaulle 94000 Créteil Métro Créteil-préfecture En raison du nombre de places disponibles, il est impératif de s’inscrire.
Tél : 01 48 81 44 91
Fax : 01 48 81 33 36

Conférence
Du 20 au 25 novembre 2006Journées Mémoire et Citoyenneté
Chateau Thierry

Vendredi 24 novembre : journée du devoir de Mémoire. Expositions, témoignages et débats, projections vidéo, visites de sites.

17h : dans les salons de la sous-préfecture. Cérémonie d'accueil des familles nouvellement natularisées.

Du lundi 20 au vendredi 24 novembre :
Festival de courts-métrages Valeurs et Citoyenneté.

Samedi 25 novembre à la médiathèque Jean Macé :
10h, espace cafétaria : inauguration du festival.
10h à 12h / 14h à 19h : auditorium : projections de courts métrages amateurs et professionnels sur le thème "Respect, Solidarité et Citoyenneté"
15h30 : auditorium : Conférence "La défense de la liberté cause t'elle la violence?" animée par Guy Crété, psycho-sociologue de l'AERI.


Ciné villages : 03 23 69 93 31

Séminaire
20 novembre 2006Parution du livre "Elles...revenir" de Gisèle Guillemot




AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01 45 66 62 72

Acheter ce livre sur notre librairie en ligne
Archives
Du vendredi 15 au dimanche 17 décembre 2006 de 10h à 19hSalon de L’autre livre
4ème salon international de l’édition indépendante

L’association L’autre livre organise, en partenariat avec le Secours populaire, le 4ème Salon de L’autre livre, sur le thème de la solidarité, du vendredi 15 au dimanche 17 décembre 2006, Salle Olympe de Gouges (15 rue Merlin, Paris 11e - M° Père Lachaise ou Voltaire).

Ce Salon international donne l’occasion aux lecteurs de découvrir la production littéraire d’une centaine d’éditeurs français ou étrangers dont l’existence est précieuse pour la vie des livres.

Des débats autour du Livre blanc de l’édition indépendante seront animés par des journalistes pour étudier les propositions de l’association pour la bibliodiversité.

Les éditeurs offriront au Secours populaire des livres invendus pour favoriser la lecture des plus démunis à l’approche de noël.

Le public sera également invité à acheter des livres pour en faire don au Secours Populaire.

Des lectures et des dédicaces seront proposées.
Entrée libre et gratuite.

Pour la première fois cette année, L’autre livre organise, du 11 au 17 décembre, la semaine de la bibliodiversité durant laquelle des libraires proposent à leurs lecteurs de découvrir des ouvrages publiés par des éditeurs indépendants.


Salle Olympe de Gouges (15 rue Merlin, Paris 11e) Association L’autre livre – 48 rue Sainte Croix La Bretonnerie - 75004 PARIS

www.lautrelivre.net
Archives
8 et 9 décembre 2006Colloque "Etre dreyfusard, hier et aujourd'hui"


Vendredi 8 décembre à l'Ecole militaire.
Samedi 9 décembre à l'Hôtel de Ville de Paris.


Pour tout renseignement, contacter Emmanuel Naquet ou Gilles Manceron.

Colloque
24 janvier 2007« Nuit et Brouillard", film d’Alain Resnais (1960)


Ciné-Histoire organise une matinée à l'auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris sur le film "Nuit et brouillard" d'Alain Resnais.

A l’occasion de la parution du dernier ouvrage, de l’historienne de cinéma Sylvie Lindeperg (éditions Odile Jacob), "analyse de la genèse du film, de ses usages et migrations dans l’espace et dans le temps (à travers ses réappropriations, réinterprétations, mais aussi traductions et adaptations, aux Etats Unis, en Israel et dans les 2 allemagnes notamment)

L’etude de nuit et brouillard permet de convoquer différentes catégories de la discipline historique (histoire économique, sociale, politique, et diplomatique, histoire de la mémoire et des scansions de l’historiographie, histoire de l’art)

Le film de Resnais invite également à poser les jalons d’une histoire encore largement en friche : celle ds regards, des demandes sociales et symboliques adrèssées aux images, qui témoignent de l’univers mental d’une époque » (S. Lindeperg)

Débat avec la participation de Marc Ferro et d’Annette Wieviorka


de 14h 30 à 17 heures à l'Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris. Inscriptions par mail ou fax
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
Du 15 décembre 2006 au 29 avril 2007Les archives clandestines du ghetto de Varsovie


L’exposition «Les archives clandestines du ghetto de Varsovie», du 15 décembre 2006 au 29 avril 2007 propose de découvrir, pour la première fois en France, une centaine de pièces retrouvées après guerre dans les ruines du ghetto, des documents passés à la postérité sous le nom d’Archives Ringelblum.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris. Bus 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville; Ligne 7 : Pont-Marie.

Expo
25 décembre 2006Décès d'Hélène Viannay


Née le 12 juillet 1917 à Paris (XIVe arrondissement), Hélène Mordkovitch a rejoint très tôt les rangs de la Résistance. Occupant à la Sorbonne un poste d'assistante au laboratoire de géographie physique, elle évolue dans un milieu très patriote. C'est à cette période que l'idée lui vient de rédiger et de diffuser discrètement de petits tracts anti-allemands. Chargée par le professeur Lutaud des cours de cartographie, elle y rencontre un étudiant en philosophie, Philippe Viannay, qui partage avec elle le même refus de la défaite et la même volonté d'éveiller l'opinion. Leurs idées sur les moyens d'agir convergent et Hélène Mordkovitch s'associe à l'idée de Philippe Viannay de créer un journal clandestin. De septembre à décembre 1940, Hélène participe à la conception et à la diffusion de tracts dénonçant l'Occupation. Elle utilise pour cela sa position au laboratoire de géographie et organise la première impression du journal "Défense de la France" dans les caves de la Sorbonne, à partir du mois de février 1941. Hélène dispose d'une clé des lieux. Les séances d'impression durent parfois jusqu'à 5 heures du matin. À la différence de Philippe Viannay, Hélène est hostile à Pétain, rejette la Révolution nationale et adhère rapidement à De Gaulle. Si elle assure une grande part de la diffusion du journal clandestin, Hélène Mordkovitch n'a que très rarement participé à la rédaction des articles. Jusqu'à la Libération, elle organise au sein du Comité directeur du mouvement les chaînes de diffusion du journal et des faux-papiers, ainsi que la liaison entre les ateliers.
En 1942, Hélène Mordkovitch et Philippe Viannay se marient. Un garçon, Pierre, naît le 14 juillet 1943. Après la vague d'arrestations qui touche le mouvement le 20 juillet 1943, elle doit quitter en catastrophe la clinique où elle se trouve. Elle est recueillie un temps par Marie-Hélène Lefaucheux.
À la fin du mois de juin 1944, elle rejoint le maquis de Seine-et-Oise Nord (maquis de Ronquerolles) dirigé par Philippe Viannay : elle assure alors la liaison entre les différents secteurs et entre le maquis et Paris. Pendant l'absence de Philippe Viannay, blessé, elle assure la coordination des différents secteurs. Jusqu'à la libération du secteur début septembre 1944, elle collabore aux prises de décisions de l'état-major du maquis.

Après guerre, Hélène et Philippe Viannay fondent ensemble l'école de voile des Glénans. Hélène Viannay en sera la déléguée générale jusqu'à son départ à la retrate.
Après la mort de Philippe Viannay, Hélène Viannay assurera la Présidence de l'association Défense de la France au sein de laquelle elle crée le prix "Philippe Viannay-Défense de la France

Elle figure également parmi les membres fondateurs de l'AERI. Commandeur de la légion d'Honneur, Hélène Viannay nous a quittés le 25 décembre 2006.


La cérémonie d'incinération aura lieu le 4 janvier 2007 à 10h au cimetière du Père-Lachaise.

Nécrologie
Du 09/01/2007 au 06/11/2007« Le général de Gaulle et les officiers généraux
Cycle de conférences 2007

Lundi 5 février 2007
Henri Lerner : Le général Catroux

Lundi 12 mars 2007
Amiral Émile Chaline : Les amiraux de la France Combattante

Lundi 14 mai 2007
Christophe Notin : Le maréchal Leclerc

Lundi 4 juin 2007
Général Lucien Robineau : Les généraux d’aviation

Lundi 1er octobre 2007
François Broche : Les généraux de la 1ère DFL

Lundi 5 novembre 2007
Alain Larcan : Les maréchaux Juin et de Lattre


Cycle de conférence organisé par la fondation Charles de Gaulle. 17 h 30, à la Maison de la Chimie, 28, rue Saint-Dominique 75007 Paris (M° Invalides) Des changements de dates pouvant intervenir, nous vous remercions de bien vouloir contacter le secrétariat du Conseil scientifique au 01-44-18-66-88 ou linares@charles-de-gaulle.org quelques jours avant chaque conférence.
Tél : 01-44-18-66-88

Conférence
Du 11 janvier au 25 mars 2007Anciens combattants africains. Des visages et des mots pour mémoire.
Photographies de Philippe Guionie

Après le retentissement du film Indigènes, le CHRD présente l’œuvre du photographe Philippe Guionie Anciens combattants africains. Des visages et des mots pour mémoire.

INAUGURATION
Mercredi 10 janvier à 18h30, en présence de Philippe Guionie

PROJECTION
Film documentaire réalisé par Eric Deroo et Alain de Sédouy L’histoire oubliée : les tirailleurs sénégalais
Mercredi 10 à 19h00.



Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot / Tél : 04 78 72 32 11 Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 Du samedi au dimanche de 9h30 à 18h Accès : Métro Perrache ou Jean Macé Tram T2, arrêt Centre Berthelot
Tél : 04 72 73 99 06.

Expo
16 janvier 2007 à 18h30Le dictionnaire historique de la résistance


Rencontre – dédicace
Avec ces auteurs :
Bruno Leroux, directeur historique de la Fondation de la Résistance ;
Christine Levisse-Touzé, directeur du Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris musée Jean Moulin ;
François Marcot, professeur à l’université de Franche-Comté.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot / Tél : 04 78 72 32 11 Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 Du samedi au dimanche de 9h30 à 18h Accès : Métro Perrache ou Jean Macé Tram T2, arrêt Centre Berthelot Contact presse : Magali Lefranc, 04 72 73 99 06. magali.lefranc@marie-lyon.fr
Tél : 04 72 73 99 06.

Conférence
Du 10/01/2007 au 09/05/2007Jean-Pierre Vernant, grand résistant et helléniste, est mort


Jean-Pierre Vernant est mort mardi 9 janvier, à son domicile, à Sèvres (Hauts-de-Seine). Celui dont les travaux ont bouleversé le regard sur l'homme et le monde de la Grèce antique, depuis l’époque du CNRS (1948) jusqu’à l'Ecole pratique des hautes études (1958), puis au Collège de France (1975), venait d'avoir 93 ans.

Né à Provins (Seine-et-Marne) le 4 janvier 1914, Jean-Pierre Vernant reste orphelin à 8 ans, après la mort de sa mère, et celle de son père tué au front en 1915. Etudiant, il entre au Parti communiste français au début des années 1930. C'est un "communiste critique", avant tout un antifasciste. En 1937, il est reçu premier à l'agrégation de philosophie.

Sous les drapeaux depuis trois ans, Jean-Pierre Vernant écoute à Narbonne, au côté de son frère Jacques, l'allocution par laquelle Pétain annonce, le 17 juin 1940, qu'il faut cesser le combat et qu'il a demandé un armistice. Les deux frères pleurent de dépit. Dès qu'ils le peuvent, ils confectionnent des papillons qu'ils collent la nuit dans la ville audoise. Jean-Pierre Vernant se remémorait, à la fois fier et amusé, deux slogans que son frère et lui, reçus l'un comme l'autre premiers à l'agrégation de philosophie en 1935 et 1937, avaient alors laborieusement conçus : "La France est dans l'eau sale. C'est la faute à Laval" et – dans le climat d'anglophobie consécutif à Mers el-Kébir – "Vive l'Angleterre pour que vive la France !".

Démobilisé en août 1940, nommé professeur au lycée de Toulouse fin novembre, Jean-Pierre Vernant y retrouve son maître Ignace Meyerson, grâce auquel il côtoie la Résistance intellectuelle de la ville. Très vite, un groupe se forme autour de lui. Chaleureux, séduisant, ouvert, Vernant, sonde les potentialités toulousaines pour tisser les réseaux d’une future résistance.

Au début de 1942, via son frère et Jean Cavaillès, il entre avec ses amis dans le mouvement Libération (zone Sud), dont il dirige les groupes paramilitaires à Toulouse. Quand est créée l'Armée secrète, cet antimilitariste patenté en devient le chef départemental pour la Haute-Garonne. Tout en exerçant son métier d'enseignant, il organise coups de main, sabotages et transports d'armes. Sous le pseudonyme de "Berthier", il travaille à forger et à consolider un appareil militaire efficace.

Au printemps 1944, il dirige les Forces françaises de l'intérieur (FFI) au niveau départemental. Après le 6 juin, il prend le maquis et prépare, en liaison avec Serge Ravanel, la libération de Toulouse. Le 19 août, il y entre à la tête de ses hommes. Fin septembre, l'indisponibilité accidentelle de Serge Ravanel fait de lui le chef militaire de la région R4 (région de Toulouse) avec le grade de colonel.
Mais il n'a aucune ambition militaire ou politique.

En 1946, il redevient professeur à Paris. Il retourne au PCF pour en démissionner en 1970. Ses travaux de recherche sur la Grèce ancienne le mobilisent et le mènent au Collège de France de 1975 à 1984. Il est l'auteur de nombreux ouvrages de référence. Homme de convictions, c'est un modèle d'engagement, celui d'un résistant, celui d'un esprit libre qui ne peut tout accepter.

De sa Résistance, Jean-Pierre Vernant ne parlait d'ordinaire pas. Il ne l'évoquait pas si aisément non plus devant ceux qui l'interrogeaient à ce sujet. Non qu'il fût difficile d'accès. On entrait intimidé dans son bureau du Collège de France ; on en ressortait étonné que le tutoiement ait été d'emblée de mise et confondu par une simplicité qui n'était pas feinte. L'entretien décanté, il fallait pourtant se rendre à l'évidence : en dépit d'un abord avenant, il livrait peu de chose sur cette période cruciale. Peut-être parce qu'il redoutait de passer pour un ancien combattant radoteur. Plus probablement parce qu'il tenait à cette expérience comme à la prunelle de ses yeux ; il avait partagé là une intimité hors pair avec des camarades choisis, et sans doute cet orateur incomparable craignait-il, en ne trouvant pas les mots justes, de la trahir. C'est seulement au soir de sa vie qu'il se résolut à écrire avec retenue et dans un registre réflexif sur cette histoire singulière. Cette modestie et cette réserve dissimulaient un parcours résistant éclatant qui lui avait valu de se voir décerner en janvier 1946 la croix de la Libération.

Sources : article de Laurent Douzou dans Le Monde du 09/01/07 et la fiche biographique de Michel Goubet pour le Dictionnaire historique de la Résistance (ouvrage collectif sous la direction de François Marcot, Ed. Robert Laffont, 2006).




Nécrologie
Du 11/01/2007 au 11/12/2007Un département dans la guerre 1939-1945 - Occupation, Collaboration et Résistance dans l'Yonne


Auteurs : Delasselle Claude, Drogland Joël, Gand Frédéric, Roblin Thierry, Rolley Jean.

Ce livre est le fruit d'un travail d'équipe entrepris depuis plus de dix ans au sein de l'ARORY. Il est le résultat d'un important travail de recherche historique et s'appuie sur l'étude et la critique de nombreuses sources écrites (Archives départementales de l'Yonne, Archives nationales et archives privées) et orales (des dizaines de témoignages ont été recueillis). Tous les aspects de la vie de l'Yonne sous l'occupation sont présentés et analysés sous un angle à la fois thématique et chronologique : l'Occupation, la vie quoitidienne, la collaboration, la Résistance, la Libération, l'épuration, les combats des FFI de l'Yonne dans la campagne d'hiver 1944-1945... L'Yonne des années noires n'avait encore jamais fait l'objet d'une étude aussi globale, méthodique et approfondie. les réalités locales étant toujours mises en perspective avec les réalités nationales, l'intérêt de l'ouvrage dépasse largement le cadre du département.
En tout, plus de 800 pages illustrées par une centaine de photographies et une dizaine de cartes originales.

Editions Tirésias - Livre publié avec le soutien de l'AERI et sous le direction de l'ARORY, janvier 2007.

ISBN : 9782915293425




Pour commander : cliquez ici
Publication
Mercredi 31 janvier à 18hL’image du soldat noir - De la 1ère guerre mondiale à la décolonisation
Conférence de Éric Deroo

Dans le cadre de l’exposition "Anciens combattants africains", le CHRD présente la conférence de Éric Deroo (écrivain, réalisateur, et chercheur associé au CNRS): "L’image du soldat noir - De la 1ère guerre mondiale à la décolonisation".


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation Entrée libre sur réservation
Tél : 04 78 73 23 11

Conférence
mardi 23 janvier 2007 de 17h15 à 19h30Conférence : "Comment accompagner la souffrance dans les lieux de mémoire ?", par Serge Tisseron


Conférence à l'INP dans le cadre d'un séminaire consacré aux musées de la Résistance, de la Déportation et de la Seconde guerre mondiale. Cette conférence est ouverte au public. Si vous êtes disponible et intéressé, vous pouvez encore vous inscrire en téléphonant à Marnia Bouhafs (tél : 01 48 81 44 91) du Service Pédagogique du musée de la Résistance nationale.


INP (Institut national du patrimoine) : 2 rue Vivienne, 75002, Paris

Conférence
Jeudi 25/01/07 et vendredi 26/01/07Colloque Villes en guerre (1939-1945)
Le cas des Alpes occidentales

Colloque international qui a lieu à l'Institut d’études politiques de Grenoble.
Vous trouverez le programme sur le site internet.


MEMOIRE DES ALPES INSTITUT D'ETUDES POLITIQUES BP 48 - 38040 Grenoble cedex 9 Contacts : Responsable scientifique : Jean-William Dereymez Assistant chef de projet : Alain Mittelberger
Tél : +33 (0) 04 76 82 61 29
Fax : +33 (0) 04 76 82 60 70

http://www.memoiredesalpes.net
Colloque
22 janvier 2007L'abbé Pierre, fondateur d'Emmaüs, est mort


L'abbé Pierre est mort, lundi 22 janvier 2007 à l'hôpital du Val-de-Grâce, à Paris. Il avait 94 ans.
Henry Grouès naît à Lyon le 5 août 1912. Il reçoit une éducation à la fois classique et religieuse et
découvre la foi à 15 ans. Souvent malade, il profite des moments d'inactivité pour lire et méditer. La vie de Saint François d’Assise inspire notamment ses choix spirituels.
En novembre 1931, à 19 ans, il entre au couvent capucin de Notre-Dame de Bon Secours à Saint-Etienne dont la règle est très stricte. En décembre 1932, il part au couvent de Crest dans la Drôme. Supportant mal l’univers monacal, il adresse plusieurs suppliques à ses supérieurs pour quitter l’ordre en 1939. Finalement il est nommé cette année là, vicaire de la paroisse Saint Joseph, à Grenoble avant d’être mobilisé à Strasbourg. En raison de sa santé fragile, les médecins lui prescrivent les régions de montagne. C'est ainsi qu'il devient aumônier de l’hôpital de La Mure, en octobre 1940, puis d’un orphelinat à la Côte-Saint-André. En 1942, il occupe les fonctions de vicaire à la cathédrale Notre-Dame de Grenoble et recueille des enfants juifs dont les familles ont été arrêtées lors des rafles des Juifs étrangers de la zone Sud. Avec l'aide d’une sœur de Notre-Dame de Sion, il leur fait établir des faux papiers. Grâce à ces documents, l’abbé Pierre met en place des filières d’évasion par la Suisse. Zunio Waysman, « Gilbert » dans la Résistance, lui sera aussi d'une aide précieuse pour ce trafic de faux papiers. Avec l’instauration du STO en février 1943, il vient en aide aux réfractaires.
Avec André Demirleau, charpentier à Voreppe, il participe à la mise en place du maquis Palace en
Chartreuse. Soucieux d’informer et d’encadrer les jeunes, l’abbé Pierre fonde un journal clandestin,
L’Union Patriotique Indépendante (UPI) fabriqué place Grenette, là même où sont élaborés les faux
papiers. La Chartreuse devenant trop exposée, en été 1943, l'abbé Pierre fait transférer le maquis
Palace dans le Vercors, à Sornin, au-dessus des gorges d’Engins, puis à Malleval à la fin de l’année. Le 29 janvier 1944, ce maquis est détruit par les Allemands. L’abbé Pierre, instamment menacé d'arrestation quitte Grenoble pour Lyon puis Paris où il rencontre Georges Bidault. Il devient alors "l’abbé Georges Houdin", étudiant en théologie à l’Institut catholique. Il poursuit ses activités clandestines au sein de l’Agence d’Information et de documentation (AID) avant de gagner l’Espagne en mai 1944 puis Alger en juin, sous le nom de Sir Harry Barlow. A la Libération, il est élu député avant de se consacrer entièrement aux Chiffonniers d’Emmaüs.

Sources : Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère




Nécrologie
Du 24/01/2007 au 28/01/2007Hommage de la Nation aux Justes de France
Ouverture prolongée du Panthéon jusqu'au 28 janvier 2007

En raison de l’affluence du public, l’ouverture gratuite du Panthéon est prolongée jusqu’au dimanche 28 janvier inclus. Depuis la cérémonie au cours de laquelle le Président de la République a rendu l’hommage de la Nation aux Justes de France, plus de 30000 personnes se sont rendues au Panthéon.
Devant cette affluence et l’émotion manifestée par les visiteurs, Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, a décidé de prolonger l’ouverture gratuite du Panthéon où le public est invité à découvrir l’inscription en hommage aux Justes de France dans la crypte du monument et la création d’Agnès Varda. Cette semaine permettra, en accord avec le Ministère de l’Education nationale, de sensibiliser particulièrement le public scolaire.
Les visiteurs pourront ainsi découvrir l’inscription honorant les Justes de France ainsi que l’installation spécialement réalisée par Agnès Varda qui comporte deux films inédits sur quatre écrans et quelques 300 portraits de Justes.

Sources : Mémorial de la Shoah


Ouverture gratuite du Panthéon jusqu’au dimanche 28 janvier inclus de 10 heures à 18 heures (dernier accès à 17 heures).

http://www.memorialdelashoah.org/
Commémoration
Du 24/01/2007 au 29/06/2007Le Mussidanais dans la Seconde Guerre mondiale - Mémoire et histoire
Catalogue d’exposition

Mussidan, 11 juin 1944, devant la mairie : environ 350 habitants des communes de Mussidan, Sourzac, Saint-Front-de-Pradoux, Beaupouyet
et Saint-Médard-de-Mussidan viennent d’être raflés par les nazis, en représailles d’une action de la Résistance menée en ville le matin
même. 52 d’entre eux seront fusillés quelques heures plus tard…
Le catalogue "Le Mussidanais dans la Seconde Guerre mondiale : mémoire et
histoire", réalisé par l’association Mémoire et histoire de la Résistance et de la Déportation
en Mussidanais prolonge l’exposition visible au musée Voulgre, à Mussidan, durant l’été 2004. Il rappelle comment le secteur de Mussidan reflète presque trop parfaitement l’histoire locale et nationale d’une période restée gravée dans la mémoire des hommes : défaite militaire et captivité, chute de la IIIe république, exode et accueil des réfugiés, attentisme et débrouille, collaboration, organisation des premiers réseaux
de résistance, répression et déportation de masse, massacres, jusqu’à la victoire et à l’écrasement du nazisme…
Un deuxième volet aborde, à travers un exemple concret, la transmission de la mémoire aux jeunes générations et restitue les rencontres réalisées par les élèves du lycée Léonard de Vinci (Périgueux), des Châtenades (Mussidan), et d’anciens résistants du secteur du Mussidanais.
Enfin ce livre souhaite être accessible au plus grand nombre, en particulier aux plus jeunes et offre plusieurs niveaux de compréhensions: un résumé des aspects de la période, un approfondissement des thèmes, les témoignages des contemporains afin d’apporter toute la dimension du réel aux événements qui sont évoqués avec
une densité et une émotion souvent poignantes.


Si vous souhaitez vous procurer ce catalogue (60 pages en couleur - 10,00 euros), vous pouvez envoyer un mail au représentant de l’association.

Publication
Du 7 au 15 mars 2007Eaux dormantes
Texte de Lars Noren, mise en scène de Claude Baqué

Découvrez le parcours autour des Eaux dormantes, débats, échanges, réflexions à ne pas manquer !

Pièce commencée en 1982 puis reprise en 1992, elle fut achevée en 2001, après la catastrophe du World Trade Center. Ses personnages y apparaissent comme les survivants d’une catastrophe sans nom. Un théâtre de l’enfer social, l’enfer global : une image du monde qui reste fidèle à l’inoubliable des camps et à leur toujours possible retour. Eaux dormantes est une pièce sur la perte : de la mémoire, de l’identité, du désir, du langage même.

Du 7 au 15 mars 2007 à 20h30, les jeudis à 19h30 à L’apostrophe Théâtre des arts


Répétition publique des Eaux dormantes. Mardi 6 mars à 20h30 à L’apostrophe/théâtre des Arts

Rencontre à l’issue de la représentation mardi 13 mars à L’apostrophe/théâtre des Arts

La confrontation entre la réalité de la proposition de Claude Baqué et ce que vous avez pu en imaginer lors de ce parcours soulève-t-elle des questions, surprises ?

Ce parcours dans le cadre des Amis de L'apostrophe vous intéresse alors nous attendons vos appels de réservation à l'accueil 01.34.20.14.14 !

Repris à l'Athénée Théâtre Louis-Jouvet en juin 2007


Astrid Cosson Attachée de relations aux publics et à l'accueil L'apostrophe, scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d'Oise 01.34.20.14.25
Tél : 01.34.20.14.14

http://www.lapostrophe.net
Théâtre
20 mars 2007 (15h-17h)Séance d'information-débat : La Résistance en Ile-de-France
au Cercle national des Armées

Cette manifestation, organisée par l'AERI, présentera différents documents d'archives dont un film sur la Libération de Paris tourné pendant l'insurrection. D'anciens résistants de la Région parisienne viendront témoigner et débatre avec la salle.
Entrée gratuite.


Inscription souhaitable avant le 15 mars 2007 au 01 44 90 27 25 (secrétariat de direction du Cercle national des armées).

Conférence
Du 20/02/2007 au 29/03/2007Promotion exceptionnelle sur le DVD-ROM "La Résistance en Ile-de-France"
Version PC uniquement

L'AERI vous propose d'acquérir au prix exceptionnel de 10 euros la version uniquement PC du DVD-ROM "La Résistance en Ile-de-France".

Ce DVD-Rom offre une information très riche sur les acteurs, les organisations, les actions et stratégies résistantes, les faits, les lieux, les données de nature sociologique, ainsi que sur la mémoire des événements dans la région. Une équipe de 90 chercheurs a participé, durant quatre années, à ce projet sur la Résistance. Il porte sur les huit départements franciliens : Seine-et-Marne, Essonne, Yvelines, Val d’Oise, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine et Paris.

Le DVD-Rom compte plus de deux heures d’archives vidéo :
- Actualités cinématographiques
- Extraits de films allemands, américains, français.
- Interviews filmées de résistant(e)s.
- Et pour la première fois dans son intégralité, le film « La Libération de Paris » du Comité de Libération du cinéma français.

Plus de deux heures d’archives sonores :
- Des documents radiophoniques d’époque
- Des entretiens audio avec des résistants

- Plus de 1000 fiches explicatives : biographies, événements, lieux de Résistance, thèmes.
- Une base de données chronologiques d’environ 6000 actes de Résistance en Ile-de-France, constituée à partir des rapports de la police et de la gendarmerie (interrogeable par ville, canton, types d\'activité ou dates)

Une extraordinaire collection de documents d’archives :
- Presse clandestine de la Résistance
- Tracts, papillons, affiches
- Lettres
- Photographies (2000 illustrations)
- et les archives audiovisuelles.

Des outils pédagogiques :
-Un moteur de recherche thématique ou chronologique
-Un atlas
-Plus de 150 cartes
-Une frise chronologique
-La possibilité d’imprimer les documents visionnés.



Tél : 01-45-66-62-72

Commander le DVD-ROM sur notre librairie en ligne
Publication
11 février 2007Décès d'André Postel-Vinay


André Postel-Vinay est décédé le 11 février 2007 à Paris.

Début 1941, il participe activement au réseau anglais "Pat O'Leary", chargé de rapatrier les militaires anglais restés en France et les aviateurs alliés.

Il prend également contact avec le réseau du Musée de l'Homme qui lui permet de faire passer des messages vers Londres.

A la suite de la trahison d'un agent retourné par les Allemands, il est arrêté à Paris par la Gestapo le 14 décembre 1941 avec une arme et divers papiers compromettants sur lui. Incarcéré à la prison de la Santé, pour ne pas parler sous la torture, il fait une tentative de suicide trois jours plus tard en se jetant de la passerelle qui longe sa cellule au deuxième étage.

Gravement blessé aux jambes et à la colonne vertébrale, il est laissé menotté et sans soins pendant trois jours. Finalement transféré dans un pavillon surveillé de l'Hôpital de la Pitié, il est soigné et plâtré des épaules aux chevilles pendant de longs mois.

Déplâtré en avril 1942, il simule la folie et fait une nouvelle tentative (fausse cette fois) en se tailladant profondément la main gauche en juin 1942. Opéré sans anesthésie, il est renvoyé à la Santé au début du mois d’août puis transféré sur une civière, pour examen psychiatrique, le 1er septembre 1942, à l’asile Sainte Anne. Le 3 septembre 1942, à l'issue de son examen par un médecin allemand, il est laissé seul sans surveillance quelques instants ; par un suprême effort de volonté, alors qu’il peut à peine marcher, il réussit à s'évader en passant par la grande porte.

Hébergé par des amis, il peut, grâce au réseau "Pat O'Leary", gagner la zone sud et rejoindre Marseille.

Dans la nuit du 20 au 21 septembre 1942, André Postel-Vinay embarque sur un chalutier près de Perpignan en même temps que le colonel Fourcaud, Henri Frenay, Emmanuel d'Astier et des pilotes de la Royal Air Force. Après trois semaines à Gibraltar, il rejoint Londres fin octobre 1942 ; engagé dans les Forces françaises libres sous le nom d’André Duval, il est affecté au cabinet civil du général de Gaulle et, en même temps, nommé directeur général adjoint de la Caisse centrale de la France libre qui joue le rôle, pour la France libre, du Trésor public et de l'institut d'émission.

Fin 1943, André Postel-Vinay est nommé à l’Assemblée consultative provisoire à Alger.

André Postel-Vinay était Compagnon de la Libération (décret du 21 octobre 1943).

Source : Musée de l'Ordre de la Libération





Nécrologie
Du 22/02/2007 au 22/03/2007L'INA, mémoire du procès Papon


Le décès de l'ancien secrétaire général de la Gironde sous l'Occupation, condamné pour complicité de crime contre l'humanité pour son rôle dans la déportation de Juifs, remet en lumière ce procès très médiatisé. En partenariat avec le journal Sud-Ouest, l'Institut national de l'audiovisuel propose en exclusivité sur son site l'intégralité du procès. Accessible dans sa rubrique "Rendez-vous", près de 475 heures d'archives vidéo sont accessibles gratuitement. Afin de mieux cerner les clés du procès, de courtes biographies des protagonistes ont été réalisées, agrémentées de documents (détail de la procédure, arrêt de la chambre d'accusation). Un plan interactif de l'agglomération bordelaise réalisé par la rédaction de Sud-Ouest permet, en outre, d'accéder aux différents lieux évoqués pendant le procès, appuyés par des photos, articles et fiches. Enfin, un forum et un lexique de termes juridiques et historiques complètent ce témoignage interactif.




Voir le site de l'INA
Archives
Mars 2007Ne dis jamais ton nom
par Josie Lévy Martin. Préface de Simone Veil.

Témoignage d’une enfant cachée pendant la guerre.

1944 : « Ne dis jamais ton nom », recommandent ses parents à Josie, six ans, avant de s’en séparer pour la cacher dans une école de Lesterps (Charente limousine)
2006, Les images et souvenirs qui ont longtemps hanté Josie Lévy Martin ont trouvé une voix quelque soixante ans plus tard.

• récit autobiographique
• souvenirs et mémoire
• les Justes
• regard d’une enfant cachée

Préface de Simone Veil, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Postfaces de Marcel Stourdzé, président des anciens déportés et internés juifs et Daniel Soupizet, ancien maire de Lesterps

Un récit poignant, saisissant d’émotion… où la naïveté de l’enfant révèle plus que tout autre discours. Une galerie de personnages bouleversants, Papa et Maman, Jacqueline, Mademoiselle Gilberte et surtout sœur Saint-Cybard avec qui commence la triste séparation, la vie clandestine, le repli sur soi, mais aussi la tonte des moutons, les amies de l’école, les jeux de l’enfance… et l’étrange découverte de Jésus.

« Notre mémoire d’anciens déportés s’est focalisée sur la Shoah, l’extermination. (…) De notre propre enfance, nous n’avons guère parlé, sinon pour l’assimiler au bonheur perdu. Ce bonheur, beaucoup d’enfants cachés l’ont perdu dès la séparation d’avec leurs parents. Il a fallu près de soixante ans pour que leur souffrance soit exprimée et entendue dans sa singularité. Elle est désormais partie prenante de notre mémoire commune », en dit Simone Veil dans sa préface.

Parution mars 2007
14,5 x 22 cm
288 pages, Hors-texte de 16 pages
ISBN 978-2-916104-15-7
ISSN 1167-458X
Prix public : 20 €


Signature : dimanche 24 mars - librairie du Mémorial de la Shoah - 16h Disponible chez l'éditeur : Editions Croît vif
Tél : 01 47 43 98 00

http://www.croitvif.com
Publication
du 5 au 17 mars 2007"Femmes en Résistance"
Photographies de Pierre-Yves GINET

Une exposition de photographies dediée aux femmes et à leurs luttes. Darfour ou banlieue, zones de guerre ou terres de paix.
17 sujets, 17 Pays. Les images montrent le combat de femmes inconnues ou emblématiques vues par un homme.
Cette exposition présentée en exclusivité dans la région à la Maison Midi-Pyrénées tournera ensuite à travers Midi-Pyrénées.


La Maison Midi-Pyrénées est ouverte du lundi au samedi de 10h à 19h au 1, rue Rémusat à Toulouse (entrée libre & gratuite).
Tél : 05 34 44 18 18

http://www.tourisme-midi-pyrenees.com
Expo
Du 19 au 24 mars 2007Une école en Résistance : l'EREA pendant la Seconde Guerre mondiale


Poursuivant leur partenariat, l’EREA DV (établissement régional d’enseignement adapté aux déficients visuels) de Villeurbanne et le Centre d’Histoire, présentent une exposition sur l’histoire de cette école villeurbannaise et revient notamment sur l’engagement dans la Résistance de son personnel durant la seconde guerre mondiale.

Ce projet pédagogique a été réalisé dans la lignée d’une étroite collaboration entre les deux établissements.

Depuis 2002, le Centre d’Histoire a tissé des relations étroites avec enseignants et élèves de l’EREA DV. Dans un premier temps, le musée a proposé à l’établissement différentes animations adaptées dans le cadre de différentes expositions temporaires. Puis un partenariat a vu le jour : des élèves ont travaillé à la transcription en braille de journaux d’exposition, afin de favoriser l’accès du public déficient visuel à l’offre culturelle du CHRD. Depuis 2005, le Centre d’Histoire accueille également des élèves de l’EREA DV en stage, afin qu’ils se familiarisent avec le fonctionnement et les différents métiers d’un établissement culturel. Forts de ces échanges réguliers, le CHRD et l’EREA DV ont poussé davantage leur partenariat dans le cadre de l’exposition Photographier Lyon en guerre, auquel les élèves ont largement contribué à la réalisation.

Inspirée de ces différentes expériences, c’est tout naturellement qu’est venue l’idée de réaliser conjointement une exposition dans l’enceinte de l’EREA. Il semblait en effet important de sensibiliser les élèves à l’histoire de leur école durant la seconde guerre mondiale et notamment à l’importance du rôle joué par les enseignants dans la formation du réseau de résistance Marco Polo. Ainsi, les deux établissements ont à nouveau associé avec succès leur savoir-faire : le contenu scientifique et historique a été apporté par le service pédagogique du Centre d’Histoire et l’adaptation des textes aux publics déficients visuels a été réalisée par les élèves.

C’est avec grand plaisir que nous vous invitons, le lundi 19 mars à 18h30, à venir découvrir ce travail, à l’occasion de l’inauguration de l’exposition, à l’école EREA DV ( 32, rue de France à Villeurbanne)


Informations pratiques : EREA DV 32 rue de France – 69100 Villeurbanne Renseignements : Magali Lefranc Chargée de communication CHRD - 14, avenue Berthelot - Lyon 7e 04 72 73 99 06

Expo
7 mars 2007Soirée spéciale « La France au combat »


Dans le cadre des Journées de la Résistance,
de la Déportation, et des Droits de l’Homme.

L’association « Vive la Résistance » propose une soirée spéciale à l’occasion de la parution de l’ouvrage : LA FRANCE AU COMBAT, de l’appel du 18 juin à la victoire.

Le mercredi 7 mars 2007 de 18h00 à 20h00 au Conseil Général de l’Orne, salle d’Écouves

En présence de M. Gérard Burel, président du Conseil Général de l’Orne

Le contenu du livre sera présenté et illustré
par plusieurs témoignages d’Anciens résistants et Français libres.

Avec la présence exceptionnelle de :
-Serge Borochovitch, Français libre de 1940, Ancien du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad, Ancien de la 2ème D.B.
-Claude et Simone Ducreux, résistants de l’intérieur.
-Roger Nordmann, Français libre de 1940, Ancien de la 1ère D.F.L.
-Jacques Pigneaux de Laroche, Français libre de 1940, Ancien de la 1ère D.F.L.
-Jacques Roos, Français libre de 1940, Ancien du Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad, Ancien de la 1ère D.F.L.
-Jean-Louis Théobald, Ancien officier de liaison de liaison de Jean Moulin et du général Delestraint, Ancien de la 1ère D.F.L.




Conférence
24 mars 2007Colloque national sur Georges Guigouin


Ce colloque, animé par Marcel Parent, auteur de "Georges Guingouin, les écrits et les actes" combinera tables rondes et débats. Les thèmes retenus sont les suivants :

9h à midi : Le communisme de Georges Guingouin
Intervenants : Vincent Brousse; Dominique Dantieux; Francis Juchereau.

14h à 18 : La Résistance de Georges Guingouin
Intervenants : Jacques Canaud, Pierre Laborie, Gérard Monediaire, François Boulet.


Amphithéâtre du conseil Régional 27 boulevard de la Corderie Limoges

Colloque
14 mars 2007Lucie Aubrac nous a quittés


Lucie Aubrac, figure de la Résistance, est morte, mercredi soir 14 mars, à l'âge de 94 ans, à l'Hôpital suisse de Paris, à Issy-les-Moulineaux. Elle était hospitalisée depuis deux mois et demi.
Née en juin 1912 près de Mâcon, Lucie Bernard dite Aubrac avait obtenu l'agrégation d'histoire à la fin des années 1930 et épousé Raymond Samuel en 1939.
Après avoir milité contre la montée du fascisme, elle rejoint les rangs de la Résistance à l'Occupation allemande dès 1940 en participant à la création du mouvement Libération-Sud, qui publie le journal Libération.
Elle effectue des missions d'information puis joue un rôle majeur dans l'évasion de son mari lors d'un transfert, après son arrestation à Caluire (Rhône) avec Jean Moulin et d'autres chefs de la Résistance par la Gestapo dirigée pour la région de Lyon par Klaus Barbie. En février 1944, le couple gagne Londres.
Après la guerre, Lucie Aubrac reprend son métier d'enseignante qu'elle avait interrompu en entrant dans la clandestinité après l'évasion de 1943. Elle ne cesse alors de militer en faveur de la paix et de livrer, à travers de nombreuses conférences, le témoignage de son engagement dans la Résistance.
Elle avait écrit plusieurs livres, dont "Ils partiront dans l'ivresse" (1984) et "La résistance expliquée à mes petits enfants" (2000).
Lucie et Raymond Aubrac sont à l'origine de la création de l'AERI.
Toute l'équipe de l'AERI présente ses sincères condoléances à son mari ainsi qu'à sa famille.


Ses obsèques se dérouleront mercredi 21 mars à 12h aux Invalides.

Nécrologie
Du 13/03/2007 au 15/03/2007Contrats de recherche de la fondation de la Résistance
année universitaire 2007-2008

La Fondation de la Résistance propose deux contrats à durée déterminée d'une durée d'un an, à des chercheurs préparant une thèse concernant la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale.
Pour tout renseignement complémentaire , vous pouvez vous rendre sur les pages "contrats de recherches" de la rubrique "recherche et documentation" du site internet de la Fondation. Les doctorants désirant postuler à ces postes de chercheurs pourront déposer leur candidature du 15 janvier au 15 mars 2007 dernier délai. Aucun dossier de candidature reçu après cette date ne pourra être examiné.


M.Bruno Leroux, Directeur historique
Tél : 01 47 05 67 88

Rapport
Du 19/03/2007 au 18/04/2007Recrutement de stagiaires pour un projet de valorisation d'archives orales


L'AHICF constitue une équipe qui, sous la direction d'archivistes et documentalistes, va réaliser en 2007 la mise en ligne d'une série d'enregistrements d'entretiens avec des témoins de l'évolution des métiers dans l'industrie et les réseaux, à travers une base de données qui cataloguera ces témoignages et permettra d'y accéder par nom, lieu, thèmes, etc. C'est la première étape d'une opération plus large qui intéresse plusieurs associations et comités d'histoire. Nous recrutons donc des stagiaires qui seront formés aux diverses opérations nécessaires et prendront une part active à ce projet qui a déjà beaucoup intéressé les étudiants que nous avons accueillis. Nous recherchons donc des historiens (éventuellement qui se destinent aux métiers de l'archive et de la documentation), des étudiants déjà engagés dans ces filières, des étudiants en master pro patrimoine contemporain, en ethnologie..., de niveau master 1, 2 de préférence, ou doctorants, les missions variant bien entendu selon le niveau d'études et les intérêts de chacun. Toutes les conditions se trouvent sur le site www.trains-fr.org/ahicf


AHICF - Association pour l'histoire des chemins de fer en France / French Railway Historical Society - 9, rue du Château-Landon, F-75010 PARIS - Tél. / Phone: +33(0)1 5820 5101 ou/or 51 02 - Fax: +33(0) 5820 0286 - ahicf@club-internet.fr - www.trains-fr.org/ahicf

Pour en savoir plus
Archives
du 22 mars au 8 mai 2007Souscription pour l'ouvrage de Pierre Balliot
Le chaudron, chronique des combats sur la rive gauche de la moyenne vallée du Rhône du 21 au 30 août 1944

Dix semaines après Overlord en Normandie, les Alliés réussissent Dragoon le 15 août 1944 en Provence. Débute alors une large manoeuvre en tenaille pour couper la Wehrmacht de ses bases arrières du Rhin. Devant cette menace,
Hitler décide le repli de toutes ses forces du sud de la France dont la plus grande partie reflue par la vallée du Rhône.
Pendant vingt jours, une implacable course poursuite va se dérouler, des plages de débarquement en Provence jusqu’à la boucle du Doubs devant Montbéliard, entre la 19e armée allemande, le 6e corps d’armée des USA et l’armée de Lattre.
Course interrompue, du 21 au 30 août 1944, quand le fer de lance de la 19e armée : la Panzer-Division 11, plus ou moins renforcée et encadrée par des éléments appartenant à des divisions d’infanterie côtières de l’Armeekorps LXXXV, va se battre à front renversé entre Montélimar et Valence, puis réussir à se
dégager et à se replier. Lors de cet affrontement — le plus important de la
2e guerre mondiale — dans le sud de la France, son infanterie et ses chars vont affronter les GI’s venus des USA, guidés et accompagnés par les FFI drômois — qui ont saboté le pont routier de Livron — dans un Kessel (chaudron)où
l’aviation d’appui au sol alliée leur interdira les mouvements de jour et où l’artillerie US les matraquera impitoyablement.


Monsieur PIERRE BALLIOT - 54 RUE EDOUARD BRANLY - 26000 VALENCE Prix de vente hors souscription : 33 €. Prix réduit de souscription de 25 €

Publication
du 6 au 14 avril 20076e cycle du film Résistance en Corse
Rencontres, cinéma et histoire / Porto-Vecchio - Sartène - Ajaccio - Porticcio

Vendredi 6 avril :
9 h 00 : LE TOMBEAU DES LUCIOLES à la Cinémathèque de Corse à Porto-Vecchio
14 h 00 : ZONE LIBRE au Théâtre de Sartène
20 h 30 : BLACK BOOK au Cinéma Bonaparte d'Ajaccio

Mardi 10 avril :
21 h 00 : L’ESPRIT DE RÉSISTANCE au Théâtre de Marinca de Porticcio

Mercredi 11 avril :
18 h 30 : FAIRE FACE au Théâtre de Marinca de Porticcio
21 h 00 : LE POÈTE FRANCESCU FILIPPINI au Théâtre de Marinca de Porticcio

Jeudi 12 avril :
9 h 00 : LE TOMBEAU DES LUCIOLES au Palais des Congrès d'Ajaccio
14 h 00 : LA BRÈVE VIE D’ANNE FRANCK au Palais des Congrès d'Ajaccio
16 h 00 : EL CANTOR au Palais des Congrès d'Ajaccio
18 h 30 : LES MILLE COMPAGNONS au Palais des Congrès d'Ajaccio
21h 00 : LA NEIGE ET LE FEU au Palais des Congrès d'Ajaccio

Vendredi 13 avril :
9 h 00 : LE TOMBEAU DES LUCIOLES au Palais des Congrès d'Ajaccio (collèges-lycées)
14 h 00 : ZONE LIBRE au Palais des Congrès d'Ajaccio (collèges-lycées)
16 h 00 : BLACK BOOK au Palais des Congrès d'Ajaccio
18 h 30 : ZIDOU L’GOUDDAM ! ALLEZ DE L’AVANT au Palais des Congrès d'Ajaccio
20 h 30 : OFLAG XVII A au Palais des Congrès d'Ajaccio
21 h 00 : ZONE LIBRE au Palais des Congrès d'Ajaccio

Samedi 14 avril :
14 h 00 : ZIDOU L’GOUDDAM ! ALLEZ DE L’AVANT à la Cinémathèque de Corse à Porto-Vecchio


Renseignements ■ Ciné 2000 • Tél. : 06.13.61.10.99 • www.cine2000ajaccio.com/ ■ Les Amis de la Résistance, ANACR • www.resistance-corse.asso.fr/ ■ Tarifs séance : 2 € (scolaires, étudiant, chômeur) • 4,50 € (abonné) • 6 € (normal)

Cinéma
du 30 mars au 1er avrilFestival PROVENCE TERRE DE CINEMA
à Rousset (proche d’Aix-en-Provence)

vendredi 30 mars : « Provence, terre de Libération »
« Jean Moulin, 1942-1943 » - 14h, Film d’Yves Boisset. Ce film éclaire le combat de Jean Moulin (interprété par Charles Berling), figure légendaire de la Résistance française. Ce deuxième volet rend compte des difficultés de Jean Moulin pour créer le Conseil national de la Résistance, au milieu des ambitions des chefs et des trahisons.
Suivi d’une rencontre-débat avec Jean-Marie Guillon (agrégé d’Histoire, a écrit une thèse sur "La Résistance dans le Var. Essai d'histoire politique". Il est spécialiste de l’Histoire contemporaine, professeur à l’Université de Provence. Il a participé à la rédaction du dictionnaire de la Résistance.)

« Etat de pièges ou la filière marseillaise » - 16h30. Documentaire de Teri Wehn-Damisch.
L’histoire vraie du réseau clandestin, le Comité Américain de Secours, dirigé par Varian Fry à Marseille, qui a sauvé, de 1940 à 1944, quelques milliers d’intellectuels et d’artistes.

« La Libération de Marseille » - 18h
Documentaire de Grégoire Georges-Picot. L'insurrection et la libération de Marseille en août 1944 racontée par ses acteurs. Coproduction France3 Méditerranée.
Suivi d’une rencontre en présence de Grégoire Georges-Picot (Historien, il a réalisé « Baroud d’Honneur » en 2006. Il est à l’initiative d’un dictionnaire biographique de l'immigration et auteur de l'ouvrage « L'Innocence et la ruse, des étrangers dans la Résistance en Provence 1940-1944 ») et Jean-Marie Guillon.

Apéritif - 19h

« Indigènes » - 21h de Rachid Bouchareb
avec Jamel Debbouze, Roschdy Zem, Sami Bouajila, Samy Naceri. 1943 : ils n’avaient encore jamais foulé le sol français, mais parce que c’est la guerre, quatre indigènes vont s’engager dans l’armée française. Ce film raconte l’histoire de ces héros que l’Histoire a oubliés…
Rencontre – débat en présence de Marc Michel, Olivier Lorelle, Grégoire Georges-Picot et Jean-Marie Guillon.
Marc Michel (Professeur à l’Université de Provence, à Aix, Marc Michel est un spécialiste de la colonisation. Il nous apportera son éclairage sur le film…) Olivier Lorelle (Il connaît actuellement un franc succès pour le scénario du film « Indigènes » : il a été primé meilleur scénario original aux César 2007 et a reçu le prix Lumière du scénario. Présent lors du débat qui suivra Indigènes il sera également jury pour la compétition de courts-métrages le samedi 31 mars…)
"Indigènes" : un film qui a choqué la France, bousculé l'Etat et les consciences. Qu'il s'agisse de présenter des hommes sur un pied d'égalité ou d'amour, les films qu'il signe ne laissent pas indifférent parce qu’ils traitent des rapports humains.

Exposition
Un Camp pour les Tsiganes – Saliers, Bouches-du-Rhône, 1942-1944

Exposition des photographies Mathieu Pernot
du 20 au 30 mars à la Médiathèque de Rousset – entrée gratuite



Tél : 04 42 53 36 39
Fax : 04 42 53 49 69

Pour en savoir plus
Cinéma
23 mars 2007Actes du colloque "Annexion et nazification en Europe"


Parution sur le site internet du Mémorial d'Alsace-Moselle (Schirmeck), des actes du colloque "Annexion et nazification en Europe" tenu à Metz en novembre 2003. Les actes sont publiés sous la direction de Sylvian Schirmann.


http://www.memorial-alsace-moselle.com/f/colloque.html

Publication
Mars 2007Auguste Gerhards, Morts pour avoir dit non
14 Alsaciens et Lorrains face à la justice militaire nazie

« Le silence d’après-guerre a fait tomber dans l’oubli beaucoup de victimes du nazisme. Parmi celles-ci figurent quatorze Alsaciens et Lorrains qui ont osé dire non au système qu’on a voulu leur imposer. Tous, si différents qu’ils furent, sont morts sous le couperet de la guillotine ou par la corde de la potence. Tous ont été pris dans l’engrenage de la terrible machine à tuer qu’était la justice militaire de l’Allemagne nazie… Ce livre veut rendre un hommage tardif à ces héros solitaires unis par un même refus qui leur a coûté la vie. »
Auguste Gerhards (extrait du livre).

LE LIVRE
Entre 1942 et 1945, dans la prison militaire Roter Ochse de Halle-an-der-Saale, près de Leipzig, 549 prisonniers ont été exécutés. Parmi ces hommes et femmes guillotinés ou pendus, il y avait 14 Alsaciens et Lorrains : incorporés de force qui refusèrent de servir dans l’armée du Reich, patriotes ayant créé des filières d’aides aux prisonniers de guerre évadés d’Allemagne, bateliers qui profitèrent de leurs déplacements pour glaner des renseignements, déserteurs de la Wehrmacht, témoins de Jéhovah, pacifistes…
Ce livre reconstitue leur parcours depuis leur arrestation jusqu’à leur exécution. Il met en exergue le fonctionnement de l’appareil judiciaire nazi en détaillant le déroulement des enquêtes et des procès et en décryptant le redoutable réseau des tribunaux militaires allemands qui gravitaient autour du Reichskriegsgericht.

L’AUTEUR
Auguste Gerhards est né en 1945 à Altkirch dans le Sundgau. Après des études d’histoire-géographie à l’université de Besançon, il enseigne successivement à Carspach, Landser, Paris, Haguenau et, depuis 1979, à Strasbourg. Il travaille depuis plus de dix ans avec les historiens des mémoriaux de Halle et de Torgau sur les fonds d’archives allemandes et tchèques relatives à la justice militaire sous le IIIe Reich.
En 2003, il a publié aux éditions Oberlin une biographie sur son oncle Théo Gerhards, un des 14 résistants évoqué dans ce livre et qui a été exécuté en 1943.


Editions La Nuée Bleue 256 pages, broché, 20 € En couverture : détail d’une peinture de Camille Claus, Tambov VII, 1945.
Tél : 03 88 15 77 27

Publication
30 marsHommage à Jean-Pierre Vernant
décédé le 9 janvier 2007

Un hommage sera rendu à Jean-Pierre Vernant le vendredi 30 mars 2007.
Journée organisée par le Centre Louis Gernet , le CNRS,le Collège de France, l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, l'Ecole Pratique des Hautes Etudes.


Bibliothèque nationale de France - Site François Mitterrand. Grand Auditorium, Hall Est. Quai François Mauriac, Paris 13e. Entrée libre . Le programme de la journée est disponible sur le site de la BNF à l'adresse suivante : http://www.bnf.fr/pages/cultpubl/hommage_688.htm

Commémoration
Du 05/04/2007 au 04/05/2007Vexin histoire vivante


Découvrez le site "Vexin histoire vivante" qui vient d'être entièrement refait. Ce site traite des combats dans le Vexin lors de la libération et plus largement de toute la région parisienne.
De nouvelles rubriques :
- témoignages, dont certain sont inédits,
- découvertes où vous pouvez découvrir les nombreuses exhumations d'objets trouvées dans la région ainsi que de pièces retrouvées sur le terrain,
- l'actualité, commémorations et évènements

Nous sommes bien sur toujours à la recherche de documentation (photo, film amateur, tract, affiche, objet) qui illustrent ces événements ou un témoignage sur cette période précise.
Les rubriques unités et lieux s'adressent plus particulièrement aux chercheurs qui pourront consulter les listes pour l'échanges ou l'obtention d'informations.




Visiter ce site
Internet
14 avril 2007Décès de René Rémond


René Rémond est décédé dans la nuit de vendredi à samedi à Paris. L'historien et politologue français avait 88 ans. René Rémond, né en 1918, résistant, était président de la Fondation nationale des sciences politiques de 1981 à janvier 2007, et avait été élu à l'Académie française le 18 juin 1998.

Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages d'histoire politique, intellectuelle et religieuse de la France aux XIXe et XXe siècles, et surtout l'un des plus grands noms de l'histoire contemporaine.

Son ouvrage le plus célèbre, "La droite en France de 1815 à nos jours", réédité plusieurs fois, est une référence pour les historiens et politiciens.

Il était également président du Comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance.




Nécrologie
Du 18/04/2007 au 27/01/2008Primo Levi. Puisque c'est un homme.
Inauguration, mercredi 18 avril à 18h30

A l’occasion du vingtième anniversaire de la mort de Primo Levi, le Centre d’Histoire de
la Résistance et de la Déportation rend hommage à cet écrivain et fait (re)découvrir la
diversité de son oeuvre.
Conçue par Philippe Mesnard (professeur de Lettres à l’Université de Marne-la-Vallée,
commissaire de Prisonniers de l’image, 2005), Carlo Saletti (metteur en scène) et le Centre d’Histoire, l’exposition est présentée simultanément à l’Institut historique de Turin, ville natale de Primo Levi.


Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon Métro, station Perrache ou Jean Macé Du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 Samedi et dimanche de 9h30 à 18h.

Expo
Du 21 juin au 9 décembre 2007Peuple Tsigane. Le silence et l’oubli.


L’histoire et la culture tsiganes demeurent souvent mal connues du grand public. La
part du mythe, des représentations, tend parfois à fausser l’image de ce peuple et à
occulter son histoire. L’exposition Peuple tsigane. Le silence et l’oubli propose de
découvrir la communauté tsigane, son identité, ses traditions et son histoire avec un
éclairage particulier sur le sort qu’elle a connu entre 1939 et 1946.


CHRD. Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon Du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 Samedi et dimanche de 9h30 à 18h.

Expo
Samedi 19 mai 2007Nuit des musées
Jean-Claude Frissung lit Primo Levi

Entrée libre et gratuite de 19h00 à 00h00.

A 19h30, 20h30, 21h30 et 22h30

Le comédien Jean-Claude Frissung sera de passage au CHRD pour une lecture des textes de Primo Levi. Connu principalement pour ses rôles au cinéma, dans des films tels que Le promeneur du champ de Mars, l’acteur est également reconnu pour son travail sur les œuvres de l’écrivain.

Dans cette ambiance si particulière propre à la nuit des musées, alors que le jour décline, la voix de Jean-Claude Frissung résonnera dans l’exposition pour redonner vie aux textes de Primo Levi. À travers son jeu d’acteur, le public pourra effleurer l’intimité de ce grand homme et (re)découvrir l’histoire de sa vie sur les panneaux de l’exposition.


Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon Tram T2, station Centre Berthelot Métro, station Perrache ou Jean Macé Vélo’v Parking, rue de Marseille Centre Berthelot Ouvert du mercredi au vendredi de 9h à 17h30 et du samedi au dimanche de 9h30 à 18h.

Théâtre
du 26 avril au 26 mai 2007Mise en scène de l'oeuvre "Les Justes" de Camus
au théâtre Louis Jouvet

"En février 1905 à Moscou, un groupe de terroristes appartenant au parti socialiste révolutionnaire organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar." (Albert Camus).
Parti d'un fait historique, Camus écrit avec "Les Justes" une tragédie moderne d'une rare intensité et d'une humanité bouleversante. Ces terroristes sont déchirés entre vie et mort, amour et révolution, espérance et nihilisme. Rêvant d'un monde meilleur, ils n'inventent en effet que le meurtre et le sacrifice pour atteindre leur idéal. Même s'il ne faut pas confondre les combats d'hier et d'aujourd'hui, "Les Justes" semblent éminemment une pièce nécessaire, un singulier écho aux déflagrations de notre temps.


Mardi 19h, du mercredi au samedi 20h. Relâche les lundis et dimanches. Matinées exceptionnelles les 6 mai à 16h et 19 mai à 15h. Places de 6 à 28 euros. Théâtre Louis Jouvet, square de l'Opéra Louis Jouvet, 7 rue Boudreau Paris 9e. Métro Opéra, Havre-Caumartin, RER A Auber.
Tél : 01 53 05 19 19

www.athenee-theatre.com
Archives
30 avril 2007Le CD-ROM "La Résistance en Lozère" a reçu le prix "Patrimoine" de la Banque Populaire du Sud


Jean Bonijol, Président de l’Association des Anciens de la Résistance du département de la Lozère a été contacté par le Directeur de l’Agence de Mende de la Banque Populaire du SUD.
Celui-ci, très attaché aux valeurs de mémoire, avait été informé de la réalisation de notre travail commun et de la sortie du CD rom.

Il a proposé à Jean Bonijol d’établir un dossier pour participer à un concours organisé par la BP (prix initiatives Région des sociétaires).

Le jury de la BP s’est réuni et a attribué à l’équipe Lozère, dans la catégorie " Patrimoine " le prix spécial du Jury.

Le chèque a été remis à Jean Bonijol au siège de la BP Sud à Nîmes, le 19 avril.

Ce prix est d’abord une reconnaissance du travail commun réalisé mais son aspect financier est très significatif.

La BP a prévu d’organiser le 7 novembre 2007 à Mende, une manifestation au cours de laquelle le CD rom serait présenté, ainsi que les autres réalisations qui, dans le cadre du département, ont été également primées.




Publication
Du 30/04/2007 au 29/05/2007L'opération "Valeurs de la Résistance" dans le bulletin "Paris-snes" d'avril-mai 2007


Valeurs de la Résistance
Valeurs des élèves d'aujourd'hui

C'est le thème d'un travail mené par l'AERI, association pour des études sur la Résistance intérieure, créée notamment par Lucie et Raymond Aubrac et Serge Ravanel qui est l'initiateur et l'animateur de la réflexion sur les valeurs.

Le travails 'effectue en trois étapes :
- à partir de témoignages de résistants, recherche des valeurs qui ont motivé leur engagement ;
- recherche, avec les élèves, des valeurs qui sont les leurs aujourd'hui (respect, famille, culture, solidarité...)
- mise en place d'une action prolongée, menée par les élèves eux-mêmes, avec l'aide de leurs professeurs, destinée à faire vivre la valeur choisie.

Les buts de ce travail sont multiples, briser l'individualisme des jeunes par une action collective, prendre conscience des valeurs qu'ils ont en eux et de la possibilité de réaliser quelque chose de concret, épanouissement de certains dans une action menée en grande partie hors du cadre scolaire, développer le goût de l'engagement, renforcer le groupe classe, développer l'autonomie, faire un effort dans la durée, etc.


AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01.45.66.62.72

Publication
30 avril 2007Parution de la 2ème édition du CD-ROM "La Résistance en Corse"


La réédition enrichie du CD-ROM "La Résistance en Corse" vient de paraître. Le CD -ROM est disponible sur notre librairie en ligne.


AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01-45-66-62-72

Pour le commander
Publication
31 mai 2007Femmes dans la guerre et la Résistance (1939-1945)
Journée d'études

Journée d’étude organisé par l’Institut d’Etudes politiques de Grenoble, l’Université Pierre Mendès-France, la ville de Saint-Martin d’Hères dans le cadre du programme européen « Mémoire des Alpes »

Programme

Première demi-journée : Aspects généraux
9h Accueil des participants
9h30-12h30
Projection du film réalisé par Rolande Trempé et produit par l’AERI, « De l’ombre à la lumière », en présence de l’auteure
Présentation par Laurence Thibault de l’ouvrage qu’elle a dirigé, Les Femmes et la Résistance, Paris, La Documentation française/AERI, 2006, 176 p.

Deuxième demi-journée : Femmes dans la guerre en Isère et Rhône-Alpes
14h30-16h30
Portrait de Lucie Aubrac par Olivier Vallade
Témoignages de femmes ayant vécu cette période, Anne-Marie Mingat-Lerme ; Gabrielle Giffard ; Denise Meunier, Élisabeth Fabre ; Denise Domenach-Lallich (sous réserves)
Étude sur quelques figures de femmes en Isère durant la Seconde Guerre mondiale, outre les témoins (Marie Reynoard ; Marianne Cohn ; Évangelina Péan-Pagès ; sœur Joséphine ; Odette Malossane ; Rose Valland…) par Jean-William Dereymez et Maurice Galliard, secrétaire général de l’Association « Mémoire de Rose Valland »

Début de soirée
18h-20h
Deuxième projection du film réalisé par Rolande Trempé et produit par l’AERI, « De l’ombre à la lumière »


La journée d’études aura lieu dans l’amphi 101 de Polytech’Grenoble, 28, avenue Benoît Frachon Saint-Martin-d’Hères Contacts Jean-William Dereymez 04 76 82 61 29 Alain Mittelberger 04 76 82 61 29 Cécile Vaussenat 04 76 82 60 49 Mairie de Saint-Martin-d’Hères, Direction des Affaires culturelles Hassina Sadaoui 04 76 60 72 00 mda@iep.upmf-grenoble.fr

Colloque
13 mai 2007Cérémonie du 65e anniversaire de l'ouverture du camp de Voves


Rassemblement place de l'Eglise de Voves à 9h30.
Evocation historique et artistique interprétée par les Sentinelles de la Mémoire et les élèves des établissements scolaires de Voves.




Commémoration
Du 12 mai au 5 novembre 2007John Heartfield : "des ciseaux contre le nazisme"
Au musée de la Résistance de Bondues

Vernissage de l'exposition le samedi 12 mai 2007 à 11h au Musée de la Résistance de Bondues.
Exposition organisée en partenariat avec l'association les Héritiers de la Mémoire, avec le concours du Goethe Institut et de l'association Heure Exquise.


Coordonnées : adresse postale : BP80001, 59587 BONDUES Cedex Le Musée se trouve sur la Route Nationale 17 Lille-Menin, à proximité de la rocade Nord-Ouest, de l'A22 et de l'aérodrome
Tél : 03 20 28 88 32
Fax : 03 20 25 94 95

Expo
Jeudi 10 mai à 19h30"Entre silence et mémoire"
Table ronde au Mémorial de la Shoah

Entre silence et mémoire. La parole des enfants cachés durant la Seconde Guerre mondiale sert de matière à l’analyse de spécialistes de sciences humaines, qui développent à partir d’elle leurs interprétations et tentatives d’explication, amorçant ainsi un travail de réflexion plus général sur la résistance civique et les expériences génocidaires. En présence d’Alain Corbin, historien, Nadine Fresco, historienne, Nicole Lapierre, sociologue, et Régine Waintrater, psychanalyste, maître de conférence à l’université Paris VII. Animée par Danielle Bailly, professeur de linguistique et de didactique à l’UFR d’études anglophones de l’université Paris VII.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris. Bus 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4e; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4e; Lobau, rue Lobau, Paris 4e Facilités d’accès pour le public handicapé

Conférence
Mardi 15 mai 2007 à 19hJe n’ai fait que mon devoir 1940-1944 : un Juste dans les rangs de la police de Roger Belbéoch
Présentation d'ouvrage au Mémorial de la Shoah

e n’ai fait que mon devoir 1940-1944 : un Juste dans les rangs de la police de Roger Belbéoch (Éd. Robert Laffont, 2007).
Envoyé par ses camarades résistants dans les rangs de la police pour noyauter l’administration de Vichy et fournir des renseignements et des faux papiers, Roger Belbéoch s’arrange pour prévenir les familles juives menacées d’arrestation. Dénoncé, il est livré au Service des affaires juives, où il sera interrogé sous la torture ; il n’avoue rien. Jusqu’à la Libération, il agit sans relâche, multipliant les planques, faux certificats et opérations de sauvetage.
En présence de Roger Belbéoch, Juste, et Jean-Marc Berlière, historien.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris. Bus 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4e; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4e; Lobau, rue Lobau, Paris 4e Facilités d’accès pour le public handicapé

Conférence
Avril 2007Simone Michel-Levy
Héroïne et martyre de la Résistance PTT. Compagnon de la Libération

Simone Michel-Levy, alias "Emma", alias "Françoise", est née à Chausin (Jura) le 19 janvier 1906. Après une scolarité franc-comtoise, elle entre dans les PTT et est affectée à Chauny (Aisne), puis à Paris, où elle travaille dans différents bureaux de poste. Lauréate du concours de contrôleur-rédacteur, elle est affectée à la Direction de la recherche et du contrôle technique des PTT à Paris, où elle va vivre les débuts de la guerre, puis l'Occupation qu'elle va refuser immédiatement. C'est dans sa résidence administrative parisienne que toute l'action de résistante de Simone va prendre son essor, au sein des réseaux Action PTT puis d'Etat-major PTT dont elle est la cofondatrice.


Editions du Cêtre 138 grande rue 25000 Besançon Prix public : 21 euros

http://eiditions-cetre.com
Publication
samedi 19 mai 2007Jean-Claude Frissung lit Primo Levi
A 19h30, 20h30, 21h30 et 22h30

Le comédien Jean-Claude Frissung sera de passage au CHRD pour une lecture des textes de Primo Levi. Connu principalement pour ces rôles au cinéma, dans des films tels que Le promeneur du champ de Mars, l’acteur est également reconnu pour son travail sur les œuvres de l’écrivain.
Dans cette ambiance si particulière propre à la nuit des musées, alors que le jour décline, la voix de Jean-Claude Frissung résonnera dans l’exposition pour redonner vie aux textes de Primo Levi. À travers son jeu d’acteur, le public pourra effleurer l’intimité de ce grand homme et (re)découvrir l’histoire de sa vie sur les panneaux de l’exposition.


CHRD - 14, avenue Berthelot - Lyon 7e 04 72 73 99 06

Conférence
du 4 mai 2007 au 29 juillet 2007Exposition René Char à la Bibliothèque nationale


"Poète résistant à l'engagement le plus singulier" selon l'expression de l'historien Jean-Marie Guillon, René Char, le "capitaine Alexandre" de la Résistance, est l'objet d'une exposition à la Bibliothèque nationale de France.

A l'occasion du centenaire de la naissance de René Char, la BNF rend hommage au poète et à l'homme d'action qu'il incarna sa vie durant. Pour donner à connaître l'accomplissement d'une oeuvre toute entière dédiée à la poésie, l'exposition s'ouvre aux événements de la vie de René Char - son appartenance au groupe surréaliste, les responsabilités qu'il assuma au sein de la Résistance, ses combats ultérieurs - mais aussi aux amitiés et aux rencontres qui marquèrent son activité créatrice. Place est faite aux correspondances, révélatrices des élans et des révoltes du poète, de ses réflexions, de cette "conversation souveraine" qui l'unit à Paul Eluard, André Breton, Gilbert Lely, Georges Bataille, Albert Camus, Martin Heidegger et à bien d'autres. Les peintres amis et admirés scandent ce parcours au travers des éditions illustrées et manuscrits enluminés. Au coeur du parcours, les textes poétiques eux-mêmes seront proposés dans les différents états successifs de leur écriture.


site François-Mitterrand / Grande Galerie mardi-samedi de 10 h à 19 h, dimanche de 13 h à 19 h fermé lundi et jours fériés tarif plein : 5.00 euros tarif réduit : 3.50 eurosVisites guidées • Individuelles : information et réservation au 01 53 79 40 43 • Pour les groupes : information et réservation obligatoire même pour les visites libres au 01 53 79 49 49 Activités pédagogiques • Pour les classes : mardi et vendredi à 10h et 11h30 (46 eur.) • Pour les enseignants : tous les mercredis à 14h30 (renseignements et réservation au 01 53 79 49 49) Fiche pédagogique pour les enseignants disponible sur simple demande au 01 53 79 41 00 Dossier pédagogique en ligne : classes.bnf.fr

Expo
jeudi 24 mai 2007La célébration des héros de la Seconde Guerre mondiale dans les forces armées françaises


En France, la fin de la Seconde Guerre mondiale marque une nouvelle forme d’héroïsation : les grands chefs militaires ayant mené le pays à la victoire ainsi que les chefs de la résistance font l’objet d’un culte républicain, que ce soit par le biais de l’Ordre de la Libération, des cérémonies ou des inaugurations de plaques commémoratives. Même si l’armée est pleinement impliquée dans ce culte républicain par les prises d’armes et le cérémonial, a-t-elle développé alors en son sein une célébration particulière des héros du conflit récent ? Un aperçu de diverses sources, en particulier les discours ou les parrainages donne à penser que ces nouveaux héros mettent un certain temps à s’intégrer dans le panthéon symbolique des unités. Cette communication s’attachera à en rechercher les raisons : difficulté à trouver des héros unificateurs dans une armée qui sort de cinq années de divisions ? Naissance de mémoires catégorielles ? Difficulté à célébrer des héros encore vivants ? Lutte des chefs ? Cette réflexion sera l’occasion de s’interroger plus largement sur l’héritage de la Résistance et de la France combattante dans les forces armées françaises.

L’intervenante : Agrégée et docteur en histoire, Claude d'Abzac-Epezy est chargée de recherches au Centre d'études d'histoire de la Défense depuis 2002. Spécialisée dans l'histoire de l'aéronautique ainsi que dans l'histoire des armées françaises pendant la Seconde Guerre mondiale et l'immédiat après-guerre, elle est auteur de L'armée de l'air des années noires, (Paris Economica, 1998), La Seconde Guerre mondiale, (Paris, Armand Colin, 1999).


au Château de Vincennes, Pavillon de la Reine, salon d’honneur (SHD, département Marine). À 14h30 précises

Conférence
Mercredi 13 juin 2007 de 9h à 18hSéminaire "Mémoires de la Résistance et de la guerre : redéploiements en région Rhône Alpes"


La journée du mercredi 13 juin 2007, première séance de ce cycle, porte sur les évolutions récentes des lieux de mémoires et d’histoire dans la région Rhône-Alpes, dans leurs rapports avec les sites et les territoires, et en appui sur l’expérience de professionnels. Comment rendre compte des nouveaux usages de la mémoire de la Résistance et de la guerre, en lien avec les singularités des territoires et leur développement autant qu’avec les récits nationaux ? Quels sont les acteurs, les formes commémoratives, les usages publics de l’histoire qui émergent et modifient les configurations de ces mémoires ? Quels changements produisent ou induisent la circulation et la diversité des publics, dans les formes et les contenus des productions mémorielles ? Comment les professionnels et les chercheurs qui se trouvent à l’intersection de l’histoire et de l’actualité de ces sites se saisissent du renouvellement des récits historiques et de leur inscription territoriale ?


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon Merci de bien vouloir vous inscrire avant le 1er juin à l'adresse e-mail : memoire_seminaire @no-log.org

Séminaire
Mardi 5 juin à 17h30Soirée spéciale "La Résistance en Corse"
Au Cercle national des Armées, 8, place Saint-Augustin, 75008 Paris

Un documentaire de 26 minutes, composé d’interviews de quatre résistants et d’images d’archives, réalisé par des élèves de l’IUT de Corte, sera projeté ; suivi d’une présentation de la Résistance en Corse par Hélène Chaubin (chef de projet du cédérom La Résistance en Corse, réédité en avril 2007 par l’AERI).

Hélène Chaubin, Antoine Poletti et Marcel Santoni (résistant corse) répondront à vos questions.


Inscription souhaitable avant le 31 mai 2007 à l'AERI.
Tél : 01-45-66-62-72

Conférence
30 mai 2007Parution du DVD-ROM "La Résistance dans la Drôme et le Vercors"


Plus de 1400 fiches, des cartes (dont une carte animée des combats du vercors), des biographies de résistants, une large collection de documents d'archives (photographies, films d'époque, témoignages audios et vidéos...).



Tél : 01-45-66-62-72

Pour commander ce DVD-ROM
Publication
13 juin 2007"La dégringolade ou comment on peut devenir sans domicile fixe"
Classe de 3e participant à l'opération "Valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd'hui"

Bernard GALAND, principal du collège Octave Gréard, Martine Plantier, principale-adjointe,
et les élèves de 3ème E seraient heureux que vous puissiez assister à leur spectacle de rue
"La dégringolade ou comment on peut devenir sans domicile fixe"
Chorégraphie et accompagnement musical
Le mercredi 13 juin 2007
Place Lino Ventura (Paris IXème)
(Métro Pigalle)
A partir de 14 h 30

Ce spectacle est organisé au bénéfice de l'association "les bancs publics"
28, rue Nungesser et Coli 75016 Paris
Qui vient en aide aux plus démunis




Théâtre
Du 05/06/2007 au 04/07/2007Un département dans la guerre 1939-1945. Occupation, Collaboration et Résistance dans l’Yonne
Compte-rendu de lecture par David Landry, professeur au Lycée du parc des Chaumes, Avallon

Claude Delasselle, Joël Drogland, Frédéric Gand, Thiery Roblin, Jean Rolley. 768 pages Editions Tirésias - Livre publié avec le soutien de l’AERI et sous la direction de l’ARORY, janvier 2007.

L’ouvrage est le fruit du travail d’équipe entrepris par l’ARORY (Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance dans l’Yonne) depuis plus de dix ans. Cet important travail de recherche historique qui s’appuie sur l’étude et la critique de nombreuses sources écrites (Archives départementales de l’Yonne, Archives nationales et archives privées) et orales (des dizaines de témoignages ont été recueillis) a d’abord abouti à la publication, en 2004, du CD-ROM « La Résistance dans l’Yonne ».

Afin de permettre l’accès de leur travail à tous ceux qui ne sont pas familiers de l’informatique et constatant que les notices historiques du CD-ROM étaient souvent délaissées, une équipe resserrée s’est donc remise au travail pour publier cet ouvrage qui élargit le sujet à toutes les facettes de la période de l’Occupation.

Si la Résistance constitue encore le cœur de l’ouvrage avec l’analyse des débuts, des différents mouvements, de leur implantation, des résistants (origine, motivations, notices biographiques...), des maquis (implantation, organisation, actions...), tous les aspects de la vie de l’Yonne sous l’occupation sont présentés : Le département à la veille de la guerre, la guerre et l’invasion, l’Occupation, la vie quotidienne, Vichy et la collaboration, la Libération, l’épuration, les combats des FFI de l’Yonne dans la campagne d’hiver 1944-1945...

L’analyse est conduite selon une double approche à la fois chronologique et thématique. Le point fort de l’ouvrage est l’ancrage des thèmes abordés au cœur des réalités locales grâce à des exemples très précis soutenus par une iconographie originale que l’on pourra avantageusement compléter par celle du CD-ROM et par une cartographie originale et très lisible qui offre une approche différente des phénomènes étudiés. On peut dès lors envisager la construction d’études de cas très concrètes et proches des élèves sur l’ensemble des thèmes étudiés.

Par exemple, pour le chapitre de terminale « Bilan et mémoires de la Seconde Guerre mondiale », on pourra s’appuyer sur la réflexion préalable sur la notion de Résistance, sur le bilan précis et exhaustif du conflit dans l’Yonne et de l’épuration extrajudiciaire et judiciaire. On pourra aussi utiliser efficacement le chapitre 13 qui étudie de façon spécifique et originale le thème des déportés pour motifs non raciaux, jusqu’alors peu étudié, pour mener une réflexion sur l’évolution des mémoires de la déportation. Surtout, en fin d’ouvrage, le chapitre 19 développe sur plus de 20 pages une analyse plus globale de l’évolution des mémoires de cette période. Comparant d’abord cette mémoire à celle de la guerre précédente, pour en souligner le caractère spécifique, puis examinant 60 années de cette mémoire. D’abord la courte période de mémoire unitaire de 1945 à 1947, avec la mise en place par De Gaulle du « mythe résistancialiste » qui méconnait alors la spécificité du génocide, des déportations juives et les sacrifices des prisonniers de guerre. L’affrontement des mémoires à partir de 1947 est mis en relation avec l’entrée de la France dans la « Guerre Froide », ces déchirures permettant l’adoption des lois d’amnistie de 1951 et 1953. La mise en place d’une mémoire officielle après le retour de De Gaulle et la « Panthéonisation » de Jean Moulin en 1964 font l’objet d’une analyse détaillée. Enfin, le départ de De Gaulle fait ressurgir l’affrontement des mémoires et modifie la perception de Vichy suite, notamment, à la sortie du film de Marcel Ophuls « le chagrin et la pitié » en1971, à l’affaire Paul Touvier en 1972 et à la traduction française du livre de Paxton. Ainsi, l’ouvrage met bien en valeur le lien entre les préoccupations immédiates des acteurs et les évolutions du regard qu’ils portent sur le passé. Après ce cadrage national, le chapitre traite de la mémoire icaunaise à travers une analyse précise des différents lieux de mémoire, nombreux et dispersés, des commémorations, rarement unitaires, de la mémoire spécifique de la déportation, l’ensemble étant illustré par des photographies de monuments ou de plaques qui pourront faire l’objet d’une exploitation très enrichissante pour souligner la multiplicité des mémoires auprès les élèves. Par ailleurs, sont présentés les différents acteurs de cette mémoire, représentants de l’Etat, élus, collectivités territoriales, anciens résistants, associations, historiens, et aussi journaux avec l’analyse de la place de la mémoire de cette période sur une année du journal « L’Yonne républicaine ».

On trouvera évidemment la même richesse pour traiter les chapitres de 1ère ou de 3ème sur l’Exode, la Résistance, la Collaboration, la vie quotidienne, la déportation... avec la même analyse exhaustive des thèmes traités et toujours, pour chaque thème, des cas très concrets car ancrés dans les réalités locales et pouvant faire d’une étude de cas.

Comme le montre l’exemple développé plus haut, cette approche locale est néanmoins toujours replacée dans son contexte régional et surtout national. Ainsi, l’intérêt de l’ouvrage dépasse largement le cadre du département d’autant qu’il se nourrit, on l’a vu, des questionnements récents de la recherche.

Comme le dit l’AERI (Association pour des Etudes sur la Résistance Intérieure) qui a soutenu le projet « L’Yonne des années noires n’avait encore jamais fait l’objet d’une étude aussi globale, méthodique et approfondie (...) [presque] 800 pages illustrées par une centaine de photographies et une dizaine de cartes originales. » Effectivement, l’exhaustivité de l’ouvrage combinée à cette approche articulant chronologique et thématique, échelles locale, régionale et nationale font de cet ouvrage une référence désormais incontournable.

Copyright Les Clionautes.




Compte-rendu publié sur le site des clionautes
Publication
4 juin 2007Décès du général Alain le Ray, cofondateur du maquis du Vercors


Le général Alain Le Ray, figure historique de la Résistance française pendant la Seconde guerre mondiale et cofondateur du maquis du Vercors, est mort lundi à l'âge de 96 ans, annonce sa famille dans le carnet du "Figaro" paru jeudi.

"C'était un homme excessivement courageux, ayant toujours un temps d'avance", a salué le Dr Pierre Fugain, ancien résistant et commandant FFI qui a servi sous ses ordres. Joint par l'Associated Press, il a rendu hommage à son "rôle difficile dans l'organisation de la résistance dans le Vercors, car il n'y avait pas de hiérarchie et de nombreux groupes indépendants. Il a su réunir et conjuguer des gars qui avaient des ambitions et des idées différentes".

Né le 3 octobre 1910 à Paris, ce montagnard de haut niveau et militaire de carrière est fait prisonnier sur l'Ourcq en juin 1940 et transféré à la forteresse allemande de Colditz, camp de prisonniers en Saxe réservé aux officiers alliés, en avril 1941. Il est le premier à s'en être évadé.

Entré dans la Résistance, il devient le premier chef militaire du maquis du Vercors en mai 1943 dont il est l'un des cofondateurs avec notamment Pierre Dalloz. La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a rendu hommage à un "homme de conviction et d'engagement" qui "a consacré sa vie au combat pour la liberté et incarné l'esprit de résistance et l'engagement total au service de la patrie".

Commandant des Forces françaises de l'Intérieur (FFI) en Isère en mai 1944, Alain Le Ray organise la libération du département en liaison avec les forces alliées. A la tête de la 7e demi-brigade de chasseurs alpins, il livre de violents combats l'hiver 44-45 en Maurienne, jusque sur les hauteurs du Mont-Cenis, face aux Allemands en déroute. Un épisode filmé par son ami alpiniste Marcel Ichac dans le film "Tempête sur les Alpes".

En 1951, il devient lieutenant-colonel et participe à la campagne d'Indochine 1953-1954. Il est même négociateur à la conférence d'armistice de Trung Gia, se concluant notamment par un accord d'échange de prisonniers.

En Algérie, Alain Le Ray est chef d'état-major de la division parachutiste de 1956 à 1958, avant d'être attaché militaire et des forces armées près l'ambassadeur de France à Bonn, en Allemagne fédérale. Nommé général de brigade en 1961 et, en 1962, commandant de la 27e division alpine en Grande Kabylie, il est promu général de corps d'armée en 1968, avant de prendre sa retraite deux ans plus tard.

"La fidélité, c'est la clé de tout ce qui a compté dans mes engagements: fidélité aux miens, à la France, à mon métier, à ceux que j'ai eu l'honneur de conduire au combat, à l'honneur militaire, à l'honneur tout court", avait-il écrit dans une lettre citée par l'historien Paul Dreyfus.

Auteur de "Première à Colditz" (1976; éd. Arthaud, réédité aux PUG), il a été l'objet de deux ouvrages, "Alain Le Ray, le devoir de fidélité, Un officier alpin au service de la France (1939-1945)" de Jean-Pierre Martin (PUG, 2000), et "La bataille des Alpes 1944-1945", de Jean Mabire, (1986 Presses de la Cité).

Grand croix de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, Croix de guerre et médaillé de la Résistance, le général Le Ray avait épousé Luce Mauriac, la fille de l'écrivain François Mauriac, en mai 1940, dont il a eu cinq enfants.

Ses obsèques se dérouleront aux Invalides à Paris le 11 juin, avant son inhumation au cimetière de Vémars (Val d'Oise) le lendemain.

Source : Le nouvel obs




Lien vers l'article du Nouvel Obs
Nécrologie
12 juin 2007Décès d'Elie Jacques Picard


Né le 15 octobre 1920 à Changy (Loire), il est admis en octobre 1940 au lycée du Parc (Lyon) comme élève en classe préparatoire au concours de l'Ecole de l'Air, il consacre beaucoup de temps à d'autres activités extra-scolaires....
Par l'intermédiaire d'Antoine Avinin et de Jean Fauconnet (relations de son père), il est, à partir de mai 1942, agent de liaison du mouvement Franc-Tireur.
Après la fusion des mouvements de zone Sud dans le cadre des Mouvements unis de la Résistance, il est affecté au réseau de renseignement Kasanga dirigé par Jean Gemähling. Voyageant beaucoup (essentiellement en Provence et sur la côte méditerranéenne), la ville de Toulon constitue tout particulièrement l'un des pôles de ses recherches de renseignement.
Grâce à la complicité de cheminots, il peut ramener de Toulon à Lyon (à destination de l'Angleterre) un volumineux plan, soigneusement roulé, de la base de sous-marins de Mourillon.
Arrêté à Lyon le 21 juin 1944, il est mis en détention au réfectoire de la prison Montluc jusqu'au 11 août 1944, date à laquelle il est déporté d'abord au Struthof puis, en septembre 1944, à Dachau. Elie-Jacques Picard est libéré par les Américains le 29 avril 1945.
En 1987, il a témoigné au procès de Klaus Barbie.

Professeur émérite de physique à l’université Paris VI, il était vice-président du Comité d’action de la Résistance et administrateur de la Fondation de la Résistance.

Elie-Jacques Picard est décédé le 12 juin 2007.


Source : Bruno Permezel, "Résistants à Lyon, Villeurbanne et environs", éditions BGA Permezel, 2006. Documentation AERI.

Nécrologie
Du 20 juin au 30 novembre 2007Exposition sur les fusillades massives des Juifs en Ukraine (1941-1944). La Shoah par balles


Entre 1941 et 1944, près d’un million et demi de Juifs d’Ukraine ont été assassinés suite à l’invasion de l’Union soviétique par l’Allemagne nazie. Seule une minorité d’entre eux l’a été après déportation dans les camps d’extermination. L’immense majorité est morte sous les balles des Einsatzgruppen (unités de tueries mobiles à l’Est), d’unités de la Waffen SS, de la police allemande et de collaborateurs est-européens.
L’exposition organisée au Mémorial de la Shoah du 20 juin au 30 novembre 2007 présente les recherches du père Patrick Desbois et de l’association Yahad-In Unum qui, en reconstituant les procédés des assassins, amènent à mieux comprendre comment a été mis en œuvre le génocide des Juifs à l’Est de l’Europe. Il devient enfin possible de préserver et de respecter la sépulture des victimes.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris. Bus 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville; Ligne 7 : Pont-Marie Le Mémorial de la Shoah est ouvert tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu'à 22h (jusqu'à 19h30 pour le centre de documentation, le centre d'enseignement multimédia et 20h pour la librairie). Fermeture le samedi.

Expo
Du 22/06/2007 au 29/09/2007"1914-1918 : la guerre des images"
"La propagande s'affiche"



Chapelle Buvignier. Verdun. Entrée libre de 11h à 19h tous les jours sauf le lundi.

Expo
Juillet 200765ème anniversaire de la rafle du Vel' d'Hiv


La cérémonie de commémoration

Les 16 et 17 juillet 1942 à Paris, à l’initiative de l’occupant nazi et en concertation avec les autorités françaises du gouvernement de Vichy, la police française, dans le cadre de l’opération « Vent printanier », a organisé la rafle de près de 13 000 Juifs (dont 4 051 enfants de 2 à 16 ans). Cette gigantesque rafle plus connue sous le nom de rafle du Vel’ d’Hiv, est la plus importante réalisée en France pendant la Seconde Guerre mondiale. Internés dans les camps de Drancy, Pithiviers et Beaune-la-Rolande, la grande majorité d’entre eux sera déportée vers les camps d’extermination nazis durant l’été 1942. Par la loi du 16 juillet 2000, cette journée est devenue la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France.

À l’occasion du 65e anniversaire de la rafle du Vel’ d’Hiv, une cérémonie est organisée dimanche 22 juillet au square de la Place des Martyrs Juifs du Vélodrome d’Hiver.

Lundi 16 juillet : Projections - Rencontres
13h, Les enfants du Vel’d’Hiv de Maurice Frydland
Quatre frères et sœurs évoquent leur passé d’enfants juifs sous l’Occupation, leur arrestation, l’entrée dans la clandestinité. En présence de Michel Muller, scénariste et témoin, et Annette Muller-Bessmann, témoin.

15h, La rafle du Vel’d’Hiv de Gilles Nadeau
Témoins et historiens font récit de ces journées des 16 et 17 juillet 1942. En présence de Rachel Jedinak et Annette Muller-Bessmann, témoins.

17h, La rafle du Vel’ d’Hiv... 50 ans après. Opération Vent Printanier de Blanche Finger et William Karel
Des rescapés de la rafle du Vel’ d’Hiv se souviennent. La voix de Sami Frey rappelle les faits. En présence des réalisateurs (sous réserve), Sarah Montard et Hélène Zytnicki, témoins.

19h, Les Justes de Nicolas Ribowski
Récits croisés de Justes et de personnes sauvées, en hommage à ces héros de l’ombre.
En présence de Nicolas Ribowski, réalisateur, Germaine Muehlenthaler, Suzanne Guimbretière, Jacqueline de Saint Quentin, Maurice Arnoult, Roger Belbéoch, Justes, Richard Prasquier, président du Comité français pour Yad Vashem et Jacques Fredj, directeur du Mémorial de la Shoah.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris. Bus 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville; Ligne 7 : Pont-Marie.

Commémoration
Du 10 au 12 octobre 2007Juger les crimes contre l'humanité
20 ans après le procès Barbie

Vingt ans après la condamnation de Klaus Barbie pour crimes contre l’humanité, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, la Chaire lyonnaise des droits de l’Homme, l’École normale supérieure Lettres et sciences humaines, la Maison d’Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés, avec le soutien de l’Association Française pour l’Histoire de la Justice, s’interrogent sur les avancées du droit pénal international, ainsi que sur le rôle, les limites et le devenir de la justice internationale.

Notre histoire est jalonnée de génocides, crimes contre l’humanité, crimes de guerre. Portées au XXe siècle à un degré jamais atteint, ces exactions ont conduit à des décisions visant la poursuite des hauts responsables, confiée non seulement aux juridictions nationales mais aussi à des tribunaux internationaux.

Depuis Nuremberg et Tokyo, aucune juridiction pénale internationale n’avait été créée. À la fin du XXe siècle, un nouveau mouvement se dessine, combinant droit international et droits nationaux, pour tenter ainsi de mettre fin à l’impunité des crimes contre l’humanité.

Réunissant des spécialistes du droit, acteurs de la justice internationale, des historiens et des philosophes, cette réflexion prendra la forme d’un colloque organisé les 11 et 12 octobre 2007, précédé d’une conférence inaugurale le mercredi 10.

La première journée conduira le public à s’interroger sur la notion même de crime contre l’humanité en revenant sur ses origines, son évolution depuis la fin de la Guerre froide ainsi que sur les décisions des juridictions nationales et internationales.

Le travail de réflexion s’élargira ensuite sur les parcours des bourreaux et des victimes, des concepts de sanction et de réhabilitation, ainsi que des aspects juridiques, politiques et philosophiques du pardon et de la réconciliation.



Programme complet sur demande.

Réservation obligatoire avant le 26.09


CHRD 14, avenue Berthelot – 69007 Lyon
Tél : 04 72 73 99 06
Fax : 04 72 73 32 98

Colloque
Août 2007Inventaire national des plaques commémoratives de la Résistance
Appel aux maires et aux associations

Dans presque toutes les communes de France, sont posées des plaques à la mémoire des combattant(e)s de la Résistance, souvent anonymes.

Qui étaient-ils ? Comment retrouver leur trace ? Comment font les proches, souvent dispersés, pour conserver leur mémoire ? Comment fera-t-on quand les derniers survivants de cette époque auront disparu ?

Depuis 4 ans une équipe de chercheurs et de bénévoles a entrepris de faire l’inventaire national des plaques commémoratives de la résistance et de le publier sur Internet.

Pour aller au bout de cette action nous avons besoin du concours des acteurs qui connaissent le mieux l’emplacement de ces plaques : les mairies et les associations du monde combattant.

Nous recevons aujourd’hui des documents de toute la France. Quoi de plus facile que de photographier la plaque et de nous l’envoyer par email … Ensuite commence un vrai travail de recherche : dans les archives, en retrouvant les familles.

Ce site constitue aujourd’hui une référence reconnue. Il est aujourd’hui soutenu par le ministère de la Défense, la Ville de Paris, l'Ordre de la Libération, le conseil général du Val de Marne et plusieurs centres d'archives cinématographiques (Vidéothèque de Paris, Etablissement de Production et de Communication audiovisuelle de la Défense, association "Ciné Archives").

Il présente près de 4000 pages dont 3000 plaques environ, assorties de l'adresse exacte, d'une photo de la plaque, et d'une notice biographique. Pour 300 d'entre elles, nous disposons de la photo de la personne. Ces photos sont moins nombreuses car il faut faire des démarches plus longues pour les obtenir (recherche auprès des familles, accords avec les éditeurs pour pouvoir les publier).

Les notices biographiques sont rédigées à partir de plusieurs sources: extraits d'ouvrages, d'articles, mais surtout dépouillement des dossiers de demandes de pension et de validation de grades, détenus aux archives du ministère de la Défense.

Nous diffusons aussi plus d'une heure d'archives vidéo: soit des extraits de films d'archives, soit des vidéos amateurs, réalisées par des membres de notre équipe.

Toute information envoyée par un contributeur comporte le nom de la personne et un lien vers une page présentant le contributeur et sur laquelle il peut aussi faire une information sur ses projets.

Nous cherchons aujourd’hui à mobiliser les acteurs locaux tels que :
- les mairies
- les associations d’anciens combattants et d’histoire locale
- les correspondants de la presse locale
- les éditeurs régionaux chez lesquels sont le plus souvent publiées les biographies de personnalités locales.

Ces plaques et ces stèles font partie de notre patrimoine. Cet inventaire permettra de savoir pour qui elles ont été posées et incitera chacun à les respecter.


François TANNIOU 06 88 31 69 48

http://www.plaques-commemoratives.org
Internet
Août 2007"Les jeunes et la Résistance"


Riche de témoignages et de portraits, l’ouvrage publié aujourd’hui par l'AERI (Association pour les études sur la Résistance intérieure) et la Documentation française, est l'occasion de mettre en lumière - enfin - l'histoire de tous ces jeunes qui ont participé à la Résistance.

Si ceux qui ont survécu sont souvent restés discrets sur leurs actions et les conséquences endurées dans les prisons et dans les camps, leur silence vient en partie de ce qu'ils ne se sont pas considérés comme des héros. Ce qui se lit en creux dans leurs témoignages, c'est leur refus de l'inacceptable.

A la lecture des documents authentiques que l’ouvrage reproduit (lettres de prison, lettres d’adieu…), chaque jeune qui lira ou feuillettera ce livre pourra se demander : « Qu’aurais-je fait et aujourd’hui que puis-je faire ? ».

La Résistance sous toutes ses formes fait l'objet de nombreuses recherches. Sa mémoire s'est inscrite dans notre environnement (monuments, noms de rues, plaques commémoratives) et dans le temps avec ses dates anniversaires (appel du 18 juin, libération de Paris...). Musées et institutions ont fleuri, visant à conserver son souvenir et à encourager son étude. Près de 60 ans après les faits, la période de l'Occupation continue de susciter intérêt et interrogations.

Les ouvrages de la collection « Cahiers de la Résistance » ne visent pas à récrire l'histoire de la Résistance française, encore moins à en dresser le bilan. Ils se proposent de mettre en lumière, dans un esprit rigoureusement documentaire, des volets oubliés de l'activité résistante ou sur lesquels les éléments de connaissance étaient restés épars.


En vente à la Documentation française et dans les librairies affiliées.

Site internet de la Documentation française
Publication
mercredi 8 août 2007Décès de Nicole Clarence


La journaliste Nicole Clarence, ancienne déportée pour faits de Résistance, est décédée à l'âge de 85 ans.

A la déclaration de guerre, elle est étudiante. Au cours de l'année 1941-1942, elle commence par effectuer des missions de repérage de batteries côtières dans la région de Cassis. L'année suivante, elle installe au domicile de ses parents des opérateurs radio, assure des liaisons entre Annecy et Grenoble. En mission à Grenoble, elle est interpellée mais réussit à prendre la fuite. En 1943 elle fait partie du secrétariat national du mouvement Franc-Tireur, alors installée à Lyon. Elle noue contact avec le réseau Action Buckmaster, participe à des opérations de réception de parachutages dans la région de Roanne. A Paris, elle assure le Service national des laisons zone Nord MLN. Après son arrestation le 4/08/1944 à Paris par la Gestapo de la rue de la Pompe, elle est torturée, internée à Fresnes puis déportée à Ravensbrück. Elle est rapatriée en 1945.
Elle est ensuite journaliste à l'agence Magnum et aux hebdomadaires Elle et Madame Figaro.


Sources : Le Monde du 14/08/2007 et ouvrage de Bruno Permezel, Résistants à Lyon, Villeurbanne et aux alentours, 2824 engagements, Lyon, BGA Permezel, 2003.

Nécrologie
mercredi 29 août 2007Disparition de Pierre Messmer


Pierre Messmer est mort le 29 août, à l'âge de 91 ans. Avant d'être nommé en 1960 ministre des armées par le général de Gaulle, puis en 1972 premier ministre par Georges Pompidou, ce gaulliste de la première heure avait mené une vie de baroudeur. Ou plutôt, comme Pierre Messmer l'a écrit lui-même, "trois vies" : la guerre, d'abord, à laquelle il s'est donné tout entier, combattant exemplaire sur les champs de bataille d'outre-mer ; la décolonisation ensuite, dont il fut l'un des acteurs, en Indochine puis en Afrique ; la refonte de l'armée française, au temps de la guerre d'Algérie, enfin, qu'il sut mener à bien sous l'autorité du général de Gaulle.

La vie de Pierre Messmer bascule le 17 juin 1940, la veille de l'appel du général de Gaulle. Sans attendre le message du futur chef de la France libre, le jeune rebelle de 24 ans – il est né à Vincennes le 20 mars 1916 –, frais émoulu de l'Ecole nationale de la France d'outre-mer, maintenu sous les drapeaux à la déclaration de guerre comme sous-lieutenant au 12e régiment de tirailleurs sénégalais, refuse la capitulation.
Avec quelques camarades, il détourne un cargo italien, gagne Gibraltar, puis Londres, s'engage dans la Légion étrangère, participe aux campagnes d'Erythrée, de Syrie, de Libye, de Tunisie, rejoint à Londres l'état-major du général Koenig, commandant en chef des forces françaises, débarque en Normandie en août 1944. Devenu compagnon de la Libération, Pierre Messmer reçoit, entre autres, la croix de guerre, avec six citations, et la médaille de la Résistance.
Après la Libération, l'aventure coloniale prend le relais de l'action militaire. Le voici en 1945 au Tonkin où, fait prisonnier par le Vietminh, il s'évade après deux mois de captivité. L'année suivante, Pierre Messmer est secrétaire général du comité interministériel pour l'Indochine puis directeur du cabinet du haut-commissaire de la République. A partir du début des années 1950, il parcourt l'Afrique. Il est gouverneur général de Mauritanie puis de Côte d'Ivoire avant de devenir haut-commissaire de la République, au Cameroun d'abord, en Afrique équatoriale française ensuite, en Afrique occidentale française enfin.
Entre deux missions, il dirige, en 1956, le cabinet de Gaston Defferre, ministre de la France d'outre-mer et auteur d'une loi-cadre qui donne aux territoires coloniaux l'autonomie interne, premier pas vers l'indépendance. Dans ses différents postes, Pierre Messmer prépare la décolonisation. En 1959, il quitte Dakar, dernier gouverneur général de l'Afrique occidentale française. Le général de Gaulle le nomme ministre des armées, au moment où la guerre d'Algérie secoue le pays. Il fait face, en 1961, au "putsch des généraux", maintient l'unité de l'armée, assure sa réorganisation, favorise son adaptation à l'ère nucléaire. Il a pour lui la durée (neuf ans), la confiance du président de la République et ses incontestables qualités d'administrateur.
En mai 1968, il dissuade de Gaulle de faire appel à l'armée. Il quitte le gouvernement en 1969 après le départ du général, fonde l'association Présence du gaullisme, devient en 1971 ministre des départements et territoires d'outre-mer, succède ensuite comme premier ministre à Jacques Chaban-Delmas.

Pierre Messmer prend en 1992 la présidence de l'Institut Charles de Gaulle puis, en 1995, celle de la Fondation Charles de Gaulle. Elu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1988, puis à l'Académie française en 1999, au fauteuil de Maurice Schumann, il est choisi en 1999 comme chancelier de l'Institut. Devenu l'un des derniers gardiens de la mémoire gaulliste, Pierre Messmer fait revivre, par la plume ou par la parole, l'épopée de la France libre. Il témoigne en 1997 au procès de Maurice Papon, déclarant notamment : "Le temps est venu où les Français pourraient cesser de se haïr et commencer de se pardonner". En 2001, avec d'autres anciens résistants, il demande la grâce de l'ancien collaborateur.

Les obsèques de Monsieur Pierre Messmer, Chancelier de l'Ordre de la Libération, se dérouleront le mardi 4 septembre 2007 à 15H30 en la cathédrale Saint-Louis des Invalides à Paris.


Sources : Le Monde du 30/08/2007. La Chancellerie de l'Ordre de la Libération

Nécrologie
Septembre 2007Guy Môquet, "J'aurais voulu vivre"
de Nancy Bosson

Depuis l’arrestation de son père Prosper, député
communiste, le 10 octobre 1939 par les soldats allemands, la vie du jeune Guy Môquet a pris un tournant décisif.
Revenu seul de Normandie, il regagne son ancien quartier des Epinettes (Paris). Bien décidé à agir, il milite clandestinement au sein des Jeunesses communistes. Arrêté par des policiers français le 13 octobre 1940, il est fait prisonnier au camp de Châteaubriant en Loire-
Atlantique.
Contre toute attente et malgré la misère des baraquements, la peur et le froid qui brisent les coeurs, Guy Môquet connaît un amour d’adolescent, celui d’Odette Nilès…
Dans l’après-midi du 22 octobre 1941, en représailles à l’assassinat de l’officier allemand Karl Hotz, il est fusillé avec 26 de ses compagnons d’infortune.

LES POINTS FORTS
· Description d’une vie exceptionnelle, celle de Guy Môquet et de son combat pour la liberté.
· Un ouvrage poignant, limpide et fortement illustré dont certains clichés inédits proviennent d’Odette Nilès ellemême.
· Un parfait compagnon pour tous ceux, lycéens, professeurs, ou tout simplement amoureux de l’Histoire, désireux d’en connaître davantage sur ce personnage illustre.
· Un livre au coeur de l’actualité. Désormais, à chaque rentrée, la dernière lettre de Guy Môquet sera lue en classe.
· Seul ouvrage pédagogique entièrement consacré à cette figure historique à paraître à ce jour.

Pages : 116 et un cahier d’illustrations
Prix : 16 euros
Format : 12 x 22 cm
ISBN : 978-2-84492-323-3


Editions Libra Diffusio BP 26341 2006 Le Mans Cedex 1
Tél : 02 43 75 25 00
Fax : 02 43 75 43 43

Site internet des éditions Libra
Publication
Mercredi 21 novembre 2007Rencontres d'histoire de la Seconde Guerre mondiale
Université de CAEN / CRHQ

L'Atelier-Recherche sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale est un forum ouvert aux jeunes chercheurs. A l'initiative de doctorants, il a pour objet de permettre aux étudiants du Master au Doctorat de présenter leurs travaux devant d'autres jeunes chercheurs afin d'en discuter librement. Articulé autour de deux séances (une au printemps, l'autre à l'automne), l'Atelier-Recherche propose une thématique annuelle.

Chaque atelier se compose de six interventions de 20 minutes suivies chacune d'un débat de 40 minutes. Ce souci du débat et de la discussion ouverte est au coeur de la démarche de cet atelier qui souhaite encourager le dialogue et la collaboration entre chercheurs.

Thème 2007 : REPRESSION ET PERSECUTION EN FRANCE DE 1940 A 1945

Session d'automne - Les acteurs allemands : présence et fonctionnement

Ce second atelier propose de réfléchir sur la question des acteurs allemands et de leur rôle dans les politiques répressives et la mise en oeuvre de la Solution finale en France. En l'occurrence, il s'agit de s'intéresser aux acteurs allemands au travers de la diversité des services présents sur le territoire français, de leurs structures et de leurs modes de fonctionnement. La Sipo, l'Abwehr, la Geheime Feldpolizei et la Feldgendarmerie, l'administration militaire, les troupes d'occupation, la justice (tribunaux de Feldkommandantur, de la Kriegsmarine et de la Luftwaffe, tribunaux de divisions, justice civile), ainsi que la commission allemande d'armistice sont des acteurs de premier plan dans la mise en oeuvre de politiques coercitives. Mais ils ne font que depuis peu l'objet d'une recherche historique approfondie. Ils seront au centre de nos discussions.

Nous souhaitons aborder cette question par des problématiques particulières :
- Organisation et mode de fonctionnement des services allemands au travers, par exemple, d'études prosopographiques ;
- rôle détaillé dans les politiques répressives et la mise en oeuvre de la Solution finale ;
- relations entre services allemands (par exemple entre la Sipo, l'administration militaire et la justice) ;
- importance et missions attribuées aux auxiliaires français (mode de recrutement, statut, utilisation).

Ces différentes approches devront évidemment tenir compte de l'évolution chronologique de la présence allemande et de la diversité des systèmes d'occupation mis en place (zone occupée, zone " libre ", zone rattachée, zone annexée, zone réservée, zone côtière interdite). Des comparaisons entre zones ou avec d'autres pays européens peuvent également être envisagées.

Modalités de participation :
Intervenants : réservé aux étudiants du Master au doctorat (y compris ceux ayant récemment soutenu leurs travaux) qui sont priés d'envoyer un CV ainsi que leur projet d'intervention (problématiques envisagées, sources...) impérativement avant le 12 octobre 2007. 1 à 2 p. maximum.
Participants : toute personne intéressée par la participation aux discussions de la journée est priée d'envoyer une lettre de motivation ainsi qu'un court CV avant le 2 novembre 2007.
Toute proposition (intervenants et participants) devra être envoyée à l'adresse suivante : atelier_recherche2007@yahoo.fr
Les frais de transports seront pris en charge intégralement pour les intervenants. La restauration sera assurée pour tous, intervenants et participants. Si nécessaire, des possibilités de logements sont envisageables.

Les interventions et le compte-rendu des débats seront publiés sur Internet.


Pour toute information complémentaire, envoyer un courriel à : Cédric Neveu Doctorant Université de Caen. Chercheur à la Fondation de la Résistance ; Valentin Schneider ,Doctorant. Université de Caen. atelier_recherche2007@yahoo.fr

Conférence
lundi 22 octobreJournée du 22 octobre


La date du lundi 22 octobre 2007 a été retenue pour rappeler aux élèves des lycées l'engagement de jeunes résistants.

On trouvera dans la rubrique "actualités pédagogiques" du site internet de la Fondation de la Résistance :

des bibliographies, des liens sur les résistants et auteurs cités dans la circulaire ministérielle publiée au Bulletin officiel de l'Education Nationale du 30 août 2007.




Site internet de la Fondation de la Résistance
Commémoration
Septembre 2007Handicap : Visite tactile au mémorial Leclerc - musée Jean Moulin


Le mémorial du Maréchal Leclerc - musée Jean Moulin (15e) propose une visite-conférence tactile : libre à vous de toucher des objets de la Seconde Guerre mondiale présents au musée.



Tél : 01 40 64 39 44

Conférence
10 septembre 2007Décès de Jeanne Barbier


Le Dauphiné Libéré de ce matin annonce la mort, à La Chapelle en Vercors, à l'âge de 95 ans, de Jeanne Barbier, institutrice à Vassieux en 1944 et résistante. Sa mère, elle-même institutrice avait été à l'origine du premier acte de "dissidence" à la Chapelle en Vercors le 11 novembre 1940. Elle avait écrit un petit livre de témoignage "ici était un village de France" paru sous l'égide du souvenir français.




Nécrologie
16 septembre 2007 à 10h30Commémoration de la Hazkarah


Commémoration dédiée aux victimes sans sépulture de la Shoah.
Allocution par David de Rothschild, président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah. Kaddish par le rabbin Mévorah Zerbib. La cérémonie aura lieu sur le parvis du Mémorial de la Shoah.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy - l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4e ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4e ; Lobau, rue Lobau, Paris 4e

Commémoration
Septembre 2007AHICF : Recrutement de stagiaires et collaborateurs


L'AHICF reconstitue pour l'année 2007-2008 l'équipe qui, sous la direction d'archivistes et documentalistes, réalise la mise en ligne d'une série d'enregistrements d'entretiens avec des témoins de l'évolution des métiers dans l'industrie et les réseaux, à travers une base de données qui cataloguera ces témoignages et permettra d'y accéder par nom, lieu, thèmes, etc. Nous recrutons donc des stagiaires qui seront formés aux diverses opérations nécessaires et prendront une part active à ce projet qui a déjà beaucoup intéressé les étudiants que nous avons accueillis. Nous recherchons des historiens (éventuellement qui se destinent aux métiers de l'archive et de la documentation), des étudiants déjà engagés dans les filières archives et documentation, des étudiants en master pro patrimoine contemporain, en ethnologie..., de niveau master 1, 2 de préférence, les missions variant bien entendu selon le niveau d'études et les intérêts de chacun.
Par ailleurs, l'AHICF propose de façon permanente une collaboration, réglée par des contrats d'auteur, à de jeunes historiens (doctorants, jeunes
docteurs) pour effectuer l'analyse des entretiens qu'elle a recueillis entre 2003 et 2007 dans le cadre de la collecte "Histoire des décisions stratégiques à la SNCF". Ces entretiens portent sur la politique des transports française et européenne, le management, les décisions techniques, l'histoire récente des changements de structures dans les transports ferroviaires de 1965 à nos jours.


AHICF - Association pour l'histoire des chemins de fer en France 9, rue du Château-Landon F-75010 PARIS
Tél : 01 5820 5101 ou 51 02
Fax : 33(0) 5820 0286

Site AHICF
Communiqué
9, 23 octobre et 13 novembre 2007Conférences organisées par la Fondation pour la mémoire de la Shoah
en partenariat avec le magazine L'Histoire et France Culture

Déportation et génocide.
Voir, savoir, comprendre, par Sylvie Lindeperg et Annette Wieviorka.

Mardi 9 octobre 2007 à 18h:
Premières écritures de l'histoire. Léon Poliakov et Olga Wormser-Migot.

Mardi 23 octobre 2007 à 18h:
Le musée d'Auschwitz, Nuit et Brouillard et le Tombeau du martyr juif inconnu.

Mardi 13 novembre 2007 à 18h:
Filmer le procès Eichmann.


Collège de France, amphithéâtre Marguerite de Navarre (11, place MArcelin Berthelot, 75005 Paris).
Tél : 01 53 42 63 23

http://fondationshoah.org
Conférence
Du 22 septembre au 31 décembre 2007Amours, guerres et sexualité (1914-1945)


Le Musée de l’Armée et le Musée d’Histoire contemporaine-BDIC en collaboration avec le CNRS, associent leurs équipes, leurs collections et leurs espaces pour présenter une nouvelle exposition AMOURS, GUERRES ET SEXUALITÉ – 1914-1945.
Cet événement a l’ambition de présenter un sujet nouveau : à la croisée de l’histoire des guerres et de l’histoire du genre, il s’agit de comprendre comment et en quoi les deux guerres mondiales ont affecté les relations entre les hommes et les femmes, civils et militaires, au niveau le plus intime, celui du rapport amoureux et de la sexualité. Ce thème est développé à la fois sur le plan des pratiques, des imaginaires et des représentations.


Hôtel national des Invalides - 129 rue de Grenelle 75007 Paris Métro La Tour Maubourg, Varenne, Invalides - RER C station Invalides Horaires : Tous les jours de 10h à 18h jusqu’au 30 septembre, 17h à partir du 1er octobre. Fermée les premiers lundis du mois, les 1er novembre et 25 décembre.
Tél : 01 44 42 38 77

Expo
Septembre 2007Programme d'entraide destiné aux survivants de la Shoah originaires d'Autriche


La fondation Casip-Cojasor est chargée du "Austrian holocaust survivors assistance program". A ce titre, elle cherche à contacter, pour les informer de leurs droits et instruire leurs dossiers, les personnes pouvant bénéficier de ce programme.
Ce fonds d'entraide concerne les juifs d'origine autrichienne qui rencontrent des difficultés dans leur vie quotidienne. Sous réserve d'un plafon de ressources, le programme AHSEAP couvre financièrement les soins médicaux, paramédicaux et dentaires, ainsi que les besoins urgents liés au logement.
La loi autrichienne définit de la façon suivante les bénéficiaires : tout individu, citoyen autrichien ou dont les parents étaient citoyens autrichiens, ainsi que toute personne qui avait au moins 10 ans de résidence en Autriche à la date d'émigration, qui a dû quitter l'Autriche à la date du 11 juillet 1936 ou après et qui a été victime de la persécution nazie ou a dû fuir ces persécutions.


Service pour les survivants de la Shoah et les ayants droit 47 Boulevard de Belleville 75011 Paris
Tél : 01 49 23 71 45

Communiqué
Du 16/09/2007 au 26/06/2008« Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui »
2007, 60e anniversaires de la publication du Journal d’Anne Frank

L’année 2007 est celle du 60e anniversaire de la première publication du Journal d’Anne Frank, dans sa version originale, le 25 juin 1947 aux Pays-Bas.

Publié par Otto Frank, son père après la mort d’Anne ; Ce journal est traduit en une centaine de langues, le Journal d’Anne Frank, livre témoignage de l’adolescente « figure désormais au patrimoine de la littérature universelle ».
( SIMONE VEIL, STRASBOURG, OCTOBRE 2002)

Anne Frank est devenue une figure emblématique : elle a donné une voix et un visage aux millions de victimes anonymes de la Shoah.

Son journal demeure un bouleversant message aux générations futures: Anne y transmet son regard sur le monde, ses espoirs et son idéal.
Il constitue une véritable leçon de vie et d’humanité, un repère essentiel pour l’enseignement de la Shoah et de l’éducation à la citoyenneté.

2007- 2008 : Anne Frank au cœur d’un Parcours de mémoire, d’histoire et d’éducation à la citoyenneté

L’exposition internationale itinérante de la Maison d’Anne Frank (Amsterdam) intitulée « Anne Frank, une histoire d’aujourd’hui » est proposée à tous - en particulier aux plus jeunes - dans le cadre d’un Parcours civique de mémoire, d’histoire et d’éducation à la citoyenneté, créé par le CIDEM, partenaire officiel de la Maison d’Anne Frank en France et partenaire du Ministère de l’Education Nationale pour la démarche des Parcours civiques.

Dates et lieux de l’exposition

17 septembre au 30 novembre 2007 : Centre d’animation Ravel, 6 avenue Maurice Ravel, 75012 Paris – Métro : Porte de Vincennes Priorité d’accès aux établissements issus des 12ème, 13ème, 14ème et 15ème arrondissements

3 décembre 2007 au 18 janvier 2008 : Centre d’animation Mathis, 15, rue Mathis, Paris 19e. Métro : Crimée. Priorité d’accès aux établissements issus des 19ème, 17ème et 18ème arrondissements

21 janvier au 7 mars 2008 : Centre d’animation Place des fêtes, 2, 4 rue des Lilas, Paris 19e. Métro : Place des Fêtes. Priorité d’accès aux établissements issus des 1er, 3ème, 4ème ,16ème et 19ème arrondissements

22 janvier au 29 février 2008 : Centre d’animation Arras, version mobile de l’exposition, présentation exceptionnelle à l’occasion de la journée du 27 janvier, « Journée de la Mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité », 48, rue du Cardinal Lemoine, Paris 5e , Métro : Cardinal Lemoine Priorité d’accès aux établissements issus des 5ème, 6ème et 7ème arrondissements

10 mars au 2 mai 2008 : Centre d’animation Lumière, 46, rue Louis Lumière, Paris 20e. Métro : Porte de Montreuil, Porte de Bagnolet Priorité d’accès aux établissements issus des 20ème, 2ème, 9ème et 10ème arrondissements

5 mai au 27 juin 2008 : Centre d’animation des Amandiers, 110, rue des Amandiers. Paris 20e. Métro : Ménilmontant. Priorité d’accès aux établissements issus des 20ème, 8ème et 11ème arrondissements


RESERVATION OBLIGATOIRE Accès gratuit et visites Guidées pour les groupes accompagnés (Du CM2 à la Terminale, Centres de Loisirs) Réservation obligatoire par téléphone au : 06.84.62.18.42/01.53.38.85.00 Ligue de l’Enseignement - Fédération de Paris 9 rue du Docteur Potain, 75019 Paris
Tél : 06.84.62.18.42

Site internet de la ligue de l'enseignement
Expo
17 au 23 octobre 20078e édition du Festival international du film contre l’exclusion et pour la tolérance (FIFET)


L’objectif du FIFET est de susciter la rencontre et l'échange à partir du film de fiction pour une éducation à la tolérance et à la citoyenneté. Il s’adresse aussi bien aux scolaires qu’au grand public et œuvre à lutter contre les discriminations au quotidien en modifiant les représentations

Cette année, le FIFET propose une rétrospective des premiers films sur la Déportation et la Shoah jusqu’en 1985, en lien avec le livre Des films pour le dire. Reflets de la Shoah au cinéma. 1945-1985. de Claudine Drame, récemment paru aux éditions Métropolis.

Cette mise en perspective historique rejoindra les questions toujours d’actualité des mécanismes du racisme et de la violence. Les projections sont toujours suivies de rencontres avec des personnalités associatives, universitaires ou du monde du cinéma.

La programmation comporte des films polonais, allemands, tchèques, italiens ou français, parmi lesquels : La Dernière étape, Les Assassins sont parmi nous, Ghetto Terezin, Kapo, Le Temps du ghetto, l’Enclos, La Boutique sur la Grand’rue, Jacob le menteur, Les Violons du bal, Le Vieil homme et l’enfant…
Parmi les intervenants : Jorge Semprun, Laurent Terzieff, Marie-José Nat, Madeleine Chapsal, Henry Chapier…

S’y ajouteront deux tables rondes autour du « Dialogue des Mémoires » en réponse à la concurrence des mémoires, nouveau visage du racisme.

Séances à 9h, 14h, 17h et 20h
Tarifs : 5 euros l’entrée, 2.50 euros (scolaires, étudiants)


cinéma Le Mistral, 70 av. du Général Leclerc, Paris 14e
Tél : 01 45 44 72 81

www.fifet.org
Cinéma
22 septembre 2007Le mime Marceau nous a quittés...


Marcel Marceau (de son vrai nom Marcel Mangel), dit mime Marceau, né le 22 mars 1923 à Strasbourg est décédé le 22 septembre 2007 à Paris.

Marcel Mangel passe son enfance à Strasbourg jusqu'à l'âge de 15 ans, lorsque sa famille d'origine juive polonaise, est contrainte de quitter son domicile après l'entrée de la France dans la Seconde Guerre mondiale et l'invasion allemande. Son père, un boucher casher, sera arrêté en 1944 par la Gestapo et assassiné à Auschwitz. Marcel rejoint la Résistance à Limoges :

« Une partie de mon travail consistait à faire traverser la frontière à de jeunes enfants juifs. Nous étions déguisés en boys scouts. A la moindre erreur, nous pouvions être pris. On ne pensait pas à cela. On était préparé à vivre, et non à être torturé. Grâce à mes dons en dessin, je contrefaisais des cartes d'alimentation avec un crayon correcteur pour les Français qui devaient être envoyés au Service de travail obligatoire en Allemagne : on changeait les dates pour le Service de travail obligatoire que les Allemands avaient décrété. Et, avec un des crayons de couleur de pastel rose, on imitait la couleur naturelle de la carte d'alimentation. On fabriquait également des fausses cartes d'identité. Notre nom était apparu sur la liste des hommes recherchés par le quartier général de la Gestapo, notre père venait d'être déporté. Nous n'étions plus en sécurité à Limoges. Mon frère Simon était devenu le lieutenant Alain. II jouait un rôle très important dans un réseau de résistance et m'a procuré de faux papiers. Le problème du nom se posait : lequel choisir ? Je lui ai dit qu'il en fallait un bon, car il y avait de bonnes et de mauvaises cartes. Des enquêtes étaient effectuées au sein des mairies pour connaître leur validité. Je me souvenais d'une phrase de Victor Hugo parlant des généraux des campagnes napoléoniennes d'Italie : "Hoche sur l'Adige, Marceau sur le Rhin." Comme j'étais né dans le Bas-Rhin, j'ai décidé de m'appeler Marcel Marceau.» (Le Mime Marcel Marceau,
entretien et regards avec Valérie Bochenek
Somogy ed. - 1996).

En 1944, Marcel Marceau est caché par les soins de son cousin, Georges Loinger, à la Maison d’enfants de Sèvres. Cette maison abritait une centaine d'enfants chrétiens et juifs entre cinq et quinze ans, alors qu'il s'agissait du service social du maréchal Pétain.

En août 1944, grâce à son excellente maîtrise de l'anglais, il devient agent de liaison avec l'armée du général Patton.

Après avoir fréquenté l’École des arts décoratifs de Limoges, qui lui laisse le goût du dessin et de la peinture qu’il pratique régulièrement, Marcel Marceau devient l’élève de Charles Dullin, de Jean-Louis Barrault et d’Étienne Decroux, qui établit la « grammaire » de l’art du mime qu’il appelait la « statuaire mobile ». Le 22 mars 1947, jour du 24e anniversaire de l’artiste, sort de l’ombre des coulisses un drôle de personnage, Pierrot lunaire, « hurluberlu blafard » à l’œil charbonneux et à la bouche déchirée d’un trait rouge, un drôle de haut-de-forme sur la tête, une fleur rouge tremblotante servant de panache à ce Don Quichotte dégingandé partant en croisade contre les moulins à vent de l’existence : BIP était né, aussi indissociable de Marcel Marceau que Charlot de Chaplin.
Le mime Marceau devient au fil des années un des artistes français les plus connus dans le monde, notamment grâce à ses tournées aux États-Unis où il crée une vraie révolution théâtrale dans les années 1950

Marcel Marceau devient membre de l'Académie des beaux-arts (section des membres libres) le 27 février 1991.




Nécrologie
15 au 28 octobre 2007La plume et le pinceau
Jean-Claude Diamant-Roger - Jacques Bouffartigue



De 14h à 18h Espace Quartier Latin 37 rue Tournefort Paris 5e Métro Monge

Expo
Jeudi 4 octobre 2007 à 17hSoirée auteur : "Les lendemains de la guerre d'Espagne, l'Histoire, la Mémoire"
Sous la direction de Roger Bourderon

Actes du colloque de novembre 2006


Mémorial du Maréchal Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Jeudi 8 novembre à 17hSoirée auteur : "Ecritures de la Résistance...le journal intime sous le IIIème Reich"
Préface de Peter Steinbach

Presses universitaires de Toulouse - Le Mirail 2007


Mémorial du Maréchal Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Jeudi 6 décembre à 17hSoirée auteur : "Il n'y a pas d'enfants ici"


Agnès Triebel présente des dessins d'enfants déportés à Auschwitz, Gross Rosen et Buchenwald.
Projections et débat en présence de Léon Zyguel, déporté.


Mémorial du Maréchal Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Samedi 13 octobre 2007 à 10hLe général Leclerc et l'Afrique du Nord


Conférence de Christine Levisse-Touzé


Mémorial du Maréchal Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Samedi 10 novembre à 10hL'aide aux personnes persécutées et pourchassées
Thème du CNRD

Conférence de Christine Levisse-Touzé


Mémorial du Maréchal Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Samedi 8 décembre à 10hLe 2 septembre 1945, la capitulation du Japon, fin de la Seconde Guerre mondiale


Conférence de Christine Levisse-Touzé


Mémorial du Maréchal Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
25 septembre 2007Décès de Mireille Albrecht


Nous venons d'apprendre le décès de Mireille Albrecht, fille de Berty Albrecht.

Mireille Albrecht se définissait comme « résistante par la force des choses » et ajoutait « moi, ma Résistance, cela a été d’accepter celle de ma mère ». Avant guerre, Berty Albrecht était très active, membre de la Ligue des Droits de l’Homme, féministe… Mireille, dès son plus jeune âge, a côtoyé Victor Basch, Paul Langevin, … a entendu parler des premiers camps en Allemagne. A 16 ans, en 1940, Mireille est d’accord quand Berty lui dit qu’il faut faire quelque chose contre l’occupant. Berty ajoute même pour sa fille : « Si tu me demandes de ne pas le faire, je ne le ferai pas ».

Pendant les quelques mois où elles sont à Vierzon, elles aident au passage de la ligne de démarcation : avec l’aide du curé de Vierzon, sont organisés de faux enterrements (le cimetière est en zone libre et l’église en zone occupée). Puis, à Lyon, Mireille s’occupe des gens qui viennent dans l’appartement, « à la fois les grands chefs et les petits soldats » : elle recoud leurs boutons, lave leurs chemises… Elle distribue des journaux, porte des messages. En 1942, Lorsque Berty, emprisonnée pendant 6 mois à la prison Saint-Joseph, puis simulant la folie, est transférée à l’hôpital, puis à l’asile, seule Mireille peut la voir. Elle fournit toutes les informations, réalise des dessins du pavillon, mesure la distance et le mur d’enceinte… permettant à un commando de Combat de la libérer le 22/12/1942.

Après guerre, Mireille Albrecht fut chargée de mission au ministère des Affaires étrangères et membre du Conseil économique et social. Elle était l’auteur de plusieurs ouvrages dont Berty, publié aux éditions Robert Laffont en 1986, Vivre au lieu d’exister, publié aux Editions du Rocher en 2001, et Les oubliées de l'ombre, publié aux Editions du Rocher en 2007.


Ses obsèques seront célébrées le mardi 2 octobre 2007 à 15h au cimetière du Père Lachaise

Nécrologie
Samedi 6 octobre 2007 à 17hQue savons-nous de la Résistance aujourd’hui ?


Bruno Leroux, directeur historique de la Fondation de la Résistance présentera Le Dictionnaire historique de la Résistance (Robert Laffont, 2006) et expliquera pourquoi, malgré des centaines de souvenirs et d'études déjà publiées, il a fallu soixante ans pour commencer à cerner un phénomène qui cristallise les questions les plus dérangeantes que les Français se posent sur leur propre histoire.

Laure Bougon et Aurélie Pol, de l'Association pour des Etudes sur la Résistance intérieure, présenteront le DVD sur "La Résistance en Ile-de-France", paru en 2004, qui avec plus de 1200 fiches (dont certaines sur Saint-Leu) représente la première somme jamais réalisée sur notre région.


Espace Claire Fontaine, 23 avenue de la Gare, Saint-Leu-la-Forêt

Conférence
Jeudi 25 octobre 2007, de 9h00 à 17h00Histoire d'un Juste à Marseille : Varian fry


9h Présentation par Mme Dorra (Présidente de Ciné- Histoire)

9h10 Inauguration de la journée par M. l’Ambassadeur S. Hessel Mme Helen Hessel, sa mère faisait partie de l’équipe de Varian Fry.)

Les débuts de la mission Fry

9h30 Projection de « Mission sauvetage »
Film de Richard Kaplan (25’ - 1998)

10h Marseille entre 1940 et 1942 : ville carrefour, ville piège

« Marseille première capitale de la résistance »
Robert Menchérini, historien chercheur associé à l’UMR Telemme

« Les réfugiés dans les camps du sud »
Olivier Lalieu, historien responsable de l’aménagement des lieux de mémoire du Mémorial de la Shoah

Discussion

11h Varian Fry et le Comité Américain de Secours
« Filières clandestines et politique officielle »
Jean-Michel Guiraud, historien, président de l’Association Varian Fry France

« Du Sauvetage à la Résistance,»
Jean-Marie Guillon, historien, professeur à l’université de Provence, directeur de l’UMR Telemme

Discussion

Du sauvetage aux exils

14h 15 Projection de « Varian Fry passeur d’artistes »
Film de David Kerr (55’ - 1998) (sous réserve)

15h15 Contextes de l’action deVarian Fry
« Trajectoire et politique de Varian Fry dans le contexte américain »
Laurent Jeanpierre, historien et sociologue, maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Strasbourg

« Varian Fry et les surréalistes à la Villa Air Bel »
Jean Michel Guiraud

Discussion

16h15 Les effets de la mission Fry : influences croisées dans l’art et la culture
Germain Viatte ancien directeur du Musée de Marseille
Laurent Jeanpierre
Anne-Marie Duranton Crabol, historienne


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 Paris Métro : ligne 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus n°58, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet-les Halles » Réservation indispensable en précisant le matin et/ou l’après-midi : Par courrier : Association Ciné-Histoire 8, rue Dupleix 75015 Paris Par fax : 01 56 58 05 28 Par courriel : nicole.dorra@tiscali.fr
Fax : 01 56 58 05 28

Conférence
Lundi 15 octobre 2007 à 18hLe retour des rescapés 1944/45-1948 : les premières années de l'après-guerre


En présence d’Annette Wieviorka, historienne, directrice de recherche au CNRS, Blanca Pudler et Paul Niedermann, témoins. Animée par Olivier Lalieu, historien, responsable de l’aménagement des lieux de mémoire du Mémorial de la Shoah.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy - l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4e ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4e ; Lobau, rue Lobau, Paris 4e. Facilités d’accès pour le public handicapé.

Conférence
4 octobre 2007Décès de Charles Pot
Président de Libération-Nord


Né le 10 mars 1923 en Isère, Charles Pot participe à la manifestation du 11 novembre 1940 à Paris. En juin 1941, parrainé par Henri Ribière, il rejoint le mouvement Libération-Nord en qualité d'agent de liaison à la permanence nationale. Il effectue de nombreuses missions à Paris et en province. Il assure également les liaisons avec le Comité d'action socialiste. En mars 1943, Charles Pot est envoyé en Allemagne dans le cadre du STO. En janvier 1944, un médecin résistant lui établit un faux certificat médical afin qu'il revienne en France au chevet de sa mère, soi-disant mourante. De retour en France, il passe dans la clandestinité et rejoint le colonel Léoni, chef des FFI de la banlieue sud de Paris. Il participe aux combats de la libération de Paris autour de Fresnes, Bagneux, Clamart... Charles Pot capture l'officier allemand qui, quelques jours auparavant, commandait encore la prison de Fresnes. Après la libération, il est affecté jusqu'en 1951 au gouvernement militaire de la zone française d'occupation en Allemagne et en Autriche. Puis il entame une carrière journalistique.

Président de l'association Libération-Nord, administrateur de l'ONAC, membre du bureau du Comité d'action de la Résistance, Charles Pot est décédé le 4 octobre 2007.



Source : Alain Vincenot, La France résistante, histoires de héros ordinaires, Editions des Syrthes, 2004.

Nécrologie
26 et 27 octobre 2007"Paroles de déportés"


Des poèmes extraits de "Paroles de déportés", le recueil publié par la FNDIRP en 2001, feront l'objet d'un spectacle à Paris les 26 et 27 octobre prochain au théâtre de Ménilmontant. Réalisé par Clac Compagnie, il sera mis en scène par Laurent Cyr, l'un des deux comédiens qui liront les poèmes.


Théâtre de Ménilmontant 15 rue du Retrait 75020 Paris Métro Gambetta Réservations au 01 46 36 98 60 Prix des places : 9 euros
Tél : 01 46 36 98 60

http://menilmontant.free.fr
Théâtre
4 octobre 2007Marcel Weinum et la Main Noire (septembre 1940-avril 1942).
sous la direction de Gérard Pfister

Septembre 1940 : à l’appel d’un garçon de 16 ans, près de trente jeunes âgés de 14 à 16 ans se rassemblent d’enthousiasme pour une grande entreprise. Ces trente-là ont un objectif : combattre Hilter et le nazisme. Un chef : Marcel Weinum. Un nom : « la Main Noire ». Une organisation structurée. Ils savent se procurer armes, argent, locaux. Propagande, action psychologique, sabotage n’ont pas de secrets pour eux. Ils sont conscients de risquer leur vie. Le premier d’entre eux, l’orphelin polonais Ceslav Sieradzki, sera abattu à bout portant en décembre 1941, et Weinum décapité en avril 1942.
Tous fils d’ouvriers : cheminots, traminots, électriciens... Parmi leurs parents aucun dont l’attitude politique ait pu les influencer. D’ailleurs, pour la quasi totalité, ils ne sont pas même au courant des activités de résistance de leurs petits. Quant à ces enfants, ils sont tous eux-mêmes apprentis : futurs boulangers, mécaniciens, dessinateurs...
Parmi eux aucun intellectuel. Et à leurs côtés pas un adulte – professeur ou religieux – pour les inspirer ou les conseiller.
Une « Croisade des enfants » contre Hitler, à Strasbourg, entre septembre 1940 et avril 1942. Et pourtant : oubliée !

208 pages – 19 euros – ISBN 978-2-845-90109-4


Éditions Arfuyen, Lac Noir, 68370 Orbey Correspondance : 35, rue Le Marois 75016 Paris
Tél : 01.46.51.80.39

http://www.arfuyen.fr
Publication
lundi 12 novembre 2007 de 9h30 à 12h30projection-débat sur le thème : « Les femmes et la Résistance »
organisé par le Comité de Paris de l’ANACR et Ciné-Histoire

Le film choisi est un film de 1984, « Blanche et Marie », de Jacques Renard.
Jacques Renard a réalisé plusieurs films : « 3000 scénarios contre un virus », 1994, « Inventaires »,1990, « Mémoire de la mine et des mineurs »,1981, « Blanche et Marie », etc. Il est issu d’un milieu modeste et s’est attaché à porter à l’écran la vie des gens modestes. Frappé, lors d’interviews de couples de résistants par le fait que souvent les femmes restaient en retrait, et même parfois derrière les caméras, il a voulu, dans « Blanche et Marie » qu’on les voit, qu’on les entende, il a voulu leur redonner leur place. Le film montre comment elles entrent dans la Résistance, y remplaçant aussi parfois les hommes… mais au-delà il traite de la situation des femmes par rapport à la Résistance : participation, hostilité, ralliements de la 25° heure, etc.

La distribution des acteurs : Miou-Miou, Sandrine Bonnaire, Maria Casarès, Clémentine Célarié, Gérard Klein, Patrick Chesnais, fait de « Blanche et Marie » un film grand public de qualité.

La projection sera suivie d’un débat animé par Louis Cortot, président national de l’ANACR, Compagnon de la Libération, Cécile Rol-Tanguy, Jacques Varin, historien, secrétaire national des Amis de la résistance et le réalisateur, Jacques Renard.


Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau, 75004 Paris

Cinéma
Samedi 27 octobre 2007, de 9 h à 17 hLa déportation pour motif d'homosexualité en France : débats d'histoire et enjeux de mémoire


Cette journée d’étude entend répondre à plusieurs interrogations suscitée par la multiplicité des protagonistes qui y ont pris part :

d’abord, quelle est notre connaissance exacte sur la réalité historique de la déportation pour motif d’homosexualité en France ? Quelles sont les dernières recherches menées sur ce thème ? Quelles en sont les conclusions ?
ensuite, quels sont les enjeux identitaires issus de cette réflexion ? Quelles ont été les utilisations militantes de la mémoire de la déportation pour motif d’homosexualité en France ? Et quels en étaient les objectifs politiques ? sociaux ? économiques ?
enfin, à partir de cet exemple, quel est le traitement de la question homosexuelle dans l’historiographie française ? Quel est l’avenir de ce champ de recherche (s’il en constitue un) au sein des sciences sociales ?

Programme

9 h. à 12 h. : Echanges et réflexion (groupes restreints)
12 h. - 13 h. 45 : pause déjeuner


13 h. . 45 à 17 h. . : Séance plénière
Président de séance : Serge Wolikow

13 h. 45 – 14 h. : Introduction et remerciements
14 h. – 14 h. 20 : Jean Vigreux
14 h. 20 – 14 h. 40 : Florence Tamagne
14 h. 40 – 15 h. 00 : Marc Boninchi
15 h. – 15 h. 30 : temps d’échange avec la salle
15 h. 30- 15 h. 40 : pause
15 h. 45 – 16 h. 05 : Arnaud Boulligny pour la FMD
16 h. 05 – 16 h. 25 : Mickaël Bertrand
16 h. 25 – 17 h. : échanges avec la salle

Intervenants :

1°) Jean Vigreux (maître de conférence en histoire contemporaine à l'Université de Bourgogne) propose une intervention introductive sur la mémoire de la déportation et la concurrence mémorielle dans ce domaine.

2°) Florence Tamagne (maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'Université de Lille III, spécialiste de l'histoire de l'homosexualité) conduit une réflexion sur les dernières recherches et découvertes historiques dans ce domaine. Elle nous permettra d'aborder une dimension européenne et d'envisager les différences nationales dans la persécution des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale.

3°) Marc Boninchi (chercheur post-doctorant en droit et chargé d'enseignement à l'Université de Nantes) permet par son étude sur l'article 331 du Code pénal (introduisant une discrimination homosexuelle en 1942) d'intégrer une dimension juridique qui dépasse les strictes bornes chronologiques du régime de Vichy.

4°) Arnaud Boulligny, au nom de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, nous fera part des dernières découvertes inédites sur la déportation pour motif d'homosexualité à partir de la France. Ces conclusions remettent largement en question les résultats jusqu'alors incontestés du rapport Mercier à ce sujet.

5°) Mickaël Bertrand (étudiant en Master d'histoire contemporaine à l'Université de Bourgogne) nous proposera une réflexion sur la construction mémorielle de la déportation pour motif d'homosexualité en France, et notamment sur la question précise d'un éventuel fichage à l'origine des arrestations.


Université de Bourgogne, Bâtiment principal de l'IUT de Dijon, bd du Dr. PetitJean

Conférence
25 octobre 2007Décès de Lépold Honigsberg


Léopold Honigsberg, président du comité de liaison des anciens combattants et résistants israéliens (CLARI), porte-drapeau du Comité d'action de la Résistance, titulaire de nombreuses décorations civiles et militaires, françaises et étrangères, est décédé le 25 octobre 2007 dans sa 87e année.




Nécrologie
18 novembre 2007Lancement du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2008


Lancement du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2008 le 18 décembre 2007 Paris : de 13h30 à 16h30 . Grand Amphithéâtre de la Sorbonne – Présentation du C. N. R. D. avec les Fondations et les associations concernées.
Pour plus de détails :





http://www.memoresist.org/Lancement-du-Concours-National-de,268
Conférence
15 décembre 2007Séance Ciné-Histoire : « Mon meilleur ennemi »


Chers amis,

La proximité des grèves dont on ne peut préjuger de la durée, nous a fait reporter la date de notre première séance de préparation au CNRD du 4 décembre au 15 janvier 2008. Merci d’en prendre bonne note.

Nous vous rappelons notre séance du 15 décembre à 11h précises au cinéma « La Pagode » 57 bis rue de Babylone (métro St François Xavier)
Cette séance se fait en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement. Nous projetons le documentaire de Kevin Mac Donald « Mon meilleur ennemi » documentaire sur Klaus Barbie qui révèle ses rapports d’après guerre avec la C.I.A. et son influence en Bolivie.
La projection sera suivie d’un débat avec M. Raymond Aubrac (arrêté par Barbie) M. Laurent Douzou historien, et M. Ladislas de Hoyo qui a reconnu Barbie en Bolivie

Merci de venir à l’heure pour laisser le temps au débat car nous devons rendre la salle avant 14h au cinéma la Pagode




Conférence
13 novembre 2007Décès d'Igor de Schotten


L'un des étudiants qui avaient participé à la première manifestation de protestation contre l'occupant allemand à Paris le 11 novembre 1940, Igor de Schotten, est mort le 13 novembre, à l'âge de 84 ans. Né à Paris de parents russes blancs réfugiés en France, lycéen à Janson-de-Sailly, avait déposé le jour-anniversaire de la première guerre mondiale, sous l'Arc de Triomphe, une gerbe en forme de croix de Lorraine, bleu ciel, de deux mètres. Ce jour-là, malgré l'interdiction, 750 personnes en majorité des lycéens, s'étaient regroupées près de la statue de Clémenceau puis plus de 5.000 personnes s'étaient rassemblées près de l'Etoile en criant "Vive De Gaulle", "Vive Churchill" ou en chant la Marseillaise.


Extrait du journal Le Monde du 23 novembre 2007

Nécrologie
Jeudi 6 décembre à 18hAvant-première du film Lucie Aubrac, Confidences


En présence de Raymond Aubrac et de Christian Sales, réalisateur.


CHRD - 14, avenue Berthelot - Lyon 7e. Réservation obligatoire au 04 72 91 66 98

Cinéma
Du 28/11/2007 au 30/11/200760° Anniversaire de la mort du Général Leclerc


Le 28 novembre 1967, le général Leclerc disparaissait dans un accident d’avion.

En hommage à Philippe Leclerc de Hauteclocque :
le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération et le Musée Jean Moulin
présentent une exposition documentaire en vingt panneaux, co-réalisée en 2002 avec la Direction de la Mémoire, du patrimoine et des Archives du Ministère de la Défense.

Seront aussi projetées des images audiovisuelles recueillies auprès des archives nationales américaines de Washington retraçant à grands traits l’épopée de la division Leclerc de son débarquement sur les côtes de Normandie le 1er août 1944 jusqu’à la capitulation japonaise le 2 septembre 1945.

Elles sont représentatives de la politique d’acquisition du Musée en douze ans d’existence.
A cette occasion plusieurs conférences se tiendront :

28 novembre 14 h 30, André Martel, universitaire historien, Leclerc et de Gaulle.

29 novembre, 14 h30, Jean-Christophe Notin, historien, L’accident de Leclerc, et Julien Toureille, historien-enseignant, La Légende de l’accident

30 novembre, 14 h 30, Romain Rainero, universitaire, historien, Koufra vu du côté italien et le colonel Maurice Courdesses, ancien de la division Leclerc, Koufra vu du côté français


MEMORIAL DU MARECHEL LECLERC DE HAUTECLOCQUE ET DE LA LIBERATION DE PARIS MUSEE JEAN MOULIN - 23 allée de la 2e DB / Jardin Atlantique / 75015 Paris – Métro : Gare Montparnasse

Expo
8 et 9 décembre 2007Salon des éditeurs indépendants
Solidarités. Liens entre l’édition et le monde du travail.

L’association L’autre livre organise, en partenariat avec le Secours populaire, le 5ème Salon de L’autre livre, sur le thème de la solidarité, samedi 8 et dimanche 9 décembre de 10h à 19h, à la Maison des métallos
(94 rue JP Timbaud, Paris 11ème - M° Parmentier ou Couronnes).
Ce salon international donne l’occasion aux lecteurs de découvrir la production littéraire d’une centaine d’éditeurs français ou étrangers. Des débats autour du Livre blanc de l’édition indépendante étudieront les propositions de l’association pour la bibliodiversité. Les éditeurs offriront des livres pour favoriser la lecture des plus démunis. Lectures et dédicaces. Entrée libre et gratuite.


Maison des métallos 94 rue JP Timbaud, Paris 11ème M° Parmentier ou Couronnes.

Site internet
Salon
Mardi 4 décembre à 18hConférence de Raymond Aubrac à la Maison des X
Organisée par X-Resistance

A l'occasion de son dixième anniversaire, l'association X-Résistance organise, avec Ponts Alliance, une conférence exceptionnelle le mardi 4 décembre à 18h à la Maison des polytechniciens, 12 rue de Poitiers 75007 Paris. Elle recevra Raymond Aubrac (ENPC 37), membre de Ponts Alliance mais également très impliqué dans l'association X-résistance, qui nous parlera de son action pendant la résistance (et notamment ses contacts avec le général de Gaulle), puis comme Commissaire de la république à Marseille à la Libération.

Détails matériels : cette conférence sera suivie d'un pot de l'amitié. Inscription nécessaire par téléphone au 01 46 34 54 12, ou par mél à info@xresistance.org.
Participation aux frais 10 euros (collectés sur place) pour les non-membres.


Maison des polytechniciens, 12 rue de Poitiers 75007 Paris
Tél : 01 46 34 54 12

Site de l'amicale des anciens élèves de Polytechnique
Conférence
11 au 13 janvier 2008"Chère Edzia, chers enfants...correspondance de la famille Rotgold (1939-1944)"
au théâtre Marcellin Berthelot de Montreuil

« Chère Edzia, chers enfants… » est la nouvelle création de la Compagnie L’Atelier Marcadet, mise en scène par Pierre Katuszewski. Lors du 60ème anniversaire de la libération des camps, Pierre Katuszewski découvre dans une librairie désormais disparue la correspondance de la famille Rotgold, éditée en 2002 par le CERCIL
(Centre de recherche et de documentation sur les camps d’internement et la déportation juive dans le Loiret). Profondément ému par la force de cet échange épistolaire entre un père, interné dans le camp de Beaune-la-Rolande, et ses cinq enfants, et frappé par les sentiments d’amour et d’espoir que ces lettres dégagent, il décide d’adapter la correspondance pour la scène. Il constitue alors un réseau institutionnel autour de ce projet ambitieux et réalise au mois de janvier 2007 une résidence de création au Théâtre Gérard Philipe d’Orléans, en co-production avec le CERCIL et la Cie ARTICULE, dirigée par Christophe Maltot. Grâce à l’enthousiame manifesté par les organisations qui
soutiennent le projet, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et le Ministère de la Défense et aux nombreux soutiens de mécénats privés, ainsi qu’au succès rencontré auprès du public Orléanais lors des représentations données à l’occasion de la Journée internationale de commémoration des victimes de la Shoah, la Compagnie L’Atelier Marcadet a poursuivi le projet du 23 février au 25 mars 2007 au Théâtre des Quarts d’Heure dans le XXème arrondissement de Paris.
Plus de 500 personnes ont assisté au spectacle et ont accueilli favorablement la pièce.
Le spectacle a également été joué à Beaune-la-Rolande et à Pithiviers au mois d’avril 2007. Par ailleurs, plusieurs représentations pour les scolaires ont déjà été réalisées et sont en cours de programmation.


L’ATELIER MARCADET Pierre Katuszewski 6, rue Tardieu 75018 Tél : 06 17 46 24 47

Site internet de l'atelier Marcadet
Théâtre
Mercredi 5 décembre 2007Journée Maitron 2007


Matin
9h : Assemblée générale de l’Association des amis du Maitron.
10h45 : Table ronde sur "La franc-maçonnerie dans l'itinéraire militant".
Intervenants : Nathalie Sévilla (les militants de la Ligue de l'enseignement), Denis Lefebvre (les socialistes), Frédérick Genévée (les avocats communistes).
12h30-14h : Repas Pizza Momo.

Après-midi
14h-15h30 : Présentation par Bernard Lachaise (Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 ; Centre d'études des mondes moderne et contemporain CEMMC), de l'enquête collective sur les gaullistes.
15h30 : Bilan et perspectives de notre enquête.
Présentation du projet de Maitron en ligne permettant une intervention des auteurs en direct.
Bilan du tome 4 (Cos-Dum) qui doit être terminé fin décembre pour une remise au CNL le 10 janvier et une publication six mois plus tard.
Présentation des divers corpus.
Eclairage sur des expériences internationales.
16h30 : Intervention de Bernard Stéphan, PDG des éditions de l’Atelier.
Pour ceux qui sont souscripteurs, il y a la possibilité de retirer directement leur tome auprès d’Agnès Willaume de l’Atelier.
17h : Remise du Prix Jean Maitron
18h30 : Cocktail offert par l’UNSA.


Amphithéâtre du Centre Malher 9 rue Malher - 75004 Paris M° St-Paul

Conférence
Jeudi 20 décembre 2007 à 10 heuresDictionnaire des fusillés et exécutés


Grâce à l’appui financier de la Fondation Gabriel Péri, il est désormais possible d’entreprendre le Dictionnaire des fusillés et exécutés.
Ce dictionnaire s’inscrit dans le cadre du Maitron et s’inspire du modèle du Dictionnaire des Cheminots.

Claude Pennetier et Jean-Pierre Besse en assureront la direction éditoriale, Jean-Pierre Besse et Thomas Pouty la direction scientifique.

Ce travail demande que les concepts, objectifs et la réalisation technique soient clairement définis.

C’est pour cette raison que nous vous invitons à une première réunion préparatoire au cours de laquelle toutes les personnes intéressés et en premier lieu des correspondants du Maitron, des correspondants de l’IHTP, et les familles, pourraient faire connaissance et faire de propositions pour élargir notre réseau.

Nous pensons que la définition de notre corpus pourrait être le premier point à l’ordre du jour.


Cette réunion se tiendra le Jeudi 20 décembre 2007 à 10 heures. Au Centre d’Histoire Sociale rue Malher (Métro Saint-Paul). La salle sera précisée ultérieurement.

Conférence
Jusqu'au 4 février 2008L’Allemagne des années noires


Dès les premières années du XXe siècle, les artistes réunis autour des mouvements Die Brücke et Der Blaue Reiter ont donné droit de cité à ce qui sera défini comme l’expressionnisme allemand qui, héritier pour une part de Van Gogh et d’Edouard Munch, témoigne des grandes mutations industrielles et urbaines qui viennent alors remettre en cause la société et la culture traditionnelles. Avec l’ouverture en septembre dernier d’un Musée Emil Nolde, Berlin a rendu hommage à l’un des grands artistes de la période mais ce que nous propose le musée Maillol correspond plus exactement aux années terribles de la première guerre mondiale, suivies par la séquence chaotique des débuts de la République de Weimar, marqués par la révolution spartakiste, la guerre civile, l’inflation galopante, l’agitation nationaliste et l’humiliation du traité de Versailles et de l’occupation alliée. La terrifiante guerre de 1914-1918, avec son cortège d’horreurs de souffrances et de deuils – elle aura coûté la vie à plus d'un million sept cent mille jeunes Allemands – a inspiré à Max Beckmann, Eric Heckel, Otto Dix et Georges Grosz des dessins, des aquarelles et des gouaches qui rendent parfaitement compte de l’inhumanité absolue de ce conflit industriel. Les pantins monstrueux munis de masques à gaz que figure Otto Dix et qui s’apprêtent à lancer leurs grenades à manche résument d’emblée le triomphe de la mort, devenue totalement maîtresse du sinistre univers des tranchées. Sorti d’une collection particulière, l’étonnant Homme sauvage réalisé par le même artiste est un autoportrait structuré par des traînées sanglantes, qui révèle la terrible tétanisation subie par le soldat plongé dans l’enfer des combats, des explosions, de la boue et du feu. Georges Grosz sera réformé – après deux ans de service au front dans un régiment de grenadiers – à l’issue d’un séjour devenu nécessaire dans un hôpital psychiatrique… Dans une aquarelle saisissante et terrifiante, il a parfaitement exprimé le déchaînement de violence bestiale que résument la baïonnette ensanglantée, les grenades passées dans la ceinture, le masque à gaz, le casque d’acier et la ruée sauvage des troupes d’assaut. Les représentations de l’arrière suscitent tout autant le malaise, ainsi ce marin au regard dément représenté en compagnie d’une fille de joie dont la laideur dérisoire renvoie aux enfers monstrueux des primitifs médiévaux. Quand la guerre se termine, l’Allemagne n’en a pas fini avec la misère et la violence. Les yeux exorbités et le rictus inquiétant de l’agitateur spartakiste que représente Conrad Felixmüller fascinent des auditeurs prêts à suivre cet inquiétant personnage. Autant de signes et d’images qui témoignent du profond traumatisme subi par l’Allemagne durant ces années terribles qui créèrent les conditions de l’apparition et de la marche vers le pouvoir de Hitler et de ses partisans.


Musée Maillol 61 rue de Grenelle 75007 Paris Métro : rue du bac
Tél : 01-42-22-59-58

Site du musée
Expo
15 janvier 2008« L’aide aux pourchassés et aux persécutés :, une forme de résistance ? »
Ciné Histoire en partenariat avec la Ligue de l’Enseignement Paris


Début à 9h précises (à cause de la durée des films projetés)

- Montage d’extraits montrant J.P. Vernant, résistant, sauvé d’une embuscade par une fermière (extrait d’un portrait de J.P.Vernant résistant)
- Les frères Grave fermiers ayant aidé des aviateurs tombés, et déportés à Buchenwald
(extrait du « Chagrin et pitié »de M. Ophüls)

Vers 9h30 témoignages :
- de M. Raymond Aubrac racontant comment il avait été caché
- de Mme Simone Ducreux qui aidait des aviateurs tombés

9h 50 projection du film « les justes » de Nicoles Ribowski (durée 52 minutes)

10h45, témoignages de M. Roger Belbéoch «Juste» entré dans la police pour faire des faux-papiers sous réserves)
- Mme Bourgoin « Juste » a caché une famille de juifs autrichiens
- Mme Rachel Jaegle, enfant cachée
- Mme Irene Savignon, secrétaire générale « des enfants cachés »

A 11h 30 : questions de la salle

A midi 30 : les élèves préparant le concours seront gardés à déjeuner par table de 7 autour d’un témoin, résistant, ou Juste, ou enfant caché
avec un professeur

Compte tenu des demandes une 2ème séance est organisée le 12 fevrier au matin.

Des places sont encore disponibles dans l’Auditorium, mais le déjeuner est complet le 15 janvier.


Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris

Conférence
mardi 22 janvier 2008 à 17hInauguration de l’amphithéâtre Lucie Aubrac


Claude Journès, Président de l’Université Lumière Lyon 2, a le plaisir de vous convier à
l’inauguration de l’amphithéâtre Lucie Aubrac.


à l’université Lumière Lyon 2 / Campus Berges Du Rhône. 16, quai Claude Bernard - Lyon 7e. Réponse souhaitée avant le 15 janvier 2008.
Tél : 04 78 69 74 07

Inauguration
10 janvier 2008 à 17h"Quand l'opéra entre entre en Résistance"
Soirée-auteurs

Conférence et présentation d'ouvrage avec signature et débat.
Auteurs : Guy Krivopissko, Aurélien Poidevin, Axel Porin


Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB - Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
7 février 2008 à 17h"Chronique d'un pilote ordinaire"...
Soirée-auteur

Conférence et présentation d'ouvrage avec signature et débat.
Marie-Jo Chombart de Lawe présente l'ouvrage de Paul6hanry Chombart de Lawe, à l'occasion de sa réédition : "Chronique d'un pilote ordinaire ; qui avons-nous sauvé, qui avons-nous tué ?


Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB - Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
13 mars 2008 à 17hLes femmes compagnons de la Libération
Soirée-auteur

Conférence et présentation d'ouvrage avec signature et débat.
Auteurs : Guy Krivopissko, Christine Levisse-Touzé, Vladimir Trouplin


Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB - Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
21 février 2008"La résistance familiale au quotidien"


A l'occasion de la journée internationale des femmes, le Mémorial Leclerc et le musée Jean Moulin avec l'association "Mémoire et Espoirs de la Résistance" organisent le jeudi 21 février 2008 de 10h à 18h des rencontres-débats avec des résistant(e)s et historien(ne)s sur le thème "la Résistance familiale au quotidien"


Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB - Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
12 janvier 2008 à 10h"Jean Moulin, délégué du général de Gaulle en France 1942-1943"
Conférence de Christine Levisse-Touzé



Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB - Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
16 février 2008 à 10h"Antoinette Sasse, amie de Jean Moulin"
Conférence de Christine Levisse-Touzé



Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB - Jardin atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Du 10 décembre 2007 au 28 mars 2008"Mémoires d'archives, visages de la Résistance"
Documents et photographies remis aux archives départementales de la Loire



Du lundi au vendredi de 8h30 à 17h. Entrée libre Archives départementales de la Loire 6 rue Barrouin 42000 Saint-Etienne

Expo
Du 9 janvier au 2 mars 2008Le cinéma et la Shoah


La cinémathèque française propose une programmation intitulée : le cinéma et la Shoah.
Ce programme a été conçu en parallèle avec le livre "Le cinéma et la Shoah, un art à l'épreuve de la tragédie du 20e siècle" (éditions Cahiers du cinéma, novembre 2007). Il associe des films ayant une relation directe avec la Shoah et des films où peut se lire, à un titre ou un autre, ses effets dans l'écriture cinématographique. Il s'agit d'une proposition de "montage", au sens où des rapprochements permettent de suggérer davantage que ce qu'exprime chacun des objets à lui seul.
Le 12 janvier, deux tables rondes :
à 14h : "Un vivant qui parle, Claude Lanzmann"
à 17h30 : "Le cinéma à l'épreuve de l'horreur"

Soirée d'ouverture du cycle le 9 janvier à 20h avec "Zelig" de Woody Allen.
Les projections de ce cycle ont lieu tous les samedis et dimanches.


Cinémathèque française 51 rue de Bercy 75012 Paris
Tél : 01.71.19.33.84

Pour plus d'informations
Cinéma
Décembre 2007Résistance et conscience bretonne (1940-1945)
L'hermine contre la croix gammée

Le comportement des Bretons pendant la seconde guerre mondiale est depuis longtemps sujet à polémique Comme dans toute l'Europe occupée, certains ont collaboré, espérant profiter des circonstances pour obtenir des nouvelles autorités ce que la République française avait refusé aux Bretons, en particulier la reconnaissance de leur langue et de leur culture.

Loin de cette chimère, d'autres militants bretons ont participé à toutes les formes de résistance. D'une façon plus large, nombre de résistants étaient animés d'une forte conscience bretonne et l'ont démontré par la suite, du colonel Rémy à Charles Tillon en passant par Jacques de Bollardière et beaucoup d'autres, plus anonymes.

En enquêtant pendant 8 ans sur plus de 250 cas, en accumulant les témoignages de résistants, aujourd'hui très âgés ou disparus, Jean-Jacques Monnier présente un kaléidoscope, qui, peu à peu, révèle une autre Bretagne militante, celle de l'antinazisme, incroyablement plurielle et attachante, notamment dans le pays nazairien.


Yoran Embanner 71 Hent Mespiolet 29170 FOUESNANT

Publication
Janvier 2008Décès de Michel Lémonon
Message de Jean Sauvageon, équipe AERI de la Drôme

Je viens d'apprendre le décès de Michel Lémonon, en Allemagne où il vivait depuis quelques années. Il avait plus de 95 ans.
C'est le frère de Mady Chancel. Il avait rencontré Louis Aragon et Elsa Triolet, à plusieurs reprises, chez sa soeur et son beau-frère, à Saint-Donat. Jean Albertini avait cru reconnaître certains traits de Michel Lémonon dans l'abbé Blomet du roman "Les Communistes".
Prêtre pendant la guerre, il avait tenu, comme toute sa famille, une place dans la lutte contre le nazisme notamment par le biais des filières de camouflage des proscrits dont plusieurs juifs et de ses sermons (regroupés dans le livre "Résistance !", publié en 1944).
Prêtre-ouvrier, ensuite, il avait travaillé dans les mines à Saint-Étienne, au barrage de Donzère-Mondragon à la construction des caissons pour construire les piles. Il raconte cette expérience dans son ouvrage "Laurent ou l'itinéraire d'un prêtre-ouvrier". Il avait
abandonné sa soutane après la condamnation des prêtres-ouvriers, en 1954, par le pape. Il avait alors repris ses études en Allemagne, obtenu un doctorat de lettres. Il y avait enseigné et s'était marié avec Stania, une Polonaise. Il était revenu à Saint-Donat à sa retraite, vers 1980. Après le décès de son épouse, il était retourné en Allemagne.
Je l'ai souvent rencontré. La dernière fois, c'était en juin 2006, il était revenu passer quelques jours dans la région.
Ses obsèques auront lieu à Saint-Donat. La date n'est pas encore fixée, ce ne sera pas avant la fin de cette semaine, le temps que son corps soit rapatrié.
Son nom est cité dans 7 fiches de notre Dévédérom "La Résistance dans la Drôme".




Nécrologie
Du 27 janvier au 23 mars 2008Derniers souvenirs. Objets des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, 1941-1942


Entre mai 1941 et juillet 1942, le régime de Vichy a procédé à l’internement de milliers d’hommes puis de femmes et d’enfants dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande situés dans le Loiret. Claude Ungar, qui avait depuis longtemps en sa possession le porte-plume de bois gravé offert à sa mère par son fiancé, interné à Pithiviers avant d’être déporté à Auschwitz, entreprend il y a quelques années de rechercher d’autres objets fabriqués dans ces camps : il a retrouvé à ce jour près de 150 pièces. Le Mémorial en présente aujourd’hui une centaine dans cette exposition. C’est grâce aux familles qui ont accepté de prêter ces objets, et aux collections des archives du Mémorial de la Shoah, du Centre de recherche sur les camps d’internement du Loiret (CERCIL) et du Musée de la Résistance Nationale, que cette exposition a pu voir le jour.

Autour de l'exposition

Dimanche 27 janvier 2008, 15h, table ronde : "L’art dans les camps d’internement". En présence de Pnina Rosenberg, Claude Ungar et Benoît Verny. Animée par Olivier Lalieu.

Mardi 29 janvier 2008, 20h, théâtre : "Chère Edzia, chers enfants… (1939-1944, correspondance de la famille Rotgold)". D’après les textes réunis et présentés par Serge Rotgold (éd. Cercil, 2002). Mise en scène par Pierre Katuszewski.

Mercredi 30 janvier 2008, 19h, table ronde : "Les camps en France". En présence de Anne Grynberg, Serge Klarsfeld et Denis Peschanski. Animée par Michel Laffitte.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4e ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4e ; Lobau, rue Lobau, Paris 4e

Pour en savoir plus
Expo
27 janvier 2008Journée de la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité


En 2002, les ministres européens de l’Éducation ont adopté à l’initiative du Conseil de l’Europe la déclaration instituant la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité dans les établissements scolaires des États membres. La France et l’Allemagne ont retenu la date du 27 janvier, date de l’ouverture du camp d’Auschwitz, pour instituer cette journée du souvenir.




Commémoration
Janvier 2008Décès d'André Kirschen


André Florin Kirschen est né le 15 août 1926 à Bucarest (Roumanie). Arrivé en France, à Paris, en 1931 avec ses parents et son frère Bernard, André s'intéresse très jeune à la politique.
Au cours de l'été 1940, son frère qui a fréquenté à la Sorbonne des étudiants communistes adhère à l'Union des Etudiants et lycéens communistes de France (UELCF). Il propose à son frère de participer à ses activités malgré le fait qu'il vient juste d'avoir quatorze ans. Celui-ci accepte avec enthousiasme et participe à des activités multiples (distribution de tracts, collage de papillons, participation à la manifestation devant le Collège de France contre l'arrestation de Paul Langevin).

En novembre 1940, la police française découvre chez une étudiante arrêtée pour distribution de tracts l'organigramme de l'UELCF. Le 27 novembre, Bernard est arrêté et emprisonné à la Santé.

C'est à partir de ce moment qu'André commence son activité militante autonome, dans le secteur des Ecoles primaires supérieures, avant d’être muté finalement aux Jeunesses communistes du XVIe arrondissement. Il participe à la très importante manifestation du 14 juillet 1941 à Satrsbourg-Saint-Denis. Convoqué pour une autre manifestation début août, il exprime alors au responsable qui le convoie son désir de se battre autrement qu'en distribuant des tracts. Étonné, celui-ci lui fait confirmer ses propos et lui répond qu'en effet on est en train de recruter des camarades pour tenter d'organiser la lutte armée. C’est ainsi qu'il devient un des premiers adhérents de l'Organisation spéciale (OS).

Compte tenu de l'inexpérience de ses camarades et encore plus de la sienne, plusieurs projets de sabotage ou d'attaques d'officiers allemands n'aboutissent pas. Il participe au camp d'entraînement organisé par Pierre Georges (connu alors sous le pseudo d'"Albert") dans les bois de Lardy, et à différentes actions de sabotage. A la suite de l'arrestation de son camarade Bernard Laurent, il se retrouve coupé. Il rétablit le contact en janvier 1942. Il participe à différentes opérations jusqu'au 8 mars 1942 où a lieu l'opération contre l'exposition antibolchevique, salle Wagram.

Il est arrêté par la police française le 9 mars 1942 à un rendez-vous devant la statue d'Albert Ier. Amené à la préfecture de police, il est l'objet d'interrogatoires musclés pendant deux jours et finalement livré à la police allemande qui reprend les interrogatoires. Incarcéré à la prison de la Santé, il s'attend à être fusillé comme otage ou à la suite d'un procès expéditif. Il est amené le 7 avril 1942 à la Maison de la Chimie où se déroule un procès qui regroupe 27 combattants. Il a raconté le déroulement de ce procès dans son livre "Le Procès de la Maison de la Chimie", (Editions de l'Harmattan, 2002). Il pense que ses derniers jours sont venus. Avec stupéfaction, il apprend le 13 avril à la fin du procès qu'il ne sera condamné qu'à dix ans de prison parce que le code militaire allemand ne prévoit pas la peine de mort avant seize ans ! Il a, en avril 1942, quinze ans et 8 mois. Il est déporté en Allemagne le 4 mai 1942, sera enfermé non dans un camp de concentration mais dans une prison puisqu'il a été condamné à une peine de prison. Il restera trois ans dans l'isolement le plus total, seul en cellule.

Rapatrié le 8 mai 1945, il a du mal à retrouver une vie normale. Il reprend ses études, interrompues en classe de seconde. Il obtient les deux parties du baccalauréat en session spéciale en mars et juillet 1945. Il entreprend alors des études d'Histoire et de Psychologie à la Sorbonne. Il est obligé pour gagner sa vie d'exercer plusieurs emplois éphémères (surveillant d'externat à son ancien lycée) et est professeur de français dans les écoles d'apprentissage (futurs lycées professionnels).

Membre du parti communiste jusqu'en 1979, il n'y occupe aucune fonction notable, mais il participera à la lutte contre la guerre d'Indochine puis contre la guerre d'Algérie. Il crée finalement en 1960 une maison d'édition qui connaîtra des succès et des déboires en raison de ses faibles moyens financiers. Il devient en 1970 directeur d'une maison d'édition appartenant au groupe communiste Odéon-Diffusion, ce qui lui permet d'éditer plusieurs centaines de livres intéressants. Il sera l'auteur d'ouvrages originaux, notamment les "Journaux du temps passé", reproduction en fac simile au format réel et complets de journaux anciens, formule qui aura un grand succès et sera reprise par de nombreux éditeurs plus importants. Il est l'auteur d'une "Histoire du Premier mai".

Ayant pris sa retraite officielle en 1992, il entreprend différentes recherches historiques qui l'amèneront à publier outre "Le procès de la Maison de la Chimie", déjà cité, un livre consacré à l'Histoire de l'industrie cinématographique : "Pathé Nathan, la véritable Histoire" et "Louis Ferdinand Céline ou comment on bâtit une légende".

Sources :
DVD-ROM "La Résistance en Ile-de-France", AERI, 2004.



Ses obsèques ont eu lieu dans l'intimité le 5 janvier 2008 à Paris.

Nécrologie
Jeudi 10 janvier à 23hLivrez-nous Grynszpan
Documentaire sur France 2

Le 9 novembre 1938, le gouvernement nazi incarcère 30 000 juifs, brûle 267 synagogues et détruit 75 000 magasins juifs. C'est la Nuit de cristal, la première action publique et explicite de la folie nazie. L'acte est gravé dans les mémoires mais les circonstances de cette tragédie sont méconnues. Ce documentaire-fiction dévoile le destin tragique de celui qui fut à l'origine de cette nuit : Herschel Grynszpan. Deux jours plus tôt, ce jeune juif polonais, réfugié clandestinement en France, avait assassiné un attaché de l'ambassade allemande. Grynszpan fut incarcéré en France mais jamais jugé, libéré lors de la débâcle, récupéré par Vichy, livré à Berlin, puis déporté à Sachsenhausen.


Rediffusion : Samedi 12 janvier 2008 FRANCE 2 04h00

Pour en savoir plus (site de télérama)
Télévision
mardi 5 février 2008 à 20h00Emmanuel d'Astier de La Vigerie
conférence de Geoffroy d'Astier sur son oncle

fondateur et chef du mouvement Libération, ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire de novembre 1943 à septembre 1944, membre du Comité directeur des MUR, membre du Conseil national de la Résistance, Compagnon de la Libération...


Maison des Sociétés (salle 31 au dernier étage de l'immeuble) au 1, rue Saint-Jean (derrière la médiathèque) à Valence.

Conférence
Janvier 2008Leibstandarte 1933-1942
de Charles Trang

Cet ouvrage est le premier volume d'un historique exhaustif consacré à l'une des plus célèbres divisions blindées de la Seconde Guerre mondiale, issue de la Stabswache, la garde personnelle d'Adolf Hitler, transformée progressivement en régiment d'infanterie motorisée au cours des années d'avant-guerre, puis en division blindée en 1943 et 1944.
Elle combat en Pologne en 1939, à l'Ouest en 1940, dans les Balkans en 1941 puis en URSS où elle se trouve toujours en pointe avec des chefs dont les noms ont été retenus par l'Histoire. Outre un historique détaillé traitant de tous les aspects, militaires mais aussi politiques, et des crimes de guerre, cet ouvrage présente de très nombreux portraits permettant de découvrir les personnalités des officiers qui l'ont commandée.
De nombreux témoignages rendent plus vivante l'évocation des combats. Plus d'un millier de photographies, en grande partie inédites, illustre ce document historique. Ce premier volume sera suivi d'un second menant cet historique jusqu'à la victoire alliée du 8 mai 1945 et sera accompagné de deux volumes d'annexes et de documents.


Editions Heimdal Château de Damigny BP 61350 14406 BAYEUX Cedex

Publication
12 janvier 2008Inauguration du collège Lucie Aubrac


Le 12 janvier 2008, l'ancien collège de la Fontaine au Roi (Paris 11e) a été rebaptisé collège Lucie Aubrac.




Inauguration
Du 29 janvier au 5 février 2008La plume et le pinceau
Jean-Claude Dialant-Berger et Jacques Bouffartigue

Exposition de peintures de Jacques Bouffartigue
présentée par l'Amicale des cadets de la France Libre et l'association Actes en présence.


Mairie du 16e 71 avenue Henri Martin Du lundi au vendredi de 11 h à 17 h, le jeudi jusqu'à 19 h 30 et le samedi de 10 h 30 à 12 h 30 Métro Rue de la Pompe (ligne 9)
Tél : 01 40 72 16 16

Expo
26 janvier 2008 à 15hRencontre à l'occasion de la publication de l'ouvrage : "Frontstalag 122, Compiègne-Royallieu, un camp d'internement allemand dans l'Oise"


Colloque autour de l'ouvrage : "Frontstalag 122, Compiègne-Royallieu, un camp d'internement allemand dans l'Oise". Avec la participation des auteurs : Jean-Pierre Besse, Beate Husser, Françoise Leclère-Rosenzweig.


Hôtel du département 1 rue Cambry Beauvais Réservation indispensable
Tél : 03-44-06-61-19

Colloque
Mercredi 23 janvier à 17h30Rencontre-débat autour de l'ouvrage "Résistance et conscience bretonne (1940-1945)"


Rencontre-débat autour de l'ouvrage Résistance et conscience bretonne (1940-1945).
L'historienne Mona Ozouf, directeur de recherches au CNRS, participera au débat. Marylise Lebranchu, députée, ancien ministre, vice-présidente du conseil régional de Bretagne, interviendra également.

Extraits la quatrième de couverture :
"Certains militants bretons ont effectivement collaboré avec l'occupant, espérant profiter des circonstances pour obtenir des nouvelles autorités ce que la République française avait refusé aux Bretons, en particulier la reconnaissance de leur langue et de leur culture. Loin de cette chimère, de nombreux militants bretons ont, quant à eux, participé à toutes les formes de Résistance. De façon plus large, beaucoup de Résistants étaient animés d'une forte conscience bretonne et l'ont montré par la suite, de Rémy à Charles Tillon en passant par Jacques de Bollardière et beaucoup d'autres, plus anonymes. En enquêtant pendant 8 ans sur des centaines de cas, en accumulant les témoignages de résistants, aujourd'hui très âgés ou disparus, en dévoilant des documents inédits, l'auteur présente un kaléidoscope, qui, peu à peu, révèle une autre Bretagne, celle de l'anti-nazisme, incroyablement plurielle et attachante".



Salon André Essel de la Fnac-Montparnasse (3ème étage), rue de Rennes, à Paris.

Conférence
Samedi 26 janvier 2007Journée de lancement de l'ouvrage "Frontstalag 122...."
avec visite du chantier du Musée – Mémorial de la déportation de Royallieu

9h00 : Départ de Paris pour Compiègne (réservation obligatoire auprès de Virginie Herrmann au 03 44 06 61 19)

10h30 – 11h15 : Visite du chantier du Musée – Mémorial de la déportation de Royallieu à Compiègne (sur le site du Camp)

11h30 – 12h30 : Trajet Compiègne/Beauvais (Hôtel du département)

12h30 – 14h30 : Repas au Conseil général de l’Oise

15h00 : Rencontre autour de la publication de l’ouvrage « Frontstalag 122 Compiègne-Royallieu
Un camp d’internement allemand dans l’Oise 1941-1944 »

Avec :
- Marie-José Chombart de Lauwe, Résistante, déportée, Présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, présidente de l’amicale des déportées de Ravensbruck. La Fondation pour la Mémoire de la Déportation engagea les premiers travaux historiques de Beate Husser sur le camp de Royallieu, point de départ de la recherche ici présentée.

- Serge Klarsfeld, écrivain, historien et avocat, Président de l’Association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France, Vice Président de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, il a édité en octobre 2007 l’ouvrage collectif « Le camp juif de Royallieu-Compiègne »

- Christian Delage, historien-cinéaste, enseignant chercheur - Université Paris VIII et Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Réalisateur de « Nuremberg, les nazis face à leur crimes » (Arte, 2006), auteur de « La Vérité par l’Image, de Nuremberg à Milosevic » (2006, Denoël), Assistant à la Maitrise d’ouvrage pour le Musée Mémorial de l’Internement et de la Déportation de Royallieu

- Jean-Pierre Besse, docteur en histoire, chercheur associé au CNRS, co-auteur de l’ouvrage

- Françoise Rosenzweig, docteur en histoire, enseignante agrégée d’histoire, co-auteur de l’ouvrage

- Beate Husser, historienne, co-auteur de l’ouvrage

- Bruno Ricard, conservateur en chef, directeur des archives départementales de l’Oise

Et les représentants des fédérations de déportés et amicale des camps

- Louis Cortot, Vice président de l’ANACR. Combattant volontaire de la Résistance, Compagnon de la libération

- André Bessière, Président de l’amicale des déportés tatoués

- Bruno Leroux, Directeur historique de la Fondation de la résistance

- Marc Boissière, représentant des anciens déportés du camp de Dachau

- Daniel Simon, Président de l’association nationale du camp de Mathausen

- Guy Ducoloné, Président d’Honneur de l’association de Dora

17h15 : Cocktail

18h15 : Départ pour Paris

19h30 : Arrivée à Paris


Virginie HERRMANN Cabinet du Président Tél. : 03 44 06 61 19

Conférence
Mercredi 30 janvier 2008 à 18h30"Combats de la marine, honneur et désobéissance"


Etienne Schlumberger (X1936), Compagnon de la Libération, membre d'honneur de X-Résistance, et son cousin Alain Schlumberger (X1948), membre de notre association, donneront dans le cadre du groupe X-Histoire une conférence sur le thème "Combats de la marine, honneur et désobéissance"

Etienne Schlumberger a été capitaine de vaisseau dans les F.N.F.L (Forces navales françaises libres), commandant le sous-marin Junon dans l'Atlantique Nord.

Etienne et Alain Schlumberger sont les auteurs du livre "Les combats et l'honneur des forces françaises libres", Editions du Cherche-Midi, Paris 2007.


Maison des polytechniciens, 12 rue de Poitiers, 75007 Paris Inscriptions avant le 24 janvier si possible (12 euros).
Tél : 01 45 48 52 04
Fax : 01 45 48 64 50

Conférence
Du 21 au 27 janvier 2008La Résistance au cinéma
FESTIVAL

Pour la troisième année consécutive, l’association des Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis présente son festival "La Résistance au cinéma" en présence de réalisateurs, de témoins et d’historiens.

Le festival s’adresse aux collégiens de 3e, aux lycéens de 1ère et à leurs enseignants en les associant au Concours National de la Résistance qui a pour thème : "L'aide aux personnes persécutées et pourchassées en France pendant la Seconde guerre mondiale : une forme de résistance".

Programmation :
Au revoir les enfants de Louis Malle - Bagnolet, Le Cin'hoche

Black Book de Paul Verhoeven - Le Blanc-Mesnil, Cinéma Louis Daquin

La Brigade de René Gilson - Bobigny, Magic Cinéma

Histoire du Convoi du 24 janvier 43 de CL-A. Peyrottes et A. Cheraft - Saint-Ouen, Espace 1789
Kanal d'Andrzej Wajda - Pantin, Ciné 104

Rome, ville ouverte de Roberto Rossellini- La Courneuve, L'Etoile

Entrée libre


Salles de cinéma de Bagnolet, Bobigny, Blanc-Mesnil, La Courneuve, Pantin et Saint-Ouen

Programme complet
Cinéma
27 janvier 2008Décès de Jean Mattéoli
Président d'honneur fondateur de la Fondation de la Résistance

Né le 20 décembre 1922, à Montchânin (Saône-et-Loire).

Engagé dans des actions de Résistance dès le mois d'août 1940, il appartint à deux réseaux : le Bureau des Opérations Aériennes pour la région D et le réseau de renseignements Navarre en qualité de Chargé de Mission. Arrêté le 7 avril 1944, interné à la prison de Dijon, il fut déporté successivement au camp de concentration de Neuengamme puis Bergen-Belsen. Il fut à ces titres, l'objet de trois citations dont deux à l'Ordre de l'Armée et une à l'Ordre du Régiment.
Entré en 1945, comme Chargé de Mission au Cabinet du Commissaire de la République de Bourgogne et Franche-Comté il fut, dès l'année suivante, nommé Chargé de Mission pour les questions économiques et financières au Cabinet de l'Administrateur Général de la zone française d'occupation en Allemagne, Emile LAFFON, qu'il accompagna lorsque celui-ci prit ses fonctions de Président des Houillères du Bassin du Nord et du Pas de Calais dans le Nord de la France.

En octobre 1968, pour sa connaissance exceptionnelle du terrain, le Gouvernement le nomma Commissaire à la Conversion Industrielle de la Région Nord Pas-de-Calais, Président du Bureau Départemental d'Industrialisation des Ardennes et en 1973, Président des CHARBONNAGES DE FRANCE.

Membre du Conseil économique et social au début de 1973, il est élu, en octobre 1974, Président de la section des Problèmes économiques généraux et de la Conjoncture.

Il entre au Gouvernement en novembre 1979 comme Ministre du Travail et de la Participation.

Elu en 1983 Conseiller de Paris, adjoint au maire et Conseiller régional, il abandonnera ces fonctions à la suite de son élection à la présidence du Conseil économique et social, en avril 1987, succédant à Gabriel VENTEJOL, il est ensuite réélu Président de cette Assemblée, le 10 octobre 1989, le 10 mars 1992, le 28 septembre 1994 et le 25 mars 1997.

Président de la Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance (F.N.D.I.R.) de 1987 à 1993, il en devient le Président d'Honneur. Il participe, en 1993, à la création de la Fondation de la Résistance qu’il préside jusqu’en 2006. Il en devient alors le président d’honneur fondateur.

En juin 1993, le Premier Ministre lui demande de présider une commission d'experts chargée de faire des propositions au Gouvernement sur les problèmes de l'emploi, et en particulier, sur les emplois de service et de proximité : deux rapports sont publiés en septembre 1993 et mars 1994.

En décembre 1995, le Premier Ministre le nomme Médiateur dans le conflit avec la SNCF.

Par décret du Président de la République du 9 mai 1996, il est nommé membre du Conseil de l'Ordre National de la Légion d'Honneur.

En février 1997, le Premier Ministre lui confie la mission d'étudier les conditions dans lesquelles les biens appartenant aux Juifs de France ont été confisqués, acquis par fraude, violence ou dol, tant par l'occupant que par les autorités de Vichy, entre 1940 et 1944.

Jean MATTÉOLI a été élevé à la dignité de Grand'Croix de la Légion d'Honneur en 1998. Il est titulaire de la croix de guerre 1939-1945 et de la médaille de la Résistance.

Il a été élu, par acclamations, Président d'honneur du Conseil Économique et Social le 28 septembre 1999.

Jean Mattéoli est décédé le 27 janvier 2008.
Ses obsèques auront lieu vendredi 1er février à 11h aux Invalides.


Sources : site internet du Conseil économique et social ; documentation AERI.

Nécrologie
Jeudi 7 février 2008, 19h.Rencontre et lecture : "Journal 1942–1944" d’Hélène Berr


Préface de Patrick Modiano (éd. Tallandier, 2008). D’avril 1942 à février 1944, Hélène Berr a tenu son journal au jour le jour. Le manuscrit de ce journal a été déposé aux archives du Mémorial de la Shoah en 2002. Ce texte, d’une qualité littéraire exceptionnelle, mêle l’expérience quotidienne de l’insoutenable et le monde rêvé des lettres, alternant à chaque instant entre l’espoir et le désespoir.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Pour en savoir plus
Conférence
Mercredi 13 février 2008, 19h.Présentation d’ouvrage : "L’enfant et le génocide. Témoignages sur l’enfance pendant la Shoah"


Textes choisis et présentés par Catherine Coquio et Aurélia Kalisky (éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2007). Que signifie grandir, jouer, rêver au sein d’une humanité ravagée par le génocide ? Écrits pendant ou après les événements, les textes rassemblés ici, dessinent ce que fut l’effondrement d’un monde aux yeux des plus jeunes. En présence de Catherine Coquio, professeur de littérature comparée à l’université de Poitiers, Aurélia Kalisky, doctorante en littérature comparée, Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah, Guy Vasseur, témoin. Animée par Nadine Vasseur, écrivain et productrice.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Pour en savoir plus
Conférence
Dimanche 17 février 2008, 15h.Présentation d'ouvrage : "La Wehrmacht dans la Shoah" - Revue d’histoire de la Shoah n°187


Longtemps nous avons cru au mythe d’une Wehrmacht aux mains propres, et ce mythe perdura d’autant plus qu’il était nourri de notre ignorance du front oriental, depuis la Grande Guerre jusqu’à la guerre d’extermination menée par l’OKW (l’état-major suprême de la Wehrmacht) à partir du 22 juin 1941. L’ouverture des archives et le travail d’une nouvelle génération d’historiens outre-Rhin permettent aujourd’hui de mieux entendre ce que fut cette tragédie.
En présence d'Édouard Husson, maître de conférences à l’université Paris IV-Sorbonne, et Georges Bensoussan, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Pour en savoir plus
Conférence
Mercredi 20 février 2008, 20h.Projection : Le Mystère Glasberg


Réalisé par Julie Bertuccelli (France, documentaire, 90 min, 2008, Beamlight production, KTO, Pola Production). Prêtre catholique d’origine juive né en Ukraine, l’abbé Glasberg fut un résistant de la première heure. Sa vie fut une lutte pour la justice et son seul objectif : sauver et reclasser les réprouvés et les sans-patrie. Son message demeure aujourd’hui encore d’une éblouissante actualité. En présence de Julie Bertuccelli


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Pour en savoir plus
Cinéma
Jeudi 21 février 2008, 19h.Présentation d’ouvrage : David Rapoport, « La Mère et l’enfant », 36 rue Amelot


David Rapoport, « La Mère et l’enfant », 36 rue Amelot de Jacqueline Baldran et Claude Bochurberg. Préface de Serge Klarsfeld (éd. Mémorial de la Shoah, 2007). Le 36 rue Amelot, signifia pendant l’Occupation pour des milliers de Juifs persécutés, l’espoir, l’ultime recours. Sous couvert du dispensaire « La Mère et l’enfant », David Rapoport mena une oeuvre exemplaire d’assistance, de solidarité, de sauvetage et de résistance. En présence de Claude Bochurberg et Serge Klarsfeld, avocat, historien, président de l’association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Pour en savoir plus
Conférence
Février 2008COMMUNIQUE DE LA FONDATION POUR LA MEMOIRE DE LA DEPORTATION


Dans le cadre de la poursuite de ses recherches, l’équipe de la FMD détachée à Caen est intéressée par tous documents, informations et témoignages relatifs aux sujets suivants :

- L’ORA face à la répression : fusillés, massacrés, déportés (Anne Bertin)
- Les Français arrêtés au sein du Reich et internés en camp de concentration (Arnaud Boulligny)
- Les Français déportés pour motif d’homosexualité (Arnaud Boulligny)
- Les déportés français du KL Buchenwald (Vanina Brière)
- Les Juifs arrêtés par mesure de répression et déportés dans des transports de persécution (Vanina Brière)
- Les réseaux Buckmaster face à la répression : fusillés, massacrés, déportés (Sylvain Cabanes)
- Les Françaises déportées dans les commandos de Sachsenhausen (Lucie Cardin)
- Les Françaises déportées via le camp de Neue Bremm à Sarrebruck (Pierre-Emmanuel Dufayel)
- La déportation de répression organisée au départ du territoire français après le débarquement du 6 juin 1944 (Delphine Kazandjian)
- Les Français déportés au sein du complexe du KL Mauthausen (Adeline Lee)
- Les « personnalités-otages » ou « déportés d’honneur » (Anne Lesourd)
- Les Français d’Indochine victimes du coup de force japonais du 9 mars 1945 (Thibault Letertre)
- Les déportés de France internés sur l’île d’Aurigny (Benoît Luc)
- L’internement et la déportation des Tsiganes de France (Manuel Maris)
- Les agents du SOE déportés (Manuel Maris)
- Les Nord-Africains déportés de France par mesure de répression (Fatiha Mezrag)
- La répression en Alsace-Moselle, territoires annexés au Reich allemand (Cédric Neveu)
- Les Français déportés au camp de Neuengamme et dans ses commandos, en particulier celui de Bremen-Farge (Laurence Papin)

Afin de compléter la base de données des déportés de France arrêtés par mesure de répression, l’équipe de Caen cherche aussi à collecter tous renseignements concernant le décès depuis 1945 des personnes rentrées de déportation.

N’hésitez pas à nous contacter



Fondation pour la Mémoire de Déportation Ministère de la Défense Rue Neuve Bourg l’Abbé BP 552 – 14037 CAEN Cedex
Tél : 02-31-38-45-60

Communiqué
23 et 24 février 2008Inauguration du Mémorial de l'internement et de la déportation du camp de Royallieu


Les 23 et 24 février 2008 auront lieu l'inauguration puis l'ouverture du Mémorial de l'internement et de la déportation du Camp de Royallieu à Compiègne.

Programme complet :

Samedi 23 février

15h : Inauguration
16h :Ouverture au public
16h15 :Projection
“Nuremberg, les nazis face à leur crime”, 90 min
Film réalisé par Christian Delage
18h :Témoignages d’anciens internés, déportés
André Bessière, Serge Brion, Guy Ducoloné, François Perrot et de Michel Drucker pour les familles de déportés
18h45 : Présentation des étapes de la création du Mémorial
Christian Delage, Yves Lescure, Jean-Jacques Raynaud et l’équipe de maîtrise d’œuvre
19h30 :Présentation d’ouvrages
Christian Delage, Mémorial de l’internement et de la déportation Camp de Royallieu
Elaine Hascoët, Les Pays sans nom. Frontstalag 122, éditions Cheminements, 2008
Beate Husser, Frontstalag 122 Compiègne Royallieu. Un camp d’internement allemand dans l’Oise. 1941-1944, Beauvais Archives départementales de l’Oise, 2008
21h : Projection en présence de l’auteur et du réalisateur
“Adresse : Frontstalag 122, Royallieu”, 52 min, documentaire écrit par Emmanuel Migeot et réalisé par Cédric Condom
Minuit : Fermeture

Dimanche 24 février

10h : Ouverture
10h30 : Projection
“Nuremberg, les nazis face à leur crime”, 90 min
Film réalisé par Christian Delage
12h : Cérémonie œcuménique sous le chapiteau
14h : Témoignages de Léon Malmed et Rachel Epstein, enfants juifs sauvés par M. et Mme Ribouleau, “Justes parmi les Nations”, et de leur cousin Salomon Malmed, ancien déporté
15h : Présentation du projet de l’association
Mémorial du wagon de la Déportation
Alain Lorriaux, Gérard Bocquery, Raymond Lovato, Robert Bello, Jacques Bergez, Jean Denis
16h : Lectures
Jean-Jacques Bernard, Le Camp de la mort lente
Compiègne 1941-1942, Paris, éditions Le manuscrit, 2006,extraits
Robert Desnos, lettres et extraits de textes
17h30 : Concert sous le chapiteau
Interprétation de l’œuvre originale de Jonathan Grimbert-Barré,“Symphonie mémoriale”, par le chœur du CLEP et l’orchestre symphonique Col’legno




Inauguration
Du 14 février au 31 août 2008Objets de Résistance,


En même temps que l’histoire de la Résistance commençait à s’élaborer, se sont constituées dès la Libération d’importantes collections d’objets ayant trait à la Résistance intérieure autant qu’à la France libre. Objets de la vie quotidienne sous l’Occupation, armes, radios, matériel de sabotage, tampons et rivets pour la fabrication de faux papiers, tracts et journaux clandestins contribuent à dresser un tableau de la Résistance où l’ingéniosité voisine toujours avec le courage et la force des engagements.
Les quelques cent musées français dédiés à cette thématique se sont nourris de ces collections
originelles rassemblées par des associations d’anciens résistants et déportés qui les ont parfois confiées à des instances publiques en vue de leur préservation et de leur valorisation. Insolites, quotidiens, symboliques ou guerriers, ces objets sont au coeur des collections des musées de la Seconde Guerre mondiale. Leur mise en espace permet la plupart du temps de rendre intelligible une page d’histoire, d’illustrer des faits et des événements.
L’exposition « Objets de Résistance » propose de les considérer autrement que comme la simple
illustration d’un discours. Elle organise une galerie d’objets, représentatifs des collections de cette famille de musées, suscitant la mise en intrigue des pièces présentées. L’exposition pose ainsi la question de la place, dans les collections d’un musée, de l’objet ethnographique : l’objet qui a eu une
fonction, façonné ou utilisé par l’homme dans un contexte particulier, qui a cessé de fonctionner et qui trouve dans le visiteur de musée un nouveau destinataire.

Autour de l’exposition : Cycle de conférences

Jeudi 27 mars à 18h30
Les collections des musées de la Seconde Guerre mondiale en France
Par Sophie Wahnich, docteur en histoire, chargée de recherche au CNRS-EHESS, spécialiste des musées d’histoire des guerres du XXe siècle.

Mercredi 30 avril à 18h30
Collecter, conserver, valoriser : l’exemple de la collection Saffray-Môquet
Par Xavier Aumage, archiviste au Musée national de la Résistance de Champigny-sur-Marne

Mercredi 28 mai à 18h30
Les Résistants aux étoiles
Par Cédric Gruat et Cécile Leblanc, auteurs de Amis des Juifs, les Résistants aux étoiles

Renseignements et réservation : 04 78 72 23 11


CENTRE D'HISTOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION DE LYON 14, avenue Berthelot 69007 Lyon14, avenue Berthelot 69007 Lyon Moyens d'accès : Parc de stationnement (rue de Marseille) Bus (Bus n° 11 - 26 - 32 - 39 - 49 - 53 - 79) et Tram T2 Gare desservie (Gare de Lyon-Perrache) Métro / RER (Métro Perrache ou Jean-Macé)
Tél : 04 78 72 23 11

Expo
19 février 2008Parution du dévédérom "La Résistance dans le Doubs"


Réalisé par l'association Mémoire de la Résistance dans le Doubs, dans le cadre de la campagne nationale de l'AERI.




En vente sur notre librairie en ligne
Publication
Du 5 au 22 mars 2008La part visible des camps : photographies du camp de concentration de Mauthausen, 1938- 1945.


Deux manifestations spécifiques :
• mardi 11 mars à 20h. Soirée autour du documentaire « Les Survivants » de P. Rotman. Entrée libre.
• jeudi 20 mars à 20.30. Soirée débat : philosophes, historien et psychiatre interrogent la « représentation de l’horreur ».Entrée libre.



Angers, salons Curnonsky, place Maurice-Sailland. Du lundi au samedi, 9h à 12h et 14h à 17h . Entrée libre.

Pour en savoir plus
Expo
Du 6 au 16 mars 2008 (voir dates précises ci-dessous)"Milena de Prague"
Adapté et joué par Laure-Marie LAFONT avec Emmanuel GALLIOT au violon et à la mandoline.

Spectacle théâtre et musique "Milena de Prague, une amitié d'exception" tiré du livre de Margarete BUBER-NEUMANN.
La coopérative Actant production s'est donnée comme objectif de représenter en tout lieu un théâtre en prise directe avec l'histoire de notre temps. Les paroles, la musique prolongent l'acte de témoignage engagé par Milena et Margarete, ces deux figures de la résistance.


Jeudi 6, Vendredi 7, Samedi 8 mars à 21 h Dimanche 9 mars à 16 h Les 13, 14, 15 à 21 h Dimanche 16 mars à 16 h Théâtre Portail Sud 8, Cloître Notre-Dame 28000 CHARTRES réservations : 02 37 36 33 06 www.theatreportailsud.com
Tél : 01 40 37 48 42

Pour en savoir plus
Théâtre
Du 6 mars au 29 juin 2008Imprimeurs clandestins - Photographies de Robert Doisneau


Dès 1940, Robert Doisneau met ses compétences de graveur et de photographe au service de la Résistance. Entre la fin 1944 et le début 1945, il réalise une quarantaine de photographies pour illustrer la revue Le Point consacrée en mars 1945 aux imprimeurs de la Résistance. Son engagement pendant l’occupation, son expérience de photographe industriel contribuent à faire de ce reportage un juste hommage rendu aux imprimeurs clandestins :

« Tous les textes traitant des imprimeries clandestines ont donné la priorité aux auteurs des textes, l’imprimeur, lui, n’apparaît que très modestement. Obéissant à l’écrivain, le typographe avec son plomb à patte, n’avait pas grande chance de pouvoir s’envoler en cas de danger. (…) Il y aurait dans cet oubli comme un restant de mépris intellectuel pour le manuel que je n’en serais pas autrement étonné. »

Instrument irremplaçable dans le combat pour la libération, la presse clandestine est par sa masse et sa variété une des originalités de la Résistance française. Plus de 1200 titres de journaux clandestins, auxquels s’ajoutent d’innombrables tracts, brochures et affichettes, sont tirés à plusieurs millions d’exemplaires pendant les quatre années d’occupation, dans des conditions de fabrication et de diffusion d’une dangerosité extrême. On dénombre ainsi plus de 400 ouvriers du livre tués sur les 1200 que comptait la profession.

Le photographe des usines Renault à Billancourt porte son regard humaniste sur les prouesses des travailleurs de l’ombre. Réalisées avec la complicité des modèles, ces reconstitutions d’après-guerre relatent des histoires d’imprimeurs et permettent de suivre tout le procédé de fabrication des imprimés clandestins.

L’exposition Imprimeurs clandestins – Photographies de Robert Doisneau a été réalisée par le Musée de la Résistance Nationale à Champigny-sur-Marne et l’Atelier Robert Doisneau. Composée de 40 images et de 9 panneaux explicatifs, elle est présentée au Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation à Lyon, du 6 mars au 29 juin 2008.

Autour de l’exposition
Visites commentées
Sur réservation : 04 78 72 23 11
Les dimanches 30 mars, 13 avril, 27 avril, 11 mai, 1er juin et 22 juin. À 15h.

Conférence
Jeudi 15 mai à 18h30
Le regard d’Alan Marshall sur les photographies de Robert Doisneau
Par Alan Marshall, directeur du musée de l’imprimerie de Lyon



CHRD - 14, avenue Berthelot - Lyon 7e Accès : Tram T2, Centre Berthelot / Métro Perrache ou Jean Macé / Vélo'v / Parking rue de Marseille Horraires : Mer. > Vend. 9h à 17h30 / Sam. > Dim. 9h30 à 18h. Tarif normal : 4 € / Tarif réduit (étudiants, groupes adultes) : 2 € / Visite commentée : 3 € / Accès gratuit pour les moins de 18 ans

Expo
24 février 2008Décès de la résistante anglaise Pearl Cornioley à 93 ans


La résistante britannique Pearl Cornioley, parachutée en France en 1943, est décédée dimanche à Blois. Elle avait 93 ans.

Elle avait été décorée en 2006 par l'armée de l'air britannique (RAF) pour avoir sauté en parachute en 1943 sur la France afin d'aider la Résistance.

Parlant couramment français pour avoir passé son enfance à Paris, elle travaillait à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris lorsque la guerre a éclaté.

Elle rejoignait alors son pays, entrait au ministère de l'Air et se portait volontaire pour intégrer le SOE (Special Operations Executive), Section F (France). Le 23 septembre 1943, à 29 ans, après trois semaines d'entraînement, la jeune femme était parachutée près de Châteauroux (centre), où elle aidait ensuite des groupes de résistants à s'organiser.




Nécrologie
3 avril 2008 de 10h à 13hDictionnaire des fusillés et exécutés en France pendant l'Occupation


Prochaine réunion organisée par Claude Pennetier et Jean-Pierre Besse au Centre Malher le jeudi 3 avril prochain de 10h à 13h


9 rue Malher à Paris (métro Saint-Paul)

Communiqué
Mars 2008Réédition du film documentaire "Résistantes de l'ombre à la lumière" au format DVD


Le film documentaire de Rolande Trempé, "Résistantes de l'ombre à la lumière. La représentation de l'action des femmes dans la Résistance" est dorénavant disponible au format DVD.


AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Librairie en ligne de l'AERI
Cinéma
3 mars 2008Décès de Lucien Steinberg


Journaliste, historien, président de l'Union des Juifs pour la Résistance et l'Entraide (UJRE), membre du bureau de l'association Mémoire des résistants juifs de la MOI, Lucien Steinberg est décédé le 3 mars 2008 à l'âge de 82 ans.




Nécrologie
Du 24 janvier 2008 au 4 mai 2008Germaine Tillion. Ethnologue et Résistante


Germaine Tillion a eu 100 ans en 2007. Le Musée de Bretagne rend hommage à cette femme d'exception qui a consacré sa vie à défendre la vérité et la justice...

Aller à la rencontre de Germaine Tillion, c'est découvrir l'oeuvre et la pensée d'une des grandes figures humanistes du XX ème siècle qui, sans faillir, sut dire non et résister quand, devant elle, l'histoire dérapait : non à Pétain lorsqu'elle est des premiers réseaux clandestins dès juin 1940 ; non à l'entreprise de déshumanisation du camp nazi où elle est déportée en 1943 ; non à la pauvreté des paysans algériens échoués dans les bidonvilles en 1954 ; non à la torture et aux assassinats tandis que le sang coule dans toute l'Algérie. Elle ne cessera ainsi jamais de s'engager : en 2000 pour que soit officiellement reconnue et condamnée la pratique de la torture pendant la guerre d'Algérie, en 2003 encore contre la Guerre en Irak...
Ainsi en est-il de Germaine Tillion comme de ces êtres phares, quelques-uns par siècle seulement : modèle de courage, elle éclaire la réflexion de ses contemporains, redonnant espoir à ceux que les hommes désespèrent. Pas d'angélisme pourtant chez celle dont la mère fut gazée à Ravensbrück en 1945 : « Je suis sévère pour l'espèce humaine, c'est une espèce dangereuse qu'il faut surveiller », se plaît-elle à répéter.
Le parcours de l'exposition retrace l'itinéraire de Germaine Tillion, ses combats et l'apport de son travail à l'ethnologie française en présentant la vie de cette ethnologue et Résistante qui n'a cessé d'étudier et d'analyser le monde qui l'entourait et de combattre l'enfermement, l'esclavage, la pauvreté, la torture, la peine de mort... Des premières missions ethnographiques en Algérie dans les années trente, à l'étude de la condition des femmes dans le monde méditerranéen, l'exposition retrace également le rôle de Germaine Tillion au sein des premiers réseaux de Résistance, sa déportation à Ravensbrück, ses travaux sur les systèmes concentrationnaires, ou encore son retour en Algérie pendant la guerre d'indépendance.


Musée de Bretagne (Rennes) Salle d'expositions Anita Conti
Tél : 02 23 40 66 70
Fax : 02 23 40 66 94

Expo
26 et 27 mars 2008"Résistants de l'ombre : les coeurs anonymes"


Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, le Conseil Général organise un spectacle théâtral proposé aux collèges et lycées. Le spectacle d'une durée de 40 minutes, est réalisé et interprété par la compagnie LE GEANT DE GRANIT. A l'issue de cette représentation, une séquence de témoignages est organisée avec des témoins de l'époque. En raison du succès rencontré par ce spectacle, des séances publiques gratuites (sur réservation uniquement et dans la limite des places disponibles) sont organisées en deux lieux du département de Haute-Savoie.
- le mercredi 26 mars 2008 à 14h30, salle de projection du nouveau bâtiment d'accueil de Morette (65 places)
- Le jeudi 27 mars 2008 à 20h30, salle d'animation du collège de Margencel (200 places).


Pour assister à cette représentation théâtrale ou pour toute information complémentaire, s'adresser au : service Mémoire et Citoyenneté de la Direction des Affaires culturelles.
Tél : 04 50 51 87 00
Fax : 04 50 51 86 98

Théâtre
jeudi 10 avril de 14h30 à 16h30Récital de poésie et de chanson de la Résistance


Résistants, artistes, collégiens et lycéens réciteront des poèmes célèbres et méconnus.
Avec la participation du "Club des poètes" fondé par le résistant Jean-Pierre Rosnay.


Salle de Galbert, bâtiment de Cotte des Invalides, 6 boulevard des Invalides, Paris VIIe. Inscription obligatoire auprès de MER au 01 45 66 92 32 avant le 29 mars

Communiqué
Mars 2008Des Anglais dans la Résistance : Le Service Secret d'Action Britannique SOE en France 1940-1944
Michael Foot

Présentation de l'éditeur:

Voici enfin traduit un livre qui était depuis des années interdit de diffusion en langue française. Pourquoi ? Parce qu’il écorne l’image complaisamment entretenue selon laquelle la Résistance – dont la grandeur ne prête pas au doute – aurait été une affaire purement franco-française. En 1940, Churchill créa le SOE, Special Operations Executive, avec mission de « mettre le feu à l’Europe ». Opérant d’abord en France à l’insu de la France Libre, le service britannique s’entendit ensuite avec elle pour des actions communes. Tous les agents de la France Libre chargés d’actions subversives ou d’organisations militaires dans l’Hexagone furent ainsi formés par le SOE, qui assura la plus grande partie des livraisons d’armes et de matériels radio à la France métropolitaine. Le service britannique n’en multiplia pas moins ses « organisateurs » et ses propres réseaux, d’où de nombreuses frictions entre Churchill et de Gaulle. Ayant accédé aux archives les plus secrètes, Michael FOOT révèle des statistiques impressionnantes – 1 800 agents et passagers, parachutés, déposés ou débarqués en France – et livre les clés d’épisodes qui ont défrayé la chronique comme l’affaire du réseau CARTE, le drame Grand clément ou la chute du réseau PROSPER. C’est dire que cet ouvrage fait la part belle aux exploits, drames, trahisons, parties mortelles de poker menteur entre SOE et services de sécurité allemands. Surtout, comme le montre Jean-Louis CRÉMIEUX-BRILHAC dans un substantiel avant-propos, la surprise est extrême de découvrir l’ampleur de l’action directement menée en France par les Britanniques et le nombre de Français qui y furent engagés. Ce renversement de perspective explique que ce livre ne paraisse qu’aujourd’hui en français.


Paris, Tallandier, 2008

Publication
mardi 11 mars 2008Disparition d'Adam Rayski


Le résistant d'origine juive polonaise Adam Rayski, ancien dirigeant de la section française de la MOI (Main d'oeuvre immigrée), est mort mardi à son domicile parisien à l'âge de 95 ans, ont annoncé mercredi le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et son fils l'historien Benoît Rayski..

Il était le dernier survivant des fondateurs du Crif, créé en 1943 par les responsables de la communauté juive, en pleine période d'Occupation.

Né à Byalistok en Pologne, engagé très jeune dans les rangs du parti communiste clandestin, il émigra en France dans les années 30, où il devint rédacteur en chef d'un quotidien communiste en langue yiddish.

Il était arrivé en 1932 à Paris et avait entrepris des études de journalisme à la Sorbonne. En 1934 il entre au quotidien yiddish "la presse nouvelle" avant de rejoindre la rédaction de l'Humanité.

Basé à Paris sous l'Occupation, il fut nommé responsable politique de la section juive du PCF et fut l'un des dirigeants des "Francs-tireurs et partisans - Main-d'Oeuvre immigrée" (FTP-MOI), la section immigrée des FTP, mouvement armée de la résistance communiste à l'Occupation nazie en France.

En 1943, il participe à la fondation du Crif dont la première mission fut de porter assistance aux Juifs en leur fournissant des faux papiers ou en les aidant à quitter la France occupée.

Décoré de la médaille de la Résistance et de la croix de Guerre pour ses actes de résistance, il rentra après la guerre en Pologne où il devint responsable d'éditions de la presse communiste.

Revenu en France en 1957, il rompit avec le Parti communiste polonais et se consacra dès lors à l'histoire de la résistance juive en France.

Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont "Nos illusions perdues" (1985 - Balland) sur le communisme et l'engagement politique, "Le sang de l'étranger - les immigrés de la MOI dans la Résistance" (1989 - Fayard) et "le choix des Juifs sous Vichy - Entre soumission et résistance" (1992 - La Découverte). Il a également écrit avec d'autres historiens "Qui savait quoi?" (La Découverte).

Il a continué jusqu'à la fin de sa vie à militer pour les droits de l'homme.

Ses obsèques auront lieu jeudi à 14H00 au cimetière du Père Lachaise, indique le Crif.


Sources : Le Monde, 14 mars 2008

Nécrologie
Jusqu'au 1er juillet 2008Les Parisiens sous l'Occupation


Période sombre de l'histoire parisienne, l'Occupation allemande (1940-1944) fait actuellement l'objet d'une exposition à la Bibliothèque historique de la ville de Paris. "Les Parisiens sous l'Occupation" présente au public quelque 200 clichés du photographe de presse André Zucca. Elle met en avant des images en couleur, rarissimes à cette époque et jamais révélées du vivant de leur auteur. Numérisées et restaurées, ces photos témoignent du quotidien des Parisiens dans divers quartiers de la capitale (gare saint-Lazare, place de la Concorde, Belleville, Ménilmontant) depuis l'arrivée des forces allemandes jusqu'à la Libération en août 1944.


Bibliothèque historique de la ville de Paris 22 rue Malher Paris 4e
Tél : 01 44 59 29 60

Expo
24 au 26 avril 2008Gérard-André "LA SOIF ET LA SOURCE"
23 poèmes accompagnement au Piano Acoustique: Patrick VASORI

Dans ce spectacle Gérard-André interprète 23 poèmes, dont 12 qu’il a lui même mis en musique, « Ils sont venus avec des fleurs », « La Soif Et La Source », «Jeunes gens », « L’homme seul » « Avec des mots à l’échelle du vent » … et d’autres poèmes révélés par Georges Brassens, « Il n’y a pas d’amour heureux », Léo Ferré « L’étrangère », « L’affiche rouge »…, ou Jean Ferrat « Aimer à perdre la raison », « Que serais-je sans toi ? »… notamment.
Un des grands interprètes français. Une voix au service des poètes
Gérard-André, c'est à la fois une "grande voix" et une passion inconditionnelle pour la poésie et les poètes dont il s’est fait le messager. Interprète, oui, mais avec une ferveur vibrante qui porte les mots, les émotions, les sentiments. Ferveur servie par une voix chaude et harmonieuse dont le lyrisme fait rejaillir la magie des paroles et amplifie la beauté du chant, qu'il s'agisse d'une simple interprétation ou d'une musique originale. Gérard-André est aussi compositeur. On lui doit plusieurs récentes créations : « Louis Aragon La Soif et la Source » qui fut remarqué au Festival d'Avignon et « Chants Mêlés Victor HUGO » créé en 2002 dans le cadre d’un hommage rendu à Bruxelles (Bibliothèque Solvay) par le ministre pour la région Bruxelloise Didier GOSUIN à l’occasion du bicentenaire .


Théâtre La Clarencière situé près de la place Flagey 1050 Bruxelles Réservations 0033 (o)2 640 46 76 de 11h00 à 18h00 Situation géographique près de la Place Flagey et de l'Eglise Sainte-Croix, Accès bus 38/59/60/71/366 Trams : 81 Foyer et jardin ouverts 30 minutes avant le spectacle, soit 20h00 ou 15h30 Tout public : Les jeudi 24, vendredi 25 et samedi 26 avril 2008 à 20h30 P.A.F. : 12 € - étudiant : 8 €- Article 27 : 1,25 €

http://www.laclarenciere.be/
Théâtre
27 mars 2008Sauvegarde des archives du Commissariat général aux questions juives
Newsletter du CRIF 27/03/08

Après six ans de travaux, le microfilmage des archives du Commissariat général aux questions juives et du Service de restitution des biens spoliés est achevé. La restitution des microfilms en vue de leur communication aux publics donne lieu à une cérémonie, le 26 mars 2008 à 17h30, à l’hôtel de Soubise, en présence de Martine de Boisdeffre, directrice des Archives de France, d’Isabelle Neuschwander, directrice des Archives Nationales et d’Anne-Marie Revcolevschi, directrice de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah.



Des archives essentielles pour comprendre la Shoah

Conservées aux Archives nationales et bien connues par les spécialistes sous le nom d’AJ38, ces archives rassemblent deux fonds principaux. Le premier a été produit par le Commissariat général aux questions juives, créé en mars 1941 ; le second émane du Service de restitution des biens des victimes des lois et mesures de spoliation, institué en janvier 1945 dans les mêmes locaux.

Essentiellement constitués de dossiers individuels (environ 80 % de l’ensemble), ces documents illustrent principalement la politique du gouvernement de Vichy à l’encontre des Juifs : mesures législatives (promulgation du second statut des Juifs du 2 juin 1941), applications de ces mesures (contentieux, enquêtes, etc.), aryanisation économique, propagande, contrôle des organisations juives, de l’UGIF en particulier (Union générale des Israélites de France, organisme représentatif unique mis en place par Vichy).



Un fonds très consulté et en danger

La Mission d’étude sur la spoliation des Juifs de France, créée en 1997 et placée sous la direction de Jean Matteoli, exploita ces archives pour inventorier et évaluer les restitutions déjà réalisées, les spoliations non restituées, et les fonds en déshérence. La mission recommanda la création de deux organismes : la CIVS (Commission d’indemnisation des victimes de spoliation) chargée à partir de 1999 de répondre aux demandes individuelles d’indemnisation, et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, dont la dotation provient des sommes en déshérence qui étaient restées dans les banques et institutions publiques. Elle recommanda également de prendre des mesures visant à favoriser l’ouverture de ces archives au public et à garantir leur conservation pour les générations futures.

En effet, les archives furent dès lors très consultées, tant par les chercheurs que par les familles à la recherche de personnes disparues pendant la Shoah. Des mesures de sauvegarde préventive s’imposaient afin d’éviter la détérioration de documents particulièrement fragiles (papier friable, encres instables, etc.).



Le partenariat entre la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et la direction des Archives de France

Le 5 juin 2002, une convention de partenariat, conclue entre la direction des Archives de France et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, portait sur l’achèvement du microfilmage des fonds. En effet, un quart avait déjà fait l’objet de deux campagnes de microfilmage, la première menée par les Archives nationales, la seconde avec le soutien financier de l’Holocaust Memorial Museum de Washington.

Pour un coût de deux millions d’euros, également supporté par la direction des Archives de France et la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, cette campagne aboutit à la réalisation de 6 500 000 vues. Les travaux ont duré six ans et mobilisé une équipe de 4 permanents aux Archives nationales et plus de 200 vacataires. Trois jeux de films sont destinés aux Archives nationales, au Mémorial de la Shoah et à la direction des Archives de France pour conservation au Centre national du microfilm et de la numérisation (Espeyran).



La communication et la diffusion des archives

Ces archives sont désormais intégralement consultables aux Archives nationales. Elles le seront prochainement au Mémorial de la Shoah. Dans le cadre d’un partenariat entre ces deux institutions, elles font l’objet depuis 2007 d’actions éducatives, à destination notamment des classes de troisième et de première. Celles-ci viennent en matinée aux Archives nationales pour des ateliers thématiques : la vie quotidienne à Paris sous l’Occupation, Vichy et les spoliations, et, prochainement, les camps d’internement en France. L’après-midi, les classes se rendent au Mémorial de la Shoah où les élèves reprennent ces thèmes en présence de témoins directs.



La mise en ligne de l’inventaire, publié en 1998 par les Archives nationales, et la numérisation des microfilms devraient intervenir dans les prochaines années.



La Direction des Archives de France conseille, anime, oriente, évalue et contrôle l'action de l'État en matière d'archives à des fins administratives, civiques, scientifiques et culturelles. Elle exerce ses fonctions en ce qui concerne la collecte, le tri, le classement, la description, la conservation et la communication des archives publiques, tant aux chercheurs qu'à l'ensemble des citoyens. Enfin, elle veille à ce que soit assurée la diffusion et la mise en valeur de ce patrimoine archivistique sur l'ensemble du territoire. Afin de garantir le respect de la légalité et l'application de normes scientifiques et techniques uniformes, elle exerce le contrôle scientifique et technique sur les archives des services et établissements publics de l'État, des collectivités territoriales ainsi que des autres personnes morales de droit public, des organismes de droit privé chargés de la gestion des services publics ou d'une mission de service public, des minutes et répertoires des officiers publics ou ministériels.



Service à compétence nationale depuis 2007, les Archives nationales sont réparties sur trois sites.

À Paris, les hôtels de Soubise et de Rohan abritent les archives de la France depuis les Mérovingiens jusqu'en 1958 auxquelles sont venues s'ajouter les archives ministérielles, les fonds de la présidence de la République, des assemblées parlementaires, ainsi que des archives privées et les minutes des notaires parisiens. Le public est accueilli, pour les recherches, au Centre d'Accueil et de Recherche des Archives Nationales (CARAN), pour les expositions, au musée de l'Histoire de France.

Le site de Fontainebleau, ouvert depuis 1969, a pour vocation d'accueillir les archives des organes centraux de l'État depuis les débuts de la Ve République.

Le site de Pierrefitte-sur-Seine ouvrira en 2012. Y seront transférées la plus grande partie des archives de l’administration centrale postérieures à la Révolution française.

La Fondation pour la Mémoire de la Shoah a été créée en 2000. Sa dotation provient de la restitution des fonds en déshérence issus de la spoliation des Juifs de France. La Fondation a pour vocation de soutenir des projets, en France et à l’étranger, dans les domaines de l’histoire, de l’enseignement, de la mémoire, de la solidarité et de la culture juive. Elle apporte également son soutien aux initiatives qui enrichissent les dialogues interculturel et interreligieux. Depuis sa création, la Fondation a financé plus de 1200 projets.




Archives
jusqu' au 13 avril 2008Derniers souvenirs. Objets des camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, 1941-1942
Prolongation exceptionnelle

Entre mai 1941 et juillet 1942, le régime de Vichy a procédé à l’internement de milliers d’hommes puis de femmes et d’enfants dans les camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande situés dans le Loiret. Claude Ungar, qui avait depuis longtemps en sa possession le porte-plume de bois gravé offert à sa mère par son fiancé, interné à Pithiviers avant d’être déporté à Auschwitz, entreprend il y a quelques années de rechercher d’autres objets fabriqués dans ces camps : il a retrouvé à ce jour près de 150 pièces. Le Mémorial en présente aujourd’hui une centaine dans cette exposition. C’est grâce aux familles qui ont accepté de prêter ces objets, et aux collections des archives du Mémorial de la Shoah, du Centre de recherche sur les camps d’internement du Loiret (CERCIL) et du Musée de la Résistance nationale, que cette exposition a pu voir le jour.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Expo
6 avril à 17h30Cérémonie du 65e anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie


Le soulèvement du ghetto de Varsovie, le 19 avril 1943, a été l’ultime acte de lutte contre la barbarie et pour la sauvegarde de la dignité. Il a inspiré d’autres actions de résistance armée. Le Mémorial de la Shoah organise dimanche 6 avril 2008 la cérémonie du 65e anniversaire du soulèvement du ghetto de Varsovie à 17h30. Deux projections-rencontres auront lieu un peu plus tôt dans l'après-midi dans l'auditorium du Mémorial.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Commémoration
Jeudi 3 avril 2008 à 17hSoirée-auteurs


Conférence et présentation par un auteur d'un ouvrage récent avec signature et débat.
Robert Mencherini, "Les camps d'internement en Provence", Presses universitaires de Provence, 2007.


Sur réservation. Entrée gratuite. Mémorial du maréchal Leclerc et de la Libération de Paris - musée Jean Moulin.
Tél : 01-40-64-39-44

Conférence
Jeudi 15 mai 2008 à 17hSoirée-auteurs


Conférence et présentation par un auteur d'un ouvrage récent avec signature et débat.
Jean-Louis Crémieux-Brilhac présente, préfacé et annoté par lui-même, l'ouvrage de Michael Foot traduit de l'anglais, "Des Anglais dans la Résistance, le service secret d'action en France, le SOE, 1940-1944", Tallandier, 2007.


Sur réservation. Entrée gratuite. Mémorial du maréchal Leclerc et de la Libération de Paris - musée Jean Moulin.
Tél : 01-40-64-39-44

Conférence
Samedi 7 juin 2008 de 9h à 18hLes femmes face à la guerre


A l'occasion de la journée internationale des femmes, colloque organisé par le Mémorial Leclerc - musée Jean Moulin.
Journée organisée par Anne-Sophie Riquier, universitaire, avec le concours de l'Observatoire Femmes-Hommes avec des femmes reporters, historiennes, combattantes, militaires.


Mémorial du Maréchal leclerc et de la libération de Paris - musée Jean Moulin. RESERVATION OBLIGATOIRE
Tél : 01.40.64.39.44

Colloque
30 avril 2008 de 14h à 18hJournée d'étude - La Résistance en Morvan


Organisateur : Jean Vigreux - en partenariat avec le Parc naturel régional du Morvan.

Programme :
Visite du musée de la Résistance
Conférence sur Historiographie et pistes de recherches sur la Résistance (amphithéâtre Maison du Parc)


Maison du parc du Morvan - Saint-Brison (Nièvre)

Conférence
Mercredi 16 avril 2008 à 21hLa France résistante : mythe ou réalité ?
"L'Histoire en débat(s)"

La victoire de Mai 1945 sur le nazisme a longtemps accrédité la thèse d’une France majoritairement résistante. Le parti gaulliste et le parti communiste se présentaient comme les seuls artisans de la libération nationale, mais depuis « Le chagrin et la pitié », ce mythe a été bousculé.
Pour certains, la résistance fut très longtemps le fait d’une toute petite minorité, l’immense majorité de nos citoyens se réfugiant dans une abstention justifiée par les difficultés quotidiennes.
De qui parle t-on quand on évoque la France résistante ?

Animé par Antoine Spire, des intervenants de renoms seront présent pour ce débat:

-Marc-Olivier BARUCH, Directeur d’études à l’EHESS;
-Jean-Marc BERLIERE, Professeur d’histoire contemporaine à l’Université de -Dijon, chercheur au CESDIP;
-Gisèle SAPIRO, Directrice de recherche au CNRS;
-Olivier WIEVIORKA, Professeur à l’ENS de Cachan


Espace Marcel Carné Place Marcel Carné Quartier du Bois des Roches 91240 Saint-Michel-sur-Orge
Tél : 01 69 04 98 33

Pour en savoir plus
Conférence
Avril 2008« Frontstalag 122 - Compiègne-Royallieu. Un camp d’internement allemand dans l’Oise 1941-1944 »,
Ouvrage collectif

Le camp de Royallieu fut l’un des plus importants de France. L’ouvrage collectif « Frontstalag 122 - Compiègne-Royallieu. Un camp d’internement allemand dans l’Oise 1941-1944 », est la 1ère étude publiée sur ce sujet.

Plus de 50 000 personnes ont été détenues à Royallieu. Résistants, militants syndicaux et politiques, civils, juifs et ressortissants étrangers, ont été internés dans le camp Frontstalag 22, à Royallieu, un faubourg de Compiègne. C’est également de Compiègne qu’est parti, le 27 mars 1942, le 1er train de déportés qui quittait le sol français pour d’Auschwitz. De ce même quai, 39 autres trains emporteront 40 000 hommes et femmes du Frontstalag 122 vers les camps de concentration et d’extermination nazis.

Malgré l’importance historique de ces faits, il n’existait pas jusqu’alors d’ouvrage sur ce sujet. Il y avait donc urgence à l’écrire et à le faire connaître. Le défi fut difficile à relever. Leurs auteurs ont dû traquer les archives pour construire le récit et faire connaître la vérité.




Publication
Du 21 avril au 29 juin 2008Les Cheminots dans la Résistance


Dans l’imaginaire collectif, penser la Résistance des cheminots est souvent synonyme d’une figure unique : le cheminot sabotant les
voies de communication, les machines et le matériel. Or, en raison des facilités de circulation dont ils bénéficient et des aides précieuses et multiples qu’ils peuvent apporter à l’action clandestine, la nature de
l’engagement et les modes d’actions des employés de la SNCF sont pluriels. Ils agissent en aidant les pourchassés et persécutés (aviateurs
alliés, résistants passés dans la clandestinité, Juifs, etc.) à passer la ligne de démarcation. Ils jouent un rôle-clé dans la diffusion de la
presse clandestine permettant aux réseaux et mouvements de résistance de mener le combat de l’opinion publique. Enfin, ils participent activement aux sabotages ferroviaires en renseignant les organisations clandestines sur les mouvements des transports allemands et en contribuant à la neutralisation des axes de
communication simultanément au débarquement des Alliés en Normandie. Les cheminots sont parmi les professions les plus sollicitées pour intégrer la Résistance organisée ou lui apporter une aide ponctuelle.

L’exposition « Les cheminots dans la Résistance » a été réalisée par la Fondation de la Résistance et le Mémorial Leclerc / Musée Jean Moulin avec la participation et le soutien de la SNCF (Société Nationale des Chemins de Fer Français) et en coopération avec l’Association pour l’Histoire des Chemins de Fer en France.


Centre Régional « Résistance et Liberté » Les anciennes Ecuries du château Rond-Point du 19 mars 1962 79 100 THOUARS
Tél : 05 49 66 42 99
Fax : 05 49 66 44 18

Pour en savoir plus
Expo
Jeudi 29 mai 2008, à 20h30Autour de l'exposition "Les cheminots dans la Résistance"
Projection du film "La bataille du Rail"

Dans une gare de province, le chef de gare et son adjoint organisent la résistance : transport de persécutés et pourchassés, diffusion de la presse clandestine, sabotages, et déraillement d’un train allemand en 1944. Sur ces plans s’ouvre l’oeuvre de René Clément « La Bataille du rail » primée au Festival de Cannes en 1946.
Projection « La Bataille du Rail », René Clément,
1946


Théâtre de Thouars. Organisée par le Centre Régional « Résistance et Liberté », en partenariat avec le service municipal Ville d’art et d’histoire et la Compagnie de théâtre professionnelle Métro Mouvance. La projection ouvre le cycle cinéma consacré à la mémoire cheminote et ouvrière. A découvrir jusqu’en octobre 2008.
Tél : 05 49 66 42 99

Cinéma
Mardi 27 mai 2008, à 20h30Conférence « La Bataille du Rail : de l’authenticité à la chanson de geste"


Par Jean-Pierre Bertin-Maghit, professeur d’études cinématographiques à l’université Michel de Montaigne – Bordeaux III

Inscrit dans son époque, ce film dépeint une résistance unanime et intemporelle de la corporation cheminote contre l’occupant.
C’est par le prisme de l’histoire que nous vous invitons à (re)découvrir le premier film du cinéma français consacré à la résistance.


Auditorium des Anciennes Ecuries du château, Thouars Réservation fortement conseillée – Entrée : 2 €
Tél : 05 49 66 42 99

Conférence
avril 2008Dictionnaire biographique des fusillés et exécutés en France de 1940 à 1944
nouveau projet auquel l'AERI est associée

OBJECTIF

La répression sous l’Occupation recouvre en fait des réalités bien différentes dans le temps et dans l’espace (Nord-Pas-de-Calais ; zone occupée ; zone non occupée ; zone rattachée ; zone d’occupation italienne).
La diversité et la multiplication des acteurs de cette répression : Vichy, la Milice, l’armée allemande, la police allemande, accentuent cette diversité.
L’objectif de ce travail est donc d’approcher la répression dans sa globalité et dans sa diversité et de replacer dans leur contexte les différentes formes de répression pour aboutir non pas à un « chiffre définitif » mais à une estimation scientifique la plus proche de la réalité des deux formes le plus massives de la répression, en dehors de la déportation, les fusillades et les exécutions.

LES PISTES DE LA RECHERCHE

Le point de départ est la classification adoptée par Jean-Pierre Besse et Thomas Pouty dans l’introduction de leur ouvrage, Les Fusillés, répression et exécutions pendant l’occupation en France (1940-1944), publié aux éditions de l’Atelier, 2006.

Les fusillés après condamnation à mort par les tribunaux militaires allemands ou ceux de la Milice et les guillotinés suite à une condamnation par les tribunaux spéciaux de Vichy sont désormais connus
Les otages fusillés par les Allemands dans le cadre de la politique dite des otages le sont aussi.

Il faudra s’attacher à une définition plus fine des « exécutés ».

Mais des entrées thématiques permettront d’évoquer les spécificités (Alsace-Lorraine) et les autres formes de répression (morts sous la torture, suicides en prison, abattus …) ainsi que les lieux.

L’EQUIPE

Ce travail s’inscrit dans le cadre du Maitron mais à la différences des autres dictionnaires spécialisés de la collection il ne se cantonnera pas aux seules victimes appartenant au mouvement ouvrier et au mouvement social mais bien à tous les fusillés et exécutés quelle que soit l’organisations à laquelle ils étaient rattachés dans la Résistance.

L’équipe travaillera autour et sous la responsabilité de Claude Pennetier.
Elle sera animée par Jean-Pierre Besse, docteur en histoire, et Thomas Pouty, doctorant à l’Université de Caen.

Elle associera celles et ceux qui ont déjà travaillé sur le sujet ou qui voudraient le faire, et en premier lieu toutes les équipes qui ont réalisé ou vont réaliser un CD-ROM avec l’AERI.

ACTIONS ET REALISATIONS

L’objectif final est un CD-ROM, dictionnaire biographique des fusillés et exécutés en France pendant la Seconde Guerre mondiale accompagné d’un livret.


Pour tout renseignement, contacter Aurélie POL à l'AERI
Tél : 01 45 66 62 72

Communiqué
22 avril 2008 à 20hProjection exceptionnelle : L'armée des ombres de Jean Pierre Melville


France, Italie - 1969 - 150' d'après le roman de Joseph Kessel.
Avec Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Meurisse, Jean-Pierre Cassel.

Le résistant Philippe Gerbier parvient à s'évader du siège de la Gestapo et rejoint son groupe à Marseille.

" Dans ce film j'ai montré pour la première fois des choses que j'ai vues, que j'ai vécues. Toutefois, ma vérité est, bien entendu, subjective et ne correspond certainement pas à la vérité réelle. " (Jean-Pierre Melville)

Copie restaurée par les Archives Françaises du film-CNC et StudioCanal


Cinémathèque française 51 rue de Bercy 75012 Paris . Métro Bercy - Lignes 6 et 14 Bus n°24, n°64, n°87

Cinéma
18 mai 2008Le souffle de la jeunesse, le vent de l'espérance
Cérémonies commémoratives du 64e anniversaire de la liquidation du camp de Voves.

Evocation historique et artistique interprétée par les Sentinelles de la Mémoire et les élèves des établissements scolaires de Voves.
Sous la présidence d'Odette Nilès, Présidente de l'Amicale de Chateaubriant - Voves - Rouillé et de Jeannine Midgal et Elisabeth Thibault, présidentes du Comité du Souvenir du camp de Voves.
Rassemblement Place de l'Eglise à 9h30.


Contact : Etienne Egret 12 rue du Général de Gaulle 28150 Voves
Tél : 02.37.99.01.35

Commémoration
19 avril 2008Germaine Tillion est décédée


Germaine Tillion, ethnologue et résistante, est morte samedi 19 avril, à son domicile de Saint-Mandé (Val-de-Marne), dix jours avant de fêter ses 101 ans.

Ethnologue en Algérie dans les années 30, spécialiste des Berbères chaouias de l'Aurès algérien, Germaine Tillon voit "sa vie basculer" , le 17 juin 1940, en entendant le discours du maréchal Pétain "capitulant devant Hitler". "J'ai vomi - ce n'est pas une image - dans les dix minutes qui ont suivi". "A l'époque, confirme-t-elle, je n'étais pas communiste. Ni anticommuniste. J'étais antihitlérienne, d'emblée."

Elle entre en Résistance et fonde le réseau du Musée de l'homme. Dénoncée par un prêtre, l'abbé Alesch, en 1942, elle est incarcérée puis envoyée, avec sa mère, en déportation. De son séjour dans les camps nazis, elle a rapporté un ouvrage magistral, Ravensbrück (édité en 1946, réédité en 1973 et en 1988), mais aussi une opérette, Le Verfügbar aux enfers, présenté en 2007 au Théâtre du Châtelet.

"SAVANTE ET MILITANTE À LA FOIS"

Après la guerre, Germaine Tillion restera cette femme engagée. Celle qui se décrira comme une "vieille gaulliste" ( Le Monde du 6 juin 1992) n'en travaillera pas moins avec le trostkiste David Rousset, contribuant à la création, en 1951, de la Commission internationale contre le régime concentrationnaire, qui dénonce l'existence des goulags en URSS.

Dans un ouvrages consacré à Germaine Tillion, publié aux éditions du Seuil (Le Siècle de Germaine Tillion), Tzvetan Todorov, disait d'elle qu'elle était "savante et militante à la fois". Cela s'est illustré, quand, après-guerre, de retour en Algérie, l'ethnologue a également joué le rôle d'intermédiaire entre le régime gaulliste et les combattants FLN, sauvant des vies quand elle l'a pu, et dénonçant les tortures et les "singes sanglants" de l'OAS.
Germaine Tillion était l'une des Françaises les plus décorées et partageait avec cinq autres femmes le privilège d'être grand'Croix de la Légion d'honneur.

Les obsèques auront lieu le 24 avril, à 10h30, en l'église du Saint-Esprit, 186 avenue Daumesnil, Paris 12e (métro Daumesnil).


Sources : Le Monde, 19 avril 2008

Nécrologie
Vendredi 02 Mai - 04:38"Vivre encore un peu"
Un portrait d'Iréna Johannes

Un film de Guillaume Moscovitz

Ce documentaire en deux volets raconte deux destins. Deux témoignages précieux sur l'existence du camp d'extermination de Belzec, dont il ne reste plus aucune trace depuis 1943. Dans ce premier opus, Irena Johannes revient à Cracovie, où elle a échappé aux nazis il y a soixante ans.

Cette femme au regard clair raconte avec pudeur les souvenirs d’une période douloureuse. Lorsqu’en septembre 1939 Cracovie devient la capitale du gouvernement général des territoires de la Pologne occupée, Irena Johannes a 16 ans.

Sa famille parvient à quitter la ville. Très vite, l’adolescente résiste : "Personne ne pouvait me contrôler parce que, quand la guerre a commencé, j’étais en lutte contre tout. Je sentais que j’étais déjà assez mûre pour ne pas faire tout ce que l’on m’imposait."
Irena est lucide et comprend rapidement qu’un grand danger menace sa famille. Elle refuse d’abord de porter l’étoile jaune, puis elle parvient à se procurer de faux papiers et à se faire passer pour une catholique. Elle va alors prendre en charge le destin de ses proches.
Face à l’horreur
En mars 1941, les Juifs de Cracovie sont transférés dans le ghetto de la ville, bientôt rejoints par ceux des villages voisins.

A Kreswovice, lorsqu’ils sont sommés de se rassembler en moins de deux heures avec leurs bagages, Irena, du haut de ses 17 ans et demi, convainc ses proches de prendre la direction opposée. Elle les emmène à Olkusz.

Une autre fois, elle va chercher au commissariat sa soeur qui vient d’être arrêtée. Puis c’est son père qu’elle tire d’un mauvais pas à la sortie de l’hôpital où il a subi une intervention chirurgicale. Elle fait constamment preuve de sang-froid et prend des risques immenses.

Mais chaque épreuve semble renforcer son courage et sa détermination. Les quelques images tournées et les photos prises par les Allemands viennent appuyer son témoignage.

Massacres de centaines de personnes en place publique, déportations, travaux forcés, peu à peu, les nazis vident le ghetto selon des règles absurdes et cruelles. Douze mille personnes sont envoyées à Belzec.

Irena a recueilli les terribles confidences d’un miraculé, David Bechner, qui s’est évadé du camp. Les wagons à bestiaux bondés, les mauvais traitements, les exécutions à la chaîne, il lui révèle le sort des déportés et la charge de faire savoir l’impensable, l’inimaginable. Un récit que beaucoup ne voudront pas croire.

Soixante ans après, les souvenirs sont intacts. Et quand l’émotion est trop grande, Irena plonge dans un profond silence, avant de reprendre le fil de son histoire.

En 1942, la jeune fille devient agent de liaison du groupuscule de combattants juifs, le mouvement Akiba. Mais elle finit par estimer que leurs actions sont vaines et risquées. Elle se retire car elle voudrait se consacrer à sauver des gens. Irena a sauvé sa famille.
Valentine Ponsy

"Chasseur de nazis - Un portrait de Tuviah Friedman"

Le second documentaire est consacré à cet homme qui a passé sa vie à rechercher les nazis. Déporté dans plusieurs camps, Tuviah Friedman a réussi à s’échapper et à regagner les maquis communistes. Après la guerre, il participe à l’indépendance de l’Etat d’Israël. Il s’engage aux côtés de Simon Wiesenthal dans la traque des anciens bourreaux. L’oeuvre dont il est le plus satisfait est d’avoir été l’artisan de l’abolition de la loi sur la prescription des criminels nazis.


Première diffusion sur France 5 : lundi 21 avril 2008 à 21:35 (câble, satellite et TNT). Durée : 2 x 52' Réalisation : Guillaume Moscovitz Production : France 5 / VLR Productions Rediffusion le mercredi 07 Mai - 01:15 Année : 2007

Pour en savoir plus
Télévision
Samedi 17 mai 2008Nuit des musées 2008 au CHRD
Entrée libre et gratuite au musée de 19h00 à minuit

Programme des animations :

Dans le cadre de l’exposition Imprimeurs clandestins. Photographies de Robert Doisneau, l’équipe pédagogique propose un atelier pour les enfants à partir de 6 ans : une approche ludique de l’univers de la presse clandestine, à travers une initiation à la composition typographique et à l’impression.
Horaires : 19h15, 20h15 et 21h15
Durée : 20-30 min
Réservation conseillée : 04 78 72 23 11

En résonnance avec l’exposition Objets de Résistance, le CHRD présente un « objet phare » : une Traction-avant des années 40, ayant servi au tournage du film Lucie Aubrac.

La guerre en couleur. Images de Paris occupée.
Les commissaires de l’exposition Paris en couleurs, présentée à l’hôtel de ville de Paris cet hiver, nous ont fait l’amitié de nous prêter un des éléments de leur exposition. Il s’agit d’un diaporama composé de clichés couleurs inédits de Paris ; pris par un soldat de la Wehrmacht et un photographe français requis par l’occupant. Ces images seront commentées par les historiens du CHRD qui rappelleront au public le contexte de l’époque.


Informations pratiques Accès : Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon / Tram T2, station Centre Berthelot / Métro, station Perrache ou Jean Macé / Vélo’v / Parking, rue de Marseille Centre Berthelot / Tarifs : entrée libre de 19h00 à 00h00

Expo
28 mai de 14h à 18hMarseille pendant la Seconde Guerre mondiale : Marseille pionnière


CINE HISTOIRE et l’ANACR organisent, à l’Hôtel de Ville de Paris, une séance sur le rôle de Marseille pendant la Seconde Guerre mondiale : Marseille pionnière ; pour les débuts de la Résistance ; pour la reconstruction à la libération ; avec une expérience originale : la gestion ouvrière d’usines réquisitionnées, en lien avec le programme du Conseil national de la Résistance.

Présentation par Robert Mencherini, historien.
Projection du film de Sébastien Jousse et Luc Joulé, Les réquisitions de Marseille (mesure provisoire).
M. Raymond Aubrac, commissaire régional de la République à Marseille à la libération, témoignera sur cette période.
Débat en présence de M. Jacques Weiller, Vice président de l’ANACR et de M. Sébastien Jousse réalisateur du film.


Séance à l'auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris, 5 rue Lobau, 75 004 Paris. Entrée libre mais réservation indispensable : Ciné Histoire 8 rue Dupleix 75015 Paris
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
Du 13/05/2008 au 01/11/2008Bourses d'études de l'association pour l'histoire des chemins de fer en France


Cette association accorde une aide financière, méthodologique et documentaire aux étudiants dont les travaux universitaires contribuent à l'histoire des transports par rail. Le montant de la bourse d'études peut atteindre 2500 euros.


Pour présenter votre candidature : http://www.trains-fr.org/ahicf Date limite de réception des dossiers de candidature : 1er novembre 2008

http://www.trains-fr.org/ahicf
Rapport
28 mai 2008 à 20hJoseph Epstein. Bon pour la légende.
Ciné-débat

Projection du documentaire de Pascal Convert, "Joseph Epstein. Bonpour la légende".
Rencontre à l'issue de la projection, en présence de Raymond Aubrac, Pascal Convert, Georges Duffau, Guy Krivopissko.


STUDIO 66 66 rue Jean-Jaurès 94500 Champigny-sur-Marne. RESERVATION RECOMMANDEE AU 01 41 77 10 34

Cinéma
24 mai 2008 de 10h à 19hVernant dedans dehors


L'homme secret
Interventions de Raymond Aubrac, Laurent Douzou, Jorge Semprun, Maurice Godelier, Pierre Pachet.

Le savant et la politique
Interventions : Vincent Duclert, Edwy Plenel, Patrice Loraux, Vincent Peillon.

"Ah ! La poésie c'est autre chose"
Interventions : Michel Deguy, Jacqueline Risset, Jean Starobinski, Yves Bonnefoy, Luc Dardenne, Lydia Flem

Le savant et les sciences humaines
Interventions : Charles Malamoud, Marc Augé, Carmen Bernand, Alain Schapp, Hubert Damisch.


Maison de l'Amérique latine 217 boulevard Saint-Germain 75007 Paris
Tél : 01 49 54 75 35

Colloque
Mercredi 28 mai à 18h30Les Résistants aux étoiles


par Cédric Gruat et Cécile Leblanc,
auteurs de Amis des juifs, les Résistants aux étoiles
Intervention suivie de la projection du film Amis des Juifs (documentaire, 2007, 52 min, couleur)
de Bernard Debord et Cédric Gruat

Les voies de la Résistance ont souvent emprunté des chemins détournés, permettant d’agir en cachette de l’Occupant ou, parfois, de le tourner en dérision. Les collections des musées de la Seconde Guerre mondiale fourmillent d’exemples de ces travestissements au bénéfice d’actions pratiques et symboliques. Ainsi, les étoiles juives détournées, frappées du sigle « zazou », « swing » ou « auvergnat », font parties des gestes de résistance les plus insolites.
Cécile Leblanc et Cédric Gruat, auteurs de Amis des juifs, les Résistants aux étoiles, viendront nous parler de leur recherche sur ces Français non juifs qui ont arboré ces insignes et qui furent arrêtés en tant que « Amis des Juifs ».

Réservation conseillée


CHRD Accès : Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon / Tram T2, station Centre Berthelot / Métro, station Perrache ou Jean Macé / Vélo’v / Parking, rue de Marseille Centre Berthelot / Tarifs : 4€ - 2€ - gratuit pour les moins de 18 ans

Conférence
Juin 2008Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation


Le 3ème épisode de l’émission Clin d’œuvres de www.culture.lyon.fr est en ligne.
Cette semaine, c’est le Centre d’Histoire qui donne à voir un objet de ses collections : le drapeau FFI, présenté actuellement dans l’exposition Objets de Résistance.
Le petit film délivre des clefs pour saisir toute la valeur historique du drapeau…mais pour en savoir plus, et découvrir d’autres objets de Résistance insolites, rendez-vous dans les expositions du musée !




Voir le site
Internet
Du 6 mai au 28 septembre 2008Exposition Alya Beth
L'émigration clandestine des Juifs depuis la France vers la Palestine

À l’occasion de l’anniversaire de la fondation de l’État d’Israël (14 mai 1948), l’exposition Alyah Beth évoque les départs clandestins des Juifs depuis la France vers Eretz Israël (nom hébreu de la Palestine) entre 1945 et 1948. Alyah est un terme hébreu qui désigne l’émigration juive vers la Terre sainte.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4ème ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4ème ; Lobau, rue Lobau, Paris 4ème

Pour en savoir plus
Expo
Du 1er au 8 juin 2008Cycle "La naissance d'Israël à l'écran"


Cycle de films et de rencontres
L’épopée de la construction de l’État d’Israël dans le cinéma israélien. Le cinéma accompagne l’entreprise sioniste pratiquement depuis sa naissance décrivant les différentes vagues d’immigration en Palestine, la vie pionnière dans les collectivités ouvrières et agricoles, la création de l’État d’Israël et la guerre d’indépendance (1948). Ce cycle de films est conçu et animé par Ariel Schweitzer, historien du cinéma, critique et enseignant.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4ème ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4ème ; Lobau, rue Lobau, Paris 4ème Facilités d’accès pour le public handicapé

Pour en savoir plus
Conférence
Jeudi 12 juin de 17h30Rencontre autour du journal d'Hélène Berr à Lyon


Avec Mariette Job, autour du Journal d'Hélène Berr, Librairie Decitre, 29 place Bellecour, Lyon 2e
Agrégative d'anglais, Hélène Berr a vingt-et-un ans lorsqu'elle commence à écrire son journal, nous sommes en 1942 à Paris. Les lois anti-juives de Vichy vont faire lentement basculer sa vie.
Cinquante ans durant, ce manuscrit n'a existé que comme un douloureux trésor familial. Un jour de 2002, Mariette Job, sa nièce, décide de confier ce document exceptionnel au Mémorial de la Shoah. Mariette Job expliquera pourquoi, cinquante ans après, elle a permis de diffuser ce journal intime aux yeux de tous.
Chaque année, ce sont des dizaines de personnes qui déposent aux archives du Mémorial de la Shoah/CDJC, lettres, photos, objets et documents de toute nature. En conservant ces documents, en les portant à la connaissance du plus grand nombre au travers d'expositions historiques, de films, de documentaires, de travaux universitaires, ou comme ici, de publications, le Mémorial de la Shoah préserve à jamais leur mémoire, leur histoire, leur visage.


Librairie Decitre, 29 place Bellecour, Lyon 2e

Conférence
Dimanche 22 juin 2008, 15h30Revue d’histoire de la Shoah n°188


La Shoah dans l’historiographie israélienne, 1942-2007. Comment l’histoire de la Shoah a-t-elle été appréhendée dans le Foyer national juif, puis dans l’État d’Israël à partir de 1948 ? Quelles furent les conceptions historiques dominantes au cours des années cinquante ? En présence de Dan Michman, professeur à l’université Bar Ilan (Israël), président de l’Institut de recherche sur la Shoah, Arielle Rein, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, et Georges Bensoussan, historien, rédacteur en chef de la Revue d’histoire de la Shoah.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain Pont-Marie, 48 rue de l'Hôtel-de-Ville, Paris 4ème ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4ème ; Lobau, rue Lobau, Paris 4ème Facilités d’accès pour le public handicapé

Pour en savoir plus
Conférence
Juin 2008Parution du CD-ROM "La Résistance dans le Cher"


Réalisé par l'Association des amis du musée de la Résistance et de la Déportation de Bourges et du Cher.


En vente à l'AERI, 16-18 place Dupleix, 75015 Paris
Tél : 01-45-66-62-72

Pour commander le CD-ROM
Publication
Du 14 juin au 9 novembre 2008"Femmes et Résistance, anonymes et héroïnes "
Musée de la Résistance en Morvan

Bien que les femmes aient joué un rôle essentiel dans la Résistance française durant la Seconde Guerre mondiale, elles ont souvent fait figures d'oubliées de l'Histoire. L'Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan leur rend hommage à travers une exposition réalisée par ses soins. Cette exposition « Femmes et Résistance, anonymes et héroïnes » permet d'appréhender la participation et les actions menées par celles-ci dans cette lutte clandestine. Agent de liaison ou infirmière du maquis, aidant au ravitaillement ou à l'hébergement, les femmes ont assumé de nombreuses tâches primordiales à la logistique de la Résistance, tout en courant les mêmes risques que les hommes.
22 panneaux retracent l'histoire des femmes dans la Résistance. Le début de l'exposition rappelle l'occultation pendant longtemps de leur rôle ainsi que la situation des femmes durant ces années sombres où la politique de Vichy s'attache à célébrer la femme comme « mère ». L'exposition se poursuit autour de la présentation des multiples actions menées par les résistantes. Ensuite, aux côtés des héroïnes de la Résistance telles Lucie Aubrac ou Germaine Tillion, se mêlent des portraits de figures plus anonymes mais dont le rôle au niveau local fut essentiel dans la Libération du Morvan, comme Janette Colas ou Louise Aubin.
Cette exposition est visible au Musée de la Résistance en Morvan, situé à la Maison du Parc régional naturel du Morvan, .



Musée de la Résistance en Morvan Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson Avril, Octobre, Novembre : 10-13h / 14-17h Mai à Septembre : 10-13h / 14-18h Fermeture le mardi sauf en juillet et août
Tél : 03 86 78 72 99

Expo
Du 30 mai au 8 septembre 2008"Germaine Tillion"


Germaine Tillion est décédée le samedi 19 avril 2008. Elle aurait eu 101 ans le 30 mai. Le Musée de l'Homme rend hommage à cette femme d'exception qui a consacré sa vie à défendre la vérité et la justice. L'exposition présente l'itinéraire et l'engagement de cette ethnologue et résistante qui n'a cessé d'étudier et d'analyser le monde qui l'entourait et de combattre l'enfermement, l'esclavage, la pauvreté, la torture, la peine de mort...

Le parcours de l'exposition retrace la vie de Germaine Tillion, ses combats et l'apport de son travail à l'ethnologie française. Des premières missions ethnographiques en Algérie dans les années trente, à l'étude de la condition des femmes dans le monde méditerranéen, l'exposition retrace également le rôle de Germaine Tillion au sein des premiers réseaux de Résistance, sa déportation à Ravensbrück, ses travaux sur les systèmes concentrationnaires, ou encore son retour en Algérie pendant la guerre d'indépendance.


Musée de l'Homme - Palais de Chaillot -17 place du Trocadéro -75016 Paris Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10 h à 17 h, samedi et dimanche de 10 h à 18 h. Fermé le mardi et les jours fériés. Plein tarif : 7 euros / tarif réduit : 5 euros

Expo
18 juin 2008 à 15hPremière résistance en zone occupée : le réseau du Musée de l'Homme
Par Julien Blanc, historien



Musée de l'Homme - Palais de Chaillot -17 place du Trocadéro -75016 Paris Lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 10 h à 17 h, samedi et dimanche de 10 h à 18 h. Fermé le mardi et les jours fériés.

Conférence
17 juin 2008Décès d'André Ullmo


André Ullmo est décédé le 17 juin 2008. Avocat honoraire au barreau de Paris, résistant du mouvement Franc-Tireur, il avait été l'initiateur de l'équipe de Résistance du tunnel de Drancy. Officier de la Légion d'honneur, il était également titulaire de la croix de guerre 39-45, de la médaille militaire et de la médaille des évadés.
L'inhumation aura lieu au cimetière israélite de Besançon le 19 juin à 15h.




Nécrologie
17 juin 2008Décès d'Henryk Mandelbaum, un des derniers survivants du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau


Henryk Mandelbaum, un des derniers survivants du Sonderkommando d'Auschwitz-Birkenau, chargé par les nazis de vider les chambres à gaz et de brûler les corps, est décédé aujourd'hui à l'âge de 85 ans, a annoncé le directeur du musée d'Auschwitz Piotr Cywinski.

Parmi les centaines de membres du Sonderkommando, seulement quelque 70 ont survécu à la guerre, selon le directeur du musée d'Auschwitz, mais Henryk Mandelbaum a été celui qui a le plus témoigné des atrocités dont il a été le témoin le plus direct.

Henryk Mandelbaum avait figuré parmi les 32 survivants d'Auschwitz choisis pour rencontrer le pape Benoît XVI, le 28 juin 2006, et prier avec lui sur le Mur des fusillés d'Auschwitz I, la partie la plus ancienne du camp.

Source : Le Figaro du 17 juin 2008




Nécrologie
20 juin 2008Décès de Josette Cothias-Dumeix


Josette Cothias-Dumeix,chevalier de la légion d'Honneur, titulaire de la médaille des internés de la Résistance, est décédée le 20 juin à l'âge de 89 ans.

Dès 1940, elle contribue activement à la reconstruction du parti communiste clandestin. D'abord agent de liaison entre les deux zones, elle organise, à partir d'août 1941, les actions dans le Nord de la France sous la responsabilité de Danielle Casanova. Après l'arrestation de cette dernière, Josette Dumeix prend la direction des comités féminins de résistance avec Claudine Chaumat. Ces comités donnèrent naissance à l'Union des Femmes Françaises

Le 11 novembre 1942, elle est arrêtée et incarcérée à Lille, prison Loos-Cuincy, et y reste jusqu'à jusqu'à la Libération




Nécrologie
Juillet 2008"Paroles de l'ombre"


Après Paroles de Poilus, Paroles d’Etoiles et Paroles du Jour J, le Nouvel Observateur, Les Arènes, Librio et Jean-Pierre Guéno continuent à collecter les trésors de votre mémoire et de votre histoire.

Vous avez vécu la montée du nazisme, la drôle de guerre, la bataille de France, l’exode, la vie quotidienne sous l’Occupation, la ligne de démarcation, les Stalags, le STO, la Résistance, la France libre, la collaboration, le marché noir, les dénonciations, la déportation, la torture, la libération, l’épuration… Confiez nous vos lettres, vos journaux intimes, vos récits, vos souvenirs ou ceux de vos parents.
L’AERI transmettra à Jean-Pierre Guéno.


AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01 45 66 62 72

Communiqué
6 juillet 2008Décès d'Henri Lerognon


Henri Lerognon, déporté résistant à Flossenbürg, administrateur de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation depuis 1992, en était le délégué permanent auprès de l’AFMD.

Henri Lerognon avait été déporté avec plus de mille cinq cents autres internés de Compiègne, le 27 avril 1944, par le convoi dit des « tatoués ». Ce convoi avait tout d’abord été dirigé vers le camp d’Auschwitz où les déportés immatriculés et tatoués, restèrent jusqu’au 15 mai 1944, avant d’être acheminés au camp de Buchenwald, leur destination initiale. Brièvement immatriculé dans ces deux camps (185931 puis 52533), il avait été peu après transféré au camp de Flossenbürg et affecté au bloc 5 sous le numéro 9943. Ce camp, peu connu en France, « accueillit » successivement des « rouges » venant de Dachau, des Polonais, des Tchèques, des Soviétiques, des Hongrois… Les Français, au nombre de six mille, dont neuf cents femmes, étaient très minoritaires dans l’effectif total des cent mille détenus qui y passèrent. Henri Lerognon y resta jusqu’à la libération du camp, le 23 avril 1945.

Officier de la Légion d'Honneur, Henri Lerognon était président honoraire de l'Association des déportés du camp de Flossenburg, membre d'honneur de l'association X-Résistance, et membre du COmité d'action de la Résistance.




Nécrologie
30 juillet 2008Décès de Bernard Bermond,


Bernard Bermond, grand croix de la Légion d'Honneur et de l'Ordre national du Mérite, est décédé le 30 juillet 2008.
Engagé dans la Résistance dès l'âge de 20 ans, il s'est maintes fois brillamment illustré dans des actions d'éclat.
Il a, tout au long de sa vie, œuvré pour que reste vivante la mémoire de la Résistance et a été l'ardent artisan de l'édification du Mémorial Jean Moulin à Salon de Provence.




Nécrologie
25 août 2008Disparition de Guy Ducoloné
ancien résistant, député communiste et vice-président de l'Assemblée nationale

Guy Ducoloné résistant, déporté à Buchenwald, ancien vice-président de l'Assemblée nationale et membre du PCF depuis 1937, était chevalier de la Légion d'honneur.
Il est décédé le 25 août 2008.




Nécrologie
30 août 2008Décès d'Alain Griotteray


Grand résistant, polémiste, ancien maire de Charenton-le-Pont et ancien député du Val-de-Marne, Alain Griotteray est décédé samedi à l'âge de 85 ans.

Né le 15 octobre 1922 à Paris, Alain Griotteray n'est qu'un tout jeune homme, grandi dans le climat intellectuel de la droite d'avant-guerre, lorsqu'il accomplit son premier acte de résistance. À 18 ans, refusant l'occupation allemande, il est l'un des instigateurs, l'un des «provocateurs, dans un très grand désordre», comme il le racontait lui-même, de la manifestation du 11 novembre 1940 par laquelle, devant l'Arc de triomphe, les étudiants défient l'occupant allemand en commémorant l'armistice de la Première Guerre mondiale. Repéré à cette occasion par Henri d'Astier de la Vigerie, il rejoint le réseau de ce dernier, le réseau Orion, et en prend le commandement en 1943, devenant ainsi le plus jeune chef de réseau de la Résistance. Après novembre 1942, les agents de ce réseau vont organiser d'innombrables évasions par l'Espagne et se reconvertir dans le renseignement militaire en métropole.

Capitaine parachutiste jusqu'en 1945, Alain Griotteray est, dans l'immédiat après-guerre, chargé de mission au cabinet du ministre de la Défense, Pierre-Henri Teitgen puis René Mayer (1947-1948), avant d'être attaché au cabinet du général commandant supérieur des troupes françaises au Maroc (1956-1957).

En 1947, cet électron libre du gaullisme rejoint le RPF de Charles de Gaulle. En mai 1958, Alain Griotteray est de ceux qui participent aux événements qui permettront le retour au pouvoir du général. Il adhère alors au mouvement gaulliste, l'UNR, et, en 1959, il est élu conseiller de Paris sous cette étiquette. Mais ce militant passionné du maintien de l'empire colonial rompt avec le gaullisme par fidélité à l'Algérie française.

Il rejoint alors les Républicains indépendants de Valéry Giscard d'Estaing et sera un des fondateurs de la Fédération nationale des clubs Perspectives et Réalités, l'une des composantes fondatrices de l'UDF.

Alain Griotteray a accompli une belle carrière politique : député UDF du Val-de-Marne (1967-1973, puis 1986-1997), il a été maire de Charenton-le-Pont de 1973 à 2001. Candidat malheureux aux législatives de 1997, il avait démissionné de l'UDF l'année suivante. Aux municipales de 2001, il avait retiré sa liste entre les deux tours en raison de son faible score au premier.


Grand officier de la Légion d'honneur, croix de guerre 39-45 et médaillé de la Résistance, Alain Griotteray était l'auteur de nombreux livres, dont Lettre aux giscardo-gaullistes (1980), Je ne demande pas pardon (2001) et Non à la Constitution : pour une certaine idée de l'Europe (2005). En 2004, il avait publié ses Mémoires (éditions du Rocher/éditions de Fallois). Un retour sur un parcours hors du commun. «Qui se dit de droite ? C'est tellement plus simple d'être de gauche», écrivait, dans Le Figaro Magazine en 2001 cet homme qui ne mettait jamais son drapeau dans sa poche .


Extrait d'un article publié le 1er septembre sur le site internet du figaro.

Nécrologie
Du 13 novembre 2008 au 15 mars 20009Prisonniers de guerre
Histoire d'une communauté captive

Le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation consacre sa nouvelle exposition aux prisonniers de guerre français,communauté singulièrement absente dans la mémoire collective. À cela, deux raisons au moins peuvent être invoquées : d’une part, l’humiliation de la défaite de 1940 qui lui reste associée,d’autre part, le phénomène de rejet qu’elle a pu cristalliser en devenant la pierre angulaire d’une politique de collaboration.
Cette problématique ne pouvait que nous inciter, au regard du phénomène de masse que fut la captivité, qui a touché près de deux millions de Français, à démêler cet épisode singulier de la Seconde Guerre mondiale, jusqu’alors peu abordé.
Le déclencheur en fut un don exceptionnel de plus d’une soixantaine de portraits, réalisés en 1941 par un prisonnier du Stalag viii c. La gravité saisissante des regards de ses compagnons d’infortune et l’atmosphère de désespérance si justement restituée se sont imposées comme autant d’encouragements à pénétrer plus avant cet univers implicitement suggéré.
Ce don nous amena à sonder nos collections en rapport avec le sujet et à en apprécier la portée. Si le volet propagandiste y est bien représenté, plus nombreuses encore sont les traces de parcours individuels. Un ressenti commun y est exprimé, teinté de détresse et du même sentiment d’impuissance à en juguler les effets, dans un climat de désinformation et de privation de liberté.
Et l’on reste étonné de cette incroyable vitalité déployée pour réinventer un univers
familier, qui trouve son expression dans la créativité, la solidarité ou la spiritualité.
Pour les plus audacieux, l’évasion demeure l’ultime des solutions, quel qu’en soit le prix à payer.
On mesure enfin, en filigrane, la résonance que le sort des prisonniers a pu avoir sur une majorité de Français, dont la vie fut tout autant bouleversée, surajoutant aux difficultés de l’Occupation.
Nul doute que cette exposition foisonnante créera un précédent et saura faire apprécier, dans toute sa dimension, un pan de notre histoire très largement occulté.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon
Tél : 04 78 72 23 11
Fax : 04 72 73 32 98

Expo
Dimanche 21 septembre 2008 à 16hJournées européennes du patrimoine au CHRD
Concert de musique Yiddish

Après avoir accueilli le célèbre musicien tsigane, Arno Van Lancker, le CHRD poursuit son tour du monde des musiques avec le groupe lyonnais Zemer Vekinor. Au rythme d’une musique gaie et entrainante, le quatuor vous emmènera à la découverte du répertoire Klezmer.


Accès : Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon - Tram T2, station Centre Berthelot Métro, station Perrache ou Jean Macé - Vélo’v - Parking, rue de Marseille - Tarifs : entrée gratuite -

Communiqué
20 et 21 septembre 2008Journées européennes du patrimoine au CHRD
Les lieux de la répression

Visite guidée itinérante sur les lieux de la répression à Lyon (de Perrache à Bellecour).
Au départ du CHRD
Samedi à 10h30 et 15h.
Dimanche à 10h30 et 15h.
Durée : 1h30
Sur réservation : 04 78 72 23 11
Se munir d’un titre de transport TCL.


Accès : Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon - Tram T2, station Centre Berthelot Métro, station Perrache ou Jean Macé - Vélo’v - Parking, rue de Marseille - Tarifs : entrée gratuite -

Communiqué
20 et 21 septembre 2008Journées européennes du patrimoine au CHRD
Atelier messages codés

Durant la Seconde Guerre mondiale, la confidentialité des messages acquiert une importance majeure au sein des différentes armées belligérantes… et de la Résistance. Messages cachés, codes secrets, machines à crypter telle la fameuse machine Enigma jouent un grand rôle tout au long du conflit.
Entre jeu, histoire et science, cet atelier propose aux enfants de 7 à 13 ans de découvrir différents objets utilisés pour coder ou décoder des informations, de s’initier aux principales techniques d’encodage pour, à leur tour, réaliser leur propre message codé.
Durée : 1h
Samedi 20 septembre : 14h30 – 16h
Dimanche 21 septembre : 15h


Accès : Centre Berthelot - 14, avenue Berthelot - 69007 Lyon - Tram T2, station Centre Berthelot Métro, station Perrache ou Jean Macé - Vélo’v - Parking, rue de Marseille - Tarifs : entrée gratuite -

Expo
Samedi 11 octobre à 18h30"Où en est l'histoire de la Résistance ?"
Conférence-débat

Dans le cadre de la 11e édition des Rendezvous
de l’histoire de Blois, la fondation de
la Résistance organise le débat « Où en est l’histoire de la Résistance? » avec :

Claire Andrieu,
Laurent Douzou,
Jean-Marie Guillon,
Pierre Laborie,
François Marcot
et Antoine Prost.



Amphi 1 Antenne universitaire, place Jean Jaurès Blois. Retrouvez l’ensemble de la programmation du festival des Rendez-vous de l’histoire sur le site www.rdv-histoire.com ou par téléphone au 02 54 56 09 50

Conférence
Mercredi 15 octobre 2008Histoires et mémoires de la Résistance et de la guerre. Expériences et enjeux actuels des lieux de mémoire et d'histoire
Journée d'études régionales

Cette journée est une étape dans un projet qui vise à comparer les redéploiements des
mémoires de la guerre et de la Résistance en France, Allemagne, Italie pour en tirer des
enseignements à l’échelle de la Région, que ce soit en termes de contenus, de muséographie et de scénographie, de renouvellement des publics.
Son objectif est de mettre en regard des expériences, réalisations, réflexions en Rhône-Alpes avec d’autres expériences régionales, en Allemagne (Berlin), Italie (Piémont, Emilie-
Romagne), Espagne (Catalogne).
Elle s’inscrit dans une démarche associant des lieux de mémoire et d'histoire de la seconde
guerre mondiale et de la Résistance en Région Rhône-Alpes et des universitaires, qui ont
manifesté leur intérêt lors du séminaire du 13 juin 2007** et du voyage à Berlin (10-16
décembre 2007)*** .
Cette démarche a confirmé pour ces partenaires l’intérêt de poursuivre une réflexion suivie
d'actions autour de multiples questionnements partagés à l’échelle européenne (le passage de
témoins, la pertinence des rapports des générations actuelles à ce passé, le ressurgissement des mémoires négatives, silencieuses ou oubliées, et plus généralement les troubles de mémoires contemporains) qui incitent à des reconfigurations des propositions mémorielles et historiques.


ACCES LIBRE SUR RESERVATION UNIQUEMENT. RENSEIGNEMENTS ET RESERVATIONS : memoiresrhonealpes@orange.fr

Communiqué
1er au 3 octobre 2008Un territoire de signes : les manifestations de la symbolique républicaine de la Révolution à nos jours
Institut national d'Histoire de l'Art (INHA), Paris

Les emblèmes de la royauté une fois abolis, la Première République a imposé de nouveaux symboles de l'État. Par la suite, les Républiques successives ont manifesté leur autorité sur le territoire national en élargissant ce répertoire de figures et d'inscriptions. Le colloque se propose d'étudier, de la façon la plus large, l'ensemble des manifestations de cette République symbolique. Il est dédié à Maurice Agulhon, dont les travaux sur cette matière ont ouvert la voie, et suscité de nombreuses études depuis une vingtaine d'années, tant dans le milieu des historiens que des historiens de l'art.

Le Comité de parrainage, sous la Présidence de Christian Poncelet, Président du Sénat, réunit Maurice Agullhon, Robert Badinter, Martine de Boisdeffre, Dominique Borne, David Caméo, Jean-Pierre Chevènement, Jean-Louis Debré, Antoinette Hallé, Jean-Louis Langrognet, Antoine Prost, Jacques Toubon.

Le Conseil scientifique est composé d'Annette Becker, Catherine Chevillot, Evelyne Cohen, Armelle Le Goff, Ségolène Le Men, Antoinette Le Normand-Romain, Pascal Ory, Dominique Poulot, Isabelle Richefort, Jean-François Sirinelli, Bernard Toulier.

Notons deux interventions concernant notre période :
1er octobre 14h30 : Guy Krivopissko et Axel Porin "La Résistance et la guerre des signes".
1er octobre 16h15 : Jean-Louis Crémieux-Brilhac "La France libre et les symboles républicains".


Renseignements pratiques Colloque : auditorium de l'Institut national d'Histoire de l'Art (INHA), Galerie Colbert, 6, rue des Petits-Champs, 75002 Paris.
Tél : 01 47 03 84 99

Colloque
septembre 2008Lucie Aubrac, Confidences. Hommage à une grande dame.
en DVD collector

Lucie Aubrac raconte avec émotion la Résistance pendant la seconde guerre mondiale. A 31 ans, Lucie devient une spécialiste des évasions. Revivez ses missions, dont l'évasion spectaculaire de son mari Raymond Aubrac, la fuite en Angleterre et le retour dans la France libérée. Toute sa vie durant, Lucie Aubrac a mis en avant des valeurs qui lui étaient chères telles que la Liberté, la Fraternité et la Résistance. Ce DVD est un hommage à cette grande dame, à ses exploits et ses convictions.

DES BONUS EXCLUSIFS
Présenté dans un coffret luxe, ce film de 40 minutes, avec sous-titrage français et anglais, est enrichi de Bonus dont une bande dessinée américaine « Lucie to the rescue » de 1944, des photos de Lucie et Raymond Aubrac entre 1939 et 1945, Lyon vu par les grands photographes André Gamet et Blanc & Demilly, ainsi que des visites de Lyon, pour un total de 85 minutes.

EDITION COLLECTOR
COFFRET SLIPCASE
Un film de Christian Salès
TOTAL VIDEO : 85 minutes


SOUVENIR DVD 21, Bd Général de Gaule 11120 ARGELIERS France
Tél : 04 68 46 21 29

pour en savoir plus
Publication
septembre 2008Les Archives départementales de Seine-et-Marne sur Internet
www.seine-et-marne.fr

Accessibles depuis le site Internet du conseil général, 4 millions de page d'état civil, une masse de données historiques sur le département ou des dossiers documentaires multimédia sont désormais en ligne.

A la rubrique "Archives en ligne", on trouve des documents originaux numérisés, proposés en l'état, avec leurs écritures anciennes, leurs ratures, leurs traces laissées par le temps.
Les cotes, documents, références et autres analyses portant sur un lieu, un nom, un thème y figurent. Cet inventaire, idéal pour les travaux de recherche, permet de dévoiler à tous la base régionale informatisée des archives pour la recherche documentaire (BRIARD).




Pour en savoir plus
Internet
20 et 21 novembre 2008Les militaires en Résistance Ain-Dauphiné-Savoie 1940-1944


Colloque sous la présidence d'honneur de Pierre Sudreau, ancien ministre, président de la Fondation de la Résistance


IEP de Grenoble. 20 et 21 novembre 2008.
Tél : 04 38 37 44 07

Colloque
Du 29 septembre 2008 au 11 janvier 2009Artistes en guerre
Regards d'artistes sur la guerre de 14-18

L'année 2008 sera marquée par la commémoration du 90ème anniversaire de l'armistice de la Grande Guerre. Ce conflit a imprimé durablement la mémoire régionale, laissant des traces visibles dans l'espace - les territoires impénétrables des camps, les cimetières... -, et les esprits.
La blessure s'exprime encore aujourd'hui dans une difficulté à dire, à transmettre, à dépasser un sentiment de ruines. Longtemps niée, la période de la reconstruction qui a suivi commence à peine à être reconnue comme des années d'intense créativité qui ont doté le territoire régional d'un patrimoine architectural d'une richesse remarquable.

Quatorze artistes vivant aujourd'hui en Champagne-Ardenne ont choisi de se confronter à ce drame, de s'en emparer, de le malaxer pour en faire la matière d'une œuvre, voire la dominante de leur œuvre.

C'est cette articulation entre mémoire et création, douleur et dépassement, témoignage et réinvention que se propose de mettre en scène l'Orcca en présentant cet automne, sur six sites historiques, mais aussi dans un musée en regard des témoignages directs d'artistes de ses collections, le travail de ceux qui ont exploré ce thème.


Musée d'art moderne Place Saint-Pierre Troyes
Tél : 03 26 55 77 17

Pour en savoir plus
Expo
octobre 2008Paul Rivet, le savant & le politique
Christine LAURIERE

Cette biographie du médecin militaire P. Rivet (1976-1958), devenu ethnologue, étudie sa mission en Equateur entre 1901 et 1906, retrace ses travaux scientifiques. Elle souligne ses ambitions pour l'anthropologie, considère l'activité institutionnelle de Rivet, puis évoque les années 1933-1944, période durant laquelle les convictions humanistes du savant sont ébranlées.
Muséum d'histoire naturelle, 2008, 723 p


Muséum National d'Hisoire Naturelle - Publications scientifiques, Diffusion, 57 rue Cuvier 75231 Paris cedex 5

infos pratiques
Publication
1er octobre 2008Disparition d'Henri Bartoli


Juste parmi les Nations,
commandeur de la Légion d'honneur,
vice-président international de la Société européenne de culture,
professeur émérite à l'université Paris I Panthéon-Sorbonne,
ancien professeur à la Faculté de droit et sciences économiques de Grenoble.


Ses obsèques auront lieu en l'église de Montmélian (Savoie), le mardi 7 octobre 2008, à 15 heures.

Nécrologie
Octobre 2008Parution du CD-ROM "La Résistance dans les Landes"


Base unique dinformations sur la Résistance dans les Landes, outils de référence pour découvrir et comprendre cette page essentielle de notre histoire locale. Deux grandes entrées thématiques : "Aspects de la Résistance" et "la Résistance dans son environnement", des index "Lieux", "Personnes" et "Chronologie", des outils pédagogiques : "Atlas", "Recherche", "Glossaire", "Médiathèque", "Sources", "Classeur" et "Aide", des biographies de résistants et résistantes, une large collection de documents darchives (photographies, témoignages, presse...), de nombreuses fiches, des cartes....



Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

En vente sur notre librairie en ligne
Publication
Octobre 2008Disparition de Pierre Padovani


Nous apprenons le décès de Pierre Padovani. Né le 3 janvier 1921, Pierre Padovani s'était engagé dans la France Libre en Tunisie en mai 1943. Il avait été incorporé à la 1ère division française libre au sein de laquelle il avait atteint le grade de sous-lieutenant.




Nécrologie
6 et 7 novembre 2008Qualifier, disqualifier, requalifier des lieux de détention, de concentration et d'extermination


Sous l’égide de la MSH Lorraine, ce colloque international et interdisciplinaire s’inscrit dans le programme de recherche (2007-2011) sur
les processus de qualification, disqualification et requalification des lieux de détention, de concentration et d’extermination dans plusieurs
zones géographiques.
Ces processus ne se réduisent pas à une question de vocabulaire.
Interroger un processus social de qualification consiste à repérer le sens premier et le geste fondateur par lesquels des acteurs de la mémoire – qu’ils représentent les pouvoirs publics ou des citoyens – font d’un lieu un site emblématique d’une histoire dont ils décident de commémorer un aspect.
Enjeux de mémoire, des lieux peuvent aussi se voir qualifiés pour de multiples raisons. Quant à la requalification, elle prend en compte les infléchissements de sens dont un lieu peut être réinvesti, mais encore l’exhumation de lieux oubliés à la faveur de causes ou situations « nouvelles » qui peuvent, à un moment ou à un autre, surgir dans l’espace public.

En 2007, le premier colloque avait pour objet la qualification. Celui de 2008 envisage
les problèmes posés au prisme des phénomènes complexes de territorialisation/déterritorialisation.


Contact MSH Lorraine / CREM Université Paul Verlaine-Metz Ile du Saulcy – BP 30309 – 57006 Metz Cedex
Tél : 03 87 54 74 98
Fax : 03 87 31 55 06

Colloque
Vendredi 24 octobre 2008Inauguration de la plaque "Jacques Baudry"


Le vendredi 24 octobre 2008, à 11h, sera inaugurée au 247 rue de Vaugirard, une plaque commémorative à la mémoire de Jacques Baudry, l'un des cinq lycées de Buffon, fusillé par les Allemands.




Commémoration
mardi 18 novembre 2008 de 14h à 18hRésister par l’esprit, résister par l’écrit : de la presse clandestine (1940-1944) à la cyber-dissidence


CINE HISTOIRE et l’AERI
ont le plaisir de vous inviter
le mardi 18 novembre 2008 de 14h à 18h
à une projection suivie d’un débat :

« Résister par l’esprit, résister par l’écrit
de la presse clandestine (1940-1944) à la cyber-dissidence »
Autour du film de J. van Effenterre "Défense de la France"

Avec la participation de M. F. Julliard secrétaire-général de Reporters Sans Frontières
et de M. H. Pigeat président du Centre de formation des journalistes

Avec le soutien de la Fondation de la Résistance, du Musée de la Résistance Nationale
et de la Mairie de Paris.


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobeau - 75004 Paris. Métro : lignes 1 et 11 (station « Hôtel de Ville »)- Bus : 58, 70, 72, 74. RER A ; B ; C ; station « Chatelet les Halles » Inscription souhaitée par courrier ou mail : Ciné-Histoire, 8 rue Dupleix - 75015 Paris

Cinéma
Samedi 8 novembre 2008 à 10h30Hommage à la Jeunesse résistante de Draveil et Vigneux


Dans le cadre de la journée du souvenir de Guy Môquet et de la Jeunesse résistante,
L’ARAC Draveil-Vigneux-Montgeron vous invite

Hommage à la Jeunesse résistante
de Draveil et Vigneux
Samedi 8 novembre 2008
10h30

Plaque des Martyrs de Châteaubriant (rue des Martyrs de Châteaubriant à Draveil)
Circuit de fleurissement des lieux de mémoire
Pot de l’amitié au local des Anciens combattants, Cité Toit et Joie à Vigneux




Commémoration
28 octobre 2008Prix Philippe Viannay 2008


Le prix Philippe Viannay - Défense de la France a été décerné à :

- Sébastien Albertelli pour sa thèse sur le BCRA.
- Claude et Jean-Michel Sivirine pour le livre "Le cahier rouge du maquis" (en vente sur notre librairie en ligne).




Communiqué
Jeudi 20 novembre à 19hLyon, une ville de l’arrière durant la Première Guerre mondiale


Commémoration du 90e anniversaire de l’armistice de 1918

Conférence par Bruno Fouillet, professeur d’Histoire


Réservation conseillée. Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon
Tél : 04 78 72 23 11
Fax : 04 72 73 32 98

Conférence
Mercredi 26 novembre à 14hAprès-midi de réflexion sur l’histoire du camp d’Auschwitz Birkenau


Autour de la présentation de l’exposition Paysages à l’entour, le Centre d’Histoire fait dialoguer l’historien Jean-François Forges, spécialiste de la Shoah et le directeur du musée d’État d’Auschwitz, Piotr Cywinski.

Le premier retracera l’histoire du camp en insistant sur l’importance de la prise en compte des données archéologiques et topographiques dans l’écriture de cette histoire.

Le second exposera de façon concrète les problèmes rencontrés pour conserver ce site historique fréquenté par plus d’un million de visiteurs chaque année et les enjeux de sa mise en valeur. Il évoquera notamment la difficulté de la définition des limites géographiques du complexe concentrationnaire, qui s’étendait sur plus de 40 km².


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon
Tél : 04 78 72 23 11
Fax : 04 72 73 32 98

chrd@mairie-lyon.fr
Conférence
Jeudi 13 novembre à 19hUne enfance volée : l’affaire Finaly
Projection en avant-première

Ce téléfilm réalisé par Fabrice Genestal, avec Charlotte de Turckheim, a été tourné à Lyon. Il sera diffusé fin novembre, sur France 2.


Invitation valable pour 2 personnes – Sur réservation uniquement. Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot – 69007 Lyon
Tél : 04 78 72 23 11

Cinéma
Du 11 au 30 novembre 2008"Engagés" et "Les Dessous de l'Historial"


Le Centre européen du résistant déporté commémore le 90e anniversaire de l'Armistice de 1918, en présentant deux expositions :
"Engagés" et "Les Dessous de l'Historial".


Centre européen du résistant déporté Site de l’ancien camp de Natzweiler SGA/DIACVG Alsace 67130 Natzwiller
Tél : 03 88 47 44 59

Pour en savoir plus
Expo
Du 17 au 21 novembre 2008Parcours santé
250 dessins réalisés à la prison de la Santé 1943-1944 par Roger Payen

Pas de saut de haies ni de course de fond dans ce "Parcours Santé". Pendant des mois une simple promenade à l'air libre leur est même refusée. Car c'est au temps où l'on emprisonne et humilie les patriotes alors que l'ennemi pille les ressources du pays.

Avec ses compagnons "détenus politiques", jusqu'à 8 par cellule de 12 m2, Roger Payen vivra 18 mois d'internement dans la prison de la Santé sous la menace quotidienne de la déportation, de la fusillade, des provocations.

Dans le contexte nouveau de privation de liberté, les politiques trouvent le moyen de continuer le combat sous des formes nouvelles. À la barbarie, ils opposent la supériorité de l'esprit. En réponse à l'enfermement, ils convoquent dans la cellule le monde des idées. À la volonté de déshumanisation, ils imposent le respect de leur dignité d'homme.

Le dessin sera une arme essentielle de ce combat. Des centaines de dessins concrétisent la certitude de ces combattants dans la justesse de leur lutte. La victoire sera nécessairement du côté de l'humanisme, de la justice sociale, de la culture.

Ces dessins n'avaient jamais été exposés. Dans un monde en recherche de repères, ils parlent aux hommes d'aujourd'hui. C'est pour chaque visiteur une rencontre avec des valeurs essentielles.


Lycée Jacquard 2 rue Bouret Paris 19e Débat avec Roger Payen vendredi 21 novembre à 16h

Expo
Du 20 au 26 novembre 2008L'ANTISÉMITISME ET LA PERSÉCUTION DES JUIFS DANS L'ITALIE FASCISTE


À l’automne 1938, après plus de quinze années de pouvoir, le régime fasciste s’engage sur la voie de l’antisémitisme d’État. En quelques mois, les lois antisémites transforment en paria, une population particulièrement bien intégrée. À partir de l’automne 1943, le régime de la République sociale collabore activement à la déportation des Juifs. Comment expliquer le tournant antisémite de 1938 ? Dans quelle mesure l’environnement international pesa-t-il dans la décision de Mussolini ? Quels furent les rôles respectifs des organisations fascistes, de l’administration et de la société ?
Autour de ce thème sont organisés au Mémorial des projections de films et rencontres littéraires ainsi que des tables rondes avec des historiens, spécialistes de l’Italie fasciste.

Ces rencontres sont organisées sous la direction de Marie-Anne Matard-Bonucci, historienne, professeur à l’université de Grenoble II. En partenariat avec l’institut Culturel Italien de Paris.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

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Conférence
Du 9 novembre 2008 au 22 mars 2009EXPOSITIONS - LA "NUIT DE CRISTAL", 9-10 NOVEMBRE 1938


À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah organise une exposition ainsi qu’un cycle de conférences, de films et de lectures autour de cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938.

Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, ainsi qu’une étape en matière de violence et de persécutions antisémites, cet événement est également révélateur de l’indifférence des nations au sort des Juifs d’Allemagne et d’Autriche et, de l’incapacité des états démocratiques de contrecarrer les coups de force menés par l’Allemagne de Hitler.


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

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Expo
Du 12 novembre au 16 décembre 2008Cycle de conférences « De la montée du nazisme à la 'Nuit de Cristal', 1923-1938. »


Autour de cette exposition, le Mémorial propose un cycle comprenant des conférences avec des historiens spécialistes de cet événement, des films, ainsi que 5 rendez-vous cinématographiques proposés par l’historien Christian Delage autour de la thématique :« De la montée du nazisme à la 'Nuit de Cristal', 1923- 1938. »


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Conférence
Mardi 9 décembre 2008, au musée de l'Homme60e anniversaire de l'adoption de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide


À L’OCCASION DU 60e ANNIVERSAIRE DE L’ADOPTION DE LA CONVENTION POUR LA PRÉVENTION ET LA RÉPRESSION DU CRIME DE GÉNOCIDE le 9 décembre 1948, au palais de Chaillot.

De 16h à 17h45 : Présentation du livre "La Résistance aux génocides. De la pluralité des actes de sauvetage", dirigé par Jacques Semelin, Claire Andrieu et Sarah Gensburger (Presses de Sciences Po, 2008).

De 18h à 19h45 : Conférence-débat : La Convention des Nations unies sur le génocide hier et aujourd'hui.


musée de l'Homme 17 place du Trocadéro 75016 Paris

Conférence
du 24 au 29 novembre 2008Festival "Valeurs et Citoyenneté" à Château-Thierry (02)
3° édition

3 temps forts:
25/11 et 28/11: rencontre entre les classes et deux témoins: M. Jacques Bloch et Mme Cartigny-Emond.
27/11: débat-goûter gratuit pour les élèves autour du film "Vas, vis, deviens".
29/11: conférence-débat à la médiathèque Jean Macé "la Résistance, ses valeurs: une exception française" avec M. Gaby Portemer (résistant dans l'Aisne), M. Jean-Claude Bernadets (historien de la résistance axonnaise) et Guy Crété de l'AERI.
Projection des courts-métrages sur les travaux scolaires initiés par l'AERI dans le cadre de l'opération "valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd'hui".
Vin d'honneur.


Ciné Village, l'AERI et son association départementale de l'Aisne représentée par Marie-Ange Layer, la ville de Château-Thierry, les classes de BTS du lycée Jean de la Fontaine, l'ANACR, la Fédération des Oeuvres Laïques et le groupe 272 d'Amnesty International
Tél : 03 23 83 49 53

Cinéma
28 au 30 novembre 20086ème Salon de l'édition indépendante - L'autre livre


L’autre livre organise le 6ème Salon de l'édition indépendante du 28 au 30 novembre 2008 de 11h à 20h à l'Espace des Blancs Manteaux, 48 r vieille du Temple, PARIS 4ème (M° Hôtel de ville).

Ce salon international permet de découvrir sur 1 000m² au cœur de Paris, la production littéraire de 165 éditeurs français ou étrangers dont l’existence est précieuse pour la bibliodiversité. Un annuaire détaillé des éditeurs indépendants représentés sera disponible sur le salon.
Le Plan d'urgence élaboré lors des Etats généraux de l’édition indépendante sera distribué gratuitement aux visiteurs sous forme de mini-livres.

Durant 3 jours, des espaces seront dédiés aux lectures publiques et aux dédicaces (plan et programme détaillé sur le site de L'autre livre). Un marque-page de L'autre livre sera offert pour chaque livre original découvert.

Débats. Lecteurs et professionnels du livre se rassembleront pour s’interroger sur « La culture dans la crise » (samedi à 16h) et échanger sur le Plan d'urgence afin de mettre en place « l’Observatoire de l’édition indépendante » (dimanche à 15h).

Boîte à idées. Chacun pourra ainsi contribuer à la défense de l’édition indépendante tout au long de ces 3 jours.

Dons de livres. A l'approche de Noël, la malle du Secours Populaire sera à la disposition des éditeurs et les lecteurs pour offrir des livres afin de favoriser la lecture des plus démunis.

ENTREE GRATUITE


Salon ouvert au public du vendredi 28 au dimanche 30 de 11h à 20h Nocturne le vendredi jusqu’à 22h Inauguration vendredi à 19h Espace des Blancs Manteaux, 48 r vieille du Temple, PARIS 4ème M° Hôtel de ville

Pour en savoir plus
Communiqué
Lundi 15 décembre 2008Concours National de la Résistance et de la Déportation
"Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi"

Présentation du thème du Concours National de la Résistance et de la Déportation

Lundi 15 décembre 2008 : présentation annuelle du thème du Concours national scolaire de la Résistance et de la Déportation, avec les grandes Fondations issues de la 2ème guerre mondiale, leurs associations d’Amis et l’Association des Professeurs d’Histoire.

Avec la participation de Michèle Agniel (Ravensbrück), Dora Goland-Blaufoux (Auschwitz-Ravensbrück), Claide Andrieu (historienne), Henri Borlant (Auschwitz), Léon Zyguel (Auschwitz et Buchenwald), Marcel Petit (Buchenwald) et Claude Mouchard (écrivain).


Salle Berlioz du Palais des Arts et des Congrès d’ Issy-les-Moulineaux de 14 à 18 heures. Inscription obligatoire auprès de l'AFMD.
Tél : 01.43.25.84.98
Fax : 01.43.29.58.92

Conférence
29 novembre 2008 et autres datesRencontre avec Claude Sivirine
Le cahier rouge du maquis / L'homme boussole: Prix de la Fondation de la Résistance, Philippe Vianney - Défense de la France

Le maire dAups et le conseil municipal,Claude Roddier-Sivirine et Jean-Michel Sivirine,
les Editions Parole et la librairie Ecole et Loisirs seraient heureux de votre présence
samedi 29 novembre à 11h à la Mairie d'Aups
pour célébrer la distinction qui honore le livre du lieutenant Vallier, sur le maquis de Canjuers.


Rencontre à la Mairie d'Aups Editions Paroles: 04 94 80 76 58
Tél : 04 94 80 76 58

Publication
Jeudi 4 décembre 2008 à 17 heuresDans l’Honneur et par la Victoire, les femmes Compagnon de la Libération


Présentation publique de l’ouvrage Dans l’Honneur et par la Victoire, les Femmes Compagnon de la Libération, à l’occasion de sa parution aux éditions Tallandier

Le jeudi 4 décembre 2008 à 17 heures

En présence des auteurs, Guy Krivopissko, Christine Levisse-Touzé, Vladimir Trouplin et Jean Michel-Lévy (sous réserves).

Ce livre très largement illustré reprend les actes du colloque organisé sous l’égide de la Ville de Paris par le Musée de l’Ordre de la Libération, le Musée de la Résistance nationale à Champigny sur Marne et le Mémorial Leclerc-Musée Jean Moulin (Ville de Paris). Il a pour sujet les six femmes décorées de la croix de la Libération :
Berty Albrecht, co-fondatrice du mouvement Combat, arrêtée, évadée, reprise et qui se suicidera à la prison de Fresnes ;
Laure Diebold, secrétaire de la Délégation générale sous les ordres de Jean Moulin, arrêtée et déportée ;
Marie Hackin, jeune savante, engagée dans le Corps féminin des volontaires françaises qu’elle a contribué à mettre sur pied, disparue dans le torpillage du bateau qui l’emmenait en mission ;
Marcelle Henry, haut fonctionnaire et résistante au sein du ministère du Travail, déportée et morte à son retour ;
Simone Michel-Lévy, haute responsable de la résistance des PTT, déportée et pendue au camp de concentration de Flossenbürg pour avoir saboté sa chaîne de travail ;
Emilienne Moreau-Evrard, héroïne de la Première Guerre mondiale et agent de liaison lors de la Seconde…


Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin et de la Libération de Paris (Ville de Paris) Entrée gratuite 23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (couvrant la gare Montparnasse) - 75015 Paris téléphone : 01.40.64.39.44 fax : 01.43.21.28.30

Publication
Novembre 2008"Les femmes au combat, l’arme féminine de la France pendant la Seconde Guerre mondiale "


Le service historique de la Défense vient de publier dans la collection "Cahiers d'histoire militaire appliquée. Les statuts du monde combattant", sous la direction de Nathalie Genet-Rouffiac :

Jean-François Dominé, "Les femmes au combat. L'arme féminine de la France pendant la Seconde Guerre mondiale".




Publication
Jeudi 11 décembre 2008 de 9h à 12h 30« L’enfant et l’adolescent dans le système concentrationnaire nazi »
C.N.R.D. 2009

9h Accueil et présentation des intervenants :
N. Dorra présidente de Ciné Histoire

9h15 Introduction du thème : H. Mouchard Zay Présidente du Centre d’Etudes et de Recherches sur les Camp d’internement du Loiret

9h30 Projection d’un document d’extraits de films : « la mémoire des enfants » H. Gellner 2007
« le temps du ghetto » F. Rossif 1961
« sans oublier les enfants » G. Chevalier 1999
« Eichman : un spécialiste »R. Brauman 1999

10h10 Témoignage de Ida Grinspan (Auschwitz)

10h20 Témoignage de Sarah Montard (Auschwitz
Bergen)

10h30 Témoignage de Marcel Petit résistant
Déporté à 15 ans à travers 8 camps

10h45 Projection « enfants à Buchenwald »
extraits du film de B. Martino 1995

11h15 Témoignages de David Perlmutter et Elie Guzin tous deux, enfants dans le camp

11h 45 Questions des élèves

12h 30 fin de la séance


Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris 5 rue Lobau 75004 Paris Métro : lignes 1 et 11 station « Hôtel de Ville » Bus 58, 70, 72, RER A, B, C, D, station « Châtelet-les –Halles » Prévoir papiers d’identité

Colloque
samedi 13 décembre 2008La Résistance icaunaise en perspective
colloque organisé par l'Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance dans l'Yonne (ARORY)

Pour fêter son vingtième anniversaire, l’ARORY organise un colloque : La Résistance icaunaise en perspective.
A cette occasion, l'ARORY a décidé d'inviter des collègues chercheurs venant d'autres départements que celui de l'Yonne :

Jean-Pierre Besse est professeur au lycée Jules Uhry de Creil, docteur en histoire. Chercheur associé au CNRS Il a été correspondant du CHS2GM puis de l’Institut d’Histoire du Temps présent. Il est l’auteur principal du cédérom AERI, La Résistance dans l’Oise. Il collabore également au Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier (Pennetier qui a succédé à Maîtron). il a récemment publié Juin 1940 "La négociation secrète", Les Editions de l’Atelier, novembre 2006 (avec Claude Pennetier) ;

Sébastien Touffu est actuellement délégué à la mémoire combattante à l’ONAC il a intégré cette vénérable institution en 2000. Ses travaux universitaires : "Le maquis de Saint Mards en Othe", mémoire de maîtrise soutenu en 1996 à l’université de Dijon. "Les structures des principaux mouvements de la Résistance auboise", mémoire de DEA, université de Dijon, 1997. Il a également participé à l’élaboration du cédérom AERI sur l’Aube qui devrait sortir en 2010 ;

Jacqueline Baynac, professeur d’histoire géographie à la retraite, s'est engagée dans des travaux de recherches sur la Résistance et l’Occupation dans la Nièvre quand l’Université de Bourgogne à l'initiative de Marcel Vigreux et Serge Wolikoff, envisageait d’établir un dictionnaire des résistants de Bourgogne. Elle a fait partie de la première équipe qui s’est constituée pour réaliser le cédérom AERI de la Résistance dans la Nièvre (entreprise non encore aboutie). La Résistance est plus qu’un objet de recherche historique pour cette dernière car son père, Camille Baynac, membre de la direction nationale des Jeunesses communistes, a été arrêté en 1942 puis fusillé au Mont Valérien.


Musée Saint-Germain à Auxerre. De 9h à 17h. A partir de 17h30, inauguration de l'exposition "Occupation et Résistance dans l'Yonne".
Tél : 03 86 48 23 68

http://arory.com
Colloque
Septembre 2008Les Lettres françaises sous l'occupation suivi de Les Etoiles
Georges Aillaud, François Eychart

Les numéros de ces deux publications – dix-neuf pour "Les Lettres françaises" et dix-huit pour "Les Étoiles" – sont des documents exceptionnels. Ils sont reproduits ici, ensemble, pour la première fois. En effet, si "Les Lettres françaises" ont fait l'objet d'un reprint à diffusion réduite en 1947 sous la direction d'Aragon, ce ne fut pas le cas des "Étoiles".

Dès 1940, les Allemands tentent d'amener des intellectuels français à soutenir leurs projets politiques qui, à terme, imposeront la loi du grand Reich sur tout l'espace européen. Ils bénéficient vite du soutien actif d'écrivains comme Drieu la Rochelle ou Brasillach et de l'appui de Vichy. Ce projet est immédiatement attaqué par des écrivains et des intellectuels qui, bravant des conditions d'isolement et de danger terrifiantes, décident de s'organiser et de résister.

Fondées à Paris par quelques personnalités, parmi lesquelles Jacques Decour (qui en fut le premier responsable jusqu'à son arrestation et son exécution par les Allemands), Jean Paulhan et Aragon, "Les Lettres françaises" vont se développer lentement mais impérieusement et devenir pour la zone nord l'organe du Comité national des écrivains, qui rassemblera finalement l'ensemble de la France intellectuelle résistante et jouira à la Libération d'une énorme autorité morale.

En zone sud apparaissent "Les Étoiles", fondées et dirigées par Aragon et un groupe d'écrivains, dont Jean Prévost, Georges Sadoul, Stanislas Fumet. C'est l'équivalent des "Lettres françaises", adapté à des conditions de vie politique quelque peu différentes, puisque la zone sud n'est pas occupée jusqu'en novembre 1942.

Assumant pleinement une autonomie qui vient de leur situation géographique et de la sensibilité de leurs collaborateurs, "Les Lettres françaises" et "Les Étoiles" contribuent directement au combat contre les occupants et Vichy. Elles dénoncent les ignominies et les atrocités dont Vichy et les Allemands se rendent coupables, font l'éloge des hommes et des femmes qui luttent dans l'ombre ou dans les maquis, mettent en lumière les combats des Alliés sur tous les fronts, exposent les projets de réorganisation de la vie publique qui devra être mise en œuvre à la Libération selon le programme du Conseil national de la Résistance. Elles constituent donc deux grands journaux de la France résistante.


Editeur Le Cherche-Midi Date de parution septembre 2008 Collection Beaux Livres ISBN 274911229X

Publication
Décembre 2008Nouveaux horaires d'ouverture des sites départementaux de Morette et du Plateau des Glières pour l'année 2009


Site de Morette
- Du 1er février au 30 juin, tous les jours sauf le samedi : de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h00
- Du 1er Juillet au 30 septembre, 7/7 jours : de 10h à 12h30 et de 14h à 18h00.
- Du 1er octobre au 30 novembre, tous les jours sauf le samedi : de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h00.

Plateau des Glières

- Du 20 décembre 2008 au 31 mai 2009, du mercredi au dimanche inclus : de 9h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h15.
- Du 1er juin au 30 septembre 2009, 7/7 jours : de 9h30 à 12h30 et de 14h30 à 18h30.




Communiqué
Du 13 novembre 2008 au 3 janvier 2009EXPOSITION « A TRAVERS LE DESASTRE »


Coproduite par l’IMEC, la New York Public Library, la Bibliothèque et Archives nationales du Québec et le Mémorial de Caen, l'exposition « À travers le désastre. La vie littéraire française sous l’Occupation. » présente plusieurs centaines de documents d’archives extraits des fonds de l’IMEC illustrant la vie quotidienne, l’action et le travail d’intellectuels - écrivains, philosophes, poètes, journalistes, éditeurs - pendant la Seconde Guerre mondiale. Lettres, journaux intimes, manuscrits d’écrivains, tracts, revues clandestines, livres censurés et ouvrages de propagande évoquent les divers temps de la guerre.

Officielle ou clandestine, la vie culturelle fut pendant la Seconde Guerre mondiale d’une richesse si exceptionnelle qu’elle a fortement remodelé le paysage éditorial et intellectuel français et européen au lendemain de la Libération. Au-delà du choix crucial entre engagement dans la Résistance et implication dans la Collaboration, ces archives témoignent de tous les événements tragiques de cette période, de la déclaration de guerre à la capitulation de l’Allemagne.

Cette exposition sera ensuite présentée à New York et à Montréal.

Commissariat :
Olivier Corpet et Claire Paulhan (IMEC), Robert O. Paxton (NYPL), Jacques Michon (BAnQ)



Entrée libre et gratuite Renseignements au 02 31 06 06 57. Le Mémorial de Caen Esplanade Général Eisenhower B.P. 55026 14050 Caen Cedex 4

Pour en savoir plus
Expo
jusqu'au printemps 2009« Ces objets qui nous parlent… »


Le Mémorial de l’internement et de la déportation possède une collection d’une grande diversité composée d’œuvres, d’objets en deux ou trois dimensions et de documents écrits manuscrits ou publiés.

Cette collection aborde tous les champs de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement les aspects de l’internement à Royallieu et la déportation dans les camps nazis.

Il est nécessaire de conserver cette collection dans les meilleures conditions pour en assurer sa transmission aux générations futures.

Pour donner cependant à voir et à comprendre l’histoire du camp de Royallieu, nous présentons une partie de cette collection. L’originalité de cette exposition est d’offrir la possibilité de dialoguer avec le passé, à travers des objets qui racontent leur histoire au public d’aujourd’hui.

L’enrichissement du Mémorial est le fait de la générosité de nombreux donateurs et prêteurs.


Mémorial de l’internement et de la déportation 2bis Avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne Tarif entrée normale 3€ Demi-tarif 1,50€ Tarif exposition uniquement : 2€
Tél : 03 44 96 37 00

http://www.memorial-compiegne.fr
Expo
Lundi 12 janvier 2009Prisonniers de guerre / Histoire d’une communauté captive
Journée d’études

L’histoire des prisonniers de guerre, longtemps marginalisée et occultée par celle des résistants et déportés, a émergé dans les années 1980, notamment sous l’impulsion de l’historien Yves Durand. Elle se révèle complexe et peut être abordée sous des angles multiples ; pour rendre compte de la richesse de cette historiographie, le Centre d’Histoire organise une journée d’études visant à présenter les avancées de la recherche et rencontrer les historiens spécialistes de ce sujet : Yves Durand, Helga E. Bories-Sawala, Evelyne Gayme, Armelle Mabon et Michel Schmitt.


Réservation nécessaire. CHRD, Lyon.
Tél : 04 78 72 23 11

Conférence
Décembre 2008DVD "Résistances en limousin"


Le DVD contient 4 films + un petit livret de 8 pages

- L'AFFAIRE DU 17 ème BARREAU de GUY GIRARD
France - 2008 - 52 min - 4/3 - Couleur et N&B
Le 17ème Barreau, c’est l’alliance spontanée, naïve et courageuse d’une quarantaine d’adolescents. En avril 1943, ils s’engagentdans la Résistance. Le film raconte leur épopée et rouvre l’enquête menée par le gouvernement de Vichy qui mena certains de ces jeunes jusqu’à Dachau.

- L'ENFANCE SAUVE de TESSA RACINE
France - 2008 - 52 min - 4/3 - Couleur et N&B
Sous l’Occupation allemande, ils étaient enfants, ils étaient juifs. Les parents les ont confiés à des familles, cachés à Limoges. Ils ont survécu mais étaient trop jeunes pour enregistrer des souvenirs. Soixante-cinq ans après, ils parlent enfin de cette mémoire silencieuse avec laquelle ils ont vieilli.

- LA PETITE RUSSIE - Récits d’un maquis de PATRICK SÉRAUDIE
France - 2008 - 52 min + version longue 85 min - 16/9 - Couleur et N&B
La “Petite Russie” est le surnom donné par l’armée allemande à la région de la montagne limousine. En août 1940, Georges Guingouin, jeune instituteur et responsable communiste local, organise un réseau de résistants. Le film retrace leurs quatre années de lutte.

- PARTISANS DU RAIL de SUZANNE CHUPIN
France - 2008 - 52 min - 4/3 - Couleur et N&B
La lutte clandestine menée par des cheminots au sein de leur entreprise pendant l’Occupation allemande. Durant quatre ans, alors que la répression s’intensifie, ces hommes n’hésiteront pas à risquer leur vie et à sacrifier leurs machines pour aider les réseaux de résistance.




En vente sur notre librairie en ligne
Cinéma
Jusqu'au 3 janvier 2009"A mots ouverts"


Les dernières volontés d'un soldat sénégalais au maréchal Pétain, l'hommage à Blanchette, femme noire morte à Ravensbrück, la requête désespérée d'une mère allemande au Fuhrer, l'incompréhension d'un pied noir débarqué à Marseille, l'appel d'un clandestin mexicain au gouverneur Schwarzenneger... Autant de lettres magnifiques et poignantes qui ont en commun la parole d'exilés. Imaginées par José Pliya, elles remettent en mémoire certaines heures sombres de l'histoire. Elles sont servies au mieux par la mise en scène sobre et intimiste de Sophie Akrich.


"Lettres à l'humanité" Du mardi au samedi à 19h, au Lucernaire, 53 rue Notre-Dame des Champs, 6e
Tél : 01.45.44.57.34

Théâtre
23 décembre 2008Tag nazi à l'UJRE


Jeudi 18 décembre, l’ujre (Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide) a eu la douleur de constater une croix gammée tracée sur la porte menant à son local. C’est dans cet immeuble qu’autour de l’ujre, autour des rescapés des camps et de résistants, se sont reconstituées la plupart des organisations progressistes juives d’avant guerre. L’ujre, issue de la MOI (main d’œuvre immigrée du pcf) et née en 1943 pour unir en un combat commun tous les Juifs qui résistaient à l’ennemi exige que les pouvoirs publics sanctionnent les coupables de tels actes et appelle tous les citoyens à lutter contre les résurgences du nazisme et de l’antisémitisme.


L’UJRE appelle à un rassemblement
le mardi 23 décembre à 18h30
devant le 14 rue de Paradis Paris 10ème.




Communiqué
09/01/2009Soirées auteur
Un jeudi par mois, à 17 heures, avec l’association MEMOIRE ET ESPOIRS DE LA RESISTANCE, conférence et présentation par un auteur d’un ouvrage récent avec signature et débat.

Programme :
Jeudi 15 janvier 2009
Romain Rainero, regards italiens sur Leclerc, Ed. Publisud, 2008
Jeudi 26 février 2009
Julien Toureille, la place de Leclerc dans la mémoire et dans l’histoire. Thème de sa thèse
Jeudi 5 mars 2009
Brigitte de Rainvilliers, Louis de Rainvilliers, le muet
Jeudi 2 avril 2009
Mireille Saint-Cricq, Jean Meunier, Ed. CLD 2006


23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (couvrant la gare Montparnasse) - 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44
Fax : 01.43.21.28.30

pour en savoir plus...
Conférence
09/01/2009Mémorial de la Shoah : la rentrée
LA RENTRÉE DE L'AUDITORIUM EDMOND J. SAFRA / 27 JANVIER - JOURNÉE DE LA MÉMOIRE DE L'HOLOCAUSTE ET DE LA PRÉVENTION DES CRIMES CONTRE L'HUMANITÉ / EXPOSITION "LA NUIT DE CRISTAL"

Présentations d'ouvrage:
- Enfants sauvés et maisons d'enfants : mercredi 21 janvier 2009, 18h30. Les Enfants sauvés. Huit histoires de survie (éd. Delcourt, 2008).
- Le Sauvetage des enfants juifs sous l'Occupation dans les maisons de l'OSE, 1938-1945 de Katy Hazan (éd. Somogy, 2008) à 19h30.
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Projection :
- Les chemins de la liberté : lundi 2 février 2009, 18h30. Les Chemins de la liberté, Histoire des Kindertransport. Un documentaire de Mark Jonathan Harris. La projection sera suivie d’un débat.
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Table ronde et projection:
- mardi 13 janvier 2009, 19h. De la montée du nazisme à la « Nuit de Cristal » La mise en scène du nazisme.
Le Mémorial pour la première fois vous propose de découvrir des extraits de ce film inédit, ainsi que l’entretien accordé par la cinéaste en 1992.
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Rencontre et projection :
- Les enfants de la Guette : dimanche 25 janvier 2009, 14h. Rencontre exceptionnelle avec des témoins de la « Nuit de Cristal » et projection du documentaire Les enfants de la Guette, d'Andréa Morgenthaler.
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Journée de formation :
- Pour les enseignants : mercredi 14 janvier 2009
Médecine, science et racisme dans les années 1930 et 1940.



Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

en savoir plus...
Communiqué
12/01/2009Sortie: "Qualifier des lieux de détention et de massacre"
sous la direction de Béatrice Fleury et Jacques Walter. Presses universitaires de Nancy.

Par processus social de qualification, on entend le sens premier et le geste fondateur par lesquels des acteurs de la mémoire font d’un lieu un emblème d’une histoire dont ils décident de commémorer un aspect. Dix-neuf chercheurs et/ou acteurs, issus de champs disciplinaires différents et originaires de divers pays, éclairent un phénomène complexe en même temps que récurrent.
C’est donc à une compréhension de processus mémoriels en lien avec des histoires répressives et violentes que "Qualifier des lieux de détention et de massacre" s’applique.
341 p., 20 euros


Presses Universitaires de Nancy 42-44 avenue de la Libération 54014 Nancy cedex

presses universitaires de Nancy
Publication
12/01/2009séance Ciné Histoire / 27 janvier 2009 /Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
thème CNRD 2009: l’enfant et l’adolescent dans le système concentrationnaire nazi

9h Accueil et présentation de la séance par N. Dorra, présidente de Ciné Histoire.
9h15 Projection d’un document d’extraits de films : « La mémoire des enfants » H. Gellner 2007; « Le temps du ghetto » F. Rossif 1961 ; «Sans oublier les enfants » G. Chevalier 1993; « Eichman : un spécialiste »R. Brauman 1999.
10h Témoignage de J.M. Delabre, adolescent résistant déporté à Mauthausen.
10h15 Témoignage de Dora Goland Blaufour, adolescente déportée à Auschwitz.
10h30 Projection d’extraits de « nous etions enfants à Buchenwald » B. Martino 1995.
11h Témoignage d’Henri Bulwa, enfant à Buchenwald.
11 15 Mme Katy Hazan, historienne : les conséquences.
11h40 Questions de la salle
12h15 les élèves inscrits resteront à déjeuner avec des témoins.


Contacter Nicole Dorra, Présidente de l'association Ciné Histoire.
Tél : 01 43 06 23 37

Archives
19 janvier 2009séminaire "Le PCF et les questions internationales"


Veuillez trouver ci-dessous la présentation de la séance du séminaire "Le PCF et les questions internationales", qui se déroulera le 19 janvier 2009, aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, 18 avenue du Président Salvador Allende, 93000 Bobigny, de 14h30 à 16h30. [Organisateurs : Alexandre Courban, Jean Vigreux, Serge Wolikow]

Ce séminaire est organisé par le Centre Georges Chevrier (UMR CNRS 5605 - Université de Bourgogne) en partenariat avec les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, avec le concours de la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon (UMS CNRS 2739) et le soutien de la Fondation Gabriel-Péri.



Présentation de la séance

Ce séminaire s’inscrit à la suite d’un projet éditorial, celui d’une histoire documentaire du Parti communiste français à paraître prochainement.
Cette entreprise traduit le souci d’une histoire documentée et critique. Il s’agit d’aborder l’histoire politique - celle du PCF - en prenant au sérieux la diversité et le foisonnement d’une documentation qui constitue un pan essentiel de son activité. Ce projet d’édition de sources vise à déplacer le regard vers de nouveaux aspects d’une histoire sociale qui ne peut faire l’impasse sur une documentation longtemps négligée, ignorée ou inaccessible.
Ce séminaire se propose de reconsidérer le rapport des chercheurs, des acteurs et des archivistes au regard du triptyque idéal "collecte des archives - traitement archivistique des documents - exploitation scientifique" du matériau.
Comprendre quelles sont les traces que le militant conserve de son activité (politique, syndicale ou associative), comment l’archiviste organise les archives qui lui sont confiées par les organisations ou par les militants, à partir de quelle sorte de document le chercheur travaille ; telle est l’ambition de ces différentes séances.


Intervenants


• Marc Giovaninetti (Enseignant, Doctorant, université Paris 13)
• Daniel Cirera (Ancien responsable du Mouvement de la Paix, ancien responsable des questions internationales du Parti communiste français)
• Pierre Boichu (Assistant de conservation du Patrimoine, Archives départementales de la Seine-Saint-Denis)


Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, 18 avenue du Président Salvador Allende, 93000 Bobigny

Séminaire
Dimanche 18 janvier 2009 à 11hCélébration en l'honneur du Père Jean Kammarer


A l'occasion des 90 ans du Père Jean Kammarer, président de l'Union chrétienne des anciens combattants, une célébration aura lieu à la paroisse Saint-Jacques du Haut Pas dimanche 18 janvier 2009 à 11h.


Paroisse Saint-Jacques du Haut Pas 252 rue Saint-Jacques 75005 Paris
Tél : 01-43-25-91-70

Communiqué
15 janvier 2009Décès de Jacqueline Pardon


Jacqueline Pardon, membre du conseil d'administration de l'AERI, est décédée le 15 janvier 2009.

Jacqueline Pardon est née à Paris le 4 septembre 1921 dans une famille appartenant à la bourgeoisie libérale. Son père est industriel, sa mère une catholique pratiquante, très attachée à la religion. Jacqueline Pardon effectue toute sa scolarité au collège religieux de Notre-Dame de Sion où elle est amenée à assister à une conférence du père Yves de Montcheuil, théologien jésuite qui met en garde contre l'idéologie nazie et son esprit anti-chrétien. Très catholique, très pratiquante, elle adhère aux Jeunesses étudiantes chrétiennes (JEC).
Elle passe son baccalauréat de philosophie puis décide de poursuivre des études de philosophie à l'université de Caen. C'est en Normandie qu'elle vit la défaite de son pays. Son père est mobilisé comme officier de réserve aviateur. Quant à elle, après un long périple en compagnie de sa soeur qui les mène sur les routes de l'exode entre la Normandie et la Loire, dans un premier temps rassurée par le discours du maréchal Pétain, elle rejoint sa mère à Paris.
Jacqueline Pardon reprend ses études de philosophie en Sorbonne en octobre 1940. Dans un cours de soutien, animé par deux agrégatifs, Robert Salmon et Philippe Viannay, elle présente un exposé sur "le goût du risque". A la suite de cet exposé, Philippe Viannay, intéressé par sa personnalité, propose en février 1941 à Jacqueline Pardon de participer au mouvement qu'il est en train d'organiser, Défense de la France.
Cet engagement entier dans le mouvement de Philippe Viannay se fait avec quelques hésitations, quelques scrupules ; de fait, elle reste alors très marquée par sa fréquentation assidue du milieu catholique, et très influencée par son confesseur, qui réprouve ses choix d'engagement résistant. C'est la rencontre d'un père jésuite, le père Beinaert, qui la conforte dans sa volonté et l'encourage à s'engager pleinement dans la clandestinité. Ainsi, d'octobre 1942 à mai 1943, Jacqueline Pardon prend en charge, avec d'autres responsables du mouvement, la fabrication de faux papiers, la diffusion et le recrutement. Comme la plupart des femmes engagées dans le mouvement, elle ne rédige aucun article pour le journal et n'a aucune responsabilité éditoriale ou politique. Par ailleurs, elle prête le pavillon de ses grands-parents maternels, situé au 121 rue d'Alésia à Paris, au mouvement ; Philippe et Hélène Viannay y sont hébergés en 1943, et le pavillon sert de PC, de lieu de fabrication du journal (en particulier celui du 14 juillet 1943) et de lieu de réunions du comité directeur. Elle participe aussi à la distribution dans le métro du numéro du 14 juillet 1943.
Cette même année 1943, elle fait la rencontre dans un groupe d'étudiants catholiques de la Sorbonne de Geneviève de Gaulle, qui entre à Défense de la France. Elle rencontre également Jacques Lusseyran, responsable des Volontaires de la Liberté et qui adhère au mouvement. Jacques Lusseyran et Jacqueline Pardon se marieront après la guerre.
Le 20 juillet 1943, trahis par Elio Marongin, qui s'était infiltré dans le mouvement, de nombreux membres du mouvement sont arrêtés à la librairie "Au voeu de Louis XIII" par Bony, ou directement à leur domicile. Jacqueline Pardon en fait partie ; elle est conduite au siège de la Gestapo, rue des Saussaies, et interrogée, brutalement parfois, mais sans tortures, une douzaine de jours de suite. Elle est souvent accompagnée de Jacques Lusseyran, qu'elle aide (il est aveugle), et grâce à leurs échanges et à la connaissance par Lusseyran de l'allemand, elle se limite à répéter ce que savent déjà les Allemands sur le groupe. Elle est ensuite incarcérée quelques mois à Fresnes, puis libérée en décembre 1943.
Philippe Viannay décide alors de la mettre au vert quelques semaines. En avril 1944, elle accompagne dans les maquis de Bourgogne et de Franche-Comté Claude Monod, membre de Défense de la France et chef FFI de la région D (Bourgogne Franche-Comté) et dont elle est l'adjointe. Installée au PC d'Aignay-le-Duc, au nord de Dijon, Jacqueline Pardon est alors chargée d'assurer la liaison entre les différents groupes du maquis au moment des combats de Libération.
De retour à Paris le 11 septembre 1944, désireuse de poursuivre une action et un engagement intenses, elle retourne à l'Est du pays, chargée par l'armée d'une mission dans le Territoire de Belfort non encore libéré : établir des postes émetteurs clandestins. De retour de cette mission, Philippe Viannay la détache un temps, de décembre 1944 à janvier 1945, auprès du Mouvement de libération nationale, comme représentante de Défense de la France.
Puis, en avril 1945, elle participe à une mission de rapatriement des déportées ; traversant l'Allemagne dévastée, chargée de recueillir des renseignements et d'effectuer des recherches sur des déportés connus, elle découvre brutalement la réalité de l'univers concentrationnaire, notamment les camps de Bergen-Belsen et de Neuengamme.
Après la guerre, elle retourne à la vie normale ; enseignante en philosophie, elle participe activement à la vie associative du mouvement Défense de la France d'une part, ainsi qu'à celle du milieu issu de la Résistance (Association nationale des déportées et internées de la Résistance, Association pour des études sur la Résistance intérieure). Elle est coordinatrice du jury parisien du concours de la Résistance et de la Déportation ce qui lui donne l'occasion d'intervenir dans les établissements secondaires.


La cérémonie aura lieu le jeudi 22 janvier à 14h30 à l'église d'Auteuil.

Nécrologie
20/01/2009Nouvelle collection aux éditions Lucien Souny: "Lieux, Faits, Destins"
Michel C. Kiener, Pascal PLAS

4 livres dans la collection "Lieux, Faits, Destins" aux éditions Lucien Souny: "Des jeunes en Résistance, l'affaire du 17e barreau 1943", "été 1944: La bataille du Mont-Gargan, maquis au combat en Limousin", "La Résistance et le rail, le cas du Limousin 1940-1944", "Errance de guerre, famille juives face au pire 1939-1944". A chaque livre correspond un film. Ces quatres films ont été rassemblés dans un DVD "Résistance en Limousin", en vente sur notre librairie en ligne.


Editions Lucien Souny Le Puy Fraud 87260 Saint-Paul

Publication
9 au 14 février 2009Festival "la résistance au cinéma"
4ème édition

Tremblay-en-France / Cinéma Jacques Tati
Ni travail, ni famille, ni patrie
Lundi 9 février à 14h

Le Blanc-Mesnil / Cinéma Louis Daquin
L’Armée des Ombres
Lundi 9 février à 20h30

Romainville / Cinéma Le Trianon
Cinéma intercommunal Romainville-Noisy-le-sec
L’Affiche Rouge
Mardi 10 février à 20h30

Bobigny / Magic Cinéma
Guy Môquet un amour fusillé
Mercredi 11 février à 20h30

Bagnolet / Le Cin’Hoche
La Grande Vadrouille
Jeudi 12 février à 20h

La Courneuve / L’Etoile
Un condamné à mort s’est échappé
Vendredi 13 février à 20h30

Saint-Ouen / Espace 1789
L’Affiche Rouge
Samedi 14 février à 15h


Pour tout renseignement : Amandine Larue, Cinémas 93 Pierre Gernez - Tél. 06 72 80 87 87 Association des Amis du Musée de la Résistance nationale de Seine-Saint-Denis

Cinéma
Du 29 janvier au 30 août 2009Visages (du Centre) d’Histoire


Le CHRD présente Visages (du Centre) d’Histoire, portraits de témoins réalisés en hommage aux anciens résistants, déportés et enfants cachés qui, depuis la création du musée en 1992, transmettent quotidiennement leur histoire et leur mémoire aux jeunes générations.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 av. Berthelot – Lyon 7e
Tél : 04 78 72 23 11

http://www.chrd.lyon.fr
Expo
23/01/2009Résistants et maquisards dans le Finistère
témoignages - Les amis de la Résistance du Finistère / ANACR

Portraits de ces hommes et femmes ordinaires, ouvriers, paysans, apprentis, lycéens, qui s'engagèrent dans la Résistance et récit de leurs opérations pour délivrer le pays: distribution de tracts, diffusion de journaux, hébergements de proscrits, sabotages, guérilla, lutte armée, etc.


Keltia Graphic Kergwenn 29540 Spézet
Tél : 02 98 93 89 25

Publication
mercredi 15 avril 2009 de 18H00 à 20H00Recherche intervenant (Master 1, Master 2 ou doctorant)
« La route vers l’enfer »

Les Archives départementales de l’Aube, l’Office Nationale des Anciens combattants de l’Aube et la délégation auboise de l’Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD) souhaitent, dans le cadre de la journée de la Déportation, proposer au public aubois une série de conférences animées par des jeunes chercheurs sur la Déportation sur le thème : « La route vers l’enfer ».

Ces conférences auront lieu aux Archives départementales de l’Aube, le mercredi 15 avril 2009 de 18H00 à 20H00.

Aussi l’AFMD de l’Aube est à la recherche de jeunes étudiants (Master 1, Master 2 ou doctorant) pouvant intervenir sur les thèmes des rafles, des déplacements (voire du rôle de la SNCF) et sur les camps d’internement et/ou de transit.
Nous assurons le remboursement des frais de transports et si besoin d’hébergement. Les textes seront « proposés » à la publication sur les revues « Mémoire vivante » de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et « Mémoire et Vigilance » de l’AFMD et dans tous les cas publiés sur le site : http://www.crdp-reims.fr/cddp10/actions/CNRD/


Merci de prendre contact : c.lambart@wanadoo.fr ou 06 85 53 70 35 Christian Lambart Docteur en histoire Président de la délégation auboise de l’AFMD.

Conférence
6 et 7 février 20091939-2009 Hommage à l’Exil espagnol


De Barcelone et Madrid aux camps d’internement de St-Cyprien et Argelès. Des compagnies de travail au camp de concentration de Mauthausen. Des maquis de l’Ariège et du Massif Central jusqu’au plateau des Glières De l’Afrique du Nord, avec la 2ème DB, à la libération de Paris et de Strasbourg. Depuis toutes les régions de l’exil, pendant des dizaines d’années, l’opposition sans concession au franquisme. Des chemins et des vies à œuvrer pour la liberté et la justice sociale.

Vendredi 6 février 2009

À partir de 19h30, au local de la CNT, 33 rue des Vignoles, Paris XX°.

Inauguration de l’exposition Les Républicains espagnols pour témoins, présentée par les éditions Tirésias et l’association Mémoires partagées.

Débat sur La déportation au Camp de Mauthausen et le rôle des Espagnols dans la Résistance en France. Avec la participation de :

- Véronique Salou, auteur de Les républicains espagnols au Camp de Mauthausen, le devoir de survivre, - Michel Reynaud, écrivain, fondateur des éditions Tirésias, spécialiste des mémoires de la Déportation et de la Résistance, - Evelyne Mesquida, auteur de La Nueve, - Geneviève Dreyfus-Armand, historienne, directrice de la BDIC de Nanterre.


Samedi 7 Février 2009

14h30 Rassemblement devant l’entrée du cimetière du Père Lachaise (Bld de Ménilmontant)

15h Dépôt de gerbes aux monuments aux morts du camp de Mauthausen et aux Espagnols morts pour la liberté. En présence de Ramiro Santisteban, ancien déporté à Mauthausen, dernier président de la Fédération Espagnole des Déportés et Internés Politiques.

15h30 Départ en manifestation vers le 33 rue des Vignoles.

16h Inauguration de la plaque commémorative en hommage aux militants de la CNT Espagnole en Exil. En présence de Floréal Samitier, secrétaire de la Région-Extérieur de la CNT espagnole.

19h30 Débat sur La CNT espagnole avant 1936 et la CNT en Exil après 1939. Avec Alain Dobeuf, historien, et Aimé Marcellan, co-scénariste de Un autre futur.




Commémoration
à partir du 2 mars 2009Consultation des archives du service historique de la Défense


Service historique de la Gendarmerie :
Sera fermé du 5 au 15 février inclus.
Sera ouvert du 16 au 27 février inclus (consultation dans la salle habituelle).
A partir du 2 mars : la consultation des archives de la Gendarmerie aura lieu désormais au Pavillon du Roi

Bureau Résistance, DIMI, SHAT, fonds privés :
A partir du 2 mars : la consultation des archives aura lieu désormais au Pavillon du Roi

SHAA, Marine :
La consultation des archives a lieu à l’endroit habituel. Pas de changement pour le moment.


Château de Vincennes.

Communiqué
lundi 23 février 2009 à 11h30Vernissage de l'exposition "Femmes en Résistance"


Le Conseil régional des Pays de la Loire accueille l’exposition « Femmes en résistance » réalisée par le photojournaliste Pierre-Yves Ginet de l’agence Rapho du 23 février au 6 mai 2009.

L’exposition présente 150 portraits de femmes ayant œuvré, à travers le monde, pour la reconnaissance et le respect des droit fondamentaux, qu’il s’agisse des luttes contre les lois injustes ou les gouvernements totalitaires, des combats pour gagner une citoyenneté pleine et entière, du respect des minorités ethniques, de la survie face aux grandes épidémies et aux conflits, ou encore de la reconstruction souvent difficile de l'après-guerre.

Jacques Auxiette, président du Conseil régional des Pays de la Loire et les conseillers régionaux ont le plaisir de vous convier au vernissage de l’exposition « Femmes en résistance » et de son volet régional « Femmes ligériennes en résistance » en présence du photojournaliste Pierre-Yves Ginet, lundi 23 février à 11h30, à l’hôtel de région, 1 rue de la Loire, Île Beaulieu, Nantes.


Île Beaulieu - 1 rue de la Loire –Nantes (bus n° 24 et 52) Entrée Libre - Tous les jours du lundi au vendredi de 8h30 à 18 h Accueil de groupe avec visite guidée sur demande. Contact : 02 28 20 60 15 Pour en savoir plus : www.paysdelaloire.fr

Expo
Février 2009CD-ROM "La Résistance en Haute-Garonne"


Base unique d’informations sur la Résistance en Haute-Garonne, outil de référence pour découvrir et comprendre cette page essentielle de notre histoire locale.
Deux grandes entrées thématiques : « Aspects de la Résistance » et « la Résistance dans son environnement », des index « Lieux », « Personnes » et « Chronologie », des outils pédagogiques :
« Atlas », « Recherche », « Glossaire », « Médiathèque », « Sources », « Classeur » et « Aide », des biographies de résistantes et résistants, une large collection de documents d’archives (photographies, documents sonores et vidéo, témoignages, presse…), plus de 600 fiches, des cartes…
Réalisé par l’association Histoire de la Résistance en Haute-Garonne (HR31), dans le cadre de la campagne nationale de l’AERI (Association pour des Études sur la Résistance Intérieure), sous l’égide du comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance présidé par Antoine Prost.
Recherche historique et rédaction des fiches : Michel Goubet
Soutien technique informatique : Pierre Léoutre
Gestion de projet AERI : Laurence Thibault (directrice) – Aurélie Pol (chef de projet).

ISBN : 978-2-915742-21-3
Prix : 20 euros (+ 4 euros de frais de port)



Tél : 01-45-66-62-72

En vente sur notre librairie en ligne
Publication
1er avril 2009Colloque organisé par l'association ERIL


09h00 : accueil par les représentants respectifs de la Municipalité et du Conseil Général.

09h20 : Chantal Ciret : Introduction

09h45 : Alain Rafesthain : le maquis de Souesmes en Sologne.

10h20 : J. Claude Bonnin : les maquis du Cher-nord : organisation, implantation, relations FFI/FTP.

11h05 : J. Louis Laubry : Londres et les maquis du Berry durant l'été 1944.

11h45 : J. Marc Delecluse : un maquis à définir en Loir et Cher, entre Cisse et Loir.

12h30 : Pause déjeuner.

14h15 : remise d'un prix à l'atelier d'histoire du collège Michelet

14h30 : J. Luc Stiver : Maquis du nord-Indre (printemps 1943 à printemps 1944). Quels sont les facteurs qui ont permis le naissance et la survie d'un maquis actif avnt le 6 juin 1944?

15h05 : Danielle Besnard / Chantal Ciret : Maquis d'Epernon (Origines, activités).

15h45 : Thierry Vivier : Résistance en Sologne : le maquis de Saint-Lhomer, un maquis méconnu.

16h45 : M. Chalopin / Annick Cassignol : le maquis de Lorris.

17h00 : Représentant Cercil / S. Chévereau : Cercil et Maison du Souvenir : la transmission de la Mémoire de 1944 à nos jours : Pithiviers / Beaune la Rolande et Maillé.

17h45 : Chantal Ciret : Conclusion : Les Corps francs d'Indre et Loire. Que sont-ils devenus?

18h15 : Fin du programme.


Colloque organisé par l'association ERIL, le 1er avril 2009, à l'Hôtel de Ville de Tours (place Jean-Jaurès) de 9h à 18h.

Colloque
2009Rappel sur l'indemnisation des travailleurs dans les ghettos


Suite à la directive du gouvernement fédéral allemand du 1er octobre 2007, une indemnisation de 2000 euros est accordée aux victimes de persécutions, en reconnaissance du travail exercé dans les ghettos ne relevant pas du travail forcé.


Pour toute information : Service pour les survivants de la Shoah et les ayants droit Fondation Casip-Cojasor 47 boulevard de Belleville 75011 Paris
Tél : 01 49 23 71 46

Communiqué
4 mars 2009Qui étaient "ceux de l'Affiche rouge" ?
Séance organisée par Ciné-Histoire et l'ANACR avec le soutien de la Ville de Paris

Février 1944 : les murs de Paris et de la France occupée se couvrent de grandes affiches rouges, dénonçant la soi-disant "armée du crime" que constitue un groupe de Francs-Tireurs et partisans immigrés de la région parisienne.
Sur l'affiche, outil de propagande pour attiser la haine raciste, figurent les portraits de 10 résistants qui seront parmi les 23 membres de ce groupe qui allaient être condamnés à mort et exécutés, dont 22 fusillés au Mont-Valérien le 21 février 1944.
L'Affiche rouge restera le symbole de la lutte d'immigrés de tous pays pour un idéal de liberté et pour l'amour de la France qui les avait accueillis.
65 ans après, grâce à l'ouverture d'archives de la police, nous vous proposons cette séance pour mieux comprendre ensemble comme tout cela s'est passé, ce que fut l'action et le sacrifice de ces héros connus et anonymes...

Programme :
14h : Accueil et présentation de la séance
(Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire. Jacques Weiller, vice-président national de l'ANACR)
14h20 : Projections
"La traque de l'Affiche rouge", film de Denis Pechanski et Jorge Amat.
"Joseph Epstein, bon pour la légende", film de Pascal Convert (courts extraits).
15h40 : Axel Porin, historien au Musée de la Résistance nationale à Champigny parlera de l'Affiche rouge.
16h00 : Témoignage de Henry Karayan, survivant du groupe Manouchian.
16h20 : Intervention de Georges Duffau, fils de Joseph Epstein.
16h30 : Débat avec la salle.

Réservation indispensable auprès de l'Association Ciné Histoire : 8, rue Duplex, 75015 Paris - Fax : 01 56 58 05 28 - nicole.dorra@tiscali.fr


Séance à l'Auditorium de l'Hôtel de Ville : 5, rue Lobau 75004 Paris

Conférence
19/02/2009Le sauvetage des enfants Juifs pendant l'Occupation
dans les maisons de l'OSE 1938-1945

Dir. Katy HAZAN.
"Le sauvetage des enfants juifs pendant l’Occupation dans les maisons de l’OSE, 1938-1945 = Rescuing Jewish children during the Nazi occupation : OSE children’s homes, 1938-1945."
Histoire et témoignages sur l'action en France pendant la Seconde Guerre mondiale de l'organisation médico-sociale juive fondée en 1912 à Saint-Pétersbourg et sur ses collaborateurs: médecins, éducateurs, assistants sociaux, etc. Décrit les filières clandestines qui ont permis de sortir des camps d'internement et de cacher sous de fausses identités des milliers d'enfants victimes de la Shoah.
Somogy, 2009, 176 p.


Somogy éditions d'art 57 rue de la Roquette 75011 Paris

le site de l'éditeur
Publication
19/02/09Pierre Messmer, une conscience française
sous la direction de Maurice Druon

Très bel ouvrage, retraçant le parcours de Pierre Messmer (1916 - 2007) par des photographies et des textes intimes: l'enfance, les Forces françaises libres à Londres, l'administrateur colonial, le ministre des Armées, le Premier ministre, l'Académie française. Le portrait d'un homme intègre et pudique, visionnaire et dévoué, altier et exaltant.
Nicolas Chaudun, 2009, 144 p.


Editions Nicolas Chaudun 7 rue des Francs-Bourgeois, Paris 4ème

Publication
18/02/2009Juifs et Polonais
sous la direction d'Annette Wieviorka et Jean-Claude Szurek

Corsetée par l'idéologie communiste, la mémoire du sort des Juifs de Pologne fut comme effacée jusqu'aux années 1980.
Récemment, ce passé a ressurgi dans le débat public. Ce livre se fait l'écho des interrogations qui ont fait du "témoin polonais" une figure centrale dans la réflexion sur l'extermination des Juifs.
Issues de plusieurs rencontres franco-polonaises, les contributions de ce livre, notamment celles des historiens polonais, abordent, à partir d'archives rarement exploitées, des questions difficiles : la délation, le chantage, l'amertume des Justes, les assassinats de Juifs après la guerre et leur destin dans la Pologne populaire.


Edité chez Albin Michel Soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah

Pour en savoir + et commander cet ouvrage
Publication
souscription prolongée jusqu'à la fin février 2009La Résistance en quelques mots, dans les pas de Lucie et Raymond Aubrac
Un livre en souscription: 15 euros au lieu de 20 euros

La conception de ce livre constitue l’un des temps forts du projet pédagogique intitulé « Les valeurs de la Résistance et la France Libre : témoignages et mise en images » mené sur les années 2007 et 2008 au lycée Rémi Belleau à Nogent-le-Rotrou.
Suite aux conférences que nous ont données Lucie et Raymond Aubrac le 14 mars 2006 et qui ont marqué durablement tous les membres de notre communauté éducative, nous avons mené une réflexion sur la notion d’ engagement dans la Résistance et sur les valeurs qui l’ont motivé : la liberté, l’égalité, la fraternité, la solidarité, le respect, la lutte contre le racisme, le patriotisme, l’amour de la nation, le courage, l’esprit de résistance, l’amour des siens…
Du 3 au 7 mars 2008, les élèves, accompagnés par les mille univers (typographes) et par Sara (plasticienne), ont conçu ce livre et créé les images qui l’illustrent, donnant lieu à une production graphique de qualité dans un format à l’italienne 16/22 cm imprimé sur papier bouffant, de 200 pages environ.
Le financement de cette édition originale sera assuré par des subventions et par une large souscription.
C’est pourquoi nous vous sollicitons pour aider à la finalisation de ce projet en participant à cette souscription lancée auprès des habitants du Perche, des associations concernées et de tous les amateurs d’Histoire et de patrimoine.


Lycée Rémi-Belleau 33, rue Bretonnerie BP 90201 28401 Nogent-le-Rotrou
Tél : 02 37 29 30 00
Fax : 02 37 29 30 26

pour en savoir + et télécharger le bulletin de souscription...
Publication
23/02/2009Il n'y a pas d'enfants ici - dessins d'un enfant survivant des camps de concentration
Thomas Geve - préface Boris Cyrulnik

Très peu d’enfants survécurent à l’extermination planifiée par Hitler. À la Libération, le jeune Thomas est si faible qu’il est contraint de rester un mois de plus dans le camp de Buchenwald. Aidé par les prisonniers, il réalise alors une série de dessins et tente ainsi de témoigner de l’indicible. En quelques traits, Thomas Geve a su rendre l’horreur absolue.


Jean-Claude Gawsewitch Editeur 80 pages 25.90 euros

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Publication
Jeudi 12 mars à 14 heuresspectacle "Les Français libres"


Compagnie des 3 Jumeaux, Langres, Haute-Marne

Notre spectacle "Les Français Libres" a été à ce jour représenté 16 fois au Théâtre de Langres et deux fois au Mémorial Charles de Gaulle de Colombey.

La prochaine représentation aura lieu également au Mémorial le jeudi 12 mars à 14 heures

Nous serions très heureux de vous compter parmi nos invités

Pour tout renseignement complémentaire, n'hésitez pas à nous joindre ou à consulter notre site web.




Pour en savoir plus
Théâtre
14 mai et 4 juin 2009Soirées-auteurs
Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris

Un jeudi par mois, à 17h, avec l'association Mémoire et Espoirs de la Résistance, conférence et présentation par un ouvrage récent avec signature et débat. Sur réservation. Entrée gratuite.

Jeudi 14 mai 2009
Guy de Valence. "Avec Leclerc en Indochine et en Afrique du Nord". Sagittaire éditions, 2008.

Jeudi 4 juin 2009
Anne-Marie Pathé, Dominique Veillon, "Berthe Auroy, jours sous l'occupation. Ed Bayard 2008.


23 allée de la 2e DB Jardin Atlantique 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
25 février 2009Décès de Gilbert Brustlein


Gilbert Brustlein est décédé le 25 février dernier.

Né en 1919, il exerçait la profession d'ouvrier-tapissier et était membre du Parti communiste. Chef de groupe de l'Organisation spéciale dans le XIe arrondissement, il avait participé avec le colonel Fabien à l'attentat du 21 août 1941 à la station de métro Barbès. Il était également l'auteur de l'exécution du Felkommandant Hotz à Nantes. Activement recherché par les polices française et allemande, il réussit à rejoindre Londres via l'Espagne. A Londres, il est incorporé au sein des forces française combattantes. A cause d'une vue déplorable, il n'est pas dans les forces régulières. En 1944, il est transféré à Alger, puis réformé. De retour à Paris en novembre 1944, Brustlein reprend ses activités aux Jeunesses communistes du XIe arrondissement. En 1989, il avait publié son autobiographie sous le titre "Le chant d'amour d'un terroriste à la retraite".

Ses obsèques auront lieu le jeudi 5 mars à 14h30 au cimetière parisien de Pantin.




Nécrologie
02/03/2009Saison sur le thème de "Résister ?"
Théâtre de Clermont L'Hérault - scène conventionnée pour les écritures poétiques et scéniques

Mardi 3 mars à 19 h : Lecture par Jean-Louis Estany de textes : « La résistance des
poètes « et rencontre publique sur le thème.
Mercredi 4 et lundi 9 mars à 17 h 30 : Réunions de préparation à la soirée du 27 mars
Jeudi 19 mars 18 h : Inauguration expo Poem Express au Théâtre
Du 2 mars au 4 avril : inauguration de plusieurs expositions Poem Express dans la région
(voir dates dans le dossier de presse joint)
Vendredi 27 mars à 19 h : Soirée Archipel


Allées Roger Salengro 34800 Clermont l’Hérault
Tél : 04 67 96 39 18
Fax : 04 67 96 06 66

saison 2008-2009
Théâtre
02/03/2009Concert de solidarité, 28 mars 2009
"Les petites ailes", chorale de Kikinou Prod et les élèves de l'école B. Albrecht

Entrée gratuite, participation libre
samedi 28 mars 2009, à 20h à Suresnes.
KIKINOU PROD (et sa chorale "LES PETITES AILES") organise un concert de solidarité Spirituals & Gospel avec la participation des élèves de la classe CM2C de l'école Berty Albrecht pour soutenir l'orphelinat ISAÏ MA(I)YAM.
Cette soirée permettra de collecter des fonds à destination d'enfants moins privilégiés, et que l'on oublie parfois parce qu'ils vivent à des milliers de kilomètres.
Quand les enfants s'en mêlent, la solidarité ne reste pas une belle, mais vaine idée ! Kikinou Prod est une association créée par des enfants, pour des enfants. Depuis plus de deux ans maintenant, ils se mobilisent sans relâche pour apporter leur aide, leur soutien et leurs sourires à des copains qu'ils ne rencontreront probablement jamais mais qui leurs sont pourtant aussi proches et aussi chers que ceux avec lesquels ils jouent tous les jours.





Ecole Berty Albrecht (préau) 86 rue Carnot 92150 Suresnes.

pour plus d'info...
Valeurs
mercredi 1er avril 2009 de 9h à 18h30Les maquis en région Centre (1943-1944)


L'association ERIL (Etudes sur la Résistance en Indre-et-Loire) organise un colloque sur les maquis en région Centre (1943-1944).

Intervenants :
Alain Rafesthain, Jean-Claude Bonnin, Jean-Louis Laubry, Jean-Marc Delecluse, Jean-Luc Stiver, Danielle Besnard, Chantal Ciret, Thierry Vivier, Bernard Chalopin, Annick Cassignol, Nathalie Grenon, Sébastien Chevereau.


Hôtel de ville de Tours, salle des fêtes, de 9h à 12h30 et de 14h15 à 18h30. Entrée libre et gratuite
Tél : 01 47 29 12 54

Colloque
Mars 2009Journées annuelles de la Fondation de la Résistance 2008


Les journées annuelles de la Fondation de la Résistance d'octobre 2008 viennent d'être éditées sous la forme d'un DVD comprenant plusieurs séquences vidéos (assemblée générale, cérémonies, échanges avec des collégiens et lycéens, réception à la mairie de Caen, pélerinage sur les plages du débarquement...), des photos, plusieurs témoignages de Jacques Vico ainsi que des chants.


Ce DVD est en vente au prix de 10 euros auprès de l'association Résistance et Mémoire / Centre de recherche d’histoire quantitative (C.R.H.Q.), université de Caen, esplanade de la Paix, 14000 Caen.

Publication
30 mars 2009 de 14 h.30 à 16 h.30Séminaire : Archives et sources du communisme - regards croisés : acteurs et archivistes


Direction scientifique : Serge Wolikow (Université de Bourgogne) et Jean Vigreux (Université de Franche-Comté) Secrétariat scientifique : Alexandre Courban (Maison des Sciences de l’Homme de Dijon)

Ce séminaire s’inscrit à la suite d’un projet éditorial, celui d’une histoire documentaire du Parti communiste français à paraître prochainement.

Cette entreprise traduit le souci d’une histoire documentée et critique. Il s’agit d’aborder l’histoire politique - celle du PCF - en prenant au sérieux la diversité et le foisonnement d’une documentation qui constitue un pan essentiel de son activité. Ce projet d’édition de sources vise à déplacer le regard vers de nouveaux aspects d’une histoire sociale qui ne peut faire l’impasse sur une documentation longtemps négligée, ignorée ou inaccessible.

Ce séminaire se propose de reconsidérer le rapport des chercheurs, des acteurs et des archivistes au regard du triptyque idéal "collecte des archives - traitement archivistique des documents - exploitation scientifique" du matériau.

Comprendre quelles sont les traces que le militant conserve de son activité (politique, syndicale ou associative), comment l’archiviste organise les archives qui lui sont confiées par les organisations ou par les militants, à partir de quelle sorte de document le chercheur travaille ; telle est l’ambition de ces différentes séances.

Ecrire l'histoire du PCF dans la Seconde Guerre mondiale : quelles sources pour quel(s) récit(s) historique(s) ?

Intervenants :
Denis Peschanski (Historien, Directeur de recherche au CNRS, Centre d'Histoire sociale du XXe siècle)
Jean Vigreux (Professeur d'histoire contemporaine, Université de Franche-Comté)
Serge Wolikow (Directeur de la MSH de Dijon ; Président du Réseau National des MSH ; Professeur d'histoire contemporaine, Université de Bourgogne)
Christian Oppetit (Conservateur général du Patrimoine, responsable de la section du XXe siècle, Archives nationales, Paris)

Ce séminaire est organisé par le Centre Georges Chevrier (UMR CNRS 5605 - Université de Bourgogne) en partenariat avec les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, avec le concours de la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon (UMS CNRS 2739) et le soutien de la Fondation Gabriel-Péri.


Archives départementales de Seine-Saint-Denis- (18 av. du président Salvador Allende - 93000 Bobigny)

Séminaire
Du 10 mars au 9 avril 2009Anne Franck, une histoire d'aujourd'hui


Exposition bilingue franco-allemande présentée par le Maison d'Anne Franck (Amsterdam) et le CIDEM.


Centre européen du résistant déporté. Site de l'ancien camp Natzweiler - Struthof.
Tél : 06 15 52 20 67

Dossier de presse
Expo
Lundi 30 mars à 16 h 30La démocratie chrétienne dans la Résistance


Le Mémorial Leclerc Musée Jean Moulin et Mémoire et Espoirs de la Résistance organisent une séance de témoignages sur le thème de la démocratie chrétienne dans la Résistance.

Avec la participation de :
Renée Bédarida,
Père Maurice Cordier
Christine Levisse-Touzé
Laurent Ducerf
Le bâtonnier Francis Teitgen

Inscription auprès de MER avant le 15 mars : 18 place Dupleix 75015 Paris.


Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin (23 allée de la 2e DB Jardin Atlantique 75015 Paris - Tel : 01.40.64.39.44)

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Conférence
Jeudi 9 avril 2009 de 14h30 à 16h30Récital de poésie et de chanson de la Résistance


Organisé par Mémoire et espoirs de la Résistance.

Résistants, artistes, collégiens et lycéens réciteront des poèmes célèbres et méconnus.

Avec la participation du Club des Poètes fondé par le résistant Jean-Pierre Rosnay.


Salle de Galbert, bâtiment Robert de Cotte Institution nationale des Invalides 6 boulevard des Invalides Paris 7e Inscription auprès de MER avant le 27 mars.

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Communiqué
Du 31/03/2009 au 29/04/2009Les camps d'internement dans le Loiret : Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau


A travers l'histoire des camps du Loiret, l'exposition traite de l'histoire de l'internement organisé par le régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale et rappelle le processus qui y a mené. Riche en archives publiques comme privées, cette exposition présente la vie dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, de ces hommes, femmes et enfants après les rafles qui les y ont conduits. Elle consacre également une partie aux organisations juives et non juives qui ont permis de sauver plusieurs personnes, ainsi qu'une partie concernant le camp de Jargeau, où furent internés plus de 1700 tsiganes.


Mairie de Saint-Pryvé Saint-Mesmin

Expo
18 avril 2009 à 16h30Robert Desnos dans le convoi des Tatoués


Intervenants:

Christian Delage (modérateur), Professeur à l’école des Hautes études en Sciences Sociales, historien et réalisateur, chargé de la réalisation du parcours historique du Mémorial.

Anne Egger, Docteur en Histoire de l'art, écrivain, essayiste, iconographe,
commissaire d'exposition, et biographe de Robert Desnos, dans un ouvrage paru chez Fayard en mai 2007 et qui a reçu deux prix littéraires.

André Bessière, Président de l’Amicale des déportés Tatoués du 27 avril 1944,
qui, ayant suivi le même parcours de déportation que Desnos depuis Compiègne jusqu’au kommando de Flohä, ainsi que le relate son ouvrage « Destination Auschwitz avec Robert Desnos » paru en 2001 aux éditions L’Harmattan,
apportera son précieux témoignage.


Mémorial de l’internement et de la déportation 2bis Avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne

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Colloque
Du 18 avril au 18 octobre 2009Le convoi exceptionnel des déportés tatoués du 27 avril 1944


Le Mémorial reçoit l’exposition de l’Amicale
des déportés tatoués du 27 avril 1944, qui
retrace leur parcours de prisonniers, d’internés puis de déportés.
Ce parcours est exceptionnel dans l’histoire de
la déportation, car au lieu d’être transférés
dans un camp d’extermination par le travail, ou
camp de concentration, destination administrative de tous les détenus dits
«Politiques», ce convoi de 1655 hommes est
envoyé vers … Auschwitz, camp
d’extermination par le gaz pour tous les
persécutés par le Reich : Juifs, tziganes…

Comme eux, les Français se voient tatouer leur matricule sur l’avant-bras gauche et subissent la même procédure de déshumanisation :
déshabillage, désinfection, rasage, port de la tenue rayée.
Quelques jours plus tard, ils sont transférés au camp de Buchenwald, puis pour 1000 d’entre eux au KL. Flossenbürg, et répartis dans divers kommandos de travail. Les décès sont nombreux, car les conditions de travail et de détention sont inhumaines.
Seuls 798 de ces hommes survivront à la déportation et rentreront en France.


Mémorial de l’internement et de la déportation 2bis Avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne

Pour en savoir plus
Expo
Du 14 au 18 avril 20098èmes rencontres cinéma-histoire


L'A.N.A.C.R. 2A, Latinita et la cinematheque de Corse proposent, du 14 au 18 avril 2009 : films, debats, conference et theatre pour scolaires et tout public.

Le programme

Mardi 14 avril :
Bastia 14H00 *Charles Bonafedi
Porto-Vecchio 21H00 * Blackbook

Mercredi 15 avril :
Ajaccio 15H30 * Conférence Hélène Chaubin : « Vie et survie des juifs en Corse pendant la deuxième Guerre ».
Porticcio 18H00 * Théâtre Arcane / 21H15 * Joseph Epstein

Jeudi 16 avril :
Ajaccio 18H00 * Charles Bonafedi (avant-première)
Ajaccio 21H15 Blackbook

Vendredi 17 avril :
Ajaccio 17H30 * Sanguepazzo (Une histoire italienne)
Ajaccio 21H15 * La chute
Porto-Vecchio 21H00 * Vivre libre

Samedi 18 avril :
Porticcio 18H00 * Charles Bonafedi
21H15 Blackbook

Les invités

Hélène CHAUBIN, agrégée d'histoire. Correspondante de l'I.H.T.P. en Corse. Parmi les récentes publications : Le CD Rom « La résistance en Corse » Ed. AERI. Le livre « Corse des années de guerre 1939-1945 » Ed. Tirésias AERI.

Marthe COHN est juive. Pour échapper aux persécutions nazies, elle est obligée de fuir la Lorraine avec sa famille. Elle décide de s’engager dans la lutte et d’infiltrer les lignes ennemies.
Elle parvient à donner des renseignements décisifs aux Forces alliées. Elle a reçu la Légion d'Honneur pour faits de guerre ainsi que la plus haute distinction militaire française : la Médaille militaire.

Jean-Louis PANICACCI. Historien, maître de conférences d'histoire à l'université de Nice et président du Musée de la Résistance Azuréenne. Il a dirigé un ouvrage collectif sur La Résistance azuréenne et, plus récemment, publié Les Lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale dans les Alpes-Maritimes.

Jacques VARIN. Secrétaire Général Adjoint de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance. A.N.A.C.R.
« Les valeurs humanistes et démocratiques de la Résistance sont celles de la République. A nous de nous en inspirer dans la recherche des solutions au débat social. »

Dominique MAESTRATI. Assistant réalisateur en 1984, il sera sélectionné au festival de Bastia en 1991. Depuis l’année 2000, il s’est spécialisé dans les documentaires sur la Corse pour FR3.
Il a réalisé en 2009 « Charles Bonafedi ».

Georges DUFFAU-EPSTEIN. Président de l’association pour le souvenir des fusillés du Mont Valérien et de l’Ile-de-France, fils de Joseph Epstein.




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Cinéma
07/04/2009Les Alpes françaises, 1940-1944 : des montagnes-refuges aux montagnes-maquis
de François BOULET, Editeur : Les presses franciliennes.

L'histoire psychologique et morale des Alpes françaises durant la Seconde Guerre mondaile laisse apparaître 3 géographies et 3 morales caractéristiques de la mentalité montagnarde: la géographie rurale avec le paysan, la géographie du tourisme avec le réfugié, la géographie militaire avec le partisan. L'étude montre le passage d'une société rurale conservatrice à l'acte de Résistance.
Presses franciliennes, 2009, 511 p.


Claude Chotard Les Presses franciliennes 78, rue de Fourqueux 78100 Saint-Germain-en-Laye

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Publication
09/04/2009« L’enfance barbelée », Cie Moteurs Multiples. Une pièce de théâtre pour évoquer le thème du CNRD 2009
Site départemental de Morette, Haute-Savoie.

Séances le mercredi 15 avril 2009 à 14H30 et le dimanche 19 avril 2009 à 14H30.
La pièce, d’une durée de 45 minutes, se construit à partir d’un fil conducteur : les articles de la Convention des Droits de l’Enfant servent d’amorce à une relation entre aujourd’hui et hier. Chaque article de la convention est suivi d’un texte-référence sur un aspect particulier de la vie des enfants et des adolescents dans le système concentrationnaire.
La lecture-évocation tente de faire cohabiter les données historiques précises (statistiques : estimation des victimes, âge des victimes…), les faits objectifs de l’Histoire, avec les récits, les témoignages d’enfants et d’adolescents dans les camps.


Pour assister à cette représentation théâtrale ou pour toute information complémentaire, s’adresser au service Mémoire et Citoyenneté de la Direction des Affaires Culturelles.
Tél : 04.50.51.87.00
Fax : 04.50.51.86.98

plus d'info sur le spectacle...
Théâtre
Avril 2009" Ce n'est qu’un nom sur une liste, mais c'est mon cimetière "
Traumas, deuils et transmission, soixante ans plus tard, chez les enfants juifs cachés en France pendant l'occupation.

"À partir du moment où nous sommes revenus à la maison, en 1945, jusqu'à la libération des camps, on y croyait encore. On attendait maman, on écoutait les listes à la radio. Papa allait à Paris pour voir devant l’hôtel Lutétia les listes qui étaient affichées... Pendant des années, je ne pouvais pas parler. J'assistais aux
manifestations, mais je ne témoignais pas, je ne parlais de rien. J'en étais absolument incapable, j’étouffais, je pleurais. "

Ce livre décrit le cheminement contemporain d'un groupe spécifique d'enfants juifs, orphelins de la Shoah, qui ont survécu au génocide, cachés et
traqués. Soixante ans plus tard, la communauté de destin de leurs parents déportés par le même convoi, partis de France pour Auschwitz en 1942, sera le lien pour la création d’une association. Les récits des uns et des autres permettent de percevoir les multiples itinéraires où chacun avait encore à élaborer les traumas d'une enfance saccagée. Mais au-delà des douleurs, cet ouvrage, dans son approche originale, explore les dynamiques personnelles et collectives, étayées par le groupe, qui transforment les
anciens "enfants cachés " en passeurs de mémoire et d'histoire pour ne pas les figer comme le dernier maillon d'une chaîne brisée.

Yoram Mouchenik est psychologue, docteur en anthropologie, enseignant à l’Université et consultant pour Médecins Sans Frontières.


La Pensée Sauvage Éd. Grenoble

Publication
23/04/2009Ici Londres
Album Jeunesse, accompagné d'un CD. A partir de 7 ans.

A la fois fiction, documentaire et interprétation, "Ici Londres" tente de rejouer et d'éclairer les messages codés diffusés pendant la Seconde Guerre mondiale qui ont orchestré la Libération de la France. Comment un enfant, pendant l'Occupation, entendait-il ces phrases mystérieuses? Comment un enfant aujourd'hui les comprend-il?
Auteur: Vincent Cuvellier; illustratrice: Anne Herbauts; Auteur livret historique: Aurélie Luneau; Auteur-compositeur du CD Olivier Mellano.


Editions du Rouergue. en vente librairie

pour en savoir plus sur l'éditeur
Archives
Du 4 mai au 6 juin 2009Les Justes de France
Exposition présentée au Centre d’études et musée Edmond-Michelet

Durant la seconde guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur, l’indifférence ou la collaboration.
Pourtant dans chacun des pays concernés, des hommes et des femmes se sont levés, choqués par les exactions dont ils étaient témoins. En France tout particulièrement, les Justes furent nombreux, permettant aux deux tiers des Juifs de survivre à la seconde guerre mondiale, et ce malgré la contribution du gouvernement de Vichy à leur déportation. L’intervention au sein même des camps d’internement, le passage clandestin des frontières, la fabrication de faux-papiers civils ou religieux, l’accueil dans les villages-refuges… furent autant d’actions qui permirent le sauvetage de milliers de personnes.
L’exposition Les Justes de France retrace, à travers de nombreuses photographies et documents d’archives – dont certains originaux ont été confiés à cette occasion par les familles de Justes et de sauvés – le parcours et les actions de sauvetage de quelques 150 Justes, organisés en réseaux ou à titre individuel.Exposition réalisée par le Mémorial de la Shoah–Centre de documentation juive contemporaine de Paris.


4, rue Champanatier 19100 Brive-la-Gaillarde
Tél : 05 55 74 06 08
Fax : 05 55 17 09 44

Expo
A partir du 6 maiLes allégories de la République




Centre Régional Résistance et Liberté Ecuries du Château Rond point du 19 mars 1962 79100 Thouars
Tél : 05 49 66 42 99

Expo
21 avril 2009Décès de Jacqueline Péry d'Alincourt


Jacqueline Péry d'Alincourt, une des collaboratrices de Jean Moulin, déportée à Ravensbrück, est décédée mardi à l'âge de 89 ans.

Née de la Rochebrochard, en décembre 1919, dans les Deux-Sèvres, au sein une famille nombreuse de vieille noblesse bretonne, jeune veuve de guerre, elle décide de rejoindre la Résistance en 1942. Elle est alors recrutée par un proche collaborateur de Jean Moulin, pour coder les messages destinés au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA). Elle travaille ensuite sous les ordres de Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin, au sein de la Délégation générale.

Après l'arrestation de Jean Moulin, le 21 juin 1943, à Caluire, près de Lyon, la jeune femme est chargée de trouver les "boîtes aux lettres", endroits où étaient déposés les courriers de la Résistance. Arrêtée le 24 septembre 1943 à Paris, elle est torturée pendant cinq jours, rue des Saussaies (VIIIe), par la Gestapo qui tente vainement de la faire parler. Emprisonnée à Fresnes, elle est ensuite déportée en avril 1944 à Ravensbrück, où elle partagera pendant des mois la même paillasse que Geneviève Anthonioz de Gaulle. Au moment de la libération du camp, elle fait partie des quinze femmes retenues en otage. Himmler tente alors de se servir de ces femmes comme moyen de chantage en se réservant la possibilité de les faire exécuter. Sauvée par la Croix-Rouge suédoise, elle quitte le camp de concentration en avril 1945.

Après la guerre, elle n'a jamais cessé de témoigner sur la déportation et Ravensbrück, notamment dans des universités américaines, où elle était régulièrement invitée. Son témoignage sur la Résistance, la prison et la déportation a fait l'objet d'un livre publié en janvier 2008 : Témoignages sur la Résistance et la déportation, autour de Jacqueline Péry d'Alincourt, par François Berriot (éditions de L'Harmattan). Jacqueline Péry d'Alincourt était commandeur de la Légion d'honneur et grand-croix de l'ordre national du Mérite. Elle était également titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec palme et de la Médaille de la Résistance.


La cérémonie religieuse sera célébrée le samedi 25 avril à 14h30 en l'église Saint-André de Prissé-la-Charrière (Deux-Sèvres), suivie de l'inhumation au cimetière paroissial. Une messe sera célébrée ultérieurement en l'église Saint-Louis des Invalides, à Paris.

Nécrologie
Avril 2009Recherche de documents sur Libération-Nord


L’Amicale du mouvement Libération-Nord doit organiser cet automne une ou deux expositions, d’une part à l’Hôtel National des Invalides, d’autre part au Musée Jean Moulin-Mémorial Leclerc de la Libération de Paris.
La Présidente, Mme Marcjanna Couturier, demande que lui soient prêtées, à ces occasions, des documents qui pourraient être exposés et qui seront bien entendu restitués à leurs propriétaires.
Il peut s’agir de photographies d’époque, à défaut récentes, de membres de Libération-Nord, de courriers, de cartes d’identité, voire de faux papiers établis pour les Résistants de ce très grand mouvement, dont plusieurs ont été tués par les nazis. Tout objet (journal, brassard, tract, affiche…), rappelant l’héroïsme de Libération-Nord serait utile.


Mme Marcjanna Couturier 18, rue George Bernard-Shaw 75015 Paris

Expo
Mercredi 13 mai 2009 de 14 h à 18 hVichy : Sections spéciales.
« Une exception ordinaire »

L’acte constitutionnel du 10 juillet 1940 qui marque la fin de la république, fait de Pétain le législateur unique, qui détient peu après le pouvoir judiciaire.

Tous les magistrats sauf un, ont prêté serment au Maréchal.

Une loi d’exception rétroactive est promulguée et appliquée pour la première fois lors de la mise en place de la section spéciale après l’attentat contre un aspirant de marine allemand au métro Barbès. C’est ce que raconte le film de Costa Gavras.

Que sont ces sections spéciales que le régime de Vichy a multipliées en France tout au long de la guerre, et qui ont perduré ?
Quel a été le pouvoir des magistrats qui les composaient face à leur hiérarchie et aux autorités allemandes ?

Ce sera le thème de la discussion qui suivra la projection.
Discussion présidée par M. Pierre Truche, Premier Président honoraire de la cour de cassation, Président de l’Association française pour l’histoire de la justice. M. Pierre Truche a été procureur au procès Barbie.
M. Léopold Rabinovitch, résistant jugé par la section spéciale de Lyon témoignera, et M. Alain Bancaud chercheur au CNRS et rattaché à l’Institut d’Histoire du Temps Présent retracera l’histoire de ces sections spéciales et leur activité


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet - les - Halles » Réservation indispensable Association Ciné Histoire 8 rue Dupleix, 75015 PARIS Prévoir papiers d’identité
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
lundi 27 avril 2009Serge Ravanel nous a quittés


Fondateur de l'AERI et vice-président, Serge Ravanel nous a quittés cette nuit à l'âge de 89 ans.


Toute l'équipe de l'AERI, très touchée par cette disparition, présente ses sincères condoléances à son épouse, son fils et sa belle-fille ainsi que son petit-fils. Ses obsèques auront lieu mardi 5 mai à 15h dans la cour d'honneur des Invalides.

Biographie de Serge Ravanel
Nécrologie
20 mai 2009 à 18hL'oubli interdit
L'histoire d'une petite ville du Vercors en 1944

Lecture publique


Salle des fêtes de la mairie du 14e arrondissement. 2 place Ferdinand Brunot

Théâtre
05/05/2009Entretiens avec Serge Ravanel sur France culture
rediffusion du 10 au 15 mai inclus, à 20 heures

Des entretiens avec Serge Ravanel (1991) seront rediffusés du 10 au 15 mai prochains, à 20 heures sur France Culture.


Paris: 93.5 FM

site de France culture
Communiqué
Mai 2009Parution du CD-ROM "La Résistance dans le Gard"


Base unique dinformations sur la Résistance dans le Gard, outils de référence pour découvrir et comprendre cette page essentielle de notre histoire locale. Deux grandes entrées thématiques : "Aspects de la Résistance" et "la Résistance dans son environnement", des index "Lieux", "Personnes" et "Chronologie", des outils pédagogiques : "Atlas", "Recherche", "Glossaire", "Médiathèque", "Sources", "Classeur" et "Aide", des biographies de résistants et résistantes, une large collection de documents darchives (photographies, témoignages, presse...), de nombreuses fiches, des cartes....


En vente à l'AERI 16-18 place Dupleix 75015 Paris
Tél : 01-45-66-62-72

Librairie en ligne de l'AERI
Publication
11/05/2009Programme du CERCIL: mai / juin
CEntre de recherche et de documentation sur les camps d'internement et la Déportation juive dans le Loiret.

Du 4 au 22 mai: Exposition " Les camps d'internement dans le Loiret: Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau" au lycée Camille Claude à Palaiseau (91).
Du 11 au 29 mai: Exposition "Les enfants dans les camps d'internement dans le Loiret: Beaune-la-Rolande, Pithiviers, Jargeau" au LP de Beaune-la-Rolande.
17 mai: Pelerinage à Beaune-la-Rolande et Pithiviers.
Du 18 au 20 mai: Stage pédagogique au LP de Beaune-la-Rolande. "de la connaissance à la transmission de la Shoah, pour une éducation à la citoyenneté"
30 mai: Signature-rencontre avec Alain-André Bernstein, auteur du livre "Gardez mon fils près de vous. Correspondance pour un enfant caché 1940-1944".
1er juin: Rencontre, débat autour du livre.


CERCIL 2 cloître Saint Pierre le Puellier 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Téléchargez le programme complet
Expo
Du 20 mai au 15 novembre 2009Accessoires et objets, témoignages de vies de femmes à Paris 1940-1944


Pour la première fois, en association avec Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, le Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin organise une exposition consacrée aux accessoires de mode sous l’Occupation, à partir d’un ensemble de 300 objets issus des collections de Galliera, enrichi de prêts publics et privés.

De 1940 à 1944, les Parisiennes s’adaptent aux conditions imposées par l’occupant et le gouvernement de Vichy : attendre durant des heures devant les magasins, se protéger du froid, se déplacer dans Paris. Malgré tout, la vie reprend ses droits : les cinémas et les théâtres, seuls lieux chauffés, n’ont jamais été autant fréquentés.

Face aux restrictions, les Parisiennes redoublent d’ingéniosité dans l’art de la récupération, de la substitution et des astuces, tout comme les créateurs, les artisans et les fabricants qui multiplient les inventions et adaptent leur production à la pénurie (semelle de bois articulée ou compensée, besace en bandoulière…). L’utilisation d’ersatz (rayonne, fibranne…), de matériaux inhabituels (papier journal, bois…) ou usagés (pneu, chutes de tissu et de cuir…) s’impose.

L’accessoire joue un rôle significatif par sa fonction et son usage. Outil de la propagande de Vichy (le portrait de Pétain imprimé sur un foulard), il est aussi utilisé par les Résistantes dans leurs actions (sac à double fond et à double paroi pour dissimuler les tracts). Il accompagne le quotidien des Parisiennes, des moments tragiques à l’explosion de joie de la Libération.


Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) 23, allée de la 2ème DB – Paris 15e Ouverture de 10h à 18h tous les jours sauf le lundi et jours fériés Tarifs plein tarif : 4 euros tarif réduit : 3 euros demi-tarif : 2 euros gratuit pour les moins de 14 ans
Tél : 01 40 64 39 44
Fax : 01 43 21 28 30

Expo
Mai 2009Alexandra Viatteau, "Katyn. La vérité sur un crime de guerre"


En 1943, les Allemands découvrent, au bois de Katyn, un immense charnier de 5000 officiers polonais portés disparus par les armées des Alliés.
Après 50 ans de négation, Moscou reconnaît sa culpabilité en 1990 et en livre les preuves accablantes en 1992.
Alors qu'est sorti récemment, sur les écrans français, le film d’A. Wajda, Katyn, ce livre revient sur les faits et analyse la tragédie, le crime et le combat pour la vérité et la mémoire.
Katyn. La vérité sur un crime de guerre


André Versailles éditeur. Date de publication : 15-05-2009 ISBN 978-2-87495-052-0 - 224 pages - 19.90 €

Pour en savoir plus
Publication
Mai 2009L'armée du crime


Voici ci-dessous un message envoyé par la production du film "L'armée du crime" de Robert Guédiguian avec les informations (lien site internet), si vous êtes enseignants ou documentalistes, pour vous inscrire à l'une des 20 avant-premières en France le 7 juin prochain.
A diffuser largement aux enseignants (toutes disciplines) de votre connaissance, documentalistes, ami(e) du musée, participants au concours national de la Résistance et de la Déportation, etc...




Voir le site
Cinéma
11 juin 2009Journée d'études "Autour des archives de l’Internationale communiste. La France et le mouvement communiste, 1919-1943",




A partir de 8 h 50, aux Archives nationales, site de Fontainebleau, 2 rue des Archives - 77300 Fontainebleau

Pour en savoir plus
Colloque
8 juin 2009 de 14h30 à 16h30séminaire "Problèmes et méthode autour de l’histoire électorale du PCF"


Ce séminaire est organisé par le Centre Georges Chevrier (UMR CNRS 5605 - Université de Bourgogne) en partenariat avec les Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, avec le concours de la Maison des Sciences de l'Homme de Dijon (UMS CNRS 2739) et le soutien de la Fondation Gabriel-Péri.

Présentation de la séance

Ce séminaire s’inscrit à la suite d’un projet éditorial, celui d’une histoire documentaire du Parti communiste français à paraître prochainement.
Cette entreprise traduit le souci d’une histoire documentée et critique. Il s’agit d’aborder l’histoire politique - celle du PCF - en prenant au sérieux la diversité et le foisonnement d’une documentation qui constitue un pan essentiel de son activité. Ce projet d’édition de sources vise à déplacer le regard vers de nouveaux aspects d’une histoire sociale qui ne peut faire l’impasse sur une documentation longtemps négligée, ignorée ou inaccessible.
Ce séminaire se propose de reconsidérer le rapport des chercheurs, des acteurs et des archivistes au regard du triptyque idéal "collecte des archives - traitement archivistique des documents - exploitation scientifique" du matériau.
Comprendre quelles sont les traces que le militant conserve de son activité (politique, syndicale ou associative), comment l’archiviste organise les archives qui lui sont confiées par les organisations ou par les militants, à partir de quelle sorte de document le chercheur travaille ; telle est l’ambition de ces différentes séances.

Intervenants
• Roger Martelli (Historien)
• Serge Wolikow (Directeur de la MSH de Dijon ; Président du Réseau National des MSH ; Professeur d'histoire contemporaine, Université de Bourgogne)
• Sylvain Manville (Conservateur du Patrimoine, chef de la mission des Archives auprès du Ministère de l’Intérieur)
• Christian Oppetit (Conservateur général du Patrimoine, Responsable de la section du XXe siècle, Archives nationales, Paris)


Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, 18 avenue du Président Salvador Allende, 93000 Bobigny.

Séminaire
Mercredi 27 mai 2009Journée d’hommage à Jean Moulin à Salon de Provence


Journée d’hommage à Jean Moulin à l’occasion du 40e anniversaire de l’inauguration du Mémorial et du 110e anniversaire de la naissance de Jean Moulin, organisée par le Comité régional du Mémorial Jean Moulin présidé par François-René Cristiani-Fassin administrateur et délégué départemental de MER. Les temps forts de cet hommage se dérouleront :

A 10 heures au Mémorial Jean-Moulin de Salon-de-Provence sous le parrainage et avec le soutien du ministère de la Défense, de la Région P.A.C.A., du Conseil général des Bouches-du-Rhône et de la ville de Salon.

De 13 h 30 à 17 h Salle Charles Trénet, colloques en présence de collégiens et lycéens de la région.




Pour en savoir plus
Archives
Du 18 au 22 juin 2009Congrès nationaux 2009 UNADIF-FNDIR


Le prochain congrès UNADIF - FNDIR aura lieu à Mulhouse du 18 au 22 Juin 2009.




Pour en savoir plus
Archives
27/05/2009Au coeur du maquis
la Parole à la Résistance avec Pierre Louty

Histoire des mouvements de Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale dans les départements du centre de la France. Décrit l'action des résistants contre l'occupation allemande et le gouvernement de Vichy pendant la guerre, mais aussi leur destin jusque dans les années 50.


Editions de La Veytizou, 87130 Neuvic-entier
Tél : 05 55 69 71 24

pour en savoir plus...
Publication
2009A la vie


« À la Vie ! » présente à la manière d’un album de famille, le destin d’une quinzaine d’enfants et adolescents survivants du camp de Buchenwald, et retrace leur parcours avant et après la guerre. Parmi ces enfants, certains deviendront célèbres comme Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix ou Israël Meir Lau, ancien Grand Rabbin d’Israël.

A leur sortie de Buchenwald, 426 enfants rescapés sont accueillis par la France et pris en charge par l’OSE qui, dans un premier temps, les héberge dans le préventorium d’Ecouis afin de leur permettre de revenir à la vie, avant de les disperser dans les diverses maisons de l’association. Par la suite, certains décident de quitter l’Europe pour se rendre en Palestine ou aux Etats-Unis, tandis que d’autres choisissent de s’installer en France, leur nouvelle patrie d’adoption.

Qui étaient-ils ? Qu’ont-ils vécu ? Que sont-ils devenus ? « À la Vie ! » lève le voile sur ces destins hors du commun.


Exposition itinérante : Prochains rendez-vous d'ici à la fin 2009, à la mairie de Bordeaux et au centre Edmond Fleg de Marseille.

Expo
23 juin 2009La rédaction, exercice d’école de patriotisme ou d’histoire ?
Chantal FOUCHER, Maître de conférence honoraire à l’Université Paris IV

En novembre 1944, Jean Hubert, directeur des archives départementales de Seine-et-Marne, souhaite solliciter le témoignage de la jeunesse sur les événements récents. Il propose aux chefs d'établissement de Seine-et-Marne de faire rédiger par leurs élèves le récit de ce qu'ils ont vécu pendant la Libération. Six établissements ont répondu à cette inititative.


Auditorium des archives départementales de Seine-et-Marne Dammarie-les-Lys Durée : 1h30.Entrée libre Réservation obligatoire : 01 64 87 37 25

Conférence
3 juin 2009Décès de Léopold Rabinovitch


Né à Paris en 1922, de parents russes, juifs non pratiquants, Léopold Rabinovitch entre dans la Résistance en 1940 à Paris. Ses activités se résument alors à des distributions de tracts, à des inscriptions sur les murs et à des manifestations dans les marchés. Recherché par la police, il quitte Paris le 6 juin 1942 avec son frère et s’établit à Grenoble puis à Lyon. D’abord membre de l’Union de la Jeunesse Juive, il rejoint les FTP-MOI au sein du bataillon Carmagnole en novembre 1942. Arrêté le 14 août 1943, il est incarcéré à la prison Saint-Paul de Lyon puis condamné aux travaux forcés à perpétuité par la section spéciale de la cour d’appel de Lyon. Transféré à la Centrale d’Eysses, il participe à la tentative d’évasion collective du 19 février 1944. Déporté à Dachau, il réussit à s’évader lors d’un transfert le 28 avril 1945.
Vice-président de l’ Association nationale pour la mémoire des résistants et patriotes emprisonnés à Eysses, Léopold Rabinovitch était également membre du Comité international des anciens de Dachau.
Léopold Rabinovitch est décédé le 3 juin 2009.




Nécrologie
Juin 2009CNRD 2009-2010


Le concours national de la Résistance et de la déportation (C.N.R.D.) a été créé officiellement en 1961 par Lucien Paye, ministre de l'Éducation nationale, à la suite d'initiatives d'associations et particulièrement de la confédération nationale des combattants volontaires de la résistance (C.N.C.V.R.). Ce concours a pour objectif de perpétuer chez les jeunes Français la mémoire de la résistance et de la déportation afin de leur permettre de s'en inspirer et d'en tirer des leçons civiques dans leur vie d'aujourd'hui.

Pour le concours de 2010, le jury national a arrêté le thème suivant :

« L'appel du 18 juin 1940 du général De Gaulle et son impact jusqu'en 1945 »

À partir des circonstances et du contenu de ce texte fondateur, les candidats étudieront la portée de l'appel du 18 juin, ainsi que les engagements qu'il a suscités en France, dans l'empire français et à l'étranger.




Note de service publiée au BOEN le jeudi 4 juin 2009
Communiqué
Du 13 au 15 octobre 2009Écrire sous l’occupation, du non-consentement à la résistance France-Belgique-Pologne 1940-1945


Ce colloque, ouvert à tous (sur inscription), veut "saisir la fonction et la signification d’une écriture sous l’occupation". Cela "requiert deux approches, l’une historique, l’autre littéraire, afin d’articuler la dimension réelle de la situation avec son appréhension imaginaire". Ce colloque est organisé par le musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, l'Université de Franche-Comté et la Fondation de la Résistance.

Thèmes :
- L'écriture intime
- Résister en écrivant
- Les formes de l'écriture
- Engagements d'écrivains
- Face à la répression et aux persécutions
- Face à la mort
- Perspectives et conclusions


Au Petit Kursaal place du théâtre, 25000 BESANÇON.
Tél : 03 81 66 54 22

Colloque
12/06/2009Projection des courts métrages des élèves du lycée J.Prévert - Boulogne
le 27 juin 2009 de 10h à 12h au cinéma Le Balzac

Les élèves en audiovisuel du lycée J Prévert présenteront leurs courts-métrages, travaux de l'année 2008-2010.
Entrée gratuite
cocktail offert à l'issu de la séance.


Cinéma Le Balzac, 1 rue Balzac à Paris 8e (métro Georges V) Lycée J Prévert 163 rue de billancourt 92100 Boulogne-Billancourt

Voir l'affiche
Cinéma
Du 13 juin au 27 septembre 2009Femmes et Résistance, anonymes et héroïnes


À partir du samedi 13 juin, une nouvelle exposition temporaire s'intitulant « Femmes et Résistance,anonymes et héroïnes » sera visible au centre d’interprétation. Cette exposition a été conçue et préparée par l’ARORM 'Association pour la Recherche sur l’Occupation et la
Résistance en Morvan) qui gère également le Musée de la Résistance en Morvan, à Saint-Brisson, dans la Nièvre.
Même si les femmes ont joué un rôle important au sein de la Résistance au cours de la Seconde Guerre mondiale, elles ont souvent été oubliées par l’Histoire. En tant qu’infirmières ou agents de liaison pour des organisations, les femmes prirent souvent les mêmes risques que les hommes. Elles assurèrent aussi une part importante de la logistique de la Résistance,
en aidant, par exemple, à l’hébergement et au
ravitaillement. Cette exposition vise donc à leur
rendre hommage et en quelque sorte à leur restituer la place qui leur est due.
Les vingt-deux panneaux composant l’exposition
s’organisent autour de trois axes. Il est d’abord question de la longue occultation du rôle
des femmes ainsi que la situation qu’était la leur à cette période, dans le contexte des
« années noires », alors que le gouvernement de Vichy mettait en avant la famille, cantonnant la femme au monde domestique et à son rôle de mère. Puis sont abordées les formes multiples que prit
l’action des femmes au sein de la Résistance, avant d’évoquer enfin le destin de quelques
résistantes célèbres, comme Lucie Aubrac, ou bien encore Germaine Tillion.


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard
Tél : 03 85 79 23 12
Fax : 03 85 79 27 23

http://www.lignededemarcation.fr
Expo
vendredi 11 septembre à 20 h 30.Femmes et Résistance


Aurore Callewaert, attachée de conservation au musée de St Brisson, viendra traiter de la place et du rôle des femmes dans la Résistance. Elle fera le point sur les différentes études menées sur ce sujet depuis l’après-guerre jusqu’à nos jours et dressera le tableau des multiples activités des femmes dans cette lutte clandestine. De nombreux portraits de résistantes seront évoqués. Elle montrera enfin de quelle façon cette histoire s’est attachée à faire de certaines résistantes des héroïnes
nationales.


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard
Tél : 03 85 79 23 12
Fax : 03 85 79 27 23

Conférence
samedi 30 octobre à 20 h 30.« Le patriote et le vénal ; les passeurs clandestins en Saône-et-Loire »,


Intitulée : « Le patriote et le vénal ; les passeurs clandestins en Saône-et-Loire », la conférence de Thierry Bonnot, historien
et anthropologue, chargé de recherche au CNRS, aura pour but de définir d'abord ce qu'était précisément le passage clandestin de la ligne en Saône-et-Loire, au delà des idées reçues, puis d'évoquer quelques figures de passeurs clandestins, réels ou fictifs.


Exceptionnellement, cette conférence se déroulera à Montceau-les-Mines, à la salle du centre nautique. Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard
Tél : 03 85 79 23 12
Fax : 03 85 79 27 23

http://www.lignededemarcation.fr
Conférence
17/06/09Dédicace: Robert Cohen de Toledo dédicacera son nouvel ouvrage "L'enfant souillé"
Samedi 20 juin 2009 de 14 heures à 18 heures, à la librairie 69bis rue Brancion 75015 Paris

L'enfant souillé, Robert Cohen 65 ans après.
Comment en avril 1944, cet enfant se trouva enfermé dans un hôtel de Saint-Claude (Jura). Où il subit souillures, avilissements et assista aux terribles interrogatoires menés par Klaus Barbie (que l'enfant appelait LA MORT) sur les résistants du Jura. Robert Cohen, qui avait alors sept ans et demi, sera sauvé par le patron de l'Hôtel de France, de la rafle des « Pâques rouges », où 373 personnes furent déportées. 65 ans après, toujours effroyablement meurtri, il témoigne de ces journées sanglantes avec fragilité, précision et horreur…





Librairie Acala: 69bis rue Brancion 75015 Paris

pour plus d'info...
Publication
24 juin 2009 à 14h30Activités de l’AERI et de ses partenaires en Poitou-Charentes
La Résistance (1940-1945)

Programme

14h30 : accueil

14h45 : Cédéroms sur la Résistance dans les départements de la collection « Histoire en Mémoire, 1939-1945 »

. Présentation du projet national
. Réalisation du cédérom Charente-Maritime
. Exploitation pédagogique du cédérom Charente édité en 2005 (sous réserve)

15h20 : Opération « valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd’hui »

. Présentation du projet national
. Exemples d’actions en Poitou-Charentes

15h50 : Projet national de Musée virtuel de la Résistance (1940-1945)

. Présentation du projet national
. Intérêt d’un tel projet pour des partenaires musées : exemple du Centre Régional Résistance et Liberté de Thouars

16h25 : Conférence sur la Résistance en Charente-Maritime en lien avec la réalisation en cours du cédérom. Yves Tricaud
Résistant, chef de projet chargé du cédérom

17h : Discussion - cocktail


Adresse de la manifestation : Cercle mixte de Rochefort 123 rue Jean Jaurès 17300 Rochefort Réservation souhaitée avant le 19 juin 2009 : AERI 16-18, place Dupleix, 75015 PARIS
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 25

Conférence
29 juin 2009 à 20h30« Cabaret Terezin… seules leurs chansons ont survécu ! »
Chansons et satires de Theresienstadt.

Cabaret Terezin est un hommage d’une heure et quinze chansons à tous les prisonniers
du camp de Terezin et, au-delà, à toutes les victimes de l’holocauste.

Paroles et poèmes
Les prisonniers de Terezin (1942-1944)
Ilse Weber, Léo Straus, Frida Rosental,
Karel Svenk, Walter Lindenbaum, Kopper…

Musiques
Sergeï Dreznin, Ilse Weber, Leo Straus, Karel Svenk, Walter Lindenbaum…

Adaptation des chansons
Boris Bergman

Adaptation des monologues d’Alexander Waechter
Josette Milgram

Avec
Sergeï Dreznin
Isabelle Georges
David Krüger
Olivier Ruidavet


Avant-première au théâtre Marigny - Robert Hossein, salle Popesco. Carré Marigny 75008 Paris. Réservation indispensable.
Tél : 06 86 86 36 06

Télécharger le dossier de presse
Théâtre
18 juin 2009Décès de Jean Brugié


Jean Brugié est mort la nuit dernière. A 17 ans, il fut l’un des plus jeunes résistants de la seconde guerre mondiale. Après le maquis dans l’Aveyron, et la Brigade légère du Languedoc, qui ira jusqu’à Berlin, Jean Brugié intègre, en 1945, Coëtquidan, où s’amalgament deux clans, les enfants de bonne famille et ceux venus du maquis, sensibles aux idées communistes.

Membre « clandestin » du PCF, il tentera de résoudre cette impossible équation, officier et communiste, au gré de ses affectations, de la sale guerre d’Indochine à celle d’Algérie. Membre de la commission « Défense » du PCF avec Rol-Tanguy, il finira par quitter l’armée.

La rupture avec le « parti » sera plus pénible : à la fin des années 1970, lorsque le PCF décide de soutenir le tout-nucléaire, Jean Brugié entre alors en dissidence avant d’être brutalement exclu. Dès lors on le retrouvera dans tous les milieux de la « gauche alternative » et il participera, notamment, aux côtés de la LCR et des alternatifs, à la « candidature Juquin » en 1988.

Devenu responsable de « Formation et citoyenneté », il courait, cet été encore, les diverses Universités d’été de la « gauche de gauche » comme celle d’ATTAC. Sa silhouette, barbe et cheveux larzaciens, éternelle cigarette au bec, était connue de cette large famille éparpillée.




Source
Nécrologie
Dimanche 12 juillet 2009 de 9 h à 18 h 30Léon Jouhaux. Histoire d’un syndicaliste, d’Aubervilliers au Prix Nobel.


Il y a cent ans, le 12 juillet 1909, le premier syndicat ouvrier français, la Confédération générale du travail (CGT), mettait à sa tête un jeune militant de trente ans, Léon Jouhaux. Il allait rester son leader de 1909 à 1947.
Léon Jouhaux a été l’un des principaux inspirateurs de l’action syndicale en France pendant plus de trente ans, il a joué un rôle important dans plusieurs institutions internationales comme le Bureau international du travail (BIT) et il a été le premier militant ouvrier à recevoir le Prix Nobel de la Paix.

Né à Paris en 1879, Léon Jouhaux est un enfant d’Aubervilliers, la ville où il passa trente-deux années de sa vie. C’est dans cette ville ouvrière qu’il se forma, là qu’il travailla et milita dans la fabrique d’allumettes qui est aujourd’hui la propriété de la Documentation française [1].
À l’occasion de cet anniversaire, la Ville d’Aubervilliers et les Amis de Léon Jouhaux, en partenariat avec la Documentation française, organisent un colloque national consacré à cette importante personnalité du XXe siècle.

Entrée gratuite mais réservation indispensable.


site de la Documentation française 124 rue Henri Barbusse Aubervilliers
Tél : 01 48 39 52 21

Pour télécharger le programme
Colloque
Avril 2009Les Juifs ont résisté en France
Réalisé par l’association des amis de la commission centrale de l’enfance (AACCE )

Après le colloque “Les Juifs ont résisté” de décembre 2006, sous la présidence d’honneur d’Adam Rayski, avec la participation de l’U.J.R.E, des anciens de l’U.J.J zone Sud,M.R.J –M.O.I, le Musée de la Résistance nationale de Champigny, parrainé par le maire de Paris Bertrand Delanoë et l’équipe d’Odette Christienne, chargée de la Mémoire et du monde combattant à l’Hôtel de Ville de Paris, ce livre reprend l’ossature du colloque. Il est l’un des très rares, voire le seul, ouvrage à tenter de présenter l’engagement des Juifs dans toutes ses composantes.

Dans un souci didactique, afin de faire connaître à ceux qui l’ignorent ces faits de résistance et d’honorer les rares acteurs encore présents, l’ouvrage que nous éditons ne se contente pas de reproduire les interventions, mais est enrichi de documents, photos et d’annexes. Il est envisagé comme un outil pédagogique, car il mêle témoignages de résistants, analyses d’historiens et de sociologues, destinés à confirmer la vérité des faits, dans l’intérêt des générations à venir.

Le DVD qui accompagne ces interventions rend compte des moments de profonde émotion que furent les témoignages des anciens résistants. Tous ces adultes, ces hommes et ces femmes, ces jeunes se sont engagés afin de libérer la France de la barbarie, sauver leur famille, sauver des Juifs, sauver des enfants, survivre.

Leur histoire est la nôtre, leur combat est intemporel.

ISBN / EAN13 : 2000000004310
Nombre de pages : 335




En vente à la librairie du Mémorial de la Shoah
Publication
depuis mars 2009Service historique de la Défense : infos pratiques pour consulter les archives
salle de lecture Louis XIV

DOCUMENTS D'ARCHIVES :
La réservation des documents d'archives est obligatoire. Elle doit se faire 72 heures à l'avance pour les documents de l'armée de terre, une semaine à 10 jours pour les documents de la gendarmerie.
Vous pouvez commander trois documents par jour.
Bien préciser lors de votre réservation si les documents relèvent du fonds de l'armée de Terre ou de la gendarmerie en faisant précéder la cote.

DOCUMENTS DE BIBLIOTHEQUE :
La communication des documents se fait dans la journée, en fonction des heures de levée des demandes de communication (9h30, 11h, 13h30, 15h). Vous pouvez commander 2 documents par levée.
Bien préciser lors de votre réservation si les documents relèvent du fonds de l'armée de Terre ou de la gendarmerie en faisant précéder la cote.


Réservation : par téléphone : 01 41 93 20 95 ou 01 41 93 20 85 par mail : salle-lecture-terre@shd.defense.gouv.fr Château de Vincennes Avenue de Paris 94306 Vincennes cedex métro ligne 1, RER A, bus 56, 112, 115, 118, 124, 318, 325 Prévoir une pièce de 1 euro pour le vestiaire (obligatoire)

Archives
31/07/2009Activités culturelles
Mémorial Leclerc et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin

SOIREES-AUTEURS
Jeudi 17 septembre 2009 : Jean-Jacques Becker, Un soir d'été 1942, Larousse, 2009.
Jeudi 1er octobre 2009 : Guillaume Piketty, Français en résistance, carnets de guerre, correspondances, Robert Laffont, 2009.
Jeudi 5 novembre 2009 : Jean-François Muracciole, Les Français libres, l'autre Résistance, Tallandier, juin 2009.
Jeudi 3 décembre 2009 : Dominique Missika et Dominique Veillon, Résistance, histoire des familles 1940-1945, Armand Colin, 2009.
CONFERENCES DU SAMEDI
Samedi 19 septembre 2009 : L’accessoire de mode sous l'occupation, Paris 1940-1944.
Samedi 3 octobre 2009 : La bataille de Stalingrad, tournant de la guerre.
Samedi 7 novembre 2009 : L'Appel du 18 juin 1940, sa portée (thème du CNRD 2009-2010)
Samedi 5 décembre 2009 : Les Juifs sous l'occupation en France, persécutions, résistances.


23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (couvrant la gare Montparnasse) - 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

pour en savoir plus...
Conférence
Août 2009Décès de Pierre Le Rolland


Pierre Le Rolland, qui fut le fondateur en novembre 1940 à Nantes de l'un des tout premiers journaux de la Résistance, est décédé à l'âge de 88 ans, a annoncé sa famille. Baptisé, "En Captivité", cet hebdomadaire rédigé par six étudiants et diffusé à un millier d'exemplaires dans la région nantaise et une partie de la zone nord occupée par les Allemands est une "expression des tout premiers engagements résistants", selon le Dictionnaire historique de la Résistance (Robert Laffont).

Son "combat essentiellement moral" avait un double objectif : "défendre les valeurs menacées par la présence de l'Allemagne nazie en France et mobiliser l'opinion publique".

A ce titre, "En Captivité", publié de novembre 1940 à juillet 1941, avait été l'un des premiers organes de la Résistance à condamner le régime de Vichy et la Collaboration.
Pierre Le Rolland quitte en mai 1941 la rédaction de l'hebdomadaire pour rejoindre les activités de renseignements du mouvement Combat. Arrêté le 29 juin 1942 par les Allemands, il fut déporté dans le camp de concentration d'Oranienburg-Sachsenhausen.
Pierre Le Rolland était commandeur de la Légion d'honneur.




Nécrologie
19/08/200965e Anniversaire de la Libération de Paris et de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris
Mardi 25 août 2009 à 10h

Le 20 août 1944, les forces populaires libèrent le siège de l’Assistance Publique. Pour en arriver là, cinq années de luttes syndicales clandestines ont été nécessaires. Ce mardi 25 août 2009, la Direction de l’Hôpital Joffre-Dupuytren et le syndicat CGT rendent hommage à Draveil aux personnels résistants de l’AP qui ont payé lourdement leur engagement pour la liberté et le progrès social.
Ce sera l’occasion de rendre hommage aux résistants Draveillois de l’AP-HP :
• Louis CAMATTE
• René LE BAIL


Hôpital Joffre Rue Louis Camatte à Draveil Hall Georges Brassens RDC ------------ Amis essonniens du MRN : 8 rue Roger Clavier, 91700 FLEURY-MÉROGIS.
Tél : 01 69 42 63 36

Commémoration
25/08/2009Hommage à Georges Valbon
Le 5 septembre à 16 heures à l'hôtel de ville de Bobigny

Georges Valbon, officier de la Légion d'honneur, officier de l'Ordre du Mérite, officier des Palmes académiques, président honoraire du conseil général de Seine-Saint-Denis, maire honoraire de Bobigny, ancien président des Charbonnages de France, administrateur des Amis du musée de la Résistance nationale, est décédé le 18 juillet 2009. Un hommage public lui sera rendu le samedi 5 septembre à 16 heures, en l'hôtel-de-ville de Bobigny.




Nécrologie
12 septembre 2009Activités de l'AERI dans le Nord-pas-de-Calais
Samedi 12 septembre 2009 de 15h à 17h au théâtre de Cambrai

Dans le cadre du 90e anniversaire de la remise de la légion d'honneur à la ville de Cambrai:
1. Accueil par le Général Michel Barbaux, secrétaire général de l'AERI.
2. La campagne de cédéroms sur la Résistance dans les départements, collection « Histoire en Mémoire, 1939-1945 » par Laurence Thibault, directrice.
3. Opération « valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd’hui » par Clémence Piet, chargée de projet et Sophie Caudron, enseignante.
4. Projet national de Musée virtuel de la Résistance (1940-1945) par Laure Bougon, chargée de projet.
5. Conférence sur la Résistance dans le Nord-Pas-de-Calais en lien avec la réalisation en cours du cédérom, par Frédéric Ghesquier, historien.
6. Discussions.


Théâtre de Cambrai 1, place Jean Moulin 59400 CAMBRAI Réponse souhaitée : Service fêtes, animations et intendance Ville de Cambrai tel: 03 27 73 21 62
Tél : 03 27 73 21 62

Conférence
30 août 2009Décès de Solange Delabre


Toute l'équipe de l'AERI est bouleversée par l'annonce du deuil qui frappe Jean-Marie Delabre. Sa femme, Solange, vient de s'éteindre après des années de longues souffrances qu'elle a affrontées avec un courage d'exception. A Jean-Marie, nous voulons dire notre profond respect dans l'ultime épreuve qu'il subit et nos pensées attristées par son deuil.


La cérémonie aura lieu le vendredi 4 septembre à 14 heures à l'église Saint-Nicolas de Meulan : 23, côte Saint-Nicolas, 78250 Meulan. (gare de Thun-le-Paradis).

Nécrologie
Du 10 octobre 2009 au 2 mai 20101939-1945 Otages de guerre à Chambord


Le Domaine national de Chambord propose, du 10 octobre 2009 au 10 mai 2010, une exposition à caractère historique ayant pour thème Chambord pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet évènement fera écho à l’exposition de photographies sur l’exode des musées parisiens organisée par le Louvre à partir d’avril et à l’hommage rendu à Rose Valland à Lyon l’hiver prochain.

Bien que la question du sort des collections françaises et de leur protection pendant la guerre commence à être connue et à faire l’objet de publications régulières peu de personnes savent comment Chambord s’est inscrit dans la protection des chefs-d’œuvre de nos musées, de 1938 à 1949, et combien la vie du domaine a été dramatique en août 1944 lorsque les habitants du village, le château et les œuvres qu’il renfermait ont été sur le point de devenir la proie des flammes en raison de représailles allemandes.
Chambord a ainsi eu l’occasion d’accueillir la Joconde à trois reprises (placée en tête de liste de 50 tableaux les plus prestigieux devant quitter Paris à la moindre alerte) mais d’assurer également la protection de centaines d’œuvres dont le Retable de Bâle, la Dame à la Licorne, des dessins de Léonard de Vinci et Pisanello, le grand pastel de Madame de Pompadour et l’essentiel de la collection des plans-reliefs.

Cette exposition permettra d’expliquer aux visiteurs de tous âges, et de différentes nationalités, comment et pourquoi la France en vient à organiser l’évacuation et la protection des œuvres des Musées nationaux, le choix de Chambord comme gare régulatrice d’où les œuvres sont ensuite majoritairement réparties dans des lieux plus discrets, sans cesse plus nombreux et dont la localisation a évolué en fonction de la progression de l’occupation allemande et la vie du dépôt jusqu’au retour des œuvres dans leurs musées respectifs.
Une seconde partie de l’exposition donnera un éclairage inédit sur la vie du village, la gestion de la forêt, et l’organisation de la Résistance à Chambord (avec les réfractaires au S.T.O. qui travaillaient en forêt de Chambord grâce à la complicité du responsable local du service des Eaux et Forêts) et dans les environs jusqu’aux heures sombres d’août 1944. On sait rarement que les journées des 21 et 22 août furent dramatiques avec l’exécution de quatre Résistants par des troupes allemandes en retraite et l’incendie d’une partie du village. La destruction du château fut, par ailleurs, évitée de justesse.

Placée sous la direction d’un comité scientifique majoritairement constitué d’historiens, dont Jean-Pierre Azema, et scénographiée par Scénorama, l’exposition sera également l’occasion de rendre hommage à tous ces hommes de l’ombres, et ces femmes, qui du directeur des musées nationaux aux gardiens, ont veillé sur la beauté du monde.




Pour en savoir plus
Expo
Septembre 2009200 Figures de La Résistance et de la Déportation en Sarthe


Joseph ESTEVÈS consacre ce nouvel ouvrage à la mémoire des héros de la Résistance sarthoise. Il nous fait partager la vie intrépide de tous ces combattants de l’ombre qui ont choisi de défendre leur idéal, même au péril de leur vie.


Les archives et les témoignages des familles et des survivants ont permis de reconstituer les biographies individuelles de 200 Sarthois avec photos d’époque de la guerre et de dresser un fichier de 2000 acteurs supplémentaires qui ont contribué à la lutte contre l’occupant.


Voici une étude minutieuse qui apporte un éclairage original sur ces hommes et ces femmes dont la mémoire a souvent oublié les visages et les noms, mais qui étaient pourtant en première ligne pour permettre à la France de retrouver son honneur et ses libertés.

978-2-917900-12-3
Prix : 25 euros




Pour en savoir plus
Archives
Mercredi 30 septembre à partir de 9h45Comment utiliser le témoignage dans une activité et un projet muséographique ?
Constituer une collection de témoignages oraux et les mettre en valeur

Le séminaire organisé par le CHRD, dans le cadre du réseau des lieux d’Histoire et de mémoire Rhône-Alpes, s’attachera à répondre à cette problématique.La prise en compte de l’expérience du CHRD en matière de recueil de témoignages audiovisuels et le bilan de l’intervention des témoins au sein de l’établissement constitueront la première partie d’une journée encadrée par Florence Descamps (EHESS). L’association Archimob présentera ensuite « L’Histoire c’est moi », vaste entreprise d’histoire orale réalisée en Suisse sur la période de la Seconde Guerre mondiale


Renseignements et inscription : Annie Monnery : 04 78 72 23 11 annie.bailly@mairie-lyon.fr Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot – 69007 LYON

Séminaire
Du 19 septembre au 31 décembre 2009« De la Pologne à la Loire : les Polonais dans la guerre et la Résistance (1939-1945) »


Le Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire présente pour les Journées Européennes du Patrimoine, 19-20 septembre 2009, et jusqu’au 31 décembre 2009 une exposition intitulée : « De la Pologne à la Loire : les Polonais dans la guerre et la Résistance (1939-1945) »
Ce sujet motivé par le 70° anniversaire du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale d’une part et l’importance de la communauté polonaise présente dans le bassin stéphanois d’autre part, s’appuie sur l’exploitation de deux fonds d’archives privées (dont l’un vient de Pologne) ainsi que sur les ressources disponibles dans les fonds d’archives publiques (Archives départementales et Archives municipales de Saint-Etienne).
Pour mener à bien cette réalisation, sur un sujet jusque là inexploré, le Mémorial s’est associé aux mêmes services d’Archives ainsi qu’à l’Université Jean Monnet de Saint-Etienne, au Musée départemental de la Résistance en Ardèche (Le Teil) et au Comité départemental de l’Association Nationale des Anciens Combattants (et Amis) de la Résistance.
Après une introduction replaçant l’histoire de la Pologne entre les deux guerres (de la renaissance d’un Etat polonais au nouveau partage), l’exposition abordera en une douzaine de panneaux les thèmes suivants :

• Les Polonais dans la Campagne de France et la mobilisation des Polonais de la Loire.
• Les Polonais dans la Résistance dans la Loire
• La transmission de la Mémoire après la guerre (commémorations et monuments).
Inauguration de l’exposition le samedi 19 septembre 2009 à 11 heures au Mémorial.


Contact : Sylvain Bissonnier, Mémorial de la Résistance et de la Déportation de la Loire, 9 rue du Théâtre 42000 Saint-Etienne.
Tél : 04.77.34.03.69

Expo
samedi 19 septembre 2009 à 14h30 et dimanche 20 septembre 2009 àVisite de l’ancien camp de Pithiviers


Dans le cadre des Journées du patrimoine,
le Cercil et l’Office du tourisme de Pithiviers vous proposent une visite de l’ancien camp de Pithiviers.

le samedi 19 septembre 2009 à 14h30
et le dimanche 20 septembre 2009 à 15h

Visite en présence d’historiens et médiateurs. Présentation d’archives. Lectures de lettres d’internés par le comédien Eric Cénat. ( durée 1h30 environ )

Puis, partage d’un verre de l’amitié, salle Madeleine Rolland. Des élèves du lycée Jean de la Taille liront leurs textes produits dans le cadre d’ateliers d’écriture (en partenariat avec Tu connais la nouvelle ?)


Informations pratiques : Départ gare de Pithiviers Visite gratuite. Réservation recommandée auprès du Cercil ou de l’Office du Tourisme de Pithiviers : 02 38 30 50 02
Tél : 02 38 42 03 91

Internet
Du 18 septembre au 30 novembre 20091943-1944 : courage et sacrifice.
L'engagement des 68 résistants fusillés au Fort de Bondues



Musée de la Résistance Fort Lobau 59910 Bondues

Expo
Du 26 septembre au 4 octobre 2009L'orchestre en sursis
Spectacle de Pierrette DUPOYET (sur le thème de la déportation)

Ce spectacle a reçu le soutien de La Ligue des droits de l'Homme et de la LICRA

Au camp d'Auschwitz, il y avait un orchestre de femmes dirigé par Alma Rosé (qui n'était autre que la nièce de Gustav Mahler). Les SS, entre deux séances d'exécution, prenaient plaisir à écouter la 5° Symphonie de Beethoven ou la Rêverie de Schuman. Que de courage il aura fallu aux femmes de l'orchestre pour ne pas sombrer dans la démence alors qu'elles accompagnaient en musique leurs sœurs d'infortune qui, tels des fantômes, partaient travailler, la peur au ventre. La faim, la maladie, l'épuisement et le désespoir devant l'inhumanité de la situation étaient, quelques minutes par jour, oubliés grâce à la musique…(oubliés ?), non, bien sûr que non, jamais l'oubli n'a été et ne sera de mise !
Comment des femmes sachant jouer d'un instrument auraient-elles pu renoncer à faire partie de cet orchestre où l'on avait droit à un morceau de pain supplémentaire et à des chaussures ?... Pour le reste, le sort était le même, pour toutes : le spectre quotidien de la mort avec cette question, toujours sans réponse… POURQUOI ?


Théâtre de la Vieille Grille 1 rue Puits de l'Ermite Paris 5e Métro Monge ou Censier
Tél : 01 47 07 22 11

Pour en savoir plus
Théâtre
29 novembre 2009 à 14h30Chronique de la déportation des juifs de France, ashkénazes et sépharades
La Shoah au fil des jours

Conférence de Jacques GIAMI.
Un regard d'historien à partir de documents exceptionnels des années 42 43 44.


Espace judaïque de Toulouse

Conférence
Jusqu'au 30 septembre 2009"Trophées des associations" de la fondation EDF DiversiTerre


Chers amis de l’AERI,
L’association pour des études sur la Résistance intérieure participe aux « trophées des associations » de la fondation EDF DiversiTerre, pour l’opération « valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd’hui », dans la catégorie Solidarité.

Nous avons besoin de votre soutien moral pour peut-être remporter un prix, qui nous permettra de continuer à intervenir gratuitement dans les écoles et autres structures d’accueil de jeunes.
Pour nous encourager, merci de vous rendre sur la page dédiée à notre association sur le site des trophées.

En vous remerciant pour votre soutien,




Cliquer sur « encourager cette association ».
Valeurs
du 6 octobre 2009 au 16 février 2010Cycle de conférences à l'auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris
Le Comité parisien de la Libération et la Résistance parisienne

6 octobre : Panorama de la Résistance parisienne (JP Azéma)
27 octobre : Le Comité parisien de la Libération, entre insurrection nationale et insurrection parisienne (Claire Andrieu)
10 novembre : les lieux de répression de la Résistance (Alya Aglan)
1er décembre : Paris vu par les écrivains de la Résistance (Anne Simonin)
8 décembre : Paris et son peuple dans les discours du Comité parisien de la Libération et de De Gaulle (Danielle Tartakowsky)
12 janvier : Hommages publics les voies "de Gaulle" dans les communes de la région parisienne à la Libération (Philippe Oulmont)
16 février : Les institutions patrimoniales et les sources de l'histoire de la Résistance parisienne (table ronde)


Auditorium de l'Hôtel de Ville, chaque séance de 12h30 à 14h sauf le 16 février de 15h à 17h. Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Tél : 01 40 28 18 20

Conférence
Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2009Journées du patrimoine


Samedi 19 et dimanche 20 septembre 2009 ont lieu les Journées du Patrimoine.
A cette occasion, le musée de la Résistance nationale dévoilera sa nouvelle exposition "L'espérance doit-elle disparaître ?" Général de Gaulle, 18 juin 1940.
Guy Krivopissko, conservateur du Musée de la Résistance nationale guidera la visite de l'exposition le samedi et le dimanche à 15 heures.




Expo
Octobre-Novembre 2009Programme du CERCIL
Centre d'étude et de recherche sur les camps d'internement du Loiret

8-11 octobre: lors des rendez-vous de l'histoire de Blois, le CERCIL présentera ses activités. des auteurs ont été invités pour des signatures: Ophir Lévy, Alain André Bernstein et Françoise Milewski.
Le 9 octobre à 11 heures, une conférence est organisée par le CERCIL sur la douleur au sein du système concentrationnaire.
-------------
Novembre - décembre: à paraître... " Annette Muller, la petite fille du Vel d'Hiv ". Témoignage d'Annette Muller complété par les mémoires de son père, Manek. Préface de Serge Karlsfeld.


CERCIL 2 cloître Saint Pierre le Puellier 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

pour en savoir plus....
Conférence
Septembre 2009La Seconde Guerre mondiale au jour le jour


Pour célébrer le 70e anniversaire de la seconde guerre mondiale - qui a éclaté en septembre 1939 -, le ministère de la défense a lancé un site commémoratif. Derrière une page d'accueil à l'esthétique austère, ce portail sobrement intitulé 1939-1945 relaie une quantité importante d'informations issues d'autres sites de mémoire. Outre l'actualité des commémorations et des expositions, sont proposés des documents d'archives sur cette période noire offrant ainsi une passerelle entre hier et aujourd'hui. A voir notamment, une dizaine de films et des images issues du fond documentaire de l'Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (Ecpad) : des journaux d'actualité de l'époque aux images de la Libération en province et au retour de prisonniers déportés. Parmi les autres rubriques, un rappel historique permet de suivre au fil des jours l'extension du conflit, et une carte fait découvrir les hauts lieux de mémoire. Des biographies des principaux acteurs ou résistants qui ont fait l'Histoire sont générées via le site Chemins de mémoire. Le site devrait s'étoffer au fur et à mesure des dates anniversaires des grands événements de ce conflit.




La Seconde Guerre mondiale au jour le jour
Internet
Mardi 13 octobre 2009 de 9h à 12h et de 14h30 à 17hFACE A LA SHOAH : RÉSISTER, DANS LE SILENCE DES NATIONS
Conférence organisée par Ciné-Histoire

Présentation de la journée
N. Dorra, présidente de Ciné-Histoire

Pourquoi cette journée
Katy Hazan, historienne à l’OSE

En France, film « Ich bin Jude » (extraits)
de N. et B. Bard (2005)

La Résistance en France
Katy Hazan

En Pologne, film « La Résistance des désespérés » (extraits)
de R. et T. Geiffer (2005)

La Résistance en Pologne
Philippe Boukara, historien au Mémorial de la Shoah

En Belgique, film « Comme si c’était hier » (extraits)
de E. Hoffenberg et M. Abramowicz

Exposé de M. le professeur Georges Schneck,
résistant belge

Introduction par Georges Bensoussan Directeur de la revue d’histoire de la Shoah »

« 1936 et les jeux olympiques »
Michel Ambault, membre de Ciné Histoire

« 1938 : la conférence d’Evian »
Catherine Nicault, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Reims

Film « Auschwitz le monde savait-il ? »
de Didier Martiny (2004, 52min)

« L’attitude des églises »
Père Dujardin ancien secrétaire de la conférence épiscopale pour les rapports de l’Eglise catholique avec le judaïsme

« la Palestine juive face à la catastrophe »
Georges Bensoussan


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau - 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet - les - Halles » Réponse souhaitée : Association Ciné-Histoire Courriel : nicoledorra@gmail.com fax : 01 56 58 05 28 8, rue Dupleix - 75015 PARIS Prévoir papiers d’identité ++++
Tél : 01 56 58 05 28

Colloque
Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009Musée de la Résistance en Morvan
Fête de l’automne et des associations

Entrée libre du Musée.
Nombreuses promotions sur nos publications.
Visite guidée du Musée à 16h.
Stands et animations dans le Parc (artisans, expositions...)


Musée de la Résistance en Morvan Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson
Tél : 03.86.78.72.99

En savoir plus
Communiqué
Samedi 17 octobre 2009Conférence de Christophe Capuano, “Vichy et la famille”
au Musée de la Résistance en Morvan

Samedi 17 octobre 2009
Assemblée Générale de l’ARORM à 14h30 à la Maison du Parc St-Brisson suivie à 15h30 d’une
conférence “Vichy et la famille” par Christophe Capuano, docteur en Histoire, membre de l’ARORM.

Ouvert à tous - Entrée libre


Musée de la Résistance en Morvan Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson
Tél : 03.86.78.72.99

Conférence
Septembre 2009Christophe Capuano, "Vichy et la Famille"
Réalités et faux-semblants d’une politique publique

L'idée que la famille ait été une priorité politique de Vichy est loin de la réalité historique. Fondé sur des archives publiques et privées inédites, cet ouvrage met à jour un système qui tente de dissimuler les contradictions au sein de l’appareil d’État, les entraves à l’élaboration d’une politique publique cohérente, les menaces sur le fonctionnement même de son administration familiale et les échecs de ses projets familiaux.


Format : 15,5 x 24 cm Nombre de pages : 356 p. ISBN : 978-2-7535-0792-0 Prix : 20,00 €

Pour en savoir plus
Publication
17 et 18 octobre 2009Engagements et résistance communistes, Dieulefit-Berlin-Dieulefit, 1933 – années 60


L’Association PMH et l’Association Courage gegen Fremdenhass, notre partenaire à Berlin, avec l’appui de l’Association des Amis de Beauvallon, du F.I.E.F. (Châteauneuf de Mazenc) et de l’équipe RESEA (laboratoire 5190- LARHRA-CNRS),

vous proposent une exposition, une table ronde et une projection de film commentée

les 17 et 18 octobre 2009 sur le thème suivant :

Engagements et résistance communistes,
Dieulefit-Berlin-Dieulefit
1933 – années 60

Samedi 17 octobre 2009, à la Vieille ferme, Beauvallon :

- à 14 heures : accueil du public et présentation commentée de l’exposition par Madame Anna Tüne, représentant l’association Courage gegen Fremdenhass (sélection de documents berlinois et dieulefitois)

-de 15 heures à 18 heures, interventions successives de MM. :

Claude Pennetier : Entre antifascisme et dénonciation de la guerre impérialiste, retards et formes de l’entrée en résistance du Parti communiste : 1939-1941. (Claude Pennetier est chercheur au CNRS, directeur du « Maitron », Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social)

Vincent von Wroblewsky : Les communistes allemands de 1933 aux années 60 (V. von Wroblewsky est docteur, philosophe, chercheur, professeur invité à Washington, à l’université Paris VIII et EHESS, spécialiste de l’œuvre de Sartre dont il prépare une édition scientifique en Allemagne)

Michel Fabréguet : La répression politique en Allemagne nazie et son système concentrationnaire
(M. Fabréguet est professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'Études Politiques de Strasbourg)

Alain Chaffel : Paradoxes et diversité du communisme rural drômois de 1936 à la fin des années 1970 (A. Chaffel est professeur de chaire supérieure en classes préparatoires, agrégé et docteur en histoire)

Échanges avec le public, pauses.


Dimanche 18 octobre 2009, au cinéma le Labor, à 14 h 30

Projection du film : Rosenstrasse, de Margarethe von Trotta (2003). Film tiré d’un fait historique : dans le Berlin de 1943, 2000 Allemandes « aryennes » sauvent leur maris juifs de la mort en défiant Goebbels et Hitler. Un épisode peu connu de la résistance « à mains nues » face au nazisme.

Présentation et commentaires de Mme Anna Tüne
Projection gratuite.

(L’exposition à Beauvallon sera accessible le dimanche matin sur demande)




Conférence
jusqu'au 11 décembre 2009Premier combat de Jean Moulin
spectacle présenté dans l'Yonne

à Sens au Théâtre municipal :
Le jeudi 12 novembre à 14 h 30
Le vendredi 13 et le samedi 14 novembre à 20 h 30
Places de 9 à 16 € / Scolaires : 9 €
Réservations : 03 86 83 81 00

à Villeneuve-sur-Yonne à l'Espace Pincemin
Les Vendredi 20 et samedi 21 novembre à 20 h 30
Tarif : 12 € / Scolaires : 8 €
Réservations : 03 86 87 12 52

à Joigny à la Salle Debussy
le Vendredi 11 décembre
Tarif : 12 € / Scolaires : 8 €

Ce spectacle sera accompagné de l'exposition de l'ONAC sur Jean Moulin qui sera présentée :
Au Lycée Janot de Sens du 12 au 23 octobre
Au Théâtre municipal de Sens du 3 au 14 novembre
Au Théâtre de Villeneuve-sur-Yonne du 16 au 21 novembre
Au Lycée Davier de Joigny du 23 novembre au 11 décembre


Christian Fregnet Cie Archipel 03 86 63 24 00 / 06 80 66 26 03

http://architheatre.free.fr
Archives
06/10/2009Rencontre avec Raymond Aubrac
Université du temps libre (UTL) de Cambrai

6 octobre 2009, à 15 heures, au Théâtre de Cambrai. Conférence animée par Raymond Aubrac, organisée par l'UTL de Cambrai. L'AERI y tiendra une librairie.


Théâtre de Cambrai, 1 place Jean Moulin 59400 CAMBRAI

Conférence
22/10/20091939-1940
Le temps détruit : lettres d'une guerre

Film et conférence-débat. Lycée Jean Moulin - Saint-Brieuc.
22/10/2009 à 20 heures. Entrées limitées.


Places à retirer auprès du service départemental de l'ONAC.
Tél : 02 96 68 01 44

Conférence
9 et 10 octobreLe Mémorial de la Shoah vous convie au 12e Rendez-vous de l'histoire de Blois
Le Mémorial de la Shoah propose deux débats

1. La biologisation du pouvoir sous l'Allemagne nazie. Vendredi 9 octobre de 13h30 à 15h00, amphi rouge du campus de la CCI.
Avec Yves Ternon, historien, médecin, Johann Chapoutot, historien, maître de conférence à l'université Grenoble II.
2. Enseigner l'histoire de la Shoah: problématiques, pistes pédagogiques. Samedi 10 octobre de 15h à 15h30, amphi rouge du campus de la CCI.
Avec Nobert Cazrny (IUFM Versailles), Olivier Lalieu (mémorial de la Shoah), Iannis Rodert (Mémorial de la Shoah, professeur agrégé collège à Saint-Denis), hélène Waysborg-Loing (Maison d'Izieu)




retrouvez l'ensemble de la programmation
Conférence
du 23 octobre 2009 au 28 février 2010Nous sommes le peuple ! Vers la chute du mur de Berlin


Si chacun garde le souvenir des images spectaculaires de la chute du mur de Berlin et celles de l’accueil triomphal réservé aux Berlinois de l’Est, la succession des événements ayant conduit à la réunification allemande reste moins prégnante dans les mémoires. C’est pourquoi le Centre d’Histoire consacre une exposition centrée sur les manifestations pacifiques qui se multiplient à Leipzig à la fin des années quatre-vingt, impulsant le soulèvement de l’ensemble de la République démocratique Allemande.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation Espace Berthelot 14 avenue Berthelot - 69007 Lyon
Tél : 04 78 72 23 11
Fax : 04 72 73 32 98

Toutes les infos
Expo
27 septembre, 4 et 11 octobre, 8, 15 et 22 novembre 20093ème Edition du Festival des Musées du 7ème arrondissement de Paris
L’Art et l’Histoire en récits et dialogues musicaux

6 Histoires de Musées reliées à des œuvres musicales classiques, contemporaines et populaires, françaises et étrangères.
Un rendez-vous culturel unique à Paris : partez à la découverte d’événements historiques fondateurs comme la Chute du Mur de Berlin ou la re-découverte de grandes figures historiques et artistiques, telles que Napoléon Bonaparte, Joséphine Baker ou encore Ghani Alani, calligraphe, illustrés par des œuvres musicales variées. Témoignages du passé ou du présent, le dialogue musée/musique s’invite à chaque temps fort du Festival.



Tél : 01 45 50 40 64

Retrouvez tous les détails de la programmation du Festival
Archives
9 octobre 2009, de 11h30 à 13hLa Fondation de la Résistance vous convie au 12e Rendez-vous de l'histoire de Blois
Amphi rouge de la CCI, rue Anne de Bretagne

Écrits intimes et mémoire(s) des Résistants et des Français libres.
Guillaume PIKETTY, du Centre d’histoire de Sciences - Po Paris; Dominique VEILLON,de l’IHTP-CNRS; Julien BLANC, docteur en histoire; Antoine PROST (modérateur), professeur émérite à Paris I, président du comité historique et pédagogique de la Fondation.

La Fondation de la Résistance vous invite sur son stand du Salon du Livre, stand 115 de l’espace « Recherches et sociétés savantes »




Retrouvez l’ensemble de la programmation du festival des Rendez-
Archives
Vendredi 23 et samedi 24 octobre à 20H30, dimanche 25 octobre à " J'ai soif "
THÉÂTRE DU BALCON à Avignon

HAYDN « Les 7 dernières paroles du Christ en croix »
et des extraits « Si c’est un homme » de PRIMO LEVI.
Conception et interprétation : Serge Barbuscia
Piano : Roland Conil
Acryliques : Sylvie Kajma
Scénographie et lumière : Sébastien Lebert


Théâtre du balcon 38 rue Guillaume Puy 84000 AVIGNON
Tél : 04 90 85 00 80

Pour en savoir plus...
Théâtre
Du 14 au 22 novembre 2009Festival international du film sur la Résistance
organisé par l'association azuréenne des amis du musée de la Résistance

Les débuts de la 2e Guerre mondiale (Lotna, Trois jours en juin, Week-end à Zuydcoote, Jeux interdits, Bon voyage, La victoire des vaincus, To be or not to be)

Les femmes dans la Résistance (Une femme tranquille, Les femmes de l’ombre, Marie-Octobre, Lucie Aubrac, Blanche et Marie, Le jour et l’heure)

La France sous l’Occupation (Livrez-nous Grynszpan, Le dernier métro, Les guichets du Louvre, Des enfants dans les arbres, La ligne de démarcation, Monsieur Léon, La jeunesse française répond merde, René Bousquet ou le grand arrangement, L’armée du crime)

Classiques (Le père tranquille, La bataille du rail, Un condamné à mort s’est échappé, Un homme de trop, L’armée des ombres, Rome ville ouverte, Le général della Rovere, Kanal, L’arc en ciel)


CEDAC de Cimiez - Nice Cinéma Mercury - Nice
Tél : 04 93 81 15 96
Fax : 04 93 71 08 64

Pour en savoir plus
Cinéma
Octobre 2009"Vichy en Provence (1940-1942). Midi rouge, ombres et lumières" par Robert Mencherini


En juillet 1940, la Provence et les Bouches-du-Rhône se retrouvent sous l’autorité du gouvernement de Vichy. Les populations méridionales, déboussolées par la défaite, submergées par l’exode, placent leurs espoirs dans le chef du nouvel État français, Philippe Pétain, en qui se reconnaissent également les églises. Très rapidement, s’impose la Révolution nationale qui dissout les assemblées élues, épure les administrations, interdit les confédérations syndicales, exclut les indésirables juifs, tsiganes ou francs-maçons, réprime les communistes et les dissidents, et, en dépit de déclarations régionalistes qui lui amènent l’appui de franges occitanistes, renforce la centralisation.
Tout le département est quadrillé par de nombreuses organisations qui encadrent la jeunesse (Chantiers de jeunesse, Compagnons de France) ou l’ensemble de la population (Légion française des combattants), tandis que les partis de droite extrême, PPF, PSF, Action française (Charles Maurras est en Provence) soutiennent le régime.
De nombreux trains partent de Marseille vers l’Allemagne, ceux de la Relève ou du STO, des Volontaires français contre le bolchevisme, qui vont se battre aux côtés de la Wehrmacht sur le Front de l’Est. Et, pendant l’été 1942, les autorités de Vichy livrent aux Allemands les juifs étrangers rassemblés au camp des Milles, près d’Aix-en-Provence.
Ce sont tous les aspects de la vie sociale et politique de Marseille et des Bouches-du-Rhône, de l’armistice de juin 1940 jusqu’à l’occupation de novembre 1942, que Robert Mencherini explore,
à partir de nombreuses sources souvent inédites. Une riche iconographie enrichit le volume. Après Les années de crises, 1930-1940, ce second volume de Midi rouge, ombres et lumières sera
suivi des Années noires (1942-1944).


Editions Syllepse 69 rue des Rigoles, F-75020 Paris
Tél : 01 44 62 08 89

Pour en savoir plus
Publication
21 octobre 2009 à 22h et 28 octobre à 05:00“Joseph EPSTEIN, bon pour la légende” sur ARTE


Arrêté le 16 novembre à Évry en même temps que Missak MANOUCHIAN.
Ne pas oublier la commémoration annuelle de cette arrestation :
Dimanche 15 novembre, matin, au monument “Affiche rouge” à Évry, près du pont.
En préparation, une projection-débat de l’Armée du crime le 16 novembre 2009 au CGR d’Évry.


ARTE Mercredi 21 octobre 2009 à 22h (Les Mercredis de l’Histoire) Rediffusion le 28 octobre à 05:00 et 4 novembre 2009 à 01:35 (la nuit)

Télévision
Du 5 novembre au 4 décembre 2009Berlin, le mur de la honte


A l’occasion du 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, le Centre Régional « Résistance & Liberté » présente du 5 novembre au 4 décembre 2009 l’exposition Berlin, le mur de la honte. A travers des témoignages d’archives photographiques l’exposition retrace l’histoire du mur de Berlin. La cinquantaine de photographies exposées, complétée d’archives audiovisuelles, rappelle le blocus de Berlin au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et l’édification du mur en 1961, qui sépare la ville jusqu’en 1989, année de sa chute, annonçant une nouvelle ère pour l’histoire de l’Europe.

Autour de l’exposition, des conférences, des rencontres et un festival de cinéma intitulé « Ecrans… au pied du mur » (en partenariat avec le cinéma Le Familia) permettront de s’immerger dans l’histoire de l’Allemagne et de l’Europe de l’Est, et d’élargir la réflexion sur l’édification, aujourd’hui, de murs.


Centre Régional "Résistance & Liberté" Les anciennes Ecuries du Château Rond-Point du 19 mars 1962 79100 THOUARS
Tél : 05.49.66.44.19
Fax : 05.49.66.44.18

http://www.crrl.com.fr
Expo
26 octobre 2009Résistance.
Histoires de familles. 1940-1945

Pour la première fois, des familles de résistants, anonymes ou célèbres, ont accepté d'ouvrir leurs archives. Cette plongée dans l'intime montre que les combattants de l'ombre n'ont pas agi seuls. Véritable album de famille poignant et richement illustré (300 photos, lettres, dessins issus d'archives privées), cet ouvrage retrace les destins héroïques de 25 familles aux sensibilités politiques et confessionnelles différentes.




le site du livre
Publication
Du 7 au 3 novembre 2009 à 20h30"Que ta volonté soit fête"
d'après "une vie bouleversée" d'Etty Hillesum.

"Mettre en scène un journal, mettre en scène un voyage intérieur, c'est se rendre témoin ; c'est vouloir manifester et partager une expédition intime de l'être humain qu'Etty Hillesum a été et faire écho aux êtres humains que nous sommes."
Valentine Cohen, metteur en scène.

"Veritable temoignage d'humanite mis en scene par Mata-Malam. Trois actrices. Pour temoigner de la multiplicite. Pour temoigner aussi de l'alliance interieure."
SUD-OUEST



A Paris, au Lavoir Moderne Parisien du 7 au 3 novembre à 20h30. Informations / Réservations auprès de Peggy Martineau au 06 24 85 23 65
Tél : 06 24 85 23 65

Voici le lien du montage d'extraits du spectacle(quelques minute
Archives
11 novembre 200911 novembre et Bleuet de France
Campagne nationale de collecte 2 au 11 novembre 2009

Plus de 80 ans après les premières collectes aux Invalides, le Bleuet de France renoue avec son
histoire en organisant, du 2 au 11 novembre 2009, des collectes sur ce site prestigieux, lieu de
naissance de la fleur française du Souvenir.
Le Bleuet de France reçoit le soutien de l’Association française des Victimes de Terrorisme (AfVT) qui a décidé de mobiliser ses adhérents et de participer aux collectes organisées au sein de l’Hôtel national des Invalides du 2 au 11 novembre prochain.
Grâce à vos dons, vous permettez à l’OEuvre Nationale du Bleuet de France d’agir solidairement, au quotidien, auprès des personnes victimes d’attentats, des pupilles de la Nation ou des anciens combattants en situation de précarité. Cette générosité permet également de mettre en oeuvre des actions de transmission de la mémoire auprès du grand public et particulièrement des jeunes générations.




Bulletin de don
Communiqué
samedi 14 novembre à 10 heures et autres rendez-vousL’HISTOIRE OCCULTEE, MANIPULEE : L’association Ciné Histoire vous convie à 4 rendez vous autour d’événements passés sous silence ou falsifiés
Premier rendez vous le samedi 14 novembre : la journée du 17 octobre 1961, ou « journée portée disparue »

La journée du 17 octobre 1961 que certains ont appelé « journée portée disparue » : Comment et pourquoi cette journée a elle été occultée pendant 20 ans ?
Projection du film "Nuit noire" d'Alain Tasma.
Avec :
●Didier Daeninckx auteur de « Meurtres pour mémoire » (Gallimard 1985)
●Mehdi Lallaoui fondateur de l’association « Au nom de la mémoire »
●Patrik Rotman (sous réserve,) auteur, coscénariste du film Nuit noire et de nombre d’autres films (l’Ennemi intime, sur la guerre d’Algérie, Les survivants, sur la déportation et enfin, un mur à Berlin).

Autres rendez-vous:
16/01/10 à 10h: "L'histoire officielle" de Luis Puenzo.
13/03/2010 à 10h: "Katyn" d'Andrzej Wajda.
29/05/2010 à 10h: "L'aveu" de Constantin Costa Gavras.


Cinéma "La Pagode" 57 bis rue de Babylone 75007 Paris Ciné Histoire

Cinéma
Novembre 2009Mémorial de la Shoah
Actualités

10/11 - 31/03/2010 : exposition " Hélène Berr, une vie consfisquée ".
08/11/2009, 15h30 :" De la mémoire intime à l’Histoire "
12/11-24/11/2009 :" Po-Lin, La mémoire de la Shoah dans le cinéma polonais aujourd'hui "
25/11/2009, 18h30 : Rencontres-signatures " Rose Valland - Capitaine Beaux-arts "
29/11/2009, 14h30 : Témoignage et expression poétique avec les Éditions Laurence Teper.
29/11/2009, 16h30 : Hommage à Jacques Burko.


Mémorial de la Shoah - 17 rue Geoffroy-l’Asnier - 75004 Paris
Tél : 33 1 53 01 17 36

toute la programmation
Communiqué
21 novembre 2009 de 14 h à 18 h 306èmes RENCONTRES et DEDICACES du LIVRE RESISTANT
FONDATION DE LA RESISTANCE & MEMOIRE ET ESPOIRS DE LA RESISTANCE

Sébastien Albertelli, Raymond Aubrac, Jean-Pierre Besse,
Roger Bourderon, Georges Caïtucoli, Michèle Cointet, Jean-Louis Crémieux-Brilhac,
Laurent Douzou, Anne Hogenhuis, Florian Hollard, Marie-Clotide Génin-Jacquey
Monique Georges, Guy Krivopissko, Pierre Lefranc, Jean-Pierre Levert,
Georges Loinger, Dominique Missika, Francine Mayran,
Jean Christophe Notin, Philippe Oulmont, Guillaume Piketty,
Jean-Pierre Renouard, Claude Roddier, Evelyne Taslitzky,
Lucien Sabah, Laurence Thibault, Vladimir Trouplin,
Odile de Vasselot, Dominique Veillon, Frida Wattenberg,

dédicaceront leurs ouvrages


Fondation de la Résistance : 30, boulevard des Invalides, 75 007 Paris. Métro : ligne 13 – stations Saint-François Xavier ou Varennes – Bus 92. Entrée sur invitation à demander à l’association « Mémoire et Espoirs de la Résistance »
Fax : 01 45 67 64 24

Salon
jeudi 3 décembre 2009Résistance, histoires de familles, 1940-1945


A l'occasion de la sortie du livre de Dominique Missika et et de Dominique Veillon, Résistance, histoires de familles, 1940-1945, un après-midi de rencontres avec des familles de résistants est organisé.


Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin. 3 décembre de 14h30 à 17h30. Réservation obligatoire.
Tél : 01 40 64 39 51

Conférence
Du 3 décembre 2009 au 2 mai 2010La dame du Jeu de Paume. Rose Valland sur le front de l'art.


L’exposition offre l’occasion de s’intéresser à cette forme peu connue de résistance qu’est la résistance civile et, plus inattendue encore, administrative, à travers le portrait d’une femme qui fit le choix de lutter contre la mainmise des nazis sur les collections privées et publiques du patrimoine artistique français.


Centre d'Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.

Pour en savoir plus
Expo
Samedi 28 novembre 2009 à 20h30"Zoll"de Michel Genniaux


Repésentation de "Zoll"de Michel Genniaux
Mise en scène de Philippe Flahaut
Création de la Compagnie Création Éphémère
"Zoll", c'est un peu l'histoire de l'auteur, Michel Genniaux, né en 1943 dans l'enceinte du camp de Schaffhausen.
Prise dans la tourmente de la Seconde Guerre Mondiale, une femme tente de passer la frontière pour échapper à l'apocalypse nazie. Sa valise est lourde. La neige ralentit sa fuite. Dans la nuit, malgré la peur, elle avance. Son ventre fait loi. Lové dans la chaleur du corps maternel, un enfant rêve que l'heure de sa naissance approche.
Encore quelques kilomètres… mais peu après le passage de la douane, "Zoll", le piège se referme.

En amont du spectacle, le vendredi 27 novembre, rencontre entre des lycéens et collégiens (classes de 3ème) et Phiippe Flahaut, qui parlera de son parcours de metteur en scène avec des comédiens différents et de l'extermination des personnes handicapées pendant la Seconde Guerre Mondiale:
- de 10h à 12h, au Collège Jean Renoir de Bourges
- de 14h à 16h, au Lycée Agricole de Bourges

Pour tout renseignement complémentaire contacter l'association ARGOS au 02 48 65 41 88.


Théâtre Jacques Coeur de Bourges Association ARGOS 28, rue Gambon 18000 - Bourges Site: www.argos.asso.fr Courriel: argos@argos.asso.fr Tél / Fax: 02 48 65 41 88

Théâtre
Du 11 novembre au 2 décembre 2009Exposition photographique


Marie Rameau expose à l'embellie

"Paysages silencieux" et librairie photographique "Des femmes en Résistance"


14 et 17 rue de la Villette, 75019 Paris.

Expo
17 novembre 2009Décès de José Aboulker


José Aboulker, Compagnon de la Libération, l'un des responsables de la Résistance en Algérie et neuro-chirurgien réputé, est décédé le mardi 17 novembre à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), à 89 ans, a annoncé lundi l'Ordre de la Libération.

José Aboulker avait souhaité que son décès ne soit connu qu'après son incinération et la dispersion de ses cendres, qui ont eu lieu lundi.

Il reste 47 Compagnons de la Libération en vie sur 1.036 hommes et femmes nommés dans cet ordre créé par le général De Gaulle.

Né le 5 mars 1920 à Alger dans une grande famille juive de médecins, étudiant en médecine, il est mobilisé sur place en avril 1940 comme médecin militaire.

Démobilisé en février 1941, il prend contact avec la Résistance à Oran et Alger. José Aboulker devient l'un de ses principaux animateurs de la Résistance en Algérie et prépare l'aide française au débarquement allié avec Henri d'Astier de la Vigerie.

Lors du débarquement américain le 8 novembre 1942, il commande l'occupation d'Alger par 400 résistants qui neutralisent les centres de commandement et de transmissions et arrêtent les responsables du gouvernement de Vichy, comme l'amiral Darlan et le général Juin. Avec leur aide, les Alliés prennent en quinze heures Alger, son port intact et les commandants en chef de l'armée d'Afrique.

Fin décembre 1942, après l'exécution de l'amiral Darlan par un jeune patriote, Aboulker est arrêté et déporté en Mauritanie puis dans le Sud algérien. Relâché sur intervention américaine, il rejoint Londres en mai 1943 et rencontre De Gaulle.

Il est nommé délégué à l'organisation du service de santé des maquis et des Forces françaises de l'intérieur (FFI) et pour l'organisation sanitaire civile à la Libération. Il est envoyé en mission en France en octobre 1943.

En août 1944, il repart pour une deuxième mission dans la zone sud en insurrection.

José Aboulker est délégué de la Résistance d'Algérie à l'Assemblée consultative provisoire de Paris en 1944-1945 avant de reprendre ses études de médecine en 1946. Interne des Hôpitaux de Paris en 1948, membre du parti communiste, il devient un éminent professeur de neurochirurgie, connu dans le monde entier, chef de service des Hôpitaux de Paris.

Il s'engage pour l'indépendance de l'Algérie et s'oppose au retour du général De Gaulle en 1958. Mais, fidèle au chef de la France Libre, il vote en sa faveur en 1965. Il fait partie du service médical d'urgence constitué pour le président après l'attentat du Petit-Clamart, près de Paris, le 22 août 1962.

Il était le cousin de Pierre Aboulker, urologue réputé qui avait opéré en 1964 le général De Gaulle.

Compagnon de la Libération depuis le 30 octobre 1943, José Aboulker était commandeur de la Légion d'honneur et titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec 3 citations et de la Médaille de la liberté américaine.

Source : AFP




Nécrologie
Du 23 novembre au 19 décembre 2009Un automne espagnol à Aubervilliers


La Ville organise un « Automne espagnol à Aubervilliers » du 23 novembre au 19 décembre 2009 pour rendre hommage aux combattants de la guerre d’Espagne et à la communauté espagnole installée dans la commune.

À la fin de janvier 1939, alors que les franquistes prennent Barcelone, les républicains espagnols vaincus s’exilent et traversent la frontière pour se réfugier en France. Au mois de février, sonne l’heure de la « Retirada », la retraite.

Alors que l’Espagne et la France commémorent cette année la Retirada et que Madrid prendra au 1er janvier 2010 la présidence de l’Union Européenne, la Ville a souhaité organiser un « Automne espagnol à Aubervilliers » pour rendre hommage aux combattants de la guerre d’Espagne et à la communauté espagnole installée dans notre commune.

Après un premier opus autour de Pablo Neruda, poète des libertés et de l’amour, chilien engagé auprès des Espagnols pendant la Guerre Civile de 1936, le deuxième volet propose une série d’évènements pour une approche historique et artistique de la Retirada.

Au programme :
Exposition : Federico Garcia Lorca
Sa vie et son oeuvre (1898 -1936). Photographies, dessins et textes présentent l’oeuvre et l’engagement du poète espagnol fusillé à la veille de la guerre civile.
Cette exposition est proposée par la FACEEF (Fédération d’Associations et Centres d’Espagnols en France)
Hôtel de Ville : du lundi 23 novembre au jeudi 3 décembre

Conférence : La résistance par les mots
Rôle des poètes et de la poésie pendant la guerre d’Espagne par Véronique Olivares et Michel Reynaud.
Les deux auteurs reviendront à la fois sur le parcours des poètes anonymes et sur ceux plus connus de Federico Garcia Lorca et Antonio Machado.
Les éditions Tirésias proposeront une sélection d‘ouvrages sur ce thème.
Hôtel de Ville • jeudi 26 novembre 18h30

Projection du documentaire « Exilis » de Felip Sole (2007)
Suivie d’une rencontre avec le réalisateur. Ce film retrace les va-et-vient historiques que les protagonistes de la Retirada durent traverser.
Au milieu de tant de tempêtes, ils conjuguent d’ardents désirs de liberté, préservent l’amour envers la langue et la culture catalanes et luttent de milles formes différentes contre le fascisme.
Cinéma Le Studio : jeudi 3 décembre 19h

Exposition : La Retirada, un exil espagnol en France
Une trentaine de panneaux, conçus par l’association Europe de la Mémoire, retrace l’histoire de la Retirada, des camps d’internement et de la vie des exilés espagnols en France.
Hôtel de Ville : du vendredi 4 au vendredi 11 décembre
Médiathèque Saint-John Perse du mardi 15 au samedi 19 décembre

Conférence : La Retirada et la vie dans les camps d’internement
par Jean-Claude Villegas. Fils d’exilés républicains espagnols, Jean-Claude Villegas est professeur des Universités à l’Université de Bourgogne.
Il a notamment publié les ouvrages Plages d’Exil et Écrits d’exil.
Hôtel de Ville : mardi 8 décembre 18h30.

Exposition : Dessins et photographies
Extraits du livre La Retirada de Josep Bartoli (dessins), Georges Bartoli (photographies) et Laurence Garcia( récit).
L’exode des républicains espagnols vaincus, parqués dans les camps à leur arrivée en France racontée par des dessins, d’une force incroyable, de Josep Bartoli, témoin et acteur de ce drame, grand artiste et ami de Frida Kahlo.
Médiathèque Saint-John Perse : du mardi 15 au samedi 19 décembre

Rencontre avec Georges Bartoli
Photographe, co-auteur de La Retirada. Georges Bartoli, neveu du dessinateur Josep Bartoli, témoignera de l’exode de sa famille et de son travail de mémoire sur les traces de l’exil à travers la présentation de son livre, publié chez Actes Sud (janvier 2009).
Médiathèque Saint-John Perse : Mercredi 16 décembre 18h

Informations : 01 48 39 52 46

Entrée libre dans la limite des places disponibles.




Communiqué
samedi 5 décembre 2009, à 11 heuresExposition dans les galeries de la Préfecture de Sarthe
réalisée par les élèves des lycées bellevue et Sainte-Catherine du Mans, à l'issue de leur voyage aux camps de concentration de Buchewald et Dora en avril 2009.

A l'issue du voyage pédagogique organisé par l'AERIS en avril 2009 à Buchenwald Dora, les lycéens présentent une exposition de leurs travaux sur leur vécu.
Au cours des 3 dernières années, l'AERIS a emmené 30 lycéens à Mauthausen, 30 à Ravensbrück et 30 à Buchenwald.


Préfecture - Place Aristide Briand - 72041 Le Mans cedex. RSVP
Tél : 02 43 39 72 09

Expo
mercredi 16 décembre, de 10 h à 18 h.Journée Maitron


La matinée est un moment de rencontre et d'échanges entre les adhérents de l'Association des Amis du Maitron (AAM) et les auteurs du Maitron. Les outils utilisés pour la réalisation des tomes seront présentés à cette occasion.
L'après-midi est composée d'interventions de chercheurs sur le domaine de la prosopographie.
La journée se concluera par la remise du Prix Jean Maitron, attribué cette année à Josué Gimel: "Mémoire ouvrière, mémoire d'ouvriers".


Centre d'histoire sociale du XXe siècle (CHS), 9 rue Malher, 75004 Paris.

Colloque
le 21 janvier 2010Matinée consacrée à l'appel du 18 juin, thème du CNRD
Ciné Histoire avec la Ville de Paris, l’Ordre de la Libération, le soutien de l'ONAC et de l'APHG

- Montage d’extraits de films sur "Juin 40 le choc de la défaite", "L’appel du 18 juin et les suivants", "Les premiers engagés", "Le ralliement des territoires et de leurs hommes", "Radio Londres".
- Témoignage de M. Hessel sur son engagement
- Montage d’extraits de films sur "Le débarquement d’Afrique du Nord", "Le ralliement de la Résistance Intérieure", "Le débarquement du 6 juin 1944 : de Gaulle et les alliés", " Le débarquement de Provence", " La libération de Paris".
- M. R. Aubrac un des chefs de l’armée secrète parlera du ralliement de la Résistance Intérieure unifiée
- M. Cremieux Brilhac Français libre Historien (sous réserve)
- Questions des élèves
+ Pour les élèves inscrits:
- Déjeuner avec des témoins
- visite du Musée de l’Ordre de Libération


Merci de contacter Nicole Dorra
Tél : 01 43 06 23 37

Conférence
Samedi 30 janvier 2010LA RÉSISTANCE EN FRANCE ET EN BELGIQUE OCCUPÉES (1914-1918)


Journée d’études organisée par le Musée de la Résistance de Bondues et l’Institut de Recherches Historiques du Septentrion – Université de Lille 3

LA RÉSISTANCE EN FRANCE ET EN BELGIQUE OCCUPÉES (1914-1918)

Samedi 30 janvier 2010
De 9h à 12h30 et de 14h30 à 18h
A l’Espace Culturel de Bondues (centre de Bondues, 3 rue René d’Hespel)
Présidents de séance : Etienne Dejonghe et François Cochet

Participation au repas du midi : 15€ (non obligatoire)

Programme complet et réservation auprès de l’IRHiS au 03.20.41.71.53 avant le 15 janvier 2010


Espace Culturel de Bondues 3 rue René d’Hespel

Pour en savoir plus
Conférence
Du 14 janvier au 29 août 2010Stauffenberg et l'Opération Walkyrie
L'attentat contre Hitler du 20 juillet 1944


Du 14 janvier au 29 août 2010, le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin propose, en partenariat avec la Gedenkstätte Deutscher Widerstand et la Stiftung 20. Juli 1944, une exposition consacrée à Claus Schenk Graf von Stauffenberg et à la Résistance allemande au nazisme.

Une vingtaine de tableaux historiques, rédigés en allemand et en français, composés de photos et de documents d'archives, précisent le rôle de Stauffenberg dans l'organisation de l'Opération Walkyrie. Ils reviennent sur son parcours et sa prise de conscience progressive des dangers du national-socialisme.

Du mardi au dimanche de 10h à 18h.


Mémorial Leclerc et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin 23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (couvrant la gare Montparnasse) - 75015 Paris téléphone : 01.40.64.39.44 fax : 01.43.21.28.30

Expo
Samedi 16 janvier 2010 à 10h00L'HISTOIRE OFFICIELLE
au cinéma La Pagode

L'association Ciné Histoire, engagée dans un travail de transmission des mémoires par le cinéma, vous propose pour la 2ème séance du cycle "l’histoire occultée l’histoire manipulée " le film argentin de Luis Puenzo « L’histoire officielle » 1985
(prix d’interprétation féminine à Cannes et Oscar du meilleur film étranger en 1986)

Samedi 16 janvier 2010 à 10h00 au cinéma La Pagode

L'HISTOIRE OFFICIELLE

Le film : Buenos Aires 1983. Pendant la dictature, Alicia enseignante, et Roberto son mari qui s’est enrichi avec les militaires, ont adopté une fille, Gaby. Le retour d’exil de sa meilleure amie, qui lui dévoile qu’elle a été enlevée et torturée et qui lui raconte que les bébés sont enlevés aux mères pour être donnés à d’autres familles, lui fait commencer une enquête pour découvrir l’origine de sa fille . Au terme sa vie en sera bouleversée

Le film raconte l’histoire d’une femme de la bourgeoisie, enseignante d’histoire, qui ouvre peu à peu les yeux sur ce qu’elle avait pu tranquillement ignorer pendant des années.
La dictature militaire de 1976 à 1983 a emprisonné 10.000 opposants, mais a en tué 30.000 dont très nombreux ont été déclaré « disparus »500 bébés ont été enlevés à leurs mères pour être donnés à des familles proches du pouvoir

"Les disparus constituent la blessure visible d'une maladie grave et complexe qui nous concerne tous. La plupart d'entre nous, Argentins, avions cru n'être ni victimes ni bourreaux, à présent nous savons que nous avons été les deux."
Luis PUENZO

Comment peut-on ne pas savoir ?

Le débat sera animé par Madame Alicia Bonet Krueger, présidente du Collectif Argentin pour la Mémoire et Monsieur Carlos Schmerkin, écrivain, ancien détenu politique exilé en France, et cofondateur de l’Observatoire de l’Argentine contemporaine.
Au cours du débat seront rappelés ce qu’a été le plan Condor et l’action des Escadrons de la mort



La séance aura lieu au cinéma La Pagode - 57 bis, rue de Babylone - 75007 Paris métro saint-François Xavier (ligne 13). Tarif Unique de 6 €

Cinéma
22 décembre 2009Décès de Gilbert de Chambrun


Diplomate, homme politique et grande figure de la Résistance dans le Languedoc, Gilbert de Chambrun est mort, mardi 22 décembre, à Marvejols (Lozère). Il venait de fêter ses 100 ans.

Issu d'une vieille famille calviniste, ce descendant du poète Agrippa d'Aubigné et du général de La Fayette, né à Paris le 2 novembre 1909, était à double titre un héritier. Comme son père, Pierre de Chambrun (1865-1954), qui avait représenté la Lozère à la Chambre des députés puis au Sénat sous la IIIe République, il fut pendant plusieurs décennies un élu de ce département, à la fois comme député, de 1945 à 1955, et comme maire de Marvejols, de 1953 à 1965 puis de 1971 à 1983.


Comme son père également, qui avait pris la défense d'Alfred Dreyfus à la fin du XIXe siècle avant d'être, le 10 juillet 1940, l'un des vingt-trois sénateurs à voter contre l'attribution des pleins pouvoirs au maréchal Pétain, Gilbert de Chambrun se distingua tout au long de sa vie par un attachement viscéral aux valeurs de la République.

Ce fut le cas pendant la seconde guerre mondiale. Licencié en droit et diplômé de l'Ecole libre des sciences politiques, ce jeune diplomate, qui avait commencé sa carrière comme attaché à l'ambassade de France auprès du Saint-Siège, puis fait partie, en mai 1940, des soldats français évacués de la poche de Dunkerque, décide au cours de l'été 1941 de demander sa disponibilité. Avec une idée en tête : rejoindre la Résistance.


Tandis que beaucoup de ses camarades s'exilent, Gilbert de Chambrun choisit de se replier en Lozère pour mener la lutte. "L'idée de me désolidariser, même momentanément, du sort de cette masse de la population française que j'aimais cérébralement, me paraissait inadmissible à moi personnellement. A mes yeux, c'était ici qu'il fallait essayer de résister", racontera-t-il dans ses Mémoires (Journal d'un militaire d'occasion, éd. Aubanel, 1982).

Au fil des mois, le jeune comte s'impose comme l'un des responsables de la branche locale du mouvement Combat, en s'impliquant notamment dans le projet "NAP" (noyautage des administrations publiques). Membre de l'Armée secrète, chef des Forces françaises de l'intérieur (FFI) de la région R3 (Languedoc-Roussillon), puis président du Comité régional de Libération, il pèse de toutes ses forces, à l'été 1944, pour que l'épuration des anciens collaborateurs ne vire pas au bain de sang. Avant de rejoindre, pour quelques mois, l'armée du général de Lattre de Tassigny, dont il commande le 81e régiment d'infanterie.

Agé de 35 ans, Gilbert de Chambrun reçoit, début 1945, l'ordre de réintégrer l'administration des affaires étrangères. Mais il n'en a alors aucunement l'intention, préférant garder l'uniforme pour participer aux ultimes combats contre les troupes hitlériennes. Ce refus lui vaudra d'être emprisonné pendant six semaines à Strasbourg puis à Saint-Denis au printemps 1945. Seule sa défaite aux élections législatives du 2 janvier 1956 l'incitera à rejoindre le Quai d'Orsay, où il terminera sa carrière comme directeur des conventions administratives et des affaires consulaires.

Entre-temps, en effet, Gilbert de Chambrun s'est engagé en politique. Elu à l'Assemblée constituante le 21 octobre 1945, il siégera au Palais-Bourbon pendant dix ans. Inscrit au groupe des Républicains et résistants puis, à partir de 1951, à celui des Républicains progressistes (apparenté communiste), il y côtoie notamment Pierre Cot, Emmanuel d'Astier de La Vigerie et Félix Houphouët-Boigny, se spécialisant dans les dossiers diplomatiques.

Vice-président du Mouvement de la paix, une association restée célèbre pour avoir lancé, en mars 1950, l'appel de Stockholm contre l'armement nucléaire, il incarne alors une gauche très hostile aux grandes orientations de la politique étrangère de la IVe République, prenant successivement position contre la guerre d'Indochine, contre le pacte Atlantique, en 1949, contre la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA), en 1952, contre la Communauté européenne de défense (CED), en 1954, et contre les accords de Paris autorisant le réarmement de la République fédérale d'Allemagne (RFA) et son entrée dans l'OTAN, en 1955.

Cet intérêt pour les enjeux géopolitiques n'aura pas, pour autant, détourné ce passionné d'archéologie, auteur de pièces de théâtre et d'un roman inspiré de l'histoire de la Bête du Gévaudan (Le Retour de la Bête, Bartillat, 1991), de la terre de ses ancêtres. En témoignent les efforts qu'il déploya, comme élu local, pour faire de Marvejols un pôle de renouveau de la culture occitane dans les années 1970.




Nécrologie
samedi 16 janvier 2010 de 9h30 à 18hJournée d'étude : « Le réseau AERI : bilans et perspectives ? »


Nous souhaitons réunir toutes les équipes AERI ainsi que nos partenaires le 16 janvier 2010. Cette journée d’étude sera à la fois un lieu de rencontre et un lieu d’échange entre équipes ayant publié leur cédérom et celles en cours de réalisation mais, surtout, ce sera pour l’AERI le moment de faire des bilans.
En effet, nous évoquerons :
le travail des équipes de bénévoles au sein d’associations locales, leurs difficultés à se procurer archives et subventions, leur méthode de travail en lien avec l’AERI.

Nous nous questionnerons sur l’apport de la campagne nationale de cédéroms :
Comment fédérer des chercheurs autour d’un projet local ? Quelle mise en évidence de fonds d’archives ? Quel est l’apport scientifique et pédagogique des cédéroms ? Qu’est-ce que la recherche locale peut apporter au niveau national ?

L’AERI a une réelle connaissance en matière de pilotage de projet multimédia et éditorial… et a constitué un réseau de ressources et de chercheurs. Ce savoir-faire, souvent sollicité, l’AERI n’hésite pas à le développer pour de nouveaux projets (Musée virtuel, Dvd-rom Valeurs), mais aussi à le mettre à la disposition de ses partenaires.

Face à cette mouvance « fédératrice », quelles perspectives pouvons-nous envisager pour l’avenir ? Quel rôle souhaitons-nous avoir au sein des institutions de mémoire et d’histoire ?


Ecole Militaire. 1 place Joffre, 75007 Paris. Métro École militaire (ligne 8). Amphithéâtre Louis, situé Cour Riberpray - bâtiment 2. Pour des raisons de sécurité, nous devons transmettre la liste des participants à l’Ecole Militaire, nous vous remercions donc de bien vouloir nous confirmer votre venue par mail.

Colloque
Du 6 au 9 janvier 2010Le camp d’internement de Jargeau, entre histoire et mémoire


Le Cercil s’est associé à la Mairie de Jargeau pour témoigner d’une histoire de l’internement des Tsiganes en France entre 1941 et 1946.

Dans le cadre de la commémoration annuelle de la libération des Tsiganes internés au camp de Jargeau, le Cercil, en partenariat avec la Mairie de Jargeau et Cinémobile, propose diverses manifestations du 6 au 9 janvier 2010 permettant de mieux cerner ce que fut le sort des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale.

Ces journées sont aussi l’occasion de présenter le journal Tsig’Mag Boum. Durant une année, les résidents de la maison de retraite et le Conseil Municipal des Enfants ont rédigé des textes dans le cadre d’ateliers d’écriture, animés par des élus de Jargeau et par Fabienne Jacob, écrivaine. La recherche historique et la réflexion sur la place des gens du voyage dans notre société, les ont amenés à rencontrer des familles tsiganes et des spécialistes de la culture tsigane.

Il faut signaler que Tony Gatlif nous a fait confiance en acceptant que son film « Liberté », qui ne sortira en salle qu’en avril 2010, soit présenté en avant-première à Jargeau

Programme des journées du 6 janvier au 9 janvier (inclus)

- 6 janvier : 15h15 à la Maison de retraite
Rencontre avec Guy Jimenes, auteur jeunesse : J’ai vu pleurer un vieux tsigane (éditions Oskar, 2009), racontant la rencontre, à la fin des années 60, entre un jeune garçon de 12 et un vieil homme se rappelant le sort réservé aux Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale.

- 7 janvier : 11h au Collège Clos Ferbois
Commémoration de l’internement des Tsiganes dans le camp de Jargeau (1941-1945)

- 8 janvier : 20h30 au Collège Clos Ferbois
Conférence de Marie-Christine Hubert, historienne, co-auteure du livre : Les Tsiganes en France. Un sort à part. 1939-1946 (éditions Perrin, 2009) retraçant l’histoire de la surveillance, l’internement puis l’assignation à résidence des Tsiganes en France.

- 9 janvier : 18h et 20h30 au Cinémobile (boulevard Carnot)
Projection à 18h du film de Raphaël Pillosio : Des Français sans Histoire (2009, 84mn), racontant l’histoire peu connue d’une population marginalisée et stigmatisée, à partir d’images et de rencontres, aujourd’hui, avec les Tsiganes.

Projection à 20h30, en avant première, du film de Tony Gatlif : Liberté (avril 2010, 111mn), se situant en France pendant la Seconde Guerre mondiale, où les Tsiganes, malgré leur apparente liberté, sont à la fois menacés par la police de Vichy et par la Gestapo.

Le Cercil est à votre disposition pour tout renseignement complémentaire



Tél : 02.38 42.03.91

Communiqué
Dimanche 10 janvier 2010 à 15h30Projection en avant-première de :"La France des Camps 1938-1946" au Mémorial de la Shoah
Ecrit par Denis Peschanski et réalisé par Jorge Amat

Entre novembre 1938 et mai 1946, en France, 600 000 personnes connurent l’internement par simple décision administrative. Des républicains espagnols, des Allemands et des Autrichiens, des communistes français, puis des Juifs étrangers ou des Tsiganes et, à la Libération, des suspects de collaboration mais aussi, des trafiquants de marché noir et des civils allemands. Grâce aux archives de l’Etat et des départements, longtemps fermées, ce film reconstitue le puzzle de cette France des camps oubliée.

En présence de Denis Peschanski, historien et Jorge Amat, réalisateur.
Animé par Olivier Lalieu, historien, responsable de l’aménagement des lieux de mémoire et des projets externes au Mémorial de la Shoah


Entrée libre Réservation obligatoire soit par téléphone au 01.53.01.17.42 soit par Internet : www.memorialdelashoah.org Lieu Mémorial de la Shoah Auditorium Edmond J. Safra 17 rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Metro : Saint Paul (ligne 1) ou Pont-Marie (ligne 7) ou Hôtel de Ville (ligne 11) Bus : 67, 69, 76, 96 Parcs de stationnement : Pont-Marie (48 rue de l’Hôtel de ville) ; Baudoyer (Place Baudoyer) ; Lobau (rue Lobau) Facilité d’accès pour le public handicapé
Tél : 01.53.01.17.42

Cinéma
Mercredi 3 février 2010 à partir de 14h au CHRDPillage, récupération et politiques d'indemnisation


14h : Jean-Pierre le Ridant, directeur de la commission d'indemnisation des victimes de spoliation
15h : Martine Poulain , directrice de la Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA), auteure de « Livres pillés, lectures surveillées, Une histoire des bibliothèques françaises sous l'Occupation (Gallimard, 2008)
15h45 : Michel Rayssac , professeur des écoles retraité, chercheur et auteur de « L'exode des musées, Histoire des oeuvres d'art sous l'Occupation » (Payot, 2007)
16h30 : Gérard Bruyère, documentaliste, musée des Beaux-Arts de Lyon
17h : Discussions

Pause, visite libre de l'exposition

18h30 : Conférence d'Emmanuelle Polack, chargée de mission au Musée des monuments français, commissaire invitée de l'exposition La dame du Jeu de Paume, Rose Valland sur le front de l'art.


Entrée libre, sur réservation, 04 78 72 23 11 ou annie.bailly@mairie-lyon.fr CHRD - 14 avenue Berthelot - Lyon 7

Communiqué
Janvier 2010VIGREUX Marcel, dir., Le Morvan pendant la Seconde Guerre mondiale.
Témoignages et études

Pour le 65ème anniversaire de la Libération, l’Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan (qui gère le Musée de la Résistance en Morvan-St Brisson) a souhaité rééditer l’ouvrage dirigé par le regretté Marcel VIGREUX, Le Morvan pendant la Seconde Guerre mondiale. Témoignages et études, qui était épuisé. Il s’agit toutefois d’une version enrichie par de nouvelles études.
Cet ouvrage est un livre indispensable pour comprendre le développement de la Résistance dans le Morvan et le poids de l’Occupation.
Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan ARORM
Il est le fruit des nombreuses conférences et causeries faites par les acteurs de la Résistance, organisées par le Musée de la Résistance en Morvan et le Parc naturel régional du Morvan jusqu’au début des années 1990 et le résultat des dernières recherches menées sur le sujet, notamment à l’Université de Bourgogne. Aux côtés d’historiens comme Marcel Vigreux, Jacques Canaud ou Jean Vigreux se mêlent les acteurs et témoins de la Seconde Guerre mondiale,
Jean Longhi, Louis Aubin, Armand Simonnot, Janette Colas, Lucile Pichot…
On y découvre la genèse des maquis, Camille, Bernard, Le Loup, Julien, Serge ou Vauban ; la répression à Anost, Dun-Les-Places, Vente-Rouge ; la place des femmes dans la Résistance, celle des paysans, le rapport des gendarmes aux
maquis…
Le livre se compose de trois parties illustrées de documents, d’une vingtaine de croquis et plus de 100 photos. Il traite dans un premier temps de
l’Occupation et des répressions dans le Morvan, puis de la Résistance, du premier parachutage aux missions interalliées en passant par la formation des maquis. Il se termine sur la mémoire et l’histoire du musée de la Résistance en Morvan. L’hommage à ses fondateurs rendu en septembre 2007 est notamment publié.


En vente 15 € au Musée de la Résistance en Morvan. Contact : Musée de la Résistance en Morvan Maison du Parc - 58 230 Saint Brisson
Tél : 03 86 78 72 99

Publication
16 janvier 2010Décès du général Georges Roidot, président des anciens de l'ORA


Georges Roidot est décédé samedi 16 janvier à l'âge de 88 ans.

Né le 5 novembre 1921, Georges Roidot, entré à l'école militaire de Saint-Cyr repliée à Aix-en-Provence le 15 décembre 1940, en sort, avec le grade de sous-lieutenant, le 1er octobre 1942. Il est alors affecté, à sa demande, au 1er régiment d'Infanterie (1er RI) stationné en zone Sud le long de la ligne de démarcation. Sa fonction : chef d'une section de jeunes engagés de la 7e compagnie à Levet. Georges Roidot est un patriote ardent, il ne doute pas que, le moment venu, l'armée d'armistice, pour l'instant fidèle au maréchal Pétain, reprendra le combat.

Le débarquement des Alliés en Afrique du Nord le 8 novembre 1942, puis l'invasion de la zone Sud par la Wehrmarcht le 11 novembre, vont précipiter les choses. Le 9 novembre 1942, le sous-lieutenant Roidot est chef de poste à la ligne de démarcation au nord de Levet. Sa mission : alerter par téléphone sa hiérarchie en cas de franchissement allemand de la ligne de démarcation, ce qui se produit le 11 novembre. C'est alors que le colonel Bertrand ordonne le camouflage du maximum de matériel, les armes plus particulièrement. Le 27 novembre 1942, le 1er RI est officiellement dissous. Il se reconstituera clandestinement. Le colonel Bertrand reçoit le sous-lieutenant Roidot, lui conseille de "trouver une occupation" tout en gardant le contact, "il se peut -déclare-t-il - qu'un jour j'ai besoin de vous". Roidot retourne chez lui à Paris et entreprend des études de droit. En février 1943, il tente de rejoindre l'Afrique du Nord française où, sous l'autorité (provisoire) du général Giraud, l'armée se prépare à reprendre le combat avec les Alliés. Après un passage clandestin de la ligne de démarcation (toujours en place à cette date), il arrive à Saint-Amand-Montrond. Là, le colonel Bertrand le dissuade de rejoindre l'Afrique du Nord et l'intègre dans l'ORA, organisation de Résistance très active s'implantant dans le Cher-Sud parmi les officiers, sous-officiers et hommes de troupe du 1er RI dissous.

Georges Roidot joue un rôle important dans les activités du 1er RI reconstitué dans la clandestinité. Il organise le service de renseignement du régiment pour la zone Sud du Cher. Il reprend contact avec les anciens de la 7e compagnie afin de réorganiser clandestinement cette unité dans la région de Levet. Il recrute dans les chantiers de la jeunesse où de jeunes saint-cyriens ont été affectés. Il prend la direction de l'exploitation forestière créée pour le régiment dans laquelle sont reclassés des cadres. Dans le même temps cette exploitation sert de refuge aux réfractaires au STO. Tout en continuant à s'occuper de son chantier forestier, il est nommé au service de la main-d'oeuvre à la préfecture de Saint-Amand-Montrond. Il y distribue de faux-papiers permettant de préserver des gradés et hommes de troupe du 1er RI du départ au STO. Il devient chef des différents groupes scouts du Cher-Sud, couverture pour ses nombreux déplacements lors des missions de renseignement. Il dispose de divers documents militaires et civils, dont une " vraie fausse " carte d'identité au nom de Georges Renard, lui permettant de passer divers contrôles. Il fait partie de l'équipe chargée de réceptionner les parachutages destinés au 1er RI avec le commandant Rauscher.

Le 10 décembre 1943, la Gestapo de Bourges, bien renseignée par des agents infiltrés, arrête le commandant Rauscher à Saint-Amand-Montrond, le sous-lieutenant Roidot au chantier forestier de Bornacq. Celui-ci est libéré grâce à l'intervention rapide du sous-préfet de Saint-Amand-Montrond Pierre Erignac. Après sa libération, Georges Roidot continue à travailler au bureau de la main d'oeuvre à la sous-préfecture de Saint-Amand-Montrond. Il continue alors sa mission de renseignement, mission qu'il remplit jusqu'au Débarquement. En l'application de l'instruction du général de Gaulle du 5 avril 1944, transmise par le colonel Milleret, chef de l'ORA de la zone Nord, le colonel Bertrand donne l'ordre aux militaires du 1er RI de ne pas participer à l'attaque de la Milice à Saint-Amand-Montrond le 6 juin 1944, mais leur prescrit de mettre sur pied leurs compagnies dans leurs maquis forestiers et la mise en avant des équipes chargées du Plan vert de sabotage des voies ferrées. Dès le 7 juin, avec les hommes de sa compagnie, il exécute des coups de main, des sabotages et des destructions de voies de communication et de matériel ennemi. A partir du 15 août 1944, le 1er RI participe à l'offensive générale des forces de la Résistance contre les nombreuses unités allemandes traversant le département. Georges Roidot, à la tête de la 7e compagnie (190 hommes) prend une part active au harcèlement des troupes allemandes. Cela se conclura par la libération du département et la reddition de la colonne Elster.

Georges Roidot continue sa carrière dans l'armée. il la termine au grade de général de corps d'armée.


Source : Jean-Laude Bonnin in cd-rom "La Résistance dans le Cher", AERI.

Nécrologie
Mercredi 10 février 2010 de 14h30 à 17hRencontre-débat autour de la Deuxième Guerre mondiale
au Mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris – Musée Jean Moulin

Le Mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris – Musée Jean Moulin

Organise le Mercredi 10 février 2010 de 14h30 à 17h

Une rencontre-débat autour de la Deuxième Guerre mondiale, en présence de Jean Delmas (La Seconde Guerre mondiale. Déroulement et enjeux, Paris, Hachette 2008) et autour du documentaire Apocalypse.


Mémorial du maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la libération de Paris – Musée Jean Moulin Réservation obligatoire. Tél. 01.40.64.39.44 ou par mail cecile.cousseau@paris.fr

Communiqué
Du 23 au 29 octobre 2010 à Modène (Italie)Mémoire de la Seconde Guerre mondiale Approche comparée France - Italie
Place dans les enseignements – utilisation des ressources locales

La Maison d’Izieu, en partenariat avec l’Institut historique de Modène (Italie) organise une nouvelle session du cours de formation :

Mémoire de la Seconde Guerre mondiale
Approche comparée France - Italie
Place dans les enseignements – utilisation des ressources locales

Ce cours qui a lieu tous les ans de manière alternée en France et en Italie, portera cette année plus particulièrement sur le thème « Diversité des lieux et formes de la transmission en Émilie Romagne » et se déroulera du 23 au 29 octobre 2010 à Modène (Italie).

Depuis octobre 2006 les sessions de cette formation ont permis chaque année à une vingtaine de professeurs et médiateurs de lieux de mémoire ou de musées, de travailler sur les questions de pédagogie et transmission de la mémoire et de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir de la réalité des lieux visités en Émilie-Romagne ou en Rhône-Alpes.

Ce cours s’adresse aux enseignants et personnels de l’Éducation nationale, aux formateurs d’adultes, aux personnels des lieux de mémoire, des musées et des institutions culturelles soucieux d’apporter une dimension européenne, pluridisciplinaire et interprofessionnelle à leurs projets. Il peut faire l’objet d’un financement européen au moyen des bourses Comenius ou Grundtvig.

Les objectifs de cette formation sont :
- d’amener les stagiaires sur des lieux d’histoire et de mémoire de la Seconde Guerre mondiale, (Carpi, Fossoli, Montefiorino, Villa Emma, Ferrare, Casa Cervi, Nonantola et Modena),
- de comparer la muséographie, les méthodes pédagogiques, l’état de la recherche et de la réflexion sur ces sujets en Italie et en France,
- d’élaborer une étude comparée approfondie entre deux territoires marqués particulièrement par les résistances et les déportations : la Région Rhône-Alpes et l’Émilie Romagne,
- de favoriser les rencontres entre enseignants et acteurs de mémoire français, italiens et des différents pays européens afin de construire des projets d’échanges culturels à base historique,
- de permettre l’approfondissement des connaissances de chacun et de nourrir les recherches personnelles,
- de favoriser la conscience des diversités européennes notamment par le développement d’un dialogue interculturel entre les stagiaires.

Basé cette année à Modène, ce cours se déroule en français avec traduction simultanée de l'italien quand cela est nécessaire et supports pédagogiques en français. Une participation active des stagiaires est demandée (bilan critique des activités et visites, compte-rendu des conférences, travaux avec médiateurs et enseignants italiens et entre stagiaires, …).

Le nombre des participants est limité. Si vous souhaitez suivre ce stage ou pour toute information complémentaire merci de prendre contact avec nous sur le site www.memorializieu.eu rubrique événement.

A NOTER !

Pour présenter le programme et aider à l’élaboration du dossier Comenius une réunion d’information aura lieu le mercredi 10 mars 2010 à la Maison d’Izieu à 14h30.


Pour participer à la réunion d’information du mercredi 10 mars 2010 merci de vous inscrire auprès de la Maison d’Izieu. Par téléphone Stéphanie Boissard 00 33 (0)4 79 87 21 05 00 33 (0)4 79 87 20 08
Tél : 00 33 (0)4 79 87 21 05

Télécharger le programme
Communiqué
11 février 2010Monique Montès nous a quittés


Toute l’équipe de l’AERI, et en particulier Laurence Thibault sa nièce, a la tristesse de vous faire part du décès de Monique Montès, le jeudi 11 février 2010 dans sa 82e année.

Lycéenne à Toulouse pendant la guerre, elle participe aux actions menées par ses deux sœurs au sein du mouvement Combat, comme agent de liaison à partir de 1941.
C’est à Toulouse qu’elle rencontre Serge Ravanel avec lequel elle participe activement à la création et au développement de l’AERI.




Nécrologie
Le 3e mardi de chaque mois de mars à décembre 2010Pleins feux sur 1940
70e anniversaire de l’année 1940 : présentation d'archives par le Service historique de la défense

16 mars, 20 avril (13 h à 17h): "Datés 1940": 40 documents emblématiques de l’année 40.
18 mai, 15 juin, 20 juillet (13 h à 17h): "les combattants": Parcours et profils individuels des combattants, de la campagne de France aux premiers résistants.
21 septembre, 19 octobre (13 h à 17h): "administrer la défaite": Ligne de démarcation, armée d’armistice, troupes de l’Empire, prisonniers de guerre,occupation et collaboration… Comment ont été administrées les conséquences militaires de la défaite.
16 novembre, 21 décembre (13 h à 17h): "les archives dans la guerre": Transferts, destructions, confiscations : l’étonnante histoire des archives de la Défense pendant la Seconde Guerre mondiale.


Entrée libre - visite de groupes sur RV. Château de Vincennes
Tél : 01 41 93 23 99

plus de renseignements
Archives
Lundi 8 mars de 14h à 18hCes femmes qui ont dit non !


A l'occasion de la Journée internationale de la femme vous êtes invités à une journée d'étude à l'auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris.
Sujets des interventions : "Les Françaises Libres", "Les Rochambelles", "Les Eclaireurs Israélites", "Nicole de Hauteclocque, membre du réseau CND-Castille", "Simone Weil, philosophe engagée", "Marie-Madeleine Fourcade, chef du réseau Alliance", "Marie-Hélène Lefaucheux, membre du CPL".


Colloque à l'Hôtel de Ville de Paris le lundi 8 mars de 14h à 18h Réservation obligatoire : 01 40 64 39 51 Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris 5 rue Lobau 75004 Paris Métro Hôtel de Ville

Colloque
Mardi 16 mars 2010 à 14h 30Ciné Histoire présente en avant première "LA FRANCE DES CAMPS"
Documentaire de Denis Peschanski réalisé par Jorge Amat

Le 12 novembre 1938 un décret permet d’interner les « indésirables étrangers » dans des centres spécialisés
Entre février 1939 et mai 1946 sous le régime de Vichy mais aussi avant et après sous un régime démocratique, près de 600000 personnes ont été internées par mesure administrative en France,Non pour un crime ou un délit qu’ils auraient commis mais pour la seule raison qu’ils étaient censés représenter un danger potentiel pour l’Etat ou pour la société Des républicains espagnols, des Allemands et des Autrichiens, des communistes français, auxquels s’ajoutèrent pendant l’occupation, des Juifs bientôt déportés dans le cadre de la solution finale, ou des Tsiganes,puis à la Libération en majorité, des suspectes de collaboration mais aussi des trafiquants de marché noir, et des civils allemands. .
La cote sud méditerranéenne de la France, est devenue une vaste zone concentrationnaire, mais aucun département n’a échappé à la présence d’un camp.
Cette histoire est restée cachée pendant des décennies, comme occultée par la mémoire collective.
Suivant le principe de l’enquête historienne déjà expérimentée pour « la traque de l’affiche rouge » et Maréchal nous voilà » Denis Peschanski et Jorge Amat reconstituent le puzzle grâce à des films, photos,archives écrites, objets dessins et des témoignages émouvants, autant de documents le plus souvent inédits.

La projection en présence des réalisateurs sera suivie d’un débat avec Mme Hélène Mouchard-Zay présidente du CERCIL(centre d’étude et de recherche des camps d’internement du Loiret)
Mme Francine Christophe française fille d’officier français internée à Drancy
et à Beaune la Rolande déportée à Bergen Belsen avec sa mère
M. Paul Niedermann juif allemand de Bade expulsé vers Gurs


Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris Entrée libre sur réservation Ciné Histoire 8 rue Dupleix 75015 Paris
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
Samedi 13 mars 2010 à 10hLe rendez-vous cinéma de Ciné Histoire : "KATYN"
CYCLE 2010 : L’HISTOIRE OCCULTEE L’HISTOIRE MANIPULEE

Septembre 1939 le pacte germano-soviétique permet aux russes d’envahir l’est de la Pologne tandis que les allemands entrent à l’ouest.
Au printemps 1940, le politbureau du parti communiste décide d’éliminer 25000 polonais officiers et membres de l’intelligentsia polonaise. Ils sont exécutés dans les forêts de Katyn, Tver et Kharkov. Les Allemands découvrent les charniers de Katyn en 1943.lors de leur avance vers l’est. Dès la défaite d'Hitler et jusqu'en 1989, la vérité sur ces massacres est falsifiée par l'Union soviétique et la République populaire de Pologne, qui feront officiellement porter la responsabilité de ce crime de guerre aux nazis. Durant toute l’ère de la République Populaire de Pologne (jusqu’en 1989), la vérité sur les massacres de Katyn a été délibérément falsifiée. Le sujet même était classé secret et les défenseurs de la vérité furent persécutés. Il faut attendre 1990 pour que Gorbatchev reconnaisse la responsabilité de l’union soviétique.
Aucun film n’a été fait sur Katyn. A. Wajda dédie ce film à son père exécuté à Katyn Il aborde ce drame par la douleur des femmes, mères, épouses, sœurs qui ont attendu pendant des années un retour de leurs parents disparus.
« Il n’y a pas très longtemps, à la télévision, un lycéen interrogé sur ce qu’évoquait pour lui le 17 septembre 1939,(date d’entrée de l’armée soviétique en Pologne) a répondu : un jour férié. Peut-être que, grâce à ce film, quand on questionnera le jeune homme à propos de Katyn, il pourra dire un peu plus que « c’est le nom d’une petite ville près de Smolensk » Andrzej Wajda.
Avec Katyn, Andrzej Wajda signe une œuvre magistrale sur une page terrible de l'histoire polonaise.

RENCONTRE AVEC ALFRED GROSSER
Professeur émérite des universités à Sciences Po


Cinéma La Pagode 57 bis rue de Babylone, Paris 7e. Métro Saint-François-Xavier TARIF UNIQUE : 6 EUROS Association Ciné Histoire - Nicole DORRA - 8 rue Dupleix, 75015 PARIS
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
2010“L’espérance doit-elle disparaître ?” Général de Gaulle, 18 juin 1940


Le Musée de la Résistance Nationale vous propose une exposition :

“L’espérance doit-elle disparaître ?”
Général de Gaulle, 18 juin 1940

Cette exposition synthétique en 10 panneaux déroulants, permet de saisir la portée de l’appel du 18 juin 1940 au travers de nombreux documents d’archives, pour partie inédits.
Construite de manière chronologique, elle suit notamment les étapes de la rencontre entre la France Libre et la Résistance intérieure qui aboutit à l’unification de la Résistance puis à la victoire.
Tant du côté de la France Libre à l’extérieur qu’en France même, de 1940 à 1942, les débuts sont difficiles faits de tâtonnements et d’approches à mesure que s’opère la prise de conscience de la nécessaire conjugaison des forces qui se réalise sous l’autorité du général de Gaulle. Par l’intermédiaire d’hommes comme Jean Moulin, les liens se nouent permettant finalement la conjonction marquée symboliquement par la Déclaration aux mouvements du général de Gaulle et par la création de la France Combattante en juillet 1942. Désormais, une seule et même Résistance française lutte sur tous les fronts, par tous les moyens contre les nazis. La reconquête de la souveraineté nationale, la libération, le rétablissement des institutions démocratiques sont l’oeuvre de tous ces Français, qui en France même ou à l’extérieur mirent leurs forces en commun sous l’égide du général de Gaulle après le 18 juin 1940.


Pour tout renseignement, contacter le musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne.

Expo
Mardi 2 mars 2010 à 17h« Andrzej Wajda : Silence on tourne ! »


« Andrzej Wajda : Silence on tourne ! » (2006, 74 mn, VO sous-titrée)
En partenariat avec l’Institut d’Art Visuel d’Orléans et l’Apac.
Ce documentaire réalisé par les étudiants de l’École de cinéma fondée par Wajda, est
un portrait vif du cinéaste polonais en pleine action, sur le tournage de son film « Katyn ».
Leçon de cinéma du réalisateur à l’oeuvre prolifique depuis 1950, et leçon d’histoire :
Katyn, le film dans le film, raconte ce drame à la fois historique et intime à Andrzej Wajda, son père ayant péri dans ce massacre.


Salle du Kid, Théâtre d’Orléans. CERCIL 2 cloître St-Pierre- le-Puellier 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Pour en savoir plus
Cinéma
Jeudi 4 mars 2010 à 19h45« Katyn » d’Andrzej Wajda
Projection/ Rencontre

« Katyn » d’Andrzej Wajda (2009, 120 mn, VO sous-titrée)
Lors de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne et l’URSS en 1939, les soviétiques
capturent 15 000 officiers polonais. Au printemps 1940, ils en assassinent 4 500 dans
la forêt polonaise de Katyn. Le charnier sera découvert par les nazis en 1943.
La responsabilité de ces massacres sera longuement niée par les soviétiques qui
tenteront de l’attribuer aux nazis…
Film suivi d’un débat animé par Michel Lisowski, traducteur et ancien assistant
réalisateur d’Andrzej Wajda. Il reviendra à la fois sur l’histoire du massacre de Katyn
et sur les enjeux autour de la découverte du charnier, ainsi que sur la façon dont
Andrzej Wajda a abordé ce sujet difficile.


Cinéma les Carmes à Orléans CERCIL 2 cloître St-Pierre- le-Puellier 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Cinéma
Samedi 6 mars à 14h30« La terre ne ment pas ... » de Philippe Claire (2009, 70 mn)
Projection en avant-première

14 mai 1941, plusieurs milliers d’hommes arrêtés à Paris sont transférés et internés dans
les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers pour le seul motif qu’ils sont juifs. 400
d’entre eux sont envoyés ensuite en Sologne, dans trois fermes abandonnées. En juinjuillet
1942, la quasi-totalité de ces hommes est déportée à Auschwitz.
Quelques-uns réussissent toutefois à s’évader avec la complicité de fermiers voisins.
Emile Frajerman, l’un de ces évadés, est sans doute l’un dernier témoin de cette histoire.

Les fermes de Sologne se trouvent sur les territoires des communes de Cerdon,
d’Argent-sur-Sauldre, d’Isdes et de Vannes-sur-Cosson.

Cette séance aura lieu en présence du réalisateur et d'Emile Frajerman, ancien évadé
et sans doute dernier témoin de cette histoire.


Cinémobile Cerdon Pour tout renseignement : CERCIL 02 38 42 03 91 tarif unique exceptionnel à 2,50€ gratuit pour scolaires et étudiants

Cinéma
Parution le 21 mai 2010Dictionnaire des compagnons de la Libération
Par Vladimir Trouplin

Afin de marquer le 70e anniversaire de la création de l'ordre de la Libération, le premier Dictionnaire des compagnons de la Libération, paraîtra le 21 mai 2010 aux Editions Elytis. Une souscription publique est actuellement ouverte jusqu'au 12 avril prochain.

Cet ouvrage ambitieux réunit pour la première fois dans un même ouvrage les 1 061 compagnons de la Libération... Il présente les parcours individuels des compagnons et les historiques des 18 unités et 5 communes décorées de la croix de la Libération ; préfacé par le Président de la République, il comprend un avant-propos du Pr François Jacob, chancelier de l'ordre de la Libération, une introduction générale, de nombreuses annexes et 1 100 illustrations...

Auteur : Vladimir Trouplin, conservateur du musée de l'ordre de la Libération
Format : 210 x 300 mm cousu (illustrations n&b) cartonné, 1232 pages
Cartes, bibliographie, index
Prix de vente public : 49 euros.

Prix de vente en souscription (jusqu'au 12 avril 2010) : 45 euros (frais de port compris)




Pour en savoir plus et télécharger le bulletin de souscription
Archives
Mercredi 24 mars 2010 à 18h30Conférence de Laurent Douzou à l'occasion de la sortie de son livre "Lucie Aubrac".
au CHRD de Lyon

Lucie Aubrac demeure certainement une des figures les plus connues de la Résistance, mais paradoxalement, alors que son parcours a inspiré un film de fiction, aucune biographie ne lui avait encore été consacrée.

Laurent Douzou, professeur d'histoire contemporaine à l'IEP de Lyon, spécialiste de l'histoire de la Résistance s'est attaché à pallier ce manque en publiant « Lucie Aubrac ».

Une analyse minutieuse des archives familiales, du Parti Communiste Français, une parfaite connaissance du mouvement Libération-Sud co-fondé par Lucie Aubrac et les nombreux entretiens menés depuis les années 1980 avec elle ont permis à Laurent Douzou de retracer le parcours complexe de cette femme, toujours engagée dans l'action, de ses années de jeunesse au Quartier latin.
Avec humanité, l'auteur éclaire l'histoire étonnante de cette enseignante, devenue héroïne de la Résistance.


Réservation conseillée : 04 78 72 23 11 CHRD 14 avenue Berthelot - Lyon 7

Conférence
Du 22 février au 9 avril 2010« Grandes résistantes contemporaines : de l’engagement continu de nos grandes résistantes aux femmes emblèmes de la paix dans le monde ».


Du 22 février au 9 avril, le Centre Régional "Résistance & Liberté" présente aux anciennes Ecuries du château à Thouars l’exposition « Grandes résistantes contemporaines : de l’engagement continu de nos grandes résistantes aux femmes emblèmes de la paix dans le monde ». Une exposition conçue et réalisée par Pierre-Yves Ginet et Françoise Rolland (association Femmes, ici et d’ailleurs).

Il est courant de penser que la Résistance est une affaire d’hommes. Un engagement strictement masculin ? Pourtant, de nombreuses femmes écrivent notre Histoire.
Des grandes résistantes de la Seconde Guerre mondiale aux Mères de la place de Mai en Argentine, qu’elles soient emblèmes de la paix pour tous ou anonymes, elles s’attaquent avec courage à l’ensemble des maux de la société qui les entourent.
Seules ou collectivement, elles procèdent par la non-violence, l’abnégation, la détermination et le dialogue. Les vingt-cinq portraits présentés montrent l’engagement permanent, ici et ailleurs, pour un idéal de paix.


Entrée gratuite du lundi au vendredi et le dimanche 4 avril de 14h à 18h. Les anciennes Ecuries du Château - Rond-Point du 19 mars 1962 - 79100 THOUARS Tél. : 05 49 66 42 99

http://www.crrl.com.fr
Archives
Vendredi 26 mars 2010 à 20h30« La résistance féminine, héroïnes et anonymes »
par Dominique Veillon, historienne, directrice de recherches à l’IHTP-CNRS

La résistance féminine a du mal à émerger car elle n'est pas toujours clairement identifiée. Du fait de leur comportement culturel, de leur héritage politique (les femmes ne votent pas), identifier leur résistance est difficile. Leur rôle « d’intendantes de la résistance" - si indispensable - n'est pas mesurable. Anonymes. Et pourtant, l’action résistante s’articule autour d’elles. Elles hébergent, nourrissent les évadés, elles confectionnent tracts et journaux clandestins, elles sont agents de liaison. Héroïnes. Lucie Aubrac, Berty Albrecht, Marie-Madeleine Fourcade… Responsables de réseaux de Résistance ou membres de leurs équipes dirigeantes, elles sont devenues héroïnes.
Quelles soient résistance au quotidien ou résistance dite extraordinaire, ces histoires sont bien souvent des histoires oubliées.


Vendredi 26 mars 2010, 20h30 au Centre Régional "Résistance & Liberté" Tarif : 2 € - gratuit pour les – de 18 ans, les étudiants, les demandeurs d’emploi, les adhérents du Centre Régional "Résistance & Liberté" Les anciennes Ecuries du Château - Rond-Point du 19 mars 1962 - 79100 THOUARS Tél. : 05 49 66 42 99 Réservation conseillée

http://www.crrl.com.fr
Conférence
Du 11 au 17 avril 20101ère randonnée de la mémoire à vélo dans le Loiret


Du 11 au 17 avril, le Cercil organise la 1ère randonnée de la mémoire à vélo dans le Loiret : encore quelques places pour les jeunes français de 15 à 18 ans...

Le Cercil organise, en partenariat avec la Fédération Départementale des Cyclotouristes, la 1ère randonnée sur les lieux de mémoire de la Seconde guerre mondiale dans le Loiret, et en particulier, bien sûr, les camps de Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau.

10 jeunes Français se joindront à 10 jeunes Allemands de Münster et 10 jeunes Polonais de Niepolomice pour parcourir ces lieux d’histoire et de mémoire et devenir ainsi des ambassadeurs européens vigilants et attentifs.

Pour y participer : il faut être âgé de plus de 15 ans et de moins de 18 ans, et avoir la volonté de s’engager dans une action européenne dont le but est de favoriser la compréhension mutuelle des jeunes de différents pays.

Il faut aussi souhaiter s'investir dans un projet thématique sur l'histoire et la mémoire de la Seconde guerre mondiale et de la Shoah.

Le financement est assuré principalement par l’Office Franco-Allemand de la Jeunesse et la région Centre, mais également la ville d'Orléans, de Saint Jean de la Ruelle, la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et le Ministère de la jeunesse. Grâce à ces financements, le séjour est totalement pris en charge.

II reste encore quelques places pour les jeunes Français.


Pour toute information Cercil - 2 cloître Saint-Pierre le Puellier - 45 000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

http://www.cercil.fr
Communiqué
Mars 2010Décès d'Henri Diacono


Henri Diacono est né le 20 juin 1923. Parachuté en France le 6 février 1944 comme radio du réseau Armand-Spiritualist (Seine-etMarne), il maintient le contact avec Londres pendant plusieurs mois. Vice-président de la Fédération nationale Libre Résistance, membre du Comité d'action de la Résistance, Henri Diacono était chevalier de la Légion d'honneur et titulaire de la MBE (Ordre de l'Empire britannique).




Nécrologie
Janvier à décembre 2010Une mémoire française, 1939-1946


Le Mémorial de la Shoah s’associe au programme Une mémoire française, 1939-1946, qui, de janvier à décembre 2010, propose à travers des manifestations culturelles dans la France entière de faire connaître la spécificité, les origines et le contexte du sort des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale, et de rendre hommage aux victimes. Les modalités et les caractéristiques de la persécution des Tsiganes en Europe, dès les années qui précédèrent la Seconde Guerre mondiale, présentent des cas fort complexes et différents. Soixante ans après, chercheurs, cinéastes, et survivants tâchent de faire connaître cette histoire, encore peu étudiée.


En partenariat avec le Centre de ressources Fnasat-gens du voyage. Entrée libre pour chaque séance sur réservation.

Programme complet
Communiqué
Mercredi 14 avril 2010 à 14h30Les FTP-MOI, ces étrangers qui ont combattu pour la France
Manifestation organisée par Ciné-Histoire et l'ANACR

14h30 : Introduction par N. Dorra (Ciné-Histoire) et J. Weiler (ANACR).

15h : projection du film de Mosco-Boucault, 1993 "Ni travail, ni famille, ni patrie" (90 mn)

16h30 : débat avec Denis Peschanski, historien ; Paulette Urman (35e brigade, Toulouse) ; Léon Landini (Carmagnole, Lyon).


Auditorium de l'Hôtel de Ville 5 rue Lobau, 75004 Paris Réservation indispensable. Prévoir papiers d'identité.
Fax : 01 48 05 28

Cinéma
Du 30 mars au 25 avril 2010. Du mardi au samedi à 21h. Le diman"Mon coeur caresse un espoir"
Création et mise en scène Valérie Antonijevich. D'après les archives de l'Occupation et " Déposition ", journal de guerre 1940-1944 de Léon Werth.

Une loupe posée sur les individus confrontés à ce que la guerre révèle d’eux-mêmes, d’humain et d’inhumain ; sources sourdes, inconnues jusqu’alors où ils puisent le meilleur comme le pire. Les êtres vacillent entre aliénation et liberté, peurs et courages, individualité et solidarité. La guerre est le catalyseur tragique des comportements humains.
Mon coeur caresse un espoir ou des histoires de gens ordinaires ; morceaux déchirés de vies prises dans l’étau de la dictature et de l’occupation.
Ceux qui ont résisté. Ceux qui ont collaboré. Et l’immense majorité qui a attendu. Chacun, au quotidien, construit le monde.


Théâtre de l'épée de bois. Cartoucherie. 75012 Paris
Tél : 01 42 06 29 23

Pour en savoir plus...
Théâtre
14/04/2010Jalons pour une histoire de la France Libre
9 juin 2010 - Campus Antoine Mazier, Saint-Brieuc

Dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire de l’Appel du 18 juin 1940, le Service Départemental des Côtes d’Armor de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre organise en partenariat avec la ville de Saint-Brieuc, l’Université Rennes II Haute-Bretagne (Campus Antoine Mazier / Saint-Brieuc) et le Centre de Recherches Historiques de l’Ouest (CNRS UMR 6258) un colloque posant des jalons pour une histoire de la France Libre et dévoilera quelques aspects méconnus de cet objet historique singulier. Il réunira plusieurs chercheurs parmi lesquels Thomas Fontaine, Philippe Garraud, Yann Lagadec, Olivier
Porteau… La direction scientifique est assurée par Patrick Harismendy et Erwan Le Gall.


Erwan LE GALL Délégué à la Mémoire Combattante Service Départemental des Côtes d\'Armor Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre. 12 bis, rue Notre-Dame 22 015 Saint-Brieuc Cedex 1
Tél : 02.96.68.01.44.

Programme complet sur le site de la ville de Saint-Brieuc
Colloque
Dimanche 25 avril 2010 à 10h30Cérémonie au Carré militaire du cimetière de Dreux


Dimanche 25 avril, à 10h30, au Carré Militaire du Cimetière de Dreux :
Les Sentinelles de la Mémoire participent à l’inauguration d’une plaque à la mémoire du Lieutenant Jules MARTINET, responsable F.F.I. de Dreux, tombé dans les combats de la libération de Paris et à un hommage à Sylvia Landau dans le cadre de la Journée Nationale du Souvenir de la Déportation. Les textes lus pour ces deux occasions sont le résultat des travaux de recherche entrepris par l'A.R.M.R.E.L., Association de Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir.


Dimanche 25 avril, à 10h30, au Carré Militaire du Cimetière de Dreux : Les Sentinelles de la Mémoire participent à l’inauguration d’une plaque à la mémoire du Lieutenant Jules MARTINET, responsable F.F.I. de Dreux, tombé dans les combats de la libération de Paris et à un hommage à Sylvia Landau dans le cadre de la Journée Nationale du Souvenir de la Déportation. Les textes lus pour ces deux occasions sont le résultat des travaux de recherche entrepris par l'A.R.M.R.E.L., Association de Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir. Contact : projetarmrel28@orange.fr

Communiqué
Dimanche 9 mai 2010Evocation historique et artistique pour le 65e anniversaire de la liquidation du camp de Voves


Dimanche 9 mai, à partir de 9h30, sur le site du camp de Voves. Evocation historique et artistique pour le 65e anniversaire de la liquidation du camp.
Une plaquette a été réalisée pour cette occasion ; elle reprend les résultats des recherches effectuées par le Comité du Souvenir du Camp de Voves.




Communiqué
Dimanche 25 avril 2010 à partir de 10hChâteau-Thierry : journée nationale de la déportation


10h : monument des déportés (avenue Jules Lefebvre)
10h30 : Départ en cortège vers la stèle de Jean Moulin
10h45 : Départ du cortège vers l'Hôtel de ville
11h : Salut aux drapeaux place de l'hôtel de ville.

Salle municipale du 8 rue du Château. Visite de l'exposition "La déportation". Allocutions et réception.

17h. Cinéma Théâtre
La Rafle suivi d'un débat "Aux origines de la rafle" animé par Catherine Digard et Marie Ange Layer.




Communiqué
05/05/2010Carnet de voyage intergénérationel
L'aventure de l'intergénérationel dans un livre grand public. Par Carole Gadet, de l'association Ensemble Demain ! Illustrations de Diane Sorin.

L'AERI, qui travaille avec l'association Ensemble demain! depuis plusieurs années, est heureuse de voir publié cet ouvrage, véritable leçon de vie, pour l'établissement d'un lien durable et constructif entre enfants et personnes âgées... Il permet de reproduire l'expérience pilote de l'association Ensemble demain!. Une soixantaine d'aquarelles complètent les textes et retranscrivent ce que les mots seuls ne peuvent pas dire. L'ouvrage est préfacé par Albert Jacquart.


Editions de l'atelier 51-55 rue Hoche Bât. B Hall 1 Étage 3 94200 IVRY-SUR-SEINE
Tél : + 33 (0)1 45 15 20 20

Pour en savoir plus
Publication
8 mai 2010Appel d'APTraduction pour le 8 mai
"Ils sont disparus depuis la guerre 1939-1945"

"APTraduction" organise une action humanitaire pour aider à retrouver les personnes perdues de vue pendant la deuxième guerre mondiale sous l'égide "FRANCE - RUSSIE 2010".
Si vous avez connu certains soldats russes ou les autres ressortissants de ex-URSS dans les camps de concentration ou dans la résistance en France pendant la deuxième guerre mondiale, merci d'envoyer vos témoignages par écrit à l'adresse suivant, ou via le site internet d'APTraduction...


Mme PETUKHOV Quartier Peyroulière 84400 APT
Tél : 04.90.74.11.96
Fax : 06.18.66.95.28

consulter ou déposer un avis de recherche
Archives
Le 27 mai 2010 à 20hRésister Cacher Protéger
Théâtre de marionnettes par la Cie Animatière, au Musée de la Résistance nationale

Un spectacle au sujet de ces femmes et ces hommes, ces « discrets », qui ont su s’opposer, en âme et conscience. Le spectacle s’appuie sur les témoignages du DVD « Paroles des Années Noires » édité par les Archives départementales du Conseil général du Val-de-Marne.
Marionnettes portées, objets, avec David Lippe, Perrine Cierco et François Pernel.


Musée de la Résistance nationale Parc Vercors 88, avenue Marx Dormoy Champigny-sur-Marne
Tél : 01.48.81.53.78

Pour en savoir plus...
Théâtre
Mai-Juin 2010Les actualités du CERCIL


La première randonnée européenne de la mémoire a eu lieu dans le Loiret;
Du 3 au 15 mai: Expo " Les résistances allemandes au nazisme à Münster et dans le Münsterland" à la maison des associations d'Orléans.
Jusqu'au 21 mai: expos présentées par la Mairie et le lycée agricole de Beaune: "Les camps d'internement du Loiret", "Les commémorations à Pithiviers et à Beaune-la-Rolande de 1946 à aujourd'hui", "Aux témoins".
Dimanche 16 mai: Commémoration de l'UDA;
Du 18 mai au 12 juin: Expo "Autour d'Aristides de Sousa de Mendes".


CERCIL 2 cloître Saint Pierre le Puellier 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Pour en savoir plus...
Communiqué
Le 15 mai, de 19h30 à minuitNuit des musées au musée de Bondues
Visites guidées et retraite aux flambeaux

Dans une ambiance de black out, les visites guidées vous feront découvrir un lieu plongé dans l'obscurité dans une ambiance des années 40.
Visites guidées sur réservation à 21h, 21h45 et 22h30.
Retraite aux flambeaux à 23h30.
N'oubliez pas vos lampes de poches!!!


Musée de la Résistance BP 80 001 59587 Bondues Cedex
Tél : 03 20 28 88 32

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Expo
15 et 16 mai 2010PAROLES DE RESISTANCES 2010
Rassemblement au Plateau des Glières, par l’association « Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui »

Le rassemblement pique-nique citoyen aura lieu le dimanche 16 mai au Plateau des Glières à 10h30 autour de grandes figures de la Résistance comme Odette Nilès, Léon Landini, Stéphane Hessel, Walter Bassan et d’acteurs de résistances plus actuelles dans les domaines de la justice, de la presse, de la santé et des services publics.
Le samedi 15 mai sera consacré aux débats et projections de film autour du CNR au village de Thorens-Glières.



Tél : 06 80 22 70 98

Pour en savoir plus...
Communiqué
du 17 juin au 24 décembre 2010Voyages pendulaires. Des Roms au cœur de l’Europe
Nouvelle exposition du CHRD de Lyon

Construite autour du reportage de Bruno Amsellem, l’installation photographique donne à voir le quotidien de familles roms, au fil de leurs voyages pendulaires entre la France et la Roumanie.
Exposition temporaire:
Tarif normal : 4 € / Tarif réduit : 2 €
Gratuit pour les moins de 18 ans.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation Espace Berthelot 14 avenue Berthelot - 69007 Lyon
Tél : 04 72 73 99 06

Pour en savoir plus...
Expo
Samedi 29 mai, à 10hProjection-rencontre : L’AVEU DE CONSTANTIN COSTA-GAVRAS
rendez-vous de cinéma de l'association Ciné Histoire, cycle 2009-2010 : L’HISTOIRE OCCULTÉE L’HISTOIRE MANIPULÉE

À Prague, en 1951, un haut responsable politique tchécoslovaque se retrouve accusé d'espionnage au profit des États-Unis. Tout est fait pour lui extorquer des aveux. Il finit par avouer au tribunal des crimes qu'il n'a pas commis en récitant un texte d'aveux que ses bourreaux lui ont fait apprendre par cœur. Réhabilité en 1956, il émigre vers la France et, s'il condamne le stalinisme, il reste fidèle à l'idéal communiste de sa jeunesse.
RENCONTRE AVEC JACQUES RUPNIK, DIRECTEUR DE RECHERCHE À SCIENCES PO, SPÉCIALISTE DES PROBLÉMATIQUES DE L’EUROPE CENTRALE.
Tarif unique: 6 euros


La Pagode Cinéma, 57 bis rue de Babylone, 75007 Paris. Association Ciné Histoire - Nicole DORRA - 8 rue Dupleix, 75015 PARIS
Tél : nicoledorra@gmail.com
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
A l'issue de la réunion du 19 au 23 avril 2010 à TemplinDECLARATION DU COMITE INTERNATIONAL DE RAVENSBRÜCK A LA PRESSE
Nous, les femmes survivantes du camp de concentration de Ravensbrück, membres du Comité International, nos descendantes et nos amis, commémorons nos mortes dans les camps.

L’Allemagne a réalisé un très grand travail de réflexion critique sur son Histoire.
Nous remercions le Gouvernement Fédéral et le Land du Brandenbourg d’avoir permis de réaliser le début des travaux dans le camp de Ravensbrück, occupé pendant plus de quarante ans par les troupes soviétiques.
Mais la poursuite des travaux dans ce camp, nécessite de nouvelles subventions que nous demandons instamment pour :
- la remise en état du mur d’enceinte du camp,
- la préservation des anciens bâtiments de la «fabrique textile »,
- la sauvegarde des bâtiments historiques encore existants dont les hangars réservés aux objets volés près des voies ferrées,
- l’intégration de la partie sud du camp de femmes,
- la préservation des restes du camp des hommes,
- la préservation des restes des fondations des ateliers et des baraques du camp Siemens et des quais de déchargement…

Nous demandons expressément au Gouvernement Fédéral et au Land du Brandenbourg de protéger ce qui a déjà été réalisé et en particulier de ne pas toucher à nos cellules – musées dans l’ancien bunker.
Par ailleurs, nous voulons conserver la date du 27 janvier comme jour commémoratif des victimes du nazisme. Nous ne voulons pas d’une deuxième date, le 23 août pour commémorer les victimes de tous les régimes totalitaires: pas d’amalgame entre les victimes du nazisme et les victimes des autres régimes.
Nous demandons aux jeunes générations de continuer à lutter contre l’idéologie du national-socialisme, le fascisme, l’antisémitisme, le racisme, la xénophobie, l’extrémisme de droite et de gauche, les discriminations de toutes sortes, pour qu’un tel cauchemar ne se renouvelle pas.


Courrier : Dr. Annette Chalut. Présidente. 22 rue du Général Cordonnier 92200 Neuilly, France
Tél : 00 33 1 46 24 82 54

Communiqué
Mardi 25 mai à 19h30Soirée en l'honneur de Daniel Cordier, secrétaire de Jean Moulin de juin 1940 à juin 1943
à l’Institut Lumière (Lyon), en présence de Daniel Cordier, Régis Debray et Bernard George

Présentation et projection de "Daniel Cordier, la Résistance comme un roman" (1h30, 2010). Documentaire de R Debray et B Georges mêlant le suspense du récit à l’authenticité du témoignage, ce film-randonnée inspiré du livre Alias Caracalla nous conduit de Londres sous le Blitz à Paris occupé, en passant par Lyon, capitale de la clandestinité. Dans un aller retour entre passé et présent, Daniel Cordier partage avec Régis Debray son expérience de Français Libre sur les lieux-mêmes de son engagement.
Projection suivie de la signature d’Alias Caracalla (Gallimard) par Daniel Cordier.


Institut Lumière 25 rue du Premier-Film BP 8051 69352 Lyon cedex 08
Tél : 04 78 78 18 98
Fax : 04 78 78 36 56

http://www.institut-lumiere.org/
Cinéma
Mai 2010Actualités du Mémorial de la Shoah


- Expo "Filmer les camps, de Hollywood à Nuremberg": jusqu'au 31 août 2010.
- Expo: Les Juifs à berlin 1933-1941, photographies d'A Pisarek: jusqu'au 5 septembre.
- La persécution des Juifs et la Shoah vues par le cinéma et la télévision américaine de 1933 à nos jours : du 25 mai au 31 octobre.
- Rencontre avec Laurent Seksik - Les Derniers Jours de Stefan Zweig : mercredi 12 mai, 19h30.
- Rencontre - Mémoires du génocide arménien. Héritage traumatique et travail analytique : dimanche 23 mai, 15h30.
- Rencontre avec Éric Malo - Le camp de Noé 1941-1947 : jeudi 27 mai, 19h.


Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris.

Retrouver toute l'actualité du Mémorial de la Shoah
Communiqué
27 mai 2010Date anniversaire de la première réunion du Conseil National de la Résistance sous la présidence de Jean MOULIN


- Exposition à Aix-en-Provence, organisée par l'ANACR d'Aix, à la Mairie Nord des Platanes, 14 chemin de Saint Donnat, à 17h.
- Commémoration au Mémorial Jean MOULIN à Salon-de-Provence (D 538 route d'Avignon) à 10h30.


Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire 169 Domaine Les Michels 13790 PEYNIER
Tél : 04 42 53 07 06

Commémoration
18 juin 2010Commemorative events
Londres : commémorations du 18 juin

16th June 2010 – Round Table Discussion : "De Gaulle and the Free French in London". 19h–21h30
17th June 2010 – Conference : "La flamme de la résistance". 10h-18h.
19h : Film "L’Armée des Ombres", presented by G Vincendeau.


Institut français de Londres

Pour en savoir plus
Commémoration
du 25 mai au 18 juin 2010Mois de la Résistance et de la France Libre
Mairie du 12ème arrondissement de Paris

Conférence, expositions, concert-spectacle, projection, dans le cadre du du 70e anniversaire de l’appel du général de Gaulle du 18 juin 1940.


Mairie du 12e: 130 bd Daumesnil, 75012 Paris
Tél : 01 44 68 12 12

Programme complet sur le site de la mairie du 12e
Archives
Le samedi 15 mai de 19 h à 23 h6e Nuit des musées
Visite gratuite du Centre d'interprétation de la ligne de démarcation

Jusqu'au 24 mai 2010 : Exposition temporaire
" Signes de la collaboration et de la résistance. "


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation. Place du Bassin - 71420 Génelard
Tél : 03 85 79 23 12

Pour en savoir plus
Expo
Mai 2010Mémoire des hommes s'enrichit d’une nouvelle base de données : les militaires français tués lors du second conflit mondial.


Dans le cadre des commémorations officielles de la Seconde Guerre mondiale, la direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du
ministère de la défense (SGA/DMPA) enrichit son site Internet Mémoire des hommes d’une nouvelle base de données : les militaires français tués lors du second conflit mondial.

De la bataille de France à la victoire, en France, en Afrique, en Indochine, partout où la France avait des possessions, plus de 200 000 militaires sont morts, que ce soit dans les rangs de l'armée régulière, dans la Résistance intérieure ou dans les Forces Françaises Libres.

Afin de rendre au soldat les honneurs qu'il mérite et faciliter les travaux tant des historiens que des généalogistes, des scolaires ou des simples curieux, la base permettra une recherche multicritère.

Cette base de données vient aujourd’hui compléter les bases déjà existantes sur le site : Première Guerre mondiale, guerres d'Indochine et d'Algérie, combats du Maroc et Tunisie et fusillés du Mont Valérien.




Voir le site "Mémoire des hommes"
Internet
Mai 2010Cédric Gruat, "Hitler à Paris"
Juin 1940

En juin 1940, Hitler est à Paris. Les images tournées alors par la propagande allemande, suite de clichés réalisés à l'Opéra, à la Madeleine ou sur l'esplanade du Trocadéro, le montrent allant de monuments en lieux emblématiques dans une ville presque déserte. Contre toute attente et seulement quelques jours après la signature de l'armistice et le début de l'Occupation, le chef de l'Allemagne nazie ne vient pas célébrer sa victoire militaire sur la France, mais visiter en touriste incognito la Ville Lumière pour la seule et unique fois de sa vie.
Que sait-on au juste de cette visite et des raisons de cette pérégrination ? A quelle stratégie répond-elle ? Que se cache derrière ces images d'un Hitler se présentant sous les traits d'un amoureux de l'art et de la culture ?

C'est à ses diverses interrogations que l'auteur de ces pages tente de répondre sous la forme d'un essai critique.


Prix : 15 euros Éditions Tirésias Michel Reynaud Hall 1 21 rue Letort 75018 Paris
Tél : 06 86 26 73 20

http://www.editionstiresias.com
Publication
25 mai 2010La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy
thème du CNRD 2010-2011

Le thème de l'année scolaire 2010/2011 du concours national de la Résistance, adopté par le jury national présidé par madame Joëlle Dusseau, inspectrice générale d'histoire et géographie, est publié au Bulletin officiel de l'Education nationale. Il s'agit du thème suivant :
« La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy »
La note de service est disponible à l'adresse suivante: http://www.education.gouv.fr/cid51646/mene1000409n.html

2011 sera aussi l'année du 50e anniversaire de la création du CNRD par des associations d'anciens résistants et déportés (1961-2011).
La Fondation de la Résistance publiera au début du mois d'octobre 2010 la brochure pédagogique accompagnant enseignants et élèves dans leurs recherches. Dans son numéro du mois de juin 2010, la « Lettre de la Fondation » donnera des pistes de réflexion utiles pour tous ceux, anciens résistants et déportés, responsables d'associations, enseignants, qui jouent un rôle essentiel dans l'animation du concours.
Dès maintenant, des ressources sont disponibles sur le site de la Fondation de la Résistance, aux pages de la rubrique « concours de la résistance » :
http://www.fondationresistance.org/pages/action_pedag/concours_r.htm




http://www.fondationresistance.org/pages/action_pedag/concours_r.htm
Communiqué
28 mai 2010Le Conseil constitutionnel met fin aux inégalités de traitement des anciens combattants issus des ex-colonies


Les "sages" ont censuré les dispositions relatives à la "cristallisation" des pensions applicables aux ressortissants des ex-colonies françaises. Cette décision met fin aux inégalités de traitement entre ressortissants français et étrangers titulaires de pensions civiles ou militaires de retraite et résidant dans le même pays. ("Le Monde")




Pour en savoir plus
Communiqué
8 juin 2010Les papiers Jean ZAY entrent aux Archives nationales


Les papiers Jean ZAY entrent aux Archives nationales à Paris le 8 juin prochain (60 rue des Francs-Bourgeois, 75003 Paris).

A cette occasion une journée d'étude est organisée, avec la participation de Robert BADINTER, qui donnera la parole aux hommes politiques, aux historiens et aux archivistes afin de dégager de nouvelles pistes de recherche sur le début du XXe siècle et sur les années noires.
Vous trouverez le programme sur le site des archives nationales (voir ci-dessous).


NB: Aucune réservation n'étant possible, il est indispensable d'arriver à l'heure précise.

Télécharger le programme
Archives
Mai 2010Inauguration de la première plaque de France rendant hommage aux victimes de la Déportation pour motif d'homosexualité


Pages web consacrées au reportage de l'inauguration samedi 15 mai 2010 à Mulhouse de la première plaque de France rendant hommage aux victimes de la Déportation pour motif d'homosexualité.

Voir le lien ci-dessous.


Les "Oublié(e)s" de la Mémoire Association Civile Homosexuelle du Devoir de Mémoire Siège national : Maison des Associations BaL 60 - 206, quai de Valmy - 75010 PARIS Tél. 06.18.84.00.33 http://www.devoiretmemoire.org

Pour voir le reportage
Commémoration
Jeudi 10 juin à 14h30Ciné-Histoire : « Les imprimeurs et les éditeurs dans la Résistance »


A l’occasion de la sortie du livre « Les imprimeurs et les éditeurs dans la Résistance » Ciné-Histoire, l’AERI et la Documentation française vous invitent à une rencontre le jeudi 10 juin à 14h 30 à l'Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris

Programme

14h30 : Accueil et présentation du livre par Laurence Thibault, directrice de l’AERI.

14h45 : Présentation du film par Nicole Dorra, Présidente de Ciné-Histoire.

15h : Film de Joële Van Effenterre : "Défense de la France, histoire d’un journal et d’un mouvement clandestins" (2007).

16h30 : Anne Simonin auteur des "Editions de Minuit.1942-1955 ; le devoir d’insoumission".

17h : Témoignage de Raymond Aubrac sur la confection et l’utilisation des Faux-papiers.

17h20 : Questions du public


Réservation indispensable Association Ciné-Histoire 8, rue Dupleix 75015 Paris Fax 01 56 58 05 28 Prévoir papiers d’identité Auditorium de l’Hôtel de Ville 5 rue Lobau 75004 Paris Métro lignes 1 et 11 station Hôtel de Ville Bus 58 ; 69 ; 70 ; 72 ; 74 RER A ; B ;C ;D ; Châtelet les Halles

Communiqué
Vendredi 4 Juin 2010 à 23:30DANIEL CORDIER, LA RESISTANCE COMME UN ROMAN
Communiqué de "l'Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire"

Certains d'entre vous ont sans doute vu dimanche soir 30 mai sur France 5 le film documentaire sur le secrétaire de Jean MOULIN

DANIEL CORDIER, LA RESISTANCE COMME UN ROMAN

Mêlant le suspense du récit à l'authenticité du témoignage, ce film inspiré du livre "Alias Caracalla", de Daniel Cordier, nous conduit de Londres sous le Blitz à Paris occupé, en passant par Lyon, capitale de la clandestinité.

Dans un aller- retour entre passé et présent, Daniel Cordier partage avec Régis Debray son expérience de Français Libre sur les lieux-mêmes de son engagement...

Nous vous indiquons que ce film est visible sur Internet, seulement pendant une semaine, à l'adresse suivante ci-dessous et qu'il sera diffusé à nouveau sur France 5 Vendredi 4 Juin 2010 à 23:30




http://documentaires.france5.fr/documentaires/daniel-cordier-la-resistance-comme-un-roman
Télévision
rédigé le 28 mai 2010Programme du Conseil national des jeunes pour un monde meilleur
Rédigé par des représentants des élèves participants à l'opération "valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd'hui"

Le Conseil national des jeunes pour un monde meilleur s’est réuni ce 28 mai 2010 autour du programme du Conseil national de la Résistance et des valeurs :
PAIX / TOLERANCE / FRATERNITE / CONFIANCE / EGALITE / SOLIDARITE / RESPECT / COURAGE
Pour les objectifs :
1.LIBERTE: de penser / d’expression / de choisir son avenir / de s’exprimer librement dans l’écoute et le respect de l’autre;
2.ARRÊTER LA VIOLENCE conjugale, verbale et physique;
3.PROTECTION de la vie privée sur Internet;
4.RESPECT de l’écologie avec des petits gestes au quotidien (exemple avec le recyclage du papier, le compost, l’eau, les énergies renouvelables…);
5.AGIR contre le racisme et la pauvreté;
6.DROIT à la différence et au respect.


Elèves du collège Jean Rostand de Château-Thierry (02), du lycée agricole Edmond Michelet de Fougères (35), du collège Jean-Marie Lonné d’Hagetmau (40), du collège Jean Jaurès de Lens (62), de la maison familiale et rurale de Verneil le Chétif (72), de la maison familiale et rurale Criquetot (76), du collège Jean Lurçat de Ris-Orangis (91) et de l’école Louise Michel de Saint-Denis (93).
Tél : 01 45 66 62 72

Rapport
le 25 juin 2010, à 11 heuresLes Partisans de la liberté
Film réalisé par les élèves du collège Jean Lurçat de Ris-Orangis (91)

L’équipe éducative du collège de Ris-Orangis (91) a offert aux élèves de classe à projet artistique et culturel (PAC) une année riche en rencontres: dès la rentrée, les élèves de 3e5 ont rencontré Jean Rispal. Ils ont ensuite assisté à la projection du film « L’armée du crime » de Robert Guédiguian, suivi d’un débat avec Henri Karayan. Ils ont également rencontré Alain Blotière, auteur du « Tombeau de Tommy », sur la vie de Thomas Elek, résistant des FTP-MOI. Une semaine plus tard, ils recevaient Raymond Aubrac. Enfin, ils ont rencontré Didier Daeninckx, auteur de « Missak », biographie de Missak Manouchian, sur la tombe duquel ils se sont rendus. Ils ont également visité le mémorial du Mont-Valérien.
Un documentaire retrace cette année spéciale : un extrait, bande-annonce du futur film, a été projeté avec succès le 28 mai lors de la rencontre nationale "valeurs de la Résistance, valeurs des jeunes aujourd'hui".
Leur film sera projeté dans son intégralité le 24 juin après-midi au collège.


Collège Jean Lurçat, M. Christophe Bétenfeld Avenue de l'Aunette - 91130 Ris-Orangis

Cinéma
3 juin 2010Décès du colonel Georges Gavelle (ER)


Fondateur du maquis Hoche, premiers maquis de l'Allier, Georges Gavelle était notamment le président de l'Association pour l'Etude de la Résistance en Allier (AERA) créée en 2001.


Officier de la Légion d'honneur. Officier de l'Ordre national du Mérite. Médaille d'or de l'Office républicain des mérites civiques et militaires (ORMCM). Président d'honneur de l'ANACR, Allier. Président des anciens combattants et victimes de la guerre d'Indochine.

Nécrologie
Du 16 juin au 04 juillet 20101940-1945 "Une chevalerie exceptionnelle"
Romain Gary présente les Compagnons de la Libération

L’exposition « Une chevalerie exceptionnelle » propose de jeter un éclairage sensible et presque « intérieur » sur les Compagnons de la Libération. Cet ordre, créé par le Général de Gaulle en 1940, regroupe une poignée d’hommes et de femmes d’horizons variés. Tous résistèrent de manière exceptionnelle au sein de la France Libre et de la
Résistance intérieure. Leur nombre -1061-, leur diversité – des personnes, des unités militaires, des communes françaises- rendent cette mission ardue. Un point de vue original a donc été adopté pour les découvrir : celui de l’un des Compagnons, l’écrivain Romain Gary.
Dans les années 70, Romain Gary enquêta auprès de ses frères d’armes. Il cherchait à découvrir leurs « leviers intérieurs », les éléments qui les poussèrent à résister. Les réponses des Compagnons, écrites ou gravées sur des bandes sonores, sont restées ignorées depuis.
L’évènement « Une chevalerie exceptionnelle» puise dans la richesse de ces témoignages et dans le fonds documentaire du Musée de l’Ordre de la Libération. Les figures des Compagnons reprennent vie et s’adressent à nous au travers de confidences directes et percutantes (témoignages écrits, sonores et audiovisuels). L’exposition leur donne la vedette au fil d’un parcours en forme de croix de Lorraine, entièrement construit de murs lumineux.
Inaugurée en 2010, année qui marque aussi le 30ème anniversaire de la mort de Romain Gary, l’exposition parcourt la France et fait résonner encore la mémoire de ceux qui ont combattu pour elle.


Sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. Ouverture tous les jours de 10h à 20h Entrée libre

Expo
17 juin 2010 à 11h45Stèle en hommage aux femmes Compagnon de la Libération


Inauguration de la stèle en hommage aux femmes Compagnon de la Libération, Paris, Esplanade des communes Compagnon de la Libération (4e Art).




Inauguration
Juin 2010Communiqué de l'association Jean Zay en Provence


Nous vous convions à participer

- à la cérémonie qui aura lieu en présence du dernier survivant, Raymond CAMUS, le mercredi 16 juin 2010 à 17h30 à Saint-Antonin-sur-Bayon, au pied de la Ste Victoire, en mémoire des 13 maquisards du maquis de Saint-Antonin, fusillés le 16 juin 1944, morts pour la France,

- et à l'exposition "La Résistance en Pays d'Aix" à la Maison Saint-Victoire (du 16 au 30 juin).

La cérémonie sera suivie à 18h30 d'une conférence du Professeur Robert MENCHERINI "Le sens du combat des résistants"


« Association Jean ZAY en Provence – Pédagogie, Mémoire et Histoire » 169 Domaine Les Michels, 13790 PEYNIER
Tél : 04 42 53 07 06

Communiqué
Du 8 juin au 3 octobre 2010Topinambours & rutabagas
Vivre dans l'Aube sous l'Occupation

Comment les Aubois ont-ils vécu ces cinq années de guerre, de terreur et de restrictions ? Comment malgré tout, ont-ils su déployer de multiples stratégies pour faire face à la rudesse des temps, survivre et résister à l'Occupant. Topinambours & rutabagas vous propose de partager la vie quotidienne des femmes et des hommes ordinaires de notre département durant l'Occupation.
Visites commentées, concert, lecture-spectacle et projections de films accompagnent l'exposition.


Hôtel-Dieu-le-Comte, rue de la Cité à Troyes.

Pour en savoir plus
Expo
Du 15 au 30 juin 2010"Les Français Libres"


Inauguration de l’exposition le vendredi 18 juin 2010 à 19h00.


Mairie - 1er étage - Place Eugène Raynaldy - Rodez

Expo
Mardi 22 juin 2010 à 18h00« La France Libre, un mouvement militaire ou politique ? »
Conférence de Sébastien ALBERTELLI


Sébastien ALBERTELLI est agrégé et docteur en histoire. Il enseigne l’histoire-géographie au lycée Voltaire (Paris XIème). Il est l’auteur de
l’Atlas de la France Libre (éditions Autrement, avril 2010). Il a participé au Dictionnaire historique de la Résistance (Robert Laffont, 2006) et au dictionnaire De Gaulle (Robert Laffont, 2006). Sa thèse a été publiée chez Perrin en septembre 2009 sous le titre "Les services secrets du général de Gaulle. Le BCRA 1940-1944". Il est par ailleurs l’un des principaux contributeurs du Dictionnaire de la France Libre (Robert Laffont, 2010). Il sera présent à Londres le 18 juin 2010 dans le cadre des commémorations du 70ème anniversaire de l’Appel du général de Gaulle.


Amphithéâtre de la Mission départementale de la Culture et des archives départementales (25 avenue Victor Hugo, à Rodez) En partenariat avec le Conseil Général de l’Aveyron et la Maison du Livre (librairie à Rodez).

Conférence
Samedi 26 juin 2010Conférence "Les Appels du général de Gaulle (18 juin, 22 juin 1940....)"


Le samedi 26 juin 2010 : Conférence sur Les Appels du général de Gaulle (18 juin, 22 juin 1940....).
Un samedi par mois, à 10 heures, conférence de Christine Levisse-Touzé, directrice du Mémorial-Musée, historienne. Durée 2 heures. Entrée libre. Sans réservation.


Les conférences ont lieu au Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin situé 23 allée de la 2e DB - Jardin Atlantique (au dessus de la gare Montparnasse) - 75015 Paris Tel : 01.40.64.39.44

Conférence
Mardi 15 juin 2010 à 18h15Documents des Archives nationales à la loupe
Le discours du général de Gaulle à l’Albert Hall de Londres, le 18 juin 1942

Dans le cadre du cycle Trésors du patrimoine écrit, l’Institut national du patrimoine et les Archives nationales présentent, en juin, un nouveau document très rare.
Conférence par Christian Oppetit, conservateur général aux Archives nationales (Section du XXe siècle), et Philippe Oulmont, directeur des études et des recherches de la Fondation Charles de Gaulle.


Institut national du patrimoine Auditorium de la Galerie Colbert 2 rue Vivienne, 75002 Paris. Métro Bourse ou Palais Royal Bus 39, 67, 48
Tél : 01 44 41 16 41

Pour en savoir plus
Conférence
Samedi 19 juin à 18h00« De Gaulle à Londres - L’Appel du 18 juin 1940 »


Conférence de Jean-Pierre Guéno :

« De Gaulle à Londres - L’Appel du 18 juin 1940 »

La conférence sera suivie d’une visite commentée du Mémorial et d’une représentation théâtrale du CLEP sur la déportation.

De nombreux ouvrages sur le général de Gaulle seront mis à disposition à la boutique du Mémorial.


Mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu > Oise > Picardie 2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne Tél: 03 44 96 37 04 Fax: 03 44 96 37 09 www.memorial-compiegne.fr

Conférence
Du 5 au 21 juin 2010Exposition « Charles de Gaulle »


Exposition « Charles de Gaulle » (Prêt de la Fondation Charles de Gaulle)
Dans le hall d’accueil du Mémorial


Mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu > Oise > Picardie 2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne Tél: 03 44 96 37 04 Fax: 03 44 96 37 09 www.memorial-compiegne.fr

Expo
Du 17 juin au 2 juillet 2010"Jean Moulin. 1939-1940 : l'engagement absolu."




Hémicycle Jean Moulin du Conseil général, 1 place Châtelet à Chartres.

Expo
Du 3 juillet au 4 octobre 20101990-2010, L’Appel de la Liberté
ou l’anniversaire des 20 ans du Musée Jean Garcin

2010, Une année événement : exposition, conférence, rencontres, animations, spectacles




Pour plus de détails
Communiqué
18 juin 2010Communiqué de l'association "Jean Zay en Provence"


Nous avons été informés des cérémonies qui seront organisées pour la célébration du 70ème anniversaire de l'appel du Général de Gaulle par les municipalités de Rousset et de Trets et vous convions à y participer nombreux:

TRETS: vendredi 18 juin à 18h30 - Place du 14 Juillet.
L'appel du 18 juin 1940 sera lu devant le Monument aux Morts par les enfants des écoles de Trets.
Apéritif offert par la municipalité

ROUSSET: vendredi 18 juin – 18h30
Cérémonie Commémorative "Appel du Général De Gaulle" – Place Paul Borde.
Dépôt de Gerbe et Vin d’Honneur




Communiqué
Vendredi 18 juin 2010 à 20 h 30Conférence "De Gaulle et la Bourgogne"


Conférence de M. Gilles PLATRET, historien.
En 1959, la Bourgogne recevait la visite d'un personnage prestigieux, le général de Gaulle, qui venait d'être élu président de la République.
Quelle était cette relation si particulière entre de Gaulle et la Bourgogne ? Pourquoi est-il si souvent venu en Bourgogne après la guerre ? Cette conférence permettra de revivre ces moments.


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard
Tél : 03 85 79 23 12

Conférence
Du 2 au 4 juillet, à Strasbourg, puis jusqu'en décembre 2012Expos: "La Shoah et son ombre" suivie de "Samudaripen tsigane" de Francine Mayran
Parcours de mémoire européen

Après un premier travail de mémoire sur la Shoah au travers de 70 toiles, F Mayran propose au public de nouvelles toiles sur le thème du SAMUDARIPEN TSIGANE (le génocide tsigane).
Elles seront présentées pour la première fois dans le cadre du festival tsigane MICHTO de Strasbourg du 2 au 4 Juillet 2010, dans le parc de la Citadelle de Strasbourg, dans une exposition avec 2 peintres tsiganes.



Tél : +33(0)88 35 20 20

dossier de presse
Expo
18 juin 2010Décès du général Bigeard


Le général Marcel Bigeard, ancien résistant, figure du gaullisme et maître d'œuvre controversé de l'action des parachutistes français durant la guerre d'Algérie (1954-1962), est mort vendredi matin à son domicile de Toul (Meurthe-et-Moselle) à l'âge de 94 ans, a-t-on appris auprès de l'armée. Les circonstances exactes de son décès n'ont pas été précisées.

Né le 14 février 1916 à Toul, il fut d'abord employé de banque à la Société générale avant de combattre dans l'armée lors de la défaite de juin 1940. Blessé puis fait prisonnier, il s'était évadé avant de rejoindre les Forces françaises libres en Afrique. Parachuté dans l'Ariège en juillet 1944, il avait participé à tous les combats pour la Libération dans la région. Il est mort le jour du 70e anniversaire de l'appel du 18 juin 1940 du général de Gaulle. Ancien résistant, il est l'une des personnalités militaires les plus décorées de France.

Combattant de la seconde guerre mondiale, des conflits d'Indochine et d'Algérie, son nom reste lié à la bataille de Dien Bien Phu. Parachuté avec son bataillon de parachutistes coloniaux sur le camp retranché encerclé par le Vietminh, Bigeard avait participé aux combats jusqu'à la chute le 7 mai 1954 et avait été fait prisonnier. Il avait gravi tous les grades dans l'armée française, de simple soldat pour son service militaire à la veille de la guerre de 1939 à celui de général de corps d'armée (quatre étoiles).

Il est surtout connu pour son action lors de la bataille d'Alger en 1957, lorsque les parachutistes qu'il commandait avaient repris le contrôle de la ville aux indépendantistes. Il sera accusé d'avoir pratiqué la torture pendant la guerre d'Algérie, accusations qu'il a toujours démenties.

Après avoir quitté l'armée en 1976, Marcel Bigeard est entré en politique comme député de Meurthe-et-Moselle. Il a été secrétaire d'Etat à la défense (1975-1976) sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.


Source : Le Monde

Nécrologie
mardi 29 juin à 12h30Remise des prix du concours scolaire « Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants »


La cérémonie de remise des prix du concours scolaire « Les petits artistes de la mémoire, la Grande Guerre vue par les enfants » aura lieu le mardi 29 juin à 12h30 dans la salle René Coty au Sénat, Palais du Luxembourg.

Cette manifestation, placée sous la présidence de MM. Gérard Larcher, Président du Sénat et Hubert Falco, Secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants, récompensera les élèves de la classe de CM2 de l'école Notre-Dame de Thury Harcourt du Calvados (14).


Présence à confirmer au 01 49 55 62 77

Communiqué
Du 26 juin au 14 novembre 2010"1940, année terrible"


Le musée de la Résistance présente du 26 juin au 14 novembre 2010
une exposition temporaire "1940, année terrible".

Juin 1940, la Bourgogne est entièrement occupée par les troupes de
la Werhmacht. La guerre marque durablement les esprits : bombardements des villes de l’Yonne ou du nord de la Côte d’Or, les colonnes de réfugiés de l’exode, les combats de Saulieu et d’Arnay-le-Duc, le massacre de soldats nord-africains et
sénégalais à Clamecy, témoignent du traumatisme.

Cette exposition, présentée en partenariat avec l’Office national des Anciens combattants de la Nièvre, retrace ces évènements qui ont marqué cette douloureuse année. 1940 voit la France occupée, le régime de Vichy se mettre en place et prendre les premières mesures répressives. C’est aussi le temps des premières résistances…
Cette exposition richement illustrée traite de ces différentes thématiques à travers des exemples à la fois nationaux et locaux.

Cette exposition sera inaugurée le samedi 26 juin à 16h au musée.


Musée de la Résistance en Morvan Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM) Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson 03 86 78 72 99

http://www.museeresistancemorvan.fr
Expo
27 juin 2010cérémonie commémorative nationale sur le site de l'ancien camp de Natzweiler-Struthof


Le Centre européen du résistant déporté a l'honneur de vous faire part de la cérémonie commémorative nationale sur le site de l'ancien camp de Natzweiler-Struthof, le 27 juin 2010, qui sera présidée par Monsieur le secrétaire d'Etat à la défense et aux anciens combattants.

La cérémonie revêt cette année une dimension particulière, puisque nous célébrons le 65e anniversaire de la libération des camps, ainsi que le 50e anniversaire de l'inauguration du mémorial national de la déportation par le Général de Gaulle.
A cette occasion, Monsieur le secrétaire d'Etat visitera l'exposition :

"Il y'a 50 ans...
Le Général DE GAULLE inaugurait
le Mémorial du Struthof"




Communiqué
Dimanche 27 juin 2010 à partir de 14 h 30Juin 1940 - juin 2010 : il y a 70 ans naissait la ligne de démarcation.


Le 25 juin 1940, la convention d'armistice signée entre le gouvernement français et l'Allemagne entrait en vigueur, créant ainsi la ligne de démarcation.
À l'occasion du dépôt du fond d'archives Paul Webster, le centre d'interprétation propose de découvrir ce que fut la ligne de démarcation autour de deux projections.

Programme

- À 14 h 30 et 15 h 30, projection de La ligne de démarcation
Ce docu-fiction de 26 min, écrit et réalisé par Sébastien Joly et Jean-Michel Dury, évoque la vie quotidienne des habitants de Saône-et-Loire durant l'Occupation, aux abords de la ligne de démarcation, en mêlant témoignages et reconstitutions.

- À 16 h 30, remise des archives Paul Webster par Mme Marcella Webster
En septembre 2001, Paul Webster, journaliste britannique (correspondant en France du quotidien The Guardian), et Marcella, son épouse, entreprenaient une marche de plusieurs mois sur le tracé de ce qui fut la ligne de démarcation, instaurée par les Allemands en juin 1940. Une aventure qui leur a permis d'entendre de nombreux témoins de cette sombre période, de toutes les couches sociales et de toutes les tendances politiques. Au terme de cette enquête au long cours, Paul Webster a publié Voyages sur la Ligne de Démarcation, une vue unique de la France profonde des années d'occupation.
Le dimanche 27 juin, Marcella Webster sera présente à Génelard pour remettre au Centre d'interprétation de la ligne de démarcation les documents et témoignages non publiés, récoltés pendant ce périple, comme le souhaitait Paul Webster.

- À 17 h 15, projection de Voyage sur la ligne de démarcation
Film de 52 min réalisé par Emmanuel Parent. Il retrace le parcours de Paul et Marcella Webster le long du tracé de la ligne de démarcation. Tous deux ont parcouru à pied les 13 départements scindés par la ligne pour voir les lieux connus et méconnus où l’Histoire s’est localement jouée. Ils ont voulu retrouver des témoignages et des anecdotes de celles et ceux qui ont vécu cette période.

Nombre de places limité : réservation conseillée.


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard Tél. ou
Tél : 03 85 79 23 12

Pour en savoir plus
Communiqué
25 septembre 2010Inauguration le 25 septembre d’une plaque à la mémoire des victimes de la barbarie nazie, déportées pour motif d’homosexualité dans le Camp du Struthof.


COMMUNIQUE DE PRESSE

Paris, le 30 juin 2010

Inauguration le 25 septembre d’une plaque à la mémoire des victimes de la barbarie nazie, déportées pour motif d’homosexualité dans le Camp du Struthof.


Dimanche 27 juin 2010, lors des cérémonies commémoratives au Mémorial national de la Déportation de l'ancien camp de concentration de Natzweiler-Struthof, Monsieur Hubert Falco, Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants a, pour la deuxième fois cette année, mentionné les homosexuels parmi les catégories de déportés.

Cette reconnaissance est le résultat du travail de concertation que notre association civile homosexuelle du devoir de Mémoire, Les "Oublié(e)s" de la Mémoire, mène depuis plusieurs années avec les services du Ministère de la Défense.
En écho à ce discours, c'est avec beaucoup d'émotion que nous sommes maintenant en mesure d'annoncer la pose prochaine en ce lieu d'une plaque dont le texte sera :

À la mémoire des victimes de la barbarie nazie,
déportées pour motif d’homosexualité

En accord avec la Commission Exécutive du Struthof, cette plaque sera apposée à côté des autres plaques commémoratives sur le Mur du Souvenir, en contrebas du crématoire de l'ancien camp de concentration.

La date de son dévoilement a été fixée au samedi 25 septembre 2010.
La manifestation inaugurale sera ouverte à tout le tissu associatif identitaire et mémoriel ainsi qu'à toute personne désireuse de participer à cet hommage.

Quelques repères :

Si des voix dans le tissu LGBTI réclamaient une plaque à la mémoire des déportés pour homosexualité depuis des années, notre association fut la première, et la seule à ce jour, à en faire la demande officielle, et ce dès octobre 2006. À force de contacts avec les institutions de mémoire, un accord de principe fut donné dès 2007 par le Secrétaire d'État à la Défense chargé des Anciens Combattants de l'époque, Monsieur Alain Marleix. Cet accord aurait pu être concrétisé par une réalisation rapide, mais elle se serait faite à l'encontre des anciens déportés qui avaient initialement émis un avis défavorable par la voix de la Commission exécutive du Mémorial national.

En 2008, Monsieur Jean-Marie Bockel, devenu Secrétaire d'État, proposait à notre association une démarche triennale visant à accroître la concertation et la visibilité de la mémoire des déportés pour motif d'homosexualité. Il nous invitait à être présents à la cérémonie commémorative tenue chaque année en juin et d'accompagner notre présence d'actes symboliques respectueux du protocole en vigueur :
- le 22 juin 2008, notre association était invitée officiellement, au même titre que les autres associations mémorielles ;
- le 21 juin 2009, nous étions la première association mémorielle homosexuelle conviée à déposer une gerbe ;
- 2010 voit la pose d'une plaque mémorielle commémorant les victimes homosexuelles de la barbarie nazie dans ce mémorial national, hautement chargé d'Histoire.

Le 25 avril 2010, Journée Nationale du Souvenir des Victimes et des Héros de la Déportation, Monsieur Hubert Falco, Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants fait état des déportés homosexuels au côté des Juifs, des Résistants et des Tsiganes. Le 27 juin, il réitère ses propos au pied du mémorial de l'ancien camp de concentration.
Le Secrétaire d'État, ainsi que la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives, continuent ainsi à marquer leur attachement à notre travail de reconnaissance mémorielle.

Rappelons qu'en France, la reconnaissance officielle de la Déportation pour motif d'homosexualité n'a été obtenue que tardivement des instances gouvernementales :
- le 26 avril 2001, le Premier Ministre, M. Lionel Jospin l'évoque une première fois lors d'une allocution aux Invalides ;
- depuis 2002, l'oriflamme hissé tous les derniers dimanches d'avril au Mémorial national des Martyrs de la Déportation à Paris, comporte le triangle rose. Ce symbole distinguant les déportés pour homosexualité figure enfin à coté de l'étoile jaune et des triangles d'autres couleurs qui avaient marqués les tenues de prisonniers des camps de concentration ;
- le 24 avril 2005, le Président de la République, M. Jacques Chirac, en fait état à son tour dans un discours prononcé sur
le Parvis des Droits de l'Homme à Paris, à l’occasion Journée Nationale du Souvenir de la Déportation.

Sur 51684 détenus au Struthof, on en dénombre 215 pour motif d'homosexualité, dont 15 français [13 arrêtées dans les zones annexées d'Alsace et Moselle et 2 arrêtées au sein du Reich (hors Alsace-Moselle)], selon les dernières recherches de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation et de Robert Steegmann, historien.


Contacts médias : National : Philippe COUILLET (06 18 84 00 33) Alsace : Jean-Luc SCHWAB (06 17 14 65 04) Plus d’informations : http://www.devoiretmemoire.org

Communiqué
Juillet 2010Les maquis de l'Oise
Collection « Témoignages » du CDDP de l’Oise

A partir de témoignages et d’archives, ce livre dresse un état des maquis de l’Oise, raconte leur histoire et celle des maquisards confrontés à la dure réalité de la clandestinité en temps de guerre, aux dangers des actions de résistance et aux représailles de l’armée d’occupation.
Les auteurs de cet ouvrage, Jean-Pierre Besse, Jean-Yves Bonnard et Françoise Leclère-Rosenzweig s’interrogent sur les particularités des maquis de l’Oise et sur la portée de leurs actions dans la Résistance locale et dans la population. Ils ouvrent aussi des pistes de recherches sur la sociologie des maquisards et le rôle des Soviétiques dans la résistance isarienne.
8 euros + 8 euros par envoi


CDDP de l'Oise 22, AVENUE VICTOR HUGO – BP 973 – 60009 BEAUVAIS CEDEX
Tél : 03 44 06 31 00
Fax : 03 44 06 31 13

Pour en savoir plus
Publication
14 juillet 2010Décret du 13 juillet 2010 portant élévation aux dignités de Grand'Croix et de Grand Officier


Est élevé à la dignité de Grand'Croix :
M. Raymond Aubrac, résistant, Grand Officier du 27 mars 2000.

Est élevé à la dignité de Grand Officier :
M. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Commandeur du 13 décembre 2006.




Communiqué
Août 2010Nouveau site de l'ONAC


L'Office national des anciens combattants et victimes de guerre ouvre son nouveau site internet : www.onac-vg.fr.




http://www.onac-vg.fr
Communiqué
Du 1er juillet au 31 octobre 2010« 1940, combats et résistances »
Exposition temporaire

Du 1er juillet au 31 octobre 2010 , le Centre
d’interprétation de la ligne de démarcation présente, en partenariat avec le service départemental de Saône-et-Loire de l’ONAC, l’exposition « 1940, combats et résistance ».

Cette exposition retrace les premiers mois de la Seconde Guerre mondiale, dès septembre 1939, avec la déclaration de guerre à laquelle succède la drôle de guerre, puis la bataille de France, qui fit 100 000 victimes parmi les soldats français au printemps 1940. La débâcle qui s’ensuivit aboutit à la demande d’armistice formulée par le maréchal
Pé t a i n, puis au compartimentage du territoire,
avec la naissance de la ligne de démarcation.

Malgré la panique et le découragement qui ont pu caractériser cette période tragique de notre histoire, certaines personnes refusèrentde baisser les bras et de capituler. Le 18 juin 1940, le général de Gaulle lançait son appel depuis Londres. Il fut rejoint ensuite par des hommes et femmes de plus en plus nombreux, issus de tous les milieux, qui refusaient la barbarie et qui commencèrent à s’organiser clandestinement en gardant l’espoir.

En présentant le contexte de la débâcle et de la signature de la convention d’armistice, cette exposition didactique constitue une bonne introduction à la visite de l’ exposition permanente, puisque la ligne de démarcation fut l’une des conséquences directes de la défaite de 1940.


Centre d’interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard Tél. : 03 85 79 23 12 / Fax : 03 85 79 27 23

Pour en savoir plus
Archives
Du 2 au 7 mai 2011136e Congrès des sociétés historiques et scientifiques


Le prochain congrès des sociétés historiques et scientifiques se tiendra du 2 au 7 mai 2011 dans les locaux de la faculté des lettres et sciences humaines de l'université de Perpignan sur le thème "Faire la guerre, faire la paix".


Pour tout renseignement, contactez le CTHS, 110 rue de Grenelle, 75357 Paris cedex 07.
Tél : 01.55.95.89.64

http://www.cths.fr
Communiqué
Samedi 18 septembre 2010 à 15hCérémonie en souvenir des soixante-huit fusillés du Fort Lobau.



Rassemblement à 14h45 sur l'esplanade du Mémorial Avenue du Général de Gaulle à Bondues.

A 10h, au musée de la Résistance de Bondues, lancement de l'ouvrage "Ils étaient 68...".




Communiqué
Septembre à décembre 2010Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin
Soirées auteurs

Réservez votre soirée! Un jeudi par mois, à 17 heures, avec l’association MÉMOIRE ET ESPOIRS DE LA RÉSISTANCE, conférence et présentation par un auteur d’un ouvrage récent. Débat et séance de signatures.


Vincent Giraudier, Les Bastilles de Vichy, Tallandier, 2009.
Septembre : 9.

Jean-Louis Panicacci, L'occupation italienne dans le Sud-Est de la France, juin 1940-septembre 1943, Presses universitaires de Rennes, 2010.
Octobre : 7.

Jean-François Muracciole et François Broche, Dictionnaire de la France libre, collection Bouquins, Robert Laffont, 2010.
Novembre : 18.

Julien Blanc
Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme (1940-1941)Ed. du Seuil, 2010.
Décembre : 9.


Réservation obligatoire (Tel : 01 40 64 39 44 ou par mél : cecile.cousseau@paris.fr ) Entrée libre. Les soirées-auteurs se déroulent au Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin situé 23 allée de la 2e DB - Jardin Atlantique (au dessus de la gare Montparnasse) - 75015 Paris.

Conférence
Du 23 octobre 2010 au 26 juin 2011ENGAGEMENT DANS L'EXIL - Une famille de Républicains espagnols


Le Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin présente à partir du 23 octobre 2010 une exposition itinérante consacrée à la Retirada. Une famille d’artistes retrace à travers des sculptures et des peintures le parcours de ses parents et grands-parents durant le tragique exode des Républicains espagnols appelé La Retirada.

Elle définit le mot « retraite » en espagnol, des réfugiés espagnols à la fin de la guerre civile. Début 1939, plusieurs centaines de milliers de Républicains franchissent la frontière pour fuir le régime franquiste après la chute de la Seconde République espagnole. Ils sont rassemblés dans des camps d’internement de la France.
Francisco Castillo Guerrero, père et grand-père des artistes en fait partie. C’est autour de son itinéraire d’homme engagé, de résistant et de déporté et de celui de sa femme, Gloria, elle-même exilée, que les artistes proposent des œuvres d’une sensibilité poignante. Tout au long d’un parcours chrono thématique, les thèmes de l’exil et de l’engagement sont mis en scène. L’exposition montre comment la mémoire familiale s’est transformée en actes créateurs.


Exposition du 23 octobre 2010 au 26 juin 2011 Ouverture de 10h à 18h tous les jours sauf le lundi et jours fériés. Tarifs plein tarif : 4 euros tarif réduit : 3 euros demi-tarif : 2 euros gratuit pour les moins de 14 ans Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) 23, allée de la 2ème DB – Paris 15e métro : Montparnasse Bienvenüe www.ml-leclerc-moulin.paris.fr

Expo
18 et 19 septembre 2010Journées du Patrimoine au Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin
Les grands hommes, quand les hommes et les femmes construisent l’Histoire.

Visites-Conférence : Histoire et Mémoire croisée
A 10h30, 14h30 et 16h : Leclerc le Libérateur, Jean Moulin l’artiste résistant à Paris.


Réservation obligatoire au 01 40 64 39 42

Communiqué
18, 19 septembre 2010Journées du patrimoine au CHRD de Lyon
Entrée libre et accès gratuit à toutes les animations

Dimanche à 16h : Concert de musique rrom, en plein air
Samedi 11h30, 14h30, 16h00 et dimanche 11h30, 15h00 : CONTES TSIGANES – dès 7 ans.
Samedi et dimanche, à partir de 14h, dans l’auditorium : Projection des photographies du fonds Marcelle Vallet (BM Lyon)



Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon. Espace Berthelot 14 avenue Berthelot - 69007 Lyon

Tout le programme
Communiqué
Programmation 2010-2011Ciné Histoire
Scolaires et tous publics

Soutien au CNRD au cinéma La Pagode, 1 mardi matin par mois de novembre à février :
«Jéricho» d’Henri Calef (1945);
«La traque de l’affiche rouge»(2007)avec des interventions de D. Peschanski et J.M. Berlière ;
« Section spéciale » de C. Gavras (1975) intervenant Virginie Sansico ;
une séance avec des extraits : "le procès de la Maison de la Chimie" (A. Kirschen), "Retour sur Oradour" de C Weber et "la centrale d’Eysses"
+ séances à l'hôtel de Ville (14 décembre à 14h), suivies d'ateliers de rencontre élèves / témoins.
Tous publics :
*Le 17 nov à 14h 30 à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville " Le 11 novembre 1940, première manifestation de Résistance" avec 3 participants de l’époque : M.P. Lefranc, Mme Y.Guena et Mme F. Wattenberg.


Ciné Histoire

Cinéma
Samedi 18 et dimanche 19 septembre 2010Journées européennes du patrimoine au Centre d'interprétation de la ligne de démarcation


Samedi 18 : ouverture de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h.
Visites commentées de l'exposition permanente à 10 h 30, 14 h 30 et 16 h 30.
Dimanche 19 : ouverture de 10 h à 19 h.
Visites commentées de l'exposition permanente à 10 h 30 et 13 h.
Tarif réduit pour tous : 2,40 € par personne (gratuit jusqu'à 12 ans).


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard Tél. 03 85 79 23 12 ou info@lignededemarcation.fr www.lignededemarcation.fr

Communiqué
18 et 19 septembre 2010Journées européennes du Patrimoine au Centre européen du résistant déporté


Entrée libre
Samedi 18 septembre
14h30 Témoignages : résistants, déportés, patriotes... .
16h00 Lecture-Concert : "Résistants d'Alsace", Compagnie L'Indocile

Dimanche 19 septembre
16h00 Vernissage de l'exposition "Témoigner de ces vies", de Francine Mayran




Communiqué
Dimanche 12 septembre 2010, 10 h 15Hazkarah - Commémoration dédiée aux victimes sans sépulture de la Shoah


Allocution par Robert Badinter, ancien garde des Sceaux, président honoraire du Conseil constitutionnel et sénateur des Hauts-de-Seine.
Kaddish par le rabbin Mévorah Zerbib.

Lieu : parvis du Mémorial
Entrée libre


Mémorial de la Shoah : 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris. Bus : 67, 69, 76, 96, Balabus. Métro Ligne 1 : Saint-Paul ou Hôtel-de-Ville ; Ligne 7 : Pont-Marie. Parcs de stationnement souterrain : Pont-Marie, 48 rue de l‘Hôtel-de-Ville, Paris 4e ; Baudoyer, place Baudoyer, Paris 4e ; Lobau, rue Lobau, Paris 4e

Commémoration
Du 19 septembre 2010 au 20 février 2011Cinéma et Shoah, de l’affiche au dossier de presse


Exposition - Cinéma et Shoah, de l’affiche au dossier de presse - du 19 septembre 2010 au 20 février 2011

Depuis quelques années, le Mémorial de la Shoah rassemble un matériel très important autour de la production cinématographique consacrée à la Shoah. Cette exposition propose de découvrir une partie de ce fonds à travers une sélection de matériels promotionnels réalisés à l’occasion de la sortie en salles des films.
Visites guidées gratuites de l’exposition pour les individuels les jeudis 7 octobre, 18 novembre et 16 décembre 2010, de 19 h 30 à 21 h, sans réservation préalable.




Expo
Dimanche 19 septembre 2010, de 11 h à 13 hVisite -Traces des Juifs pendant l’Occupation, dans le Paris d’aujourd’hui


Du « Commissariat général aux questions juives » jusqu’ à la Préfecture de la Seine, cette visite-promenade au coeur du Paris de la Rive droite conduit les participants à (re)découvrir certains lieux significatifs de la Collaboration dans la capitale déchue de l’Occupation.

Visite menée par Cécile Desprairies, auteur d’un livre-guide Paris dans la Collaboration (éd. Seuil, 2009).
Visite gratuite sans réservation préalable. Rendez-vous fixé à 11 h au 1 place des Petits-Pères, Paris 2e devant l’immeuble ayant abrité le Commissariat général aux questions juives.




Pour en savoir plus
Communiqué
Dimanche 3 octobre 2010, 19 h 30Elle s'appelait Sarah : projection en avant-première au profit du Mémorial de la Shoah
une soirée au profit du Mémorial de la Shoah au cinéma UGC Normandie

Paris, de nos jours.
Julia Jarmond, journaliste américaine installée en France depuis 20 ans, enquête sur l’épisode douloureux du Vél’ d’Hiv. En remontant les faits, son chemin croise celui de Sarah, une petite fille qui avait 10 ans en juillet 1942. Pour Julia, ce qui n’était que le sujet d’un article devient alors un enjeu personnel, dévoilant un mystère familial. Comment deux destins, à 60 ans de distance, vont-ils se mêler pour révéler un secret qui bouleversera à jamais la vie de Julia et de ses proches ?
La vérité issue du passé a parfois un prix dans le présent...

Une soirée d'exception au profit du Mémorial de la Shoah, en présence de l'équipe du film .
Cette soirée est pour vous l'occasion de marquer votre soutien au Mémorial, qui chaque jour oeuvre pour la mémoire et la transmission de l'histoire de la Shoah auprès des nouvelles générations.

Tarifs: 100€, 50€
La totalité des bénéfices de cette soirée sera reversée au Mémorial de la Shoah.


Reservation : 01 53 01 17 15 Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy-l’Asnier, 75004 Paris. www.memorialdelashoah.org

Cinéma
18 et 19 septembre 2010Journées du patrimoine au musée de la Résistance nationale


Le musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne vous invite pour les Journées européennes du Patrimoine à découvrir en avant-
première sa future exposition « Dans la nuit la liberté » la répression de la Résistance 1940-1944.

À cette occasion, une visite commentée gratuite animée par Guy Krivopissko, conservateur du Patrimoine est prévue les 18 et 19 septembre 2010 à 15h00.

Des témoins/acteurs de la Résistance, des historiens et des archivistes participent également à la manifestation.




Communiqué
21 octobre 2010 au 13 février 2011Photos ensevelies du ghetto de Lodz - Henryk Ross


Miraculeusement conservées, les troublantes photographies d'Henryk Ross
dévoilent la vie du ghetto dans ses moments les plus intimes et les plus dramatiques.


Centre d'histoire de la Résistance et de la Déportation 14 avenue Berthelot - Lyon

Expo
Week-end des 18 et 19 septembre 2010Journées du patrimoine : l'AERI au Ministère de l'Intérieur
Stand de l'AERI , visite d'une des geôles de la Gestapo et autres animations

Les locaux du ministère ont été occupés par la Gestapo et des témoignages de cette période sont restés gravés dans les murs des cellules, où des résistants, en attente d'être interrogés, ont inscrit des messages comme autant de testaments à leurs familles, à leurs compagnons de combat, à la postérité… L'une de ses geôles est ouverte au public à cette seule occasion des Journées du Patrimoine. La visite est accompagnée d'une exposition sur cette période et des stands proposeront aux visiteurs des ouvrages sur le thème.


Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales 1 place Beauvau, PARIS 8ème. + AERI

Site du Ministère de l'Intérieur
Expo
Du 14/09/2010 au 14/11/2010Communiqué du Musée de la Résistance en Morvan


Le Musée de la Résistance en Morvan dispose d'un service éducatif à la disposition des enseignants.
Différentes activités sont proposées : visite du musée avec questionnaire, itinéraires de découverte, atelier pédagogique, dossiers thématiques, expositions, mallette pédagogique..

Le service éducatif organise également une préparation au Concours national sur la Résistance et la Déportation ainsi qu'un concours d'écriture "Lettre d'un maquisard en Morvan".

Pour plus d'informations, n'hésitez pas à consultez notre site Internet ou à prendre contact avec nous :
http://www.museeresistancemorvan.fr

Permanence du service éducatif et contact : Sylvie Gonthier, le jeudi de 9 à 13h.


Musée de la Résistance en Morvan Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM) Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson 03 86 78 72 99 www.museeresistancemorvan.fr

Communiqué
Octobre 2010Séminaire à Berlin organisé par la Maison d'Izieu


La Maison d'Izieu organise une série de formations destinées à des enseignants et/ou des professionnels des mémoriaux ou d'institutions en lien avec des mémoriaux, de centres d'archives, etc. Parmi ces formations, au nombre de quatre, un séminaire d'étude est proposé à Berlin.
Il aura lieu pendant les congés scolaires d'automne, fin octobre. Il reste encore des places.
Pour prendre connaissance du programme, le fichier "programmeseminaireberlin.doc" détaillant le contenu du voyage d'études est accessible à l'adresse ci-dessous


Maison d’Izieu mémorial des enfants juifs exterminés 70 route de Lambraz – F - 01300 Izieu tél : +33 (0)4 79 87 21 05 fax : +33 (04) 79 87 59 27 www.memorializieu.eu

Pour télécharger le programme
Communiqué
9 novembre 2010 à 9h30L’association Cine Histoire organise 4 projections sur le thème du CNRD 2011


L’association Cine Histoire organise 4 projections sur le thème du CNRD 2011
La 1ère aura lieu le mardi 9 novembre à 9h30 au cinéma « La Pagode » 57 bis rue de Babylone à Paris 7ème avec le film . Section spéciale de Costa Gavras 1975 (scénario J. Semprun, avec une pléiade d’acteurs prestigieux.) Ce film qui traite
de la répression judiciaire du régime de Vichy est une reconstitution minutieuse d’évènements historiques d’après l’œuvre de H . Villeré qui a dû se baser sur les archives allemandes, l’accès aux archives françaises lui ayant été refusé.
Après la projection M. Jacques Delarue , historien, auteur de l « ’histoire de la Gestapo, » répondra aux questions des élèves M. J. Delarue a été lui-même victime de la répression et interné

Les 3 projections suivantes auront lieu :
-le mardi 7 décembre avec le film Jericho
-le mardi 11 janvier avec La traque de l’affiche rouge
-le 3 février avec des extraits de films




Cinéma
SAMEDI 2 OCTOBRE 2010 À 10H30LE RENDEZ-VOUS CINEMA DE L’ASSOCIATION CINE HISTOIRE : SETIF UN CERTAIN 8 MAI 1945
Cinéma La Pagode, Paris 7e


Les massacres de Sétif – un certain 8 mai 1945
de Mehdi Lallaoui
8 mai 1945: l'Allemagne nazie capitule. Les Algériens fêtent, eux aussi, cette victoire dans les rues en brandissant des banderoles nationalistes et en réclamant la libération de leur leader Messali Hadj. Tout se passe bien, sauf à Sétif, où un policier français, voyant un scout porter le drapeau algérien, tire et le tue. C'est le début de violentes émeutes, dont la répression brutale fera des milliers de morts dans tout le Constantinois. Le nombre de victimes reste contesté, mais pas la proportion : dix fois plus d'Algériens que d'Européens...
Pour l'opinion algérienne, ce bain de sang est inimaginable. La France a promis aux Algériens mobilisés pour la libérer : « Vous aurez votre liberté. » Et chacun sait combien les soldats du Maghreb ont contribué à ce que Paris siège à la table des vainqueurs. Pendant ce temps, enfin, la conférence de San Francisco, qui fonde les Nations unies, affirme du droit des peuples à disposer d’eux mêmes.
« Ce jour-là, les enfants ont compris qu’il faudrait se battre les armes à la main pour devenir des hommes libres », écrira le futur président Houari Boumediene. Les massacres de Sétif et de Guelma ont en effet bouché toute autre voie qu’une guerre d'indépendance.
Sur ces événements décisifs mais longtemps occultés, Mehdi Lallaoui et Bernard Langlois ont réalisé un premier documentaire construit autour de témoignages inédits de survivants et d’images d’archives souvent inconnues. C'est une œuvre pionnière, qui mérite d'être présentée au grand public.

RENCONTRE avec Mehdi Lalloui, réalisateur, et Jean Lacouture, écrivain.



Association Ciné Histoire - Nicole DORRA - 8 rue Dupleix, 75015 PARIS - Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
Du 8 novembre 2010 au 26 février 2011« Imprimeurs clandestins. Photographies de Robert Doisneau »


Le Centre Régional "Résistance & Liberté" (Thouars, Deux-Sèvres) présente du 8 novembre 2010 au 26 février 2011 l’exposition « Imprimeurs clandestins. Photographies de Robert Doisneau », qui regroupe 48 photographies que Robert Doisneau clicha entre la fin de 1944 et le début de 1945 pour illustrer la revue Le Point de Pierre Betz qui consacrait son édition de mars 1945 aux imprimeries de la Résistance.

Ces images sont donc nécessairement des reconstitutions réalisées après-guerre avec la complicité des modèles, imprimeurs acteurs de la Résistance. Comme le dit Robert Doisneau, « tous les textes traitant des imprimeries clandestines ont donné la priorité aux auteurs des textes, l’imprimeur n’apparaît que très modestement. » C’est donc pour réparer cette injustice que Robert Doisneau, par son travail photographique, rend hommage à cette profession qui a payé un lourd tribut à la Résistance.




Expo
29 septembre 2010Décès de Georges Charpak


La France perd un de ses illustres naturalisés. Le physicien Georges Charpak, prix Nobel 1992, est décédé mercredi à l’âge de 86 ans, a annoncé Le Figaro dans son édition du jour. Né à Dabrovica (ville polonaise puis ukrainienne), il est arrivé en France à l’âge de 7 ans, et n’en a pris la nationalité qu’après la Seconde Guerre mondiale, en 1946.

Avant cela, Georges Charpak a connu la guerre et la Résistance. Arrêté en 1943 il est interné à la prison Centrale d’Eysses, puis déporté au camp de concentration de Dachau. À la Libération, le survivant entre à l’école des Mines de Paris, devient docteur ès sciences, puis entre au CNRS comme chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France.

«La France est un pays merveilleux»

En 1959, il rejoint le Laboratoire européen de recherche nucléaire (CERN) à Genève, où ses travaux lui vaudront le prix Nobel. C’est comme inventeur du détecteur à particules moderne qu’il obtient la récompense suprême en 1992. «Un petit machin», minimise alors l’adepte de la relativité.

Modeste, Charpak était aussi engagé, dans la Résistance puis dans la société, qu’il souhaitait «contribuer à faire progresser». «La France est un pays merveilleux (…) où vos enfants peuvent faire des études», disait-il de son pays d’accueil. En 1995, avec deux autres physiciens (Pierre Léna et Yves Quéré), celui qui prônait la physique «en s’amusant» lance le programme La main à la pâte. Une méthode qu’il a découverte aux États-Unis et qui vise, par l’expérimentation et l’autonomie des élèves, à les initier à la science. Depuis, l’initiative s’est étendue à de nombreuses écoles dans le monde entier.


Source : Le Figaro

Nécrologie
Jeudi 7 octobre 2010 à 17 heures.Présentation du livre ""L’occupation italienne dans le Sud-Est de la France Juin 1940- septembre 1943"


Jean-Louis Panicacci, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale dans les Alpes Maritimes et président de l'Association azuréenne des Amis du
Musée de la Résistance nationale présentera et dédicacera son ouvrage "L’occupation italienne dans le Sud-Est de la France Juin 1940-
septembre 1943" (presses universitaires de Rennes) le jeudi 7 octobre 2010 à 17 heures.


Les soirées auteur du Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin ont lieu un jeudi par mois à 17h : s'y déroule la conférence et présentation par l'auteur d'un ouvrage récent avec signature et débat. Durée : 1h30 - 2h. Entrée gratuite Elles sont organisées conjointement avec l'association Mémoire et Espoirs de la résistance. - Mémorial du Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin Atlantique 75015 Paris Tel : 01.40.64.39.44 fax : 01.43.21.28.30

Conférence
18 et 19 novembre 2010Colloque "Le moment 1940" à Orléans


Colloque organisé par le CERCIL avec l’Université d’Orléans, le Cercle Jean Zay et l’Onacvg du Loiret sur l’année 1940.

Des historiens français les plus reconnus mais également de jeunes chercheurs seront à Orléans les 18 et 19 novembre prochain pour que s’entrecroisent comme l’écrit Antoine Prost, président du comité scientifique, le militaire, le politique, l’économique, le social et le culturel permettant ainsi de saisir l’originalité du « Moment 1940 ».

Ce colloque vient aussi s’installer en clôture des différentes manifestations et colloques qui ont eu lieu tout au long de cette année anniversaire.

Nous vous attendons donc à Orléans avec grand plaisir. L’équipe du Cercil est à votre disposition pour organiser au mieux votre venue et votre hébergement éventuel. Les inscriptions étant déjà fort nombreuses, je vous conseille de vous inscrire, cela nous permettra, si besoin est, de changer d’amphi.

Par ailleurs, si vous souhaitez recevoir ce programme en version papier, je vous remercie de bien vouloir nous en indiquer le nombre.

L’équipe du Cercil se tient à votre disposition pour toute information complémentaire.


Centre d'Etude et de Recherche sur les camps d'internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive. Cercil - 2 cloître Saint-Pierre le Puellier - 45 000 Orléans

Site internet du CERCIL
Colloque
Mercredi 20 octobre 2010 à 14hCérémonie en hommage à un des 27 fusillés de Châteaubriant : Maurice Gardette


Depuis maintenant 4 ans, le Comité de Paris de l'Amicale de Châteaubriant-Voves-Rouillé organise une cérémonie en hommage à un des 27 fusillés de Châteaubriant (9 étaient parisiens) et à travers lui, à l'ensemble des fusillés, déportés, internés et à toute la résistance.

Cette année, nous rendrons hommage à Maurice Gardette dans le square qui porte son nom dans le 11e arrondissement.

Pour la première fois, cette cérémonie va avoir un caractère officielle puisque le Maire du 11e arrondissement et Madame Catherine Vieu Charier, au nom du Maire de Paris, y prendrons la parole. Une carte invitation est en cours de réalisation à la Mairie du 11e arrondissement avec les logos de la Mairie du 11e, de la Mairie de Paris et de notre Comité.

Cette cérémonie se déroulera le mercredi 20 octobre prochain de 12h00 à 14h00.

Le Comité de Paris vous invite bien naturellement à participer à cet hommage, y compris avec un Porte Drapeau si cela est possible et vous invite à prendre part au Dépôt de Gerbes.

Pour cet hommage, le Comité de Paris de l'Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé a édité une plaquette à la mémoire de Maurice Gardette.

Je vous demande de bien vouloir me dire si votre organisation participera à cet hommage (précisé porte drapeau et dépôt de gerbes) afin que nous puissions faire le point avec le Maître de Cérémonie.

Je vous demande, si vous avez d'autres adresses d'organisations, de bien vouloir leur transférer ce message.

Restant à votre disposition pour tous renseignements complémentaires, recevez, Cher(e) ami(e) cher(e) camarade, mes sincères salutations.

Pour le Comité de Paris de l'Amicale Châteaubriant-Voves-Rouillé

Le Président
Philippe BEAUDELOT



Tél : 06 74 25 93 90

Commémoration
Du 27 octobre 2010 au 16 janvier 20111914-1918 Orages de papier. La Grande Guerre des médias.




Musée d'histoire contemporaine BDIC Hôtel national des Invalides 129 rue de Grenelle 75007 Paris Galerie Valenciennes. Entrée côté esplanade. Cour d'honneur.

Archives
octobre 2010Henri Gielec, "Le lycée polonais Cyprian Norwid de Villard-de-Lans (1940-1946) : Articulation des liens historiques franco-polonais"


La thèse de doctorat d'Henri Gielec, "Le lycée polonais Cyprian Norwid de Villard-de-Lans (1940-1946) : Articulation des liens historiques franco-polonais", est disponible en ligne (avec sommaire interactif) sur le site internet de l'université de Nancy 2.




http://www.univ-nancy2.fr
Communiqué
Du 8 au 13 novembre 2010"A la vie !"


L'exposition "A la Vie !" retrace en une centaine de documents et photographies quelques uns des destins des enfants de Buchenwald recueillis par l'OSE.


Mairie du 15e 31 rue Péclet Métro Vaugirard

Expo
Mercredi 17 novembre 20109ème Journée d’information/formation de l'AFMD Charente-Maritime


Pour des raisons diverses, vous souhaitez vous informer ou vous former de manière plus approfondie dans les domaines de la Déportation et de la Résistance.
Notre Association dont le but essentiel est de pérenniser la Mémoire de la Déportation vous propose une journée consacrée à ce double thème.
Peut-être avez-vous participé l’an dernier à notre huitième journée dont le premier thème était « le drame des enfants cachés » et le second « Pierre Georges, le Colonel Fabien ». Cette année, le thème unique est : Charente maritime, de la résistance à la déportation.
La matinée sera consacrée au contexte historique et l’après-midi aux témoignages de survivants. Ces témoignages sont bien sûr, plus que jamais, soumis aux aléas liés à l’âge de leurs auteurs et pourront connaître des modifications.
Nous avons invité Monsieur Bignon (réseau de renseignement militaire et déporté à Buchenwald-Dora), Monsieur Guy Chataigné (réseau Front National de la Libération et de l’Indépendance Nationale sur Jonzac et déporté à Oranienburg-Sachsenhausen), Monsieur Jean Matifas (résistant FTP et déporté à Dachau), Monsieur Raymond Paul Jamain (réseau OS-FTP et déporté à Sachsenhausen) et Monsieur Léonce Pelletier (réseau dans la police et déporté en prison) .

Le programme de la journée (ouverte à tous publics) sera le suivant :

8h30 - Accueil des participants, Présentation des Conférenciers.
9h - exposé « La Résistance en Charente Maritime » par Madame Nicole Proux et Monsieur James Pitaud (historiens).
12h - Questions - Débat.
12h 30 - Déjeuner (à la cantine, 6 € le repas)
13h 30 – Témoignages de Messieurs Bignon, Chataigner, Matifas, Jamain et Pelletier.
- Questions et débat.
16h.30 – clôture – vente de livres, DVDs, en particulier le CD élaboré par l’Association pour l’étude de la Résistance Intérieure auquel ont collaboré Mme Proux et M. Pitaud.

Ce stage se déroulera le mercredi 17 novembre 2010 dans les locaux du Collège Lafayette, 2, Boulevard de la Résistance 17300 Rochefort.

Nota : Monsieur l’Inspecteur d’Académie autorise et soutient cette journée. Vous pouvez obtenir de votre Chef d’établissement d’être libéré-e de vos cours de la matinée en lui en adressant la demande sur papier libre.


Association des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation AFMD 17 6, rue de la République 17430 Saint Hippolyte
Tél : 05 46 83 78 51

http://afmd17.over-blog.com
Communiqué
Octobre 2010Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'homme 1940-1941
de Julien BLANC

Été 1940. Dans un pays assommé par la débâcle, les premières manifestations du refus de l’occupant s’ébauchent dans Paris, en particulier au musée de l’Homme. Des noyaux de résistance naissent. Par contacts successifs, une nébuleuse rassemblant des groupes divers se développe et se lance dans des actions variées : propagande, évasion, renseignement.
Disséminée géographiquement, socialement et idéologiquement variée, cette désobéissance pionnière est rapidement en butte à une répression féroce. Ses principaux chefs de file, le linguiste Boris Vildé et l’anthropologue Anatole Lewitsky, sont jugés et exécutés en février 1942.
Comment cette première Résistance s’est-elle structurée ? Quelles ont été les motivations et les profils de ses membres ? La répression a-t-elle irrémédiablement décimé les groupes qu’ils avaient mis sur pied ? Comment enfin l’histoire et la mémoire de ces éphémères constructions se sont-elles articulées de 1942 à nos jours ?
Dans ce livre, Julien Blanc présente à la fois l’histoire singulière d’une organisation de Résistance et un essai sur les premières formes de la désobéissance en zone occupée.

Auteur :
Julien Blanc, agrégé et docteur en histoire, publie ici son premier livre.
Il a notamment écrit une introduction critique à la nouvelle édition des mémoires d’Agnès Humbert, Notre guerre. Souvenirs de Résistance (éditions Tallandier, 2004) et a participé au Dictionnaire historique de la Résistance (Robert Laffont, 2006).


Editions du Seuil Date de publication : 14/10/2010 EAN13 : 9782021026832

Site internet des éditions du Seuil
Publication
Du 13 au 21 novembre 2010Festival international du film sur la Résistance
Organisé par l'Association azuréenne des Amis du musée de la Résistance




Tél : 04.93.81.15.96

Cinéma
18 et 19 novembre 2010"Le moment 1940 : effondrement national et réalités locales”


Un colloque, ouvert au public, est organisé les 18 et 19 novembre à l’université d’Orléans sur
“Le moment 1940 : effondrement national et réalités locales” présidé par Antoine PROST

Il réunira des spécialistes reconnus de la période.

Inscription recommandée au CERCIL.




Colloque
13 novembre et 11 décembre 2010"Conférences du samedi" par Christine Levisse-Touzé


Samedi 13 novembre :
La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime
de Vichy ». (thème du Concours national de la Résistance et de la déportation - année scolaire 2010-2011).

Samedi 11 décembre :
Leclerc, Sainteny, d’Argenlieu et le problème indochinois.


Mémorial du maréchal Leclerc et de la libération de Paris -m musée Jean Moulin De 10h à 12h. Réservation : 01 40 64 39 44. Entrée libre.

Conférence
18 novembre et 9 décembre 2010Conférences Soirées-auteurs


Jeudi 18 novembre : Jean-François Muracciole et François Broche
Dictionnaire de la France libre, collection Bouquins, Robert Laffont, 2010.

Jeudi 9 décembre : Julien Blanc
Au commencement de la Résistance. Du côté du musée de l'Homme (1940-1941), Ed. du Seuil, 2010.


Un jeudi par mois, à 17 heures, avec l’association Mémoire et Espoirs de la Résistance. Conférence et présentation par un auteur d’un ouvrage récent. Débat et séance de signatures. Réservation : 01 40 64 39 44. Entrée libre. Mémorial du maréchal Leclerc et de la libération de Paris.

Conférence
13 novembre 2010"Nous avons survécu, enfin je parle"
de Léon Malmed

Le Mémorial publie son troisième et dernier ouvrage de l’année, un récit autobiographique, et une histoire à la fois tragique et extraordinaire :
Léon Malmed assiste impuissant, alors qu’il n’a que quatre ans et demi, à l’arrestation de ses parents par la gendarmerie française. Ils habitaient Rue St fiacre, à quelques pâtés de maison du camp de Royallieu.

Chana et Srul Malmed sont internés à Drancy puis déportés à Auschwitz où ils décèderont. Leurs enfants seront sauvés de justesse par leurs voisins de palier, Henri et Suzanne Ribouleau, qui décident en un instant, sans penser aux risques qu'ils prenaient, d’accueillir Léon et sa sœur Rachel, âgée de sept ans. Cet acte si courageux et si naturel les a conduits à devenir des "Justes", honorés au mémorial de Yad Vashem à Jérusalem.

Léon Malmed raconte également sa vie d’après, lorsqu’il a compris que ses parents ne reviendraient pas, son départ pour les Etats-Unis et sa quête difficile du bonheur.

C’est un très beau récit, et une leçon de courage, qui sera présentée au public le 13 novembre prochain à 15h00, en présence de l’auteur, au mémorial de l’internement et de la déportation du camp de Royallieu. Cette présentation sera précédée de l’inauguration officielle de « l’Allée Henri et Suzanne Ribouleau », dans le nouveau quartier qui émerge derrière le mémorial (11h00).

Nous vous espérons nombreux à venir rencontrer cet homme hors du commun et découvrir son histoire.


Mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu 2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne
Tél : 03 44 96 37 04
Fax : 03 44 96 37 09

http://www.memorial-compiegne.fr
Publication
24 novembre 2010Conférence de Daniel CORDIER à Marseille


Conférence de Daniel CORDIER à Marseille le 24 novembre prochain

14h15-14h45: Point presse sur place (pool presse La Provence, la Marseillaise, France 3 Méditerranée, France Bleu Provence )

15h: Conférence (entrée du public à partir de 14h45): Daniel Cordier, qui fut le secrétaire de Jean Moulin, sera interrogé, puis répondra aux questions de la salle. Sur son ouvrage, sur Jean Moulin, sur le Conseil national de la Résistance, enfin sur la répression de la Résistance du fait des nazis et des autorités vichystes, thème du
Concours de la Résistance 2011.

16h30 - 17h: Signature sur place de "Alias Caracalla" (uniquement)


Archives départementales Gaston-Defferre, rue Mirès, Marseille.

Communiqué
24 et 25 novembre 2010Colloque "De Gaulle à Paris"


Introduction
Gilles Le Béguec, professeur d’histoire contemporaine, Université de Paris Ouest Nanterre La Défense

Première demi-journée. Paris dans la culture politique de Charles de Gaulle
Présidence : Philippe Levillain, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Les racines parisiennes du général de Gaulle par Frédérique Neau-Dufour, agrégée et docteure en histoire

La vie sociale de Gaulle à Paris par Eric Roussel, président de l'Institut Pierre Mendès France

La vision de Paris dans les écrits et les discours du général de Gaulle par Claire Andrieu, professeur d’histoire contemporaine, Centre d’histoire de Sciences Po

De Gaulle et le peuple de Paris des années 1930 à la fin des années 1960 par Danielle Tartakowsky, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris 8 Vincenne-Saint-Denis

Deuxième demi-journée. La Résistance et la Libération
Présidence : Michèle Cointet, professeur d’histoire contemporaine, Université François Rabelais

De Gaulle et l’organisation de la Résistance à Paris par Charles Riondet, doctorant en histoire, chargé de recherches au Musée de la Résistance nationale

La place de Paris dans la reconquête de la souveraineté nationale par Olivier Forcade, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris IV-La Sorbonne et Christine Levisse-Touzé, Conservateur en chef, Mémorial Leclerc et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin

Le débat sur le nouveau statut de Paris par Philippe Nivet, professeur d’histoire contemporaine, Université de Picardie-Jules Verne

Charles de Gaulle dans les musées parisiens
Vladimir Trouplin, conservateur du Musée de l’Ordre de la Libération et Guy Krivopisko, directeur du Musée nationale de la Résistance

Troisième demi-journée : De Gaulle et les gaullistes parisiens, IV – Ve République
Présidence : Bernard Lachaise, professeur à l’Université de Bordeaux III

Pierre de Gaulle par Gilles Le Béguec, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris Ouest Nanterre La Défense

Les parlementaire gaullistes parisiens et le général de Gaulles : des relations contrastées ? par Jérôme Pozzi, docteur en histoire

Les gaullistes au Conseil municipal et au Conseil général du département de la Seine, 1947-1969 par Nathalie Pistre, docteur en histoire

Les manifestations gaullistes à Paris par Frédéric Turpin, maître de conférences, Université d’Artois
La rue de Solférino par François Audigier, maître de conférences, Université Nancy 2 et David Valence, docteur en histoire, directeur des études et de la recherche à la Fondation Charles de Gaulle

Quatrième demi-journée : De Gaulle et l’avenir de Paris
Présidence : Pierre Lefranc, vice-président de la Fondation Charles de Gaulle

De Gaulle et la réforme de l’administration de la région parisienne par Emmanuel Bellanger, chargé de recherches au CNRS, CHS Paris I Panthéon-Sorbonne

De Gaulle et Delouvrier face à l’aménagement urbain de la région parisienne : des Zup d’Etat aux villes nouvelles par Loïc Vadelorge, professeur d’histoire contemporaine, Université Paris 13 Nord

Un sacre odonymique : les voies « De Gaulle » dans l’agglomération parisienne par Philippe Oulmont, Directeur des études et de la Recherche de la Fondation Charles de Gaulle


9 h 00 - 13 h 00/15 h 00- 18h 00 Auditorium/Hôtel de Ville, entrée 5, rue Lobau, 75004 paris

Colloque
10 décembre 2010 au 9 janvier 2011Exposition : "Paris 1940-1944 : l'ordinaire à l'épreuve"


Commissariat : Alya Aglan, Claire Andrieu, Danielle Tartakowsky

Cette exposition montrera la spécificité de la vie quotidienne dans une ville occupée : capitale qui n'en et plus une, ville vide, lieu du tourisme allemand, imbrications des Paris de la collaboration, de la Résistance et de la répression, où débrouillardise, action et soumission se conjuguent pour vivre ou survivre face à l'épreuve de l'Occupation.


Réfectoire des Cordeliers 15 rue de l’Ecole de Médecine 75006 Paris Entrée libre 10 décembre 2010 – 9 janvier 2011 Tous les jours de 11 h à 19 h nocturne le jeudi jusqu’à 20 h 30 fermée les 25 décembre et 1er janvier fermeture à 16 h 30 les 24 et 31 décembre

Expo
25 au 28 novembre 2010Commémoration de l'internement des Tsiganes entre 1940 et 1942


Le programme d'une semaine de commémoration de l'internement des Tsiganes entre 1940 et 1942 dans le camp de Linas-Montlhéry, programme qui se tiendra dans notre département du 25 au 28 novembre prochain.

Il y aura des interventions et des débats mais surtout une marche, le samedi 27 novembre, qui retrace le chemin fait par ces familles arrêtées en Normandie, débarquées à la gare de Brétigny et qui durent rejoindre le camp de Linas-Montlhéry à pied.

Le collectif qui s'est constitué pour cette occasion comprend onze personnes dont la majorité de représentants d'associations de "gens du voyage" ; il est coordonné par François Lacroix.




Mémoires tsiganes
Commémoration
Novembre 2010Laurent Douzou, "LA RÉSISTANCE, une morale en action."


Laurent Douzou
LA RÉSISTANCE, une morale en action .
DÉCOUVERTES GALLIMARD,SÉRIE HISTOIRE 128 pages, ill. - 13,00 €

« Juin 1940. La France, humiliée et défaite, n'est plus que l'ombre d'elle-même. Pourtant, aussitôt, une poignée d'hommes et de femmes décident de « faire quelque chose ». Cette phase pionnière est suivie d'une lutte longue et incertaine pour transformer cette volonté de résistance en une action structurée aussi efficace que possible. Rude tâche tant pour la Résistance intérieure que pour la France Libre qui, non sans frictions et désaccords, s'épaulent au fil du temps. Filières d'évasion, collection de renseignements, publications clandestines, faux papiers, attentats... graduellement, malgré une répression féroce, la Résistance tisse sa toile. En 1943 et 1944, tout en ne cessant jamais d'être minoritaire, elle s'enracine socialement, gagnant le combat idéologique et politique qu'elle livre à l'occupant et au gouvernement installé à Vichy.
Laurent Douzou retrace l'histoire, les combats, les souffrances de cette « armée des ombres » qui eut le courage et l'audace de mettre sa morale en action. »




Publication
Novembre 2010Serge Berstein et Pierre Milza, "Dictionnaire historique des fascismes et du nazisme"


Régime autoritaire moderne, adapté au siècle des masses, le fascisme, né au lendemain de la Première Guerre mondiale, marque de son empreinte sinistre l’Europe du XXe siècle.
À travers les hommes qui firent son histoire, les théories qu’il s’efforça de mettre en œuvre, les institutions des États où il régna, ses pratiques politiques, économiques, sociales, les persécutions qui le marquèrent d’un sceau ineffaçable, ce dictionnaire restitue le fascisme dans toutes ses dimensions.
Mais cet ouvrage tente aussi de comprendre et d’éclairer sa nature véritable, ses origines et ses antécédents, l’importance de sa pratique totalitaire et les éléments qui en font un régime spécifique, irréductible aux régimes autoritaires traditionnels. Il n’oublie ni les débats historiographiques suscités par le phénomène fasciste, ni ses variantes, ni l’imprégnation qu’il exerce sur les mouvements et régimes autoritaires traditionnels.
Le Dictionnaire historique des fascismes et du nazisme qui ne se limite ni à l’Europe, ni aux années 1919-1945, permet de comprendre cet aspect fondamental du XXe siècle. Évènements, personnages, analyses théoriques, historiographie du sujet traité sont présentés sous forme d’articles suivis d’une bibliographie spécialisée.
Un système de renvois entre articles facilite la circulation entre les notions et permet au lecteur d’élargir son information autour du thème questionné. Chronologie comparée, bibliographie par thème, index complètent ce dictionnaire conçu comme un tout encyclopédique.


ISBN 978-2-87495-088-9 - 782 pages - 49,90 € André Versailles Editeur

Publication
Du 27 novembre 2010 au 31 janvier 2011"Noëls de Guerre"


Le Mémorial a le plaisir de recevoir et vous présenter une exposition itinérante intitulée "Noëls de Guerre", créée par Rosine Lagier à partir de ses archives familiales.

A travers de nombreux documents et objets, cette exposition unique en France rappelle les Noëls qu’ont pu vivre nos aïeux au cours des trois dernières guerres, à savoir celles de 1870, 1914-1918 et 1939-1945.
Une exposition qui leur rend hommage, à ne pas rater !

Dernièrement présentée au Mémorial de Caen, à la Citadelle de Besançon et à Gravelines, c’est le Mémorial de l’Internement et de la Déportation du Camp de Royallieu de Compiègne qui l’accueillera du 27 Novembre 2010 au 31 Janvier 2011.

Par ailleurs, le livre catalogue de l'exposition sera mis en vente à la boutique du Mémorial, au prix de 25 euros.


Droit d’entrée de 2€ par personne - 1€ pour les personnes bénéficiant d’un demi-tarif ( - de 18 ans, étudiants, militaires, passeports culturels, demandeurs d’emploi et groupes) - Gratuité pour les enfants de moins de 7 ans, les anciens combattants, internés et déportés, les groupes scolaires de l’ARC et les centres aérés de la Ville de Compiègne. Pour tout renseignement, merci de contacter le 03.44.96.37.06 Mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu > Oise > Picardie 2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne

Expo
Novembre 2010Danièle DÉON BESSIÈRE, "1940-1945 RÉSISTANCES ET DÉPORTATIONS Cette mémoire, comment la transmettre ?"


Pour construire un avenir plus tolérant et plus humain, un pays ne doit pas oublier ni renier son passé. La Mémoire, ce patrimoine historique et humain, est l’affaire de chacun. Si l’Éducation nationale oeuvre auprès des jeunes générations, si les musées offrent au grand public des espaces de mieux en mieux aménagés, les commémorations ne doivent pas rester l’apanage des anciens combattants.
Cet ouvrage développe de nombreuses initiatives et expériences isolées et méconnues qui ont pour objectif de mettre en lumière cet important « travail de Mémoire ».

L’AUTEUR :
Danièle Déon Bessière, psychographologue, Vice-présidente de l’Amicale des Déportés Tatoués du 27.4.44 et épouse d’un résistant déporté, après avoir signé un essai intitulé La Déportation en héritage, propose ici une étude approfondie mais non exhaustive de cette grande question : « Comment transmettre la Mémoire ? ».


ISBN : 978-2-296-12760-9• 20 € • 212 pages L'Harmattan Édition – Diffusion 5-7, rue de l’École Polytechnique 75005 Paris Tél : 01 40 46 79 20 / Fax : 01 43 25 82

Publication
Novembre 2010L’ENFANT DE LA RUE ET LA DAME DU SIÈCLE
Entretien inédit avec Germaine Tillion réalisé dans les années 90

Madame Germaine Tillion nous a quittés en mai 2008 à l’âge de 101 ans, mais elle nous a caché longtemps que dans sa maison de Bretagne elle avait eu grand plaisir à recevoir et à converser avec Michel Reynaud. Dû les rapports exceptionnels et rares qu’elle a entretenus avec l’auteur‐éditeur (elle a publié plusieurs ouvrages et en quelque sorte il a relancé son oeuvre et sa place exceptionnelle dans le monde du livre) et sa volonté de faire paraître ses entretiens qu’après sa disparition plus comme empreinte qu’un testament, les éditions Tirésias ont décidé qu’il était temps d’offrir au lecteur cette série d’entretiens jamais publiés à ce jour. Nous y ajouterons des originaux de ses propres
corrections sur les divers ouvrages publiés par les Éditions Tirésias, lettres à diverses personnalités et tant d’autres surprises historiques. Ces entretiens furent réalisés par Michel Reynaud, alors Germaine Tillion ne semblait pas vouloir livrer son incroyable épopée et son attachement particulier à la terre des hommes. Michel Reynaud au plus intime de leur amitié va nous ouvrir en ces pages, le portrait d’une dame aux humanités têtues, mais aussi la femme, la lectrice, l’intellectuelle mais aussi à l’enfant. Une vie débutée pour être tranquille et confortable, qui va traverser les conflits mondiaux, du XXe siècle, et elle va basculer vers l’engagement dans un humanisme au‐dessus de tous
les pouvoirs et de toute oppression et dictature ni Staline ni Hitler. Germaine Tillion, sur le ton badin de la conversation, et grâce aux questions affectueuses, précises, pointues, poétiques de Michel Reynaud, va nous promener dans les grands chambardements, comme si de rien n’était et surtout partager avec nous son amour de la vie et sa « répulsion » viscérale de la mort commandée, ordonnée. À croire que la vie ordinaire d’une Dame de sa vivacité a eu obligation de passer dans les oreilles ou les mains ou le coeur ou les questions d’un enfant de la rue. Quelle considérait comme un écrivain et poète de talent. Ce sont deux mondes qui se rencontrent, l’enfant misère, sans mémoire
et révolté, issu d’un peuple laborieux et docile et la bourgeoisie intellectuelle qui frotta son vernis aux barbelés concentrationnaires et à la torture algérienne. À ne pas manquer !
Vous y découvrirez de nombreux textes inédits.

L’AUTEUR : Michel Reynaud né à Montpellier en 1951 a publié un nombre considérable d’ouvrages sur les oubliés de l’histoire dans les grands conflits, révélant à chaque fois des catégories d’humains délaissés à la mémoire confisquée. Écrivain il a travaillé sur la poésie dans les camps de prisonniers et sur la déportation durant trente années et sa parole aujourd’hui fait référence. Il a écrit entre autres : Une seule pensée liberté ; La Foire à l’homme, Elles et Eux l’Algérie, Homocrène, Sommons le somme du sommeil, et Paul, Matthieu Terre, Le roman des Glières les Espagnols en Haute-Savoie (prix littéraire de la Résistance), Elles et Eux la chanson…


Éditions Tirésias – Hall 1, 21 rue Letort Paris 75018

Publication
4 novembre 2010Décès de Jean Compagnon


De la 2e DB du général Leclerc, il était l'un des derniers officiers encore en vie. Grand-croix de la Légion d'honneur et de l'ordre national du Mérite, croix de guerre 1939-1945, le général Jean Compagnon est mort le 4 novembre dernier à Paris.




Nécrologie
Mardi 04 janvier 201Les représentations de la Résistance par les acteurs de la répression
Université de Rennes 2, salle Jacques Léonard

Le Centre d’histoire et de recherches sur la Résistance (CH2R) organise deux journées d’études complémentaires sur le thème « Répression et Résistance ». La première, « Les représentations de la Résistance par les acteurs de la répression », sera accueillie à l’Université de Rennes 2 par le Centre de Recherches historiques de l'Ouest (CERHIO) le 4 janvier 2011. La seconde se déroulera en février-mars 2011 à Dijon dans le cadre du PRES associant les universités de Bourgogne et de Franche-Comté, et portera sur « L’expérience de la répression dans la construction de la Résistance ». La journée d’études de Rennes, « Les représentations de la Résistance par les acteurs de la répression » se propose d’analyser les regards portés par les différents organismes et dispositifs répressifs de l’Occupant et de Vichy sur la Résistance. Elle intégrera les dimensions chronologiques (évolution des représentations) et géographiques (spécificités régionales). En variant les échelles, l’entrée « acteurs de la répression » sera privilégiée : le Militärbefehlshaber in Frankreich, la Sipo-SD, les différents services vichystes (polices « classiques », exceptionnelles créées durant l’Occupation, gendarmerie, Préfecture de police parisienne, Surveillance du territoire, etc.). Ces regards répondent à la fois à des visions et à des pratiques antérieures à l’Occupation, qui évoluent durant celle-ci, et à une analyse « de terrain » de la Résistance entre 1940 et 1944. Il importera donc de donner les « définitions de l’ennemi » (ce qui élargit ou restreint la définition de la Résistance), de préciser comment elles se forgent et comment elles évoluent, pour présenter un rapide tableau de la répression de la Résistance.

rogramme

Matinée : Les acteurs allemands
10h. Accueil et introduction

10h10-10h30. Cédric Neveu, « “Traîtres au Reich et ennemis du peuple” : le BdS pour la Lorraine-Sarre-Palatinat et la destruction de la Résistance en Moselle annexée »

Questions (10 minutes)

10h40-11h. Gaël Eismann (MBF)

Questions (10 minutes)

11h15-11h30. Pause
11h30-11h50. Laurent Thiery (les services du MBB dans le Nord-Pas-de-Calais)

Questions (10 minutes)

12h-12h20. Thomas Fontaine (la Sipo-SD dans le ressort du MBF en zone nord et zone sud)

Questions (10 minutes)

12h30-13h30. Déjeuner
Après-midi : Les acteurs français

13h45-14h10. Denis Peschanski (tableau d’ensemble des acteurs répressifs vichyssois)

Questions (10 minutes)

14h20-14h40. Emmanuel Chevet, « La Résistance dans les yeux du gendarme : un trompe l’œil ? »

Questions (10 minutes)

14h50-15h10. Philippe Souleau (un exemple de collaboration entre acteurs allemands et français à Bordeaux, et les représentations générées par cette collaboration)

Questions (10 minutes)
15h20-15h30. Pause

15h30-16h50. Table-ronde

16h50-17h. Conclusions


ieu Rennes (35000) (Université de Rennes 2, salle Jacques Léonard) Contact Vast Cécile

Colloque
Mardi 14 décembre à 14h00Séance CNRD de Ciné-Histoire : La répression de la Résistance en France


14h 00 présentation par N. Dorra

14h20 Projection d’extrait du film de J. VanEffenterre : "Le mouvement Défense de la France ».
Intervention de J.M. Delabre. Membre de ce mouvement, arrèté, déporté.

14h40 Projection d’extrait d’un film sur « Le procès de la Maison de la Chimie »
Intervention de M. J. Delarue interné, auteur de « L’histoire de la Gestapo »

15h Projection d’extraits du film d’A. Ferrari
"La milice, film noir (les assassinats de ministres et la centrale d’Eysses)
Intervention de H. Mouchard Zay, Pdte du C.E.R.C.I.L, fille de Jean Zay
de R. Esrail résistant déporté Pdt de l’amicale d’Auschwitz

15h45 questions des élèves
16h 30 goûter avec les témoins


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet - les - Halles » Réservation indispensable Association Ciné Histoire - 8 rue Dupleix, 75015 PARIS par fax : 01 56 58 05 28 par courriel : nicoledorra@gmail.com Prévoir papiers d’identité ++++

Cinéma
12 janvier 2011Musée de la Résistance en ligne 1940-1945
Ouverture au public

Michèle Badaire, présidente de l'AERI
Alain Coustaury, président de l'AERD

sont heureux de vous inviter à la présentation de la première exposition du Musée de la Résistance en ligne 1940-1945

« La Résistance dans la Drôme »
Réalisée par l’Association pour l’élaboration d’un cédérom sur la Résistance dans la Drôme (AERD)

et à l’ouverture du site au public

Le 12 janvier 2011 à 14h30


Amphi De Bourcet, Ecole militaire, 1 place Joffre - 75007 Paris métro Ecole militaire. Réservation obligatoire.
Tél : 01 45 66 62 72
Fax : 01 45 67 64 24

Inauguration
8 mars 2011Rencontre sur le thème "Mémoires résistantes"
OSE - CAR - CRIF - ARJF



Ecole militaire - 75007. Amphi Foch.
Tél : 01 42 17 11 11

Colloque
Janvier 2011Décès de Claude Hallouin
Membre fondateur et administrateur de la Fondation de la Résistance

Entré au mouvement des Volontaires de la Liberté en novembre 1941, Claude Hallouin participe à la diffusion de la presse clandestine, à la confection et à la livraison de faux papiers et à des relevés de positions de DCA dans la région parisienne. Il prend également une part active au lancement du journal Résistance en 1942. En août 1943, il entre en contact avec les organisations de résistance armée du Loir-et-Cher, puis rejoint le réseau Vélites-Thermopyles en avril 1944, au sein duquel il devient agent du groupe de sécurité du réseau qui devient, à partir du 6 juin 1944, le corps franc Liberté. Au sein de cette unité, Claude Hallouin participe aux combats de la Libération en Sologne et dans le sud du Loir-et-Cher. Administrateur de la Fondation de la Résistance, Claude Hallouin était également secrétaire général adjoint du Comité d'action de la Résistance (CAR).




Nécrologie
Janvier 2011Décès de Joseph Jourdren
Vice-président du Comité d'action de la Résistance

Résistant déporté, conseiller technique à la FNDIR-UNADIF, membre de la Royal Air Force Escaping Society.




Nécrologie
Le 26 janvier à 14h00Ciné Histoire présente "Maurice Audin la disparition"


Le 11 juin 1957 Maurice Audin jeune mathématicien français de 25 ans, membre du parti communiste, était arrêté à son domicile. Personne ne l’a revu depuis.

L’association Ciné Histoire, la Ville de Paris, et l’association Maurice Audin projettent le film de François Demerliac, Maurice Audin la disparition à l’auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris le 26 janvier à 14h00.

En présence de Mme Josette Audin, d’Henri Alleg et de Jean Lacouture.


Entrée libre Réservation obligatoire auprès de Nicole Dorra Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris 5 rue Lobau 75004 paris
Fax : 01 56 58 05 28

Cinéma
Jeudi 27 janvier à 11h30Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste


Le 27 janvier à Strasbourg : souvenons-nous ensemble!

Cette cérémonie, à l'initiative du Mémorial de la Shoah qui coordonne ce projet, est commune à une dizaine de lieux de mémoire en France.

Le Centre européen du résistant déporté invite donc, le jeudi 27 janvier à 11h30, enseignants, élèves, associations, à se regrouper pour un temps de mémoire devant la stèle rappelant l'emplacement de l'ancienne synagogue, détruite par les nazis le 12 septembre 1940, place des Halles à Strasbourg.




http://www.struthof.fr/fileadmin/MEDIA/Pdf_Ressources/07_Mediath
Commémoration
1er février 2011Concours National de la Résistance et de la Déportation


"La répression de la Résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy"

Dans le cadre de son soutien à la préparation du Concours national de la Résistance et de la déportation,

le groupe relais organise une journée de projection, de débat et de rencontres, entre élèves, spécialistes historiens et témoins,

le 1er février à l'Hôtel du Département à Strasbourg (CG 67).




Conférence
9 février 2011Séminaire - Penser les Résistances et leurs territoires/ approches historiques et anthropologiques


9 février 2011 - 14 h. - 18 h. - salle 433 (bâtiment droit-Lettres - 2 bd Gabriel - 21000 Dijon)

Penser les Résistances et leurs territoires/ approches historiques et anthropologiques
avec Jean Vigreux (Pr. Univ. De Franche-Comté) et Serge Wolikow (Pr. Univ. de Bourgogne)


UMR CNRS uB 5605 / IHC Bur. R56 - 2 bd Gabriel - 21000 Dijon Tél. Fax : 03 80 39 57 17 http://tristan.u-bourgogne.fr

Séminaire
27 janvier 2011Journée Internationale de commémoration en mémoire des victimes de la Shoah décidée par l'Organisation des Nations Unies


A cette occasion, une cérémonie officielle régionale aura lieu le jeudi 27 janvier 2011 à 15h au Wagon-Souvenir des Milles, Chemin des Déportés
sur les lieux mêmes de la déportation de deux mille cinq cents hommes, femmes et enfants juifs vers Auschwitz.

Cette cérémonie se déroulera sous le haut parrainage de Madame Simone Veil, de l'Académie française et à l'invitation de
- Monsieur Hugues PARANT, Préfet de la région Provence Alpes Cote d'Azur, Préfet des Bouches-du-Rhône
- Monsieur Michel VAUZELLE, Président du Conseil Régional Provence-Alpes Côte d'Azur, Député des Bouches-du-Rhône
- Monsieur Jean-Noël GUERINI, Président du Conseil Général, Sénateur des Bouches-du Rhône
- Madame Maryse JOISSAINS MASINI, Maire d'Aix en Provence, Député des Bouches du Rhône, Présidente de la Communauté du Pays d'Aix
- Monsieur Alain CHOURAQUI, Président de la Fondation du Camp des Milles -Mémoire et Education
- Madame Michèle TEBOUL, Présidente du CRIF Marseille Provence

avec le soutien de
l’Amicale des Déportés d’Auschwitz, l’Association du Wagon-Souvenir et du Site Mémorial des Milles,
l'Association "Mémoire du Camp d'Aix-les-Milles",
la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, le Consistoire Israélite Régional, la Communauté Juive d'Aix-en-Provence, l’Association Française des Justes des Nations, le Conseil de Coordination des Organisations Arméniennes de France
l'Association Rencontres Tsiganes, le Comité Français Yad Vashem
l’Association Fonds Mémoire d’Auschwitz

avec la participation
des élèves du Lycée Militaire d'Aix-en-Provence
des enfants des écoles des Milles
et
des Drapeaux des Associations des Anciens Combattants et Patriotiques

en présence de
Jorge Semprun, écrivain et résistant déporté à Buchenwald
ainsi que d'une délégation d'écrivains allemands




Communiqué
EN SOUSCRIPTION JUSQU'AU 30 MARS 2011Mencherini Robert, "RÉSISTANCE ET OCCUPATION (1940-1944)"
Midi rouge, ombres et lumières. Tome 3

EN SOUSCRIPTION JUSQU'AU 30 MARS 2011 A 20 EUROS AU LIEU DE 25 EUROS / ENVOI DU LIVRE AVRIL 2011.

Ce troisième tome de Midi rouge, qui fait suite aux deux précédents consacrés aux années 1930 et à la prise en main du département par Vichy en 1940-1942, offre un tableau d’ensemble de Marseille et des Bouches-du-Rhône de 1940 à juin 1944. Il revient sur la création de la Résistance dès 1940, décrit son affirmation, évoque l’Occupation à partir de 1942, l’évolution des pouvoirs de Vichy en 1943-1944 et la vie quotidienne des Provençaux. La Résistance commence très tôt à Marseille. Dès l’été 1940, s’organisent des départs maritimes clandestins vers l’Afrique du Nord. Des groupes très divers tentent de protéger les persécutés, en particulier dans le camp des Milles, lors des déportations de l’été 1942. Les grands mouvements de Résistance et les réseaux se développent rapidement. Après l’Occupation en novembre 1942, les quartiers nord du Vieux-Port de Marseille sont détruits par les Allemands, les suspects raflés par la police française, les jeunes envoyés en Allemagne pour le STO. La Milice et le PPF de Simon Sabiani tiennent le haut du pavé, en lien avec la Gestapo. Par ailleurs, la population provençale souffre de plus en plus des pénuries. En 1943, la Résistance, fortement réprimée, se regroupe, s’engage dans l’action armée, avec les Groupes francs et les FTP, et organise de grandes grèves en mars et mai 1944. Mais, en juin 1944, la montée au maquis dans les collines du nord du département est réprimée par de véritables massacres. La Libération approche.

« Robert Mencherini dissèque ces années de « révolution nationale » où les Bouches-du-Rhône doivent se passer de la République. Au plus fort de l’État français, l’historien décortique chaque pièce du puzzle pétainiste et en mesure l’influence. »
La Provence, à propos du tome 2.


COLLECTION "HISTOIRE : ENJEUX ET DÉBATS" Parution : Avril 2011 Pages : 600 pages Format : 150 x 215 ISBN : 9782849503003

Pour en savoir plus
Publication
Janvier 2011Mickaël Bertrand [dir.], La déportation pour motif d'homosexualité en France


(Actes de la journée d'étude organisée en partenariat avec le Centre Georges Chevrier - UMR CNRS 5605 sur La déportation pour motif d'homosexualité en France : débats d'histoire et enjeux de mémoire.)

Que savons-nous vraiment des déportés français pour motif d’homosexualité ? Depuis plusieurs décennies, des militants et des associations n’ont eu de cesse de faire reconnaître la réalité historique d’une persécution orchestrée à l’échelle européenne par les nazis. Pourtant, jusqu’à une date encore récente, nous ignorions jusqu’au nombre exact des victimes de nationalité française concernées par cette tragédie. Des chiffres aussi surprenants qu’improbables ont été avancés, annonçant parfois des milliers, voire des dizaines de milliers d’homosexuels français conduits dans les camps au motif de leur homosexualité.
C’est pourquoi des historiens ont décidé de se pencher sur cette aspect encore trop méconnu de l’histoire afin d’apporter des réponses aux questions que se posent d’une part les militants homosexuels qui revendiquent une reconnaissance officielle des persécutions infligées à leurs prédécesseurs, et d’autre part les autorités publiques qui sont ainsi interpelées. Ils livrent aujourd’hui dans cet ouvrage leurs premières conclusions concernant la question des chiffres, mais aussi, et peut-être surtout, la réalité quotidienne de ces hommes qu’on destinait à porter le triangle rose dans les camps de concentration. En amont et en aval des arrestations, ce sont en effet les parcours tragiques de plusieurs dizaines d’hommes qui sont exhumés des archives par les différents contributeurs de cette étude collective. Confrontés à l’idéologie nazie qui s’impose progressivement en France, aux évolutions récentes du contexte législatif, ou encore aux complexités administratives des territoires soumis à différents régimes d’occupation, les homosexuels français ont traversé le début des années 1940 dans un contexte exceptionnel qui n’est pas sans influence sur leur histoire et sur leur mémoire.




Pour en savoir plus
Publication
Mars - mai 2011"Auschwitz et après" de Charlotte Delbo


Avant-première le 1er Mars 2011 à 20h30 au Carré belle feuille à Boulogne (92)
Tarif plein: 16€, tarif réduit (+60 ans, -26 ans, chômeurs): 12€
puis du 05/04 au 14/05 2011: les mardis à 19h30 et les Samedis à 17h au Théâtre de Nesle (Paris 6e)
Tarif plein: 20€, tarif réduit (+60 ans, -26 ans, chômeurs): 15€




Pour en savoir plus
Théâtre
Janvier 2011Remise à la France des copies numérisées des archives de Bad Arolsen


Le Service International de Recherches (SIR / ITS) situé à Bad Arolsen (Allemagne) a remis à la France (Archives nationales) une copie de ses
archives numérisées qui concernent les victimes des persécutions nazies.
Environ 87 millions d’images ont ainsi été chargées sur les serveurs du ministère de la Culture et de la Communication. Cette remise s'est effectuée en application de la résolution de la Commission internationale constituée des 11 États membres, chargée de contrôler les travaux du SIR, prévoyant la délivrance à chacun de ces États d’une copie des archives numérisées.
Afin d'assurer l'accès de tous à ces données, particulièrement riches et complexes, les Archives nationales se doteront prochainement des solutions technologiques adaptées. À cet effet, un comité de pilotage scientifique sera réuni, sous la présidence du directeur du service interministériel des archives de France au sein de la direction générale des patrimoines, en liaison avec le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Défense et des
Anciens combattants. Il sera chargé d'étudier les nouvelles possibilités ouvertes à la recherche par ce transfert.

Dans l'attente des décisions de ce comité, les modalités actuelles d'accès aux archives conservées à Bad Arolsen demeurent inchangées. Rappelons que le Service International de Recherches œuvre en faveur des victimes des persécutions nazies et de leurs familles en établissant leur sort à l’aide de ses archives.

Les demandes de renseignements émanant des victimes françaises ou résidant en France, et de leurs familles ou ayant-droit, doivent continuer à être envoyées à la Mission française de liaison auprès du Service international de recherches (Grosse Allee 5-9, 34444 Bad Arolsen,
Allemagne - mission-francaise@its-arolsen.org).





Plus d’informations disponibles sur le site :
Archives
Janvier 2011Pierre Laborie, "Le chagrin et le venin, La France sous l’occupation, mémoire et idées reçues"


A l’occasion de la parution chez Bayard de son dernier livre, Le chagrin et le venin, La France sous l’occupation, mémoire et idées reçues, Pierre Laborie était l’invité de la Fabrique de l’histoire sur les ondes de France Culture vendredi 28 janvier 2010 à 9h. L’émission reste à l’écoute pendant 55 jours et téléchargeable sur le site de France Culture pendant une semaine.


Lu sur le site des éditions Bayard :
Quel discours sur la période de l’Occupation?

La vision de la France occupée qui domine aujourd’hui, à la télévision comme dans les ouvrages d’historiens reconnus, fut l’objet d’une construction dont il est possible de faire l’histoire. Faut-il rappeler cette vulgate, une France immobile, avec à ses marges deux minorités équivalentes, les résistants et les collaborateurs, une France qui ferma les yeux longtemps sur la collaboration, « sauvée » par le général De Gaulle, jusqu’à ce qu’un historien américain, Robert Paxton, vienne en démontrer l’importance.

Une vision de l’histoire remise en cause

Pierre Laborie reprend les grandes étapes de cette construction, de la sortie du film. Le chagrin et la pitié de Marcel Ophuls aux années 70 et nous montre comment les préoccupations du présent ont peu à peu dessiné l’image dont nous avons hérité. Et s’interroge : que signifie cet usage de notre passé ? Pourquoi les Français ont-ils choisi de se reconnaître dans ce reflet-là ? Et pourquoi cette vision, imposée au fil du temps, demeure-t-elle toujours violemment défendue ?

Le regard d’un spécialiste

Pierre Laborie est un des meilleurs spécialiste de la France des années noires, internationalement reconnu. Pour lui l’historien effectue un travail toujours critique sur la passé pour réagir aux usages de plus en plus dominants qui en sont faits, où le présent dicte en quelque sorte l’écriture du passé et l’instrumentalise.



Pierre Laborie : Directeur d’études à l’EHESS, il a enseigné l’histoire contemporaine à l’Université de Toulouse-le Mirail, à Toulouse . Spécialiste de l’opinion publique sous le régime de Vichy, il est l’auteur notamment de L’opinion française sous Vichy et de Les français des années troubles (Seuil).




Publication
16 et 23 février 2011Mémorial de la Shoah : les ateliers pour enfants


Pendant les vacances scolaires, le Mémorial vous propose deux après-midi thématiques pour découvrir la culture et l'histoire du peuple juif.
L’enfant aux deux noms

mercredi 16 février 2011,
de 15 h à 17 h 30

Atelier pour les enfants de 7 à 12 ans,
animé par Adeline Salmon.

À travers le témoignage d’un enfant caché, le jeune public découvre les différentes étapes de l’exclusion des Juifs en France sous l’Occupation.

Cette période est reconstituée à l’aide de chansons yiddish, de documents d’archives, de photographies de famille…

tarifs : 6 euros sur réservation

Aide-mémoire

mercredi 23 février 2011,
de 15 h à 17 h 30

Atelier animé par Adeline Salmon pour les enfants de 7 à 12 ans.

Que retient-on du passé ? Au xxe siècle, Picasso, Chagall, Boltanski ont tenté de répondre à cette question avec leurs oeuvres.

Par un jeu de montage et démontage, les enfants découvrent les peintures et installations de ces artistes, puis sont amenés à proposer leur propre interprétation du passé.




Pour réserver
Communiqué
Du 13 octobre 2010 au 8 mars 2011Irène Némirovsky « Il me semble parfois que je suis étrangère »


Irène Némirovsky a quinze ans quand les troubles révolutionnaires chassent sa famille de Russie.
Ses souvenirs d’Ukraine et de Saint-Pétersbourg ont nourri son oeuvre. Jusqu’à l’Occupation, elle s’est voulue un écrivain français, sans cesser d’interroger son identité judéo-russe.


Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Tél : 01 42 77 44 72, Fax : 01 53 01 17 44 Horaires Tous les jours, sauf le samedi, de 10h à 18h, et le jeudi jusqu’à 22h. Fermeture le samedi, certains jours fériés nationaux et certains jours de fêtes juives : - Samedi 25 décembre 2010 - Samedi 1er janvier 2011

Expo
Dimanche 6 février 2011 à 14 h 30Les enfants de prisonniers de guerre juifs déportés à Bergen-Belsen en 1944


En mai et juillet 1944, quatre convois composés de femmes et d’enfants de prisonniers de guerre juifs, protégés par la convention de Genève, considérés comme otages, sont déportés depuis Drancy vers le camp de concentration de Bergen-Belsen. Rescapés de leur déportation, les invités commentent ce statut qui leur a valu un sort particulier et témoignent de leur expérience concentrationnaire.

En présence de Francine Christophe, Albert Bigielman, Victor Perahia, Maurice Zylbersztejn, Denise Schuman, Paulette Gellé, témoins.
Animé par Serge Barcellini, Contrôleur général des armées, directeur de la mission Histoire du Conseil général de la Meuse.

Entrée libre sur réservation


Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Tél : 01 42 77 44 72, Fax : 01 53 01 17 44

Conférence
Mardi 8 février 2011 à 19 h14 février 1941, Le Juif Süss : le rôle et l’impact d’un film nazi dans la France de l’Occupation


Film restauré par les ARCHIVES FRANCAISES DU FILM, dans le cadre du plan de sauvegarde des films anciens du Ministère de la Culture

Comment le cinéma nazi participait-il à la propagande antijuive ? Comment cette propagande fut-elle diffusée et accueillie, en France, il y a exactement 70 ans ? L’itinéraire tragique de Joseph Süss Oppenheimer, un Juif de cour ayant vécu au Wurtemberg au début du XVIIIe siècle, a inspiré de très nombreuses interprétations dont celle du film de Veit Harlan, Le Juif Süss tourné en 1940.

En présence de Claude Singer, historien, responsable du service des activités pédagogiques du Mémorial de la Shoah.

Entrée libre sur réservation
Auditorium Edmond J. Safra,
niveau -1


Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy l’Asnier 75004 Paris Tél : 01 42 77 44 72, Fax : 01 53 01 17 44

Cinéma
Du 20 février au 10 avril 2011L’architecture de la Reconstruction dans le Calvados


Un architecte, un historien et un photographe ont croisé leurs regards sur la Reconstruction. L’objectif : redécouvrir les qualités de cette architecture et d’urbanisme d’après-guerre.


Le Mémorial de Caen Esplanade Général Eisenhower B.P. 55026 14050 Caen Cedex 4
Tél : 02 31 06 06 45
Fax : 02 31 06 01 66

Expo
Mercredi 2 février à 19h15Conférence-débat : « Renouer le fil du temps »
Par Jean-Pierre Rioux

Depuis quelques années la France semble avoir perdu la mémoire comme on perd la tête ou le nord ! Que sont devenues les cérémonies commémoratives qui soudaient les Français autour de la Nation ou de la République ? En effet, le sens commun est désormais supplanté par les mémoires particulières, partisanes voire communautaristes. Ces dernières en arrivent même à construire le discours officiel et non l’inverse. Qu’en est-il des ces associations de lobbying historique ? De l’intrusion du politique dans le fait mémoriel ? A qui servent les lois dites « mémorielles » ? L’historien a-t-il sa place au tribunal comme expert lorsque le passé est mis en accusation ?

Ce sont à ces questions que Jean-Pierre Rioux, historien, spécialiste d’histoire politique et culturelle de la France contemporaine répondra au cours de cette soirée qui lancera le cycle mensuel consacré aux rapports entre l’Histoire et la Mémoire.

A l’issue de la soirée, une vente signature de son livre Jean-Pierre Rioux, La France perd la mémoire, coll. Tempus, éditions Perrin, 2010, sera organisée.

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Sous réserve de modification / annulation.


Le Mémorial de Caen Esplanade Général Eisenhower B.P. 55026 14050 Caen Cedex 4
Tél : 02 31 06 06 45
Fax : 02 31 06 01 66

Conférence
Janvier 2011Trois nouveaux DVD dans la collection "Le choix des hommes"


« CROIRE ? » (L’Enfer et les Etoiles) Georges Soubirous : 40’
Le camp de Dora devait abriter la plus grande usine souterraine de guerre et fabriquer les fameuses armes secrètes V1 et V2. Georges Soubirous évoque ici ses souvenirs concentrationnaires, mais aussi comment il survécut grâce à sa foi en Dieu…pour devenir à sa libération, l’agnostique qu’il est encore aujourd’hui.

« AGIR ? » (Chant d’Amour d’un Terroriste à la retraite) Gilbert Brustlein : 40’
Le 20 Octobre 1941, un officier allemand est assassiné à Nantes par un jeune résistant communiste : Gilbert Brustlein. Vichy et les Allemands allaient déclencher des représailles sans précédent notamment les fameux 27 otages de Chateaubriand, fusillés le 22 Octobre 1941. Le PC devant l’ampleur des représailles a toujours nié être le commanditaire de l’attentat. Gilbert Brustlein évoque aujourd’hui, la détresse, le doute et la quête de reconnaissance. Faut-il agir coûte que coûte, quitte à entraîner de monstrueuses représailles ?

« MENTIR ? » (Les Soldats Menteurs) Jacques Bureau : 52’
Au printemps 1943, les services secrets anglais lancèrent une grande opération de désinformation sur la France occupée. Pour protéger le secret du débarquement en Sicile, plusieurs réseaux de résistance Franco-Anglais furent à leur insu volontairement livrés à l’ennemi. Interrogés par les Allemands, certains de ces résistants parlèrent, livrant de fausses informations sur un autre débarquement imaginaire, et cela en toute bonne foi. Rares furent les survivants, Jacques Bureau est l’un d’eux. Il témoigne.
C’est pourtant grâce à cette opération que le débarquement put réussir. Le mensonge pourrait-il être une des portes de la grandeur ?




En vente sur notre librairie en ligne
Communiqué
Janvier 2011Nouveau site Internet de la Maison d'Izieu
Communiqué

Nous sommes très heureux de vous présenter le nouveau site Internet de la Maison d'Izieu :

www.memorializieu.eu

Il sera enrichi progressivement et mis à jour régulièrement. Une lettre d'information sera mise en place prochainement.

N'hésitez pas à vous connecter fréquemment et notez nos nouvelles adresses électroniques, si vous ne l'avez déjà fait.

Grâce au soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ce site sera prochainement traduit intégralement en anglais, allemand et italien.

Nous vous en souhaitons bonne découverte et bonne lecture.


MAISON D'IZIEU mémorial des enfants juifs exterminés 70 route de Lambraz 01300 IZIEU T : 0033 (0)4 79 87 26 37 F : 0033 (0)4 79 87 59 27 www.memorializieu.eu

Voir le site
Internet
Du 18 février au 13 mars 2011"Je reviens de la vérité" de Charlotte Delbo
Vendredi et samedi à 20h30 / dimanche à 16h00

Mise en scène : Agnès BRAUNSCHWEIG
Avec Agnès BRAUNSCHWEIG, Edith MANEVY et Caroline NOLOT

Ecrite par cette grande figure de la Résistance que fut Charlotte Delbo dans une langue sobre et belle, cette pièce dit la vie des femmes dans le camp de concentration d’Auschwitz, la tragédie des douleurs et les miracles de la solidarité. Charlotte Delbo (1913-1985) s’impose aujourd’hui comme un auteur majeur de la déportation, dont l’œuvre compte parmi les plus fortes C’est le théâtre qu’elle choisit ici pour dire les camps, Et, pour celle qui fut l’assistante de Louis Jouvet, le Théâtre n’apparaît pas seulement comme un choix mais bien comme une nécessité.


Théâtre des Loges 49 rue des Sept Arpents 93500 Pantin (M° Hoche à 200 m) Chaque dimanche, la représentation est suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique pour un dialogue autour de la pièce de Charlotte Delbo. Tarifs : 13 € — 8 € (moins de 26 ans, chômeurs, RSA, groupes)
Tél : 01 48 46 54 73
Fax : 06 98 77 50 21

Voir le site de la compagnie théâtrale
Théâtre
07/02/2011Inauguration d'une plaque dédiée à l’action du COSOR


Communiqué de presse

Organisme social et humanitaire, le Comité des Œuvres Sociales des Organisations de la
Résistance (COSOR), au moment où va s’achever sa mission, a voulu resserrer les liens l’attachant
au monde combattant et inscrire son histoire remarquable dans le champ de la mémoire.

C’est pourquoi, le 7 février prochain, une plaque dédiée à l’action du COSOR sera dévoilée en
l’auditorium Austerlitz de l’Hôtel national des Invalides en présence du Général Bruno Dary,
Gouverneur militaire de Paris représentant le Président de la République, du Professeur Charles
Bérénholc, Président du COSOR, de nombreuses autorités et personnalités du monde combattant
mais également de jeunes collégiens.

Cette plaque sera, par la suite, apposée dans le hall de l’Office national des anciens combattants et
victimes de guerre (ONACVG), établissement public historiquement en charge de l’action sociale
en faveur du monde combattant.

***

Nées dans la clandestinité durant la Seconde Guerre mondiale, les œuvres sociales de la
Résistance se développent face à la répression allemande pour venir en aide aux victimes et à
leurs familles. Le vaste service social clandestin ainsi créé est, en 1943, fusionné en un organisme
unique : le Comité des Œuvres Sociales des Organisations de la Résistance (COSOR) placé sous
l’égide du Général de Gaulle.

Avec la Libération, l’action du COSOR sort de l’ombre et est chargé par le Général de Gaulle et le
Gouvernement français de secourir toutes les victimes de la répression. Le COSOR doit alors faire
face aux charges énormes que représentent le rapatriement des déportés, la gestion des veuves,
des ascendants, des orphelins de celles et de ceux qui sont morts dans les bagnes nazis ou sous les
balles allemandes…

En 1947, la prise en charge par l’Etat de la plupart des victimes de la répression ne met pas
fin à l’action du COSOR qui continue, sous forme associative, à suivre les multiples cas isolés
échappant totalement ou partiellement au bénéfice de la législation des pensions. De même,
le COSOR ouvrira jusqu’à 125 centres de vacances pour la jeunesse, 18 maisons de retraite
médicalisées ainsi que des maisons d’éducation en faveur des orphelins ou enfants sans soutien.
L’action sociale du COSOR fut donc, dès sa création, complémentaire de l’action étatique.


Pour plus d’informations ou pour être présent à cette cérémonie : Service communication de l’ONACVG - Odile Charbonneau Mel : / Tél. : 01.49.55.62.77.

Communiqué
Jeudi 10 mars à 19h30"Résister"


Rencontre-témoignage avec Mme Odile de Vasselot et M. Henri Ecochard, résistants, dans le cadre de l'exposition "Résister".


Centre d'animation Pôle Simon Lefranc. 9 rue SImon Lefranc. 75004 Paris
Tél : 01 44 78 20 75

Communiqué
Du 7 mars au 20 mai 2011.« Femmes dans la Résistance en Deux-Sèvres »


Conçue en partenariat avec le Conseil Général des Deux-Sèvres, l’exposition « Femmes dans la Résistance en Deux-Sèvres » retrace les cheminements, engagements et actions conduits seuls ou aux côtés d’hommes. Un même objectif les anime : libérer le territoire. Et pour autant, la plongée dans l’action clandestine se nourrit de motivations diverses : héritage familiale, social, culturel, politiques…
Cette exposition est présentée par le Centre Régional « Résistance & Liberté » du 07 mars au 20 mai 2011.


Centre Régional "Résistance & Liberté" Les Anciennes Ecuries du Château Rond point du 19 mars 1962 79100 THOUARS
Tél : 05 49 66 42 99
Fax : 05 49 66 44 18

Site web
Expo
8 mars 2011 de 9h30 à 18hHommage à Germaine Tillion (Colloque)


A l'occasion de la Journée internationale des Femmes.

COLLOQUE organisé par le Mémorial Leclerc - Musée Jean Moulin


Auditorium de l'Hôtel de Ville Places limitées Inscription obligatoire au 01 40 64 39 44 / 42 du lundi au vendredi de 10 h à 17h auprès de Cécile Cousseau

Colloque
14 mars 2011 à 19 heures"Attention aux enfants ! Les orphelins de la shoah de Montmorency"
Avant-première

Soixante ans après le génocide, des orphelins de la Shoah témoignent. Ils ont tous vécu à Montmorency entre 1938-1960. Les uns dans la maison Helvetia, les autres au Renouveau. Ils racontent leur enfance cachée, la séparation et l'envoi de leurs parents dans les camps de la mort, leur séjour dans ces maisons d'accueil.


Auditorium de la SACEM 225 avenue Charles de Gaulle 92200 Neuilly sur Seine Nombre de place limitée. Réponse impérative avant le 11 mars au 01.53.38.20.09.

Cinéma
Jeudi 2 juin 2011Cérémonie annuelle d'hommage aux martyrs du Maquis d'Izon le Bruisse



10h15 : Mémorial d'Eygalayes
11h : Fleurissement de la stèle de la Ferme Monteau
11h30 Fleurissement de la stèle du Gendarme Gamonet à Séderon
12h Vin d'honneur

Le repas aura lieu au restaurant Le Serpolet

A 16h, assemblée générale annuelle de l'AMRDHB


MÉMOIRE RÉSISTANCE HB Association pour la Mémoire de la Résistance et de la Déportation dans les Hautes Baronnies Enregistrée Sous préfecture de Nyons W262001088 - JO du 06.09.08 n° 594 - SIRET 52148187900018 Adresse postale : C/O Robert PINEL, président 26560 LACHAU
Tél : 04 75 28 43 39

Commémoration
24 février 2011Décès d'Ida Ravanel


Nous avons la tristesse de vous faire part du décès d'Ida Ravanel, veuve de Serge Ravanel, compagnon de la Libération, survenu le 24 février.




Nécrologie
samedi 02 avril au dimanche 03 avril 2011 de 14h à 18hOuverture de saison au Fort de Fermont


A l’occasion de l’ouverture de la saison touristique 2011, l’Association des Amis de l’Ouvrage de Fermont et de la Ligne Maginot organise un week-end d’expositions au Fort de Fermont du samedi 02 avril au dimanche 03 avril 2011 de 14h à 18h.

A partir de 14h, les visiteurs auront accès à l’exposition photos : PhotoFort réalisée par Pierre-Alexandre Virgilio, Matthieu Henkinet et Clément Henrion, trois jeunes photographes du Pays Haut, qui ont tenté une approche artistique de ce lieu chargé d’Histoire qu’est le fort de Fermont.

Seront aussi exposés les véhicules militaires du Convoi du Souvenir avec possibilité de baptêmes.

Les visites du fort auront lieu à 14h et 15h30.

L’accès aux expositions sera libre et les visites guidées seront aux tarifs habituels : 8 € par adulte, 5 € par enfant de 7 à 12 ans et gratuit pour les petits.


Pour plus d’informations, vous pouvez contacter : Association des Amis de l’Ouvrage de Fermont et de la Ligne Maginot 9 RUE A. LEBRUN 54260 LONGUYON
Tél : 03 82 39 35 34
Fax : 03 82 39 26 46

Voir le site
Communiqué
Jeudi 10 mars 2011 à 19h30Avant-première du film : "Raymond Aubrac. Les années de guerre."
Un film de Pascal Convert

La projection sera suivie d'une discussion avec Raymond Aubrac, Thomas Wieder et les réalisateurs, et d'un cocktail.


Cinéma Gaumont Opéra 2 Boulevard des Capucines 75009 Paris Merci de confirmer votre présence au 01.44.52.23.33

Cinéma
28 mars 2011 de 14h30 à 17h"La reconstruction de soi après la guerre"


En présence de résistants déportés et d'une psychanaliste-psychiatre.
En partenariat avec Mémoire et Espoirs de la Résistance.


Maréchal Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) 23, allée de la 2ème DB – Paris 15e métro : Montparnasse Bienvenüe
Tél : 01 40 64 39 51

Conférence
11 mars 2011 à 11 heuresInauguration de l'esplanade Roger LINET


MAISON DES METALLOS
94, rue Jean Pierre Timbaud
Paris 11ème




Inauguration
vendredi 11 mars à 14hInauguration de la place Marthe SIMARD 1901-1993
Première parlementaire française. Représentante des mouvements de résistance français à l'étranger (Canada).

Place commençant au 3 avenue de la porte de Vanves et finissant au 1 rue Maurice Noguès, Paris 14e.




Inauguration
Mercredi 16 mars 2011 à 14h30Séance autour du « Conseil National de la Résistance »


Ciné-Histoire et le Comité de Paris de l'ANACR ont le plaisir de vous inviter à une séance autour du
«Conseil National de la Résistance » avec le soutien de la Ville de Paris.

14 h 30 Accueil et présentation de la séance
Yves Blondeau pour l’ANACR Paris
Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire

14 h 30 Projections :
- La naissance du CNR par Daniel Cordier
Extrait de la Résistance française Coty
- Stéphane Hessel
- Maurice Kriegel Valrimont
Extraits du colloque pour les 60 ans du CNR

15h15 Intervention de Robert Chambeiron
Témoin, et secrétaire général adjoint du CNR

15h45 Intervention de Raymond Aubrac
Commissaire honoraire de la République

16h15 Questions du public


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet - les - Halles » Réservation indispensable - Auprès de Ciné Histoire : Association Ciné Histoire 8 rue Duplex, 75015 PARIS par fax : 01 56 58 05 28 par courriel : nicoledorra@gmail.com - Ou auprès de l’A.N.A.C.R. : Y. Blondeau 49 rue de l’Ermitage 75020 PARIS par courriel : blondeauyves2000@yahoo.fr Prévoir papiers d’identité

Colloque
14 mars 2011 à 14h30"Le procès de Nuremberg, contexte historique et enjeux"
Conférence de Virginie Sansico



Espace Noriac 12 rue Jules Noriac Limoges Entrée libre

Conférence
26 mars 2011 à 16h"Armand Simonnot"


L'Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM) a le plaisir de vous inviter à la projection du film consacrer au chef du maquis Vauban, Armand Simonnot, d'Eric Garreau, Cicavidéo, Aubervilliers, 2010 (durée 20 min.)

A noter également : un reportage d'une vingtaine de minutes consacré au Morvan sera diffusé le dimanche 20 mars 2011 dans le journal de 13h sur TF1.


Auditorium - Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson Entrée libre et ouverte à tous

Cinéma
Mercredi 6 avril 2011Commémoration de la rafle d'Izieu


Chers partenaires et amis de la Maison d’Izieu,

Nous vous invitons à nous rejoindre mercredi 6 avril 2011 pour commémorer, comme chaque année, la rafle, le 6 avril 1944, des 44 enfants et des adultes de la colonie d'Izieu.

Nous aurons le plaisir de compter parmi nous, au côté des "anciens" de la colonie d'Izieu et des membres des conseils d’administration et scientifique de la Maison d’Izieu, des élèves du collège Paul Sixdenier d’Hauteville (01), venus spécialement pour la cérémonie, ainsi que des élèves de la Maison Familiale Rurale de Peronnas (01), venus visiter le mémorial et y travailler.

Mercredi 6 avril 2011
11h 20, rassemblement devant la Maison
11h 30, début de la cérémonie
. Accueil des participants, mot de bienvenue de la Présidente de la Maison d’Izieu,
. Lecture d’un poème de Mordechaï Gebirtig, par les élèves de troisième du collège Paul
Sixdenier d’Hauteville, et leurs professeurs Chantal Ripert et Catherine Sanejouand,
. Appel des noms par les élèves de troisième de la MFR de Peronnas,
. Dépôt des gerbes et moment de recueillement,
. Kaddish,
12h 15 fin de la cérémonie.

20h, « Il se passe quelque chose de bizarre avec les rêves… »,
lecture théâtrale au Cinéma l’Arlequin, Belley
En soirée, nous vous convions, avec notre partenaire Cinéfil Belley, à assister à cette lecture théâtrale, créée par la Compagnie Golem Théâtre / Hôtel Europa à partir d’interviews d’anciens enfants de la colonie d’Izieu (voir informations et réservations ci-joint).

Nous vous espérons nombreux à nos côtés pour cette cérémonie et cette soirée et vous adressons nos très fidèles et cordiales salutations.

P/O
Hélène WAYSBORD-LOING
Présidente


MAISON D'IZIEU mémorial des enfants juifs exterminés 70 route de Lambraz 01300 IZIEU T : 0033 (0)4 79 87 26 37 F : 0033 (0)4 79 87 59 27

http://www.memorializieu.eu
Commémoration
Samedi 19 Mars à 11 heuresLa répression de la résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy (1940-1945)
Conférence-débat

A l'occasion de son Assemblée générale, l'Association parisienne des Amis du Musée de la Résistance Nationale vous invite à la conférence débat sur le thème du concours national de la résistance et de la déportation 2011:

La répression de la résistance en France par les autorités d'occupation et le régime de Vichy
(1940-1945)

par Mr Jean Paul RIFFAULT, Professeur honoraire, membre du bureau de l'Association Parisienne du MRN.


Institut dʼhistoire Sociale des métaux, Salle Jean Borne 94, rue Jean Pierre Timbaud Paris 11ème- Métro Couronnes

Conférence
Du 2 mars au 29 mai 2011Exposition temporaire "Jean Moulin, un héros moderne"


Symbole de la Résistance, Jean Moulin est devenu plus largement un exemple de défense des valeurs de dignité et de liberté.Cette exposition nous présente sa vie et son engagement.
Exposition accueillie en partenariat avec le service départemental de l'ONAC de Saône-et-Loire.


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard Tél. 03 85 79 23 12

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Expo
Vendredi 1er avril à 20 hConférence "Les premiers pas de la Résistance en zone occupée", par Julien Blanc.


Le "réseau du musée de l'Homme", organisation emblématique des débuts de la Résistance en zone occupée, a une histoire en réalité plus complexe que l'image d'Épinal qui s'est imposée. Une étude précise permet de souligner la richesse de ses composantes, la variété de ses activités, l'originalité de son mode de fonctionnement, la férocité de la répression dont elle fut l'objet. À travers l'exemple du musée de l'Homme, ce sont quelques unes des caractéristiques de cette première désobéissance qui sont mises en lumière.
Entrée payante.


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard Tél. 03 85 79 23 12

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Conférence
20 avril 2011LE PROCES BARBIE. LYON - 11 MAI / 4 JUILLET 1987.
DOCUMENT EXCEPTIONNEL EN DVD LE 20 AVRIL 2011

Coédition ARTE Editions /INA Editions

Direction éditoriale et historique : Dominique Missika
Direction artistique et réalisation : Philippe Truffault

11 mai 1987- 4 juillet 1987. Pour la première fois en France un criminel nazi est jugé pour crime contre l’humanité. Après quarante ans de cavale, Klaus Barbie entre dans le box de l’accusé de la cour d’assises du Rhône au palais de justice de Lyon, présidée par André Cerdini. Pierre Truche représente le ministère public.

Les faits qui sont reprochés à Klaus Barbie sont tristement célèbres ; rafles de la rue Sainte-Catherine le 9 février 1943 et d’Izieu le 6 avril 1944, déportation de plus de six cents juifs et résistants dans le convoi du 11 août 1944.
107 témoins et experts sont entendus. 39 avocats plaident au nom des parties civiles, 3 défendent l'accusé, dont Jacques Vergès. Au bout de 37 jours d’audience, Klaus Barbie est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.

Pour la première fois aussi un procès d'assises est intégralement filmé, ce qui correspond à 145 heures d’enregistrement.

Le 5 février 2009, le Tribunal de Grande Instance de Paris autorise l’édition et la commercialisation par Arte Éditions d’une partie de l’enregistrement des débats, avec l’obligation de respecter l'équilibre entre accusation et défense, de conserver les images dans leur ordre chronologique initial et dans l'état brut du mélange original, en n'ajoutant ni commentaire, ni effets supplémentaires.

Pour aboutir à une vingtaine d’heures de programme, un travail considérable d’éditorialisation et de réalisation est effectué. Le nom de l’intervenant, le jour et l’heure, le numéro des audiences, les coupes effectuées, l’identification des différents moments du procès, tout est signalé. Aucune audience n’est supprimée. Il s’agit de restituer le procès sans le dénaturer ni le déformer. L’objectif est de rester le plus proche possible des audiences telles qu’elles se sont déroulées et préserver l’émotion et l’effet de véracité qui se dégagent des images, en particulier le face à face de Klaus Barbie et de ses victimes.
Le soin apporté à cette édition DVD permet de rendre lisible et accessible le déroulement du procès pour un large public. La mise à disposition de ces images enrichit notre connaissance de l’histoire de la France sous l’Occupation et nous permet de mieux appréhender le déroulement d’un procès d’assises.

Cette édition est complétée par douze entretiens (historiens, juristes et personnalités) conçus comme autant d’éclairages directs ou indirects sur les questions posées par le procès Barbie : la notion de crime contre l’humanité ; la mise en scène judicaire ; la justice pénale internationale ; la voix des victimes ; les bourreaux ; la transmission, etc…
Un livret pédagogique, comportant le résumé des 37 audiences, des éléments biographiques, une revue de presse, et un glossaire complète ce document.
Au moment où les derniers témoins disparaissent, cette édition DVD constitue un document essentiel pour la justice, pour l'histoire et pour la mémoire.

Le procès Barbie
COFFRET 6 DVD – 50€ TTC
Une coédition Arte Éditions – Ina Éditions
Avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du Ministère de la Défense.


Contacts presse ARTE Editions Henriette Souk 01 55 00 70 83 /h-souk@artefrance.fr Maud Lanaud 01 55 00 70 86/ m-lanaud@artefrance.fr

Communiqué
6 mars 2011Décès de Brigitte Friang


À l’âge de 19 ans, Brigitte Friang entre dans un réseau militaire d’action lié au BCRA de Londres, chargée d’organiser des parachutages dans la région Ouest. Arrêtée par la Gestapo, grièvement blessée, elle est déportée à Ravensbrück.
À son retour de déportation, elle devient correspondante de guerre. Elle couvre la guerre d’Indochine, l’expédition de Suez, la guerre des Six Jours et la guerre du Vietnam.
Auteur de Regarde-toi qui meurs, elle a également été l’attaché de presse d'André Malraux.




Nécrologie
2011Cycle "Pleins feux" : La Résistance
Service historique de la Défense

Tout au long de l'année 2011, archivistes et historiens du Service historique de la Défense vous proposent un éclairage inédit sur la Résistance, à travers des conférences-débats et des présentations d'archives rares et inattendues.

Résistance, résistances

• Présentation d'archives
Ouvert de 13h à 17h les mardis 22 février, 29 mars, 26 avril, visites commentées à 13h30 et 15h ; 
Ouvert de 10h à 15h les samedis 12 mars et 9 avril
• Conférences-débats (les mardis à 17h)
22 février : « Du statut aux statues ».
29 mars : « Des résistants, une Résistance ? La coordination des familles de la Résistance ».
26 avril : « La logique allemande de répression : la Résistance vue par les Allemands ».

Les hommes

• Présentation d'archives
Ouvert de 13h à 17h les mardis 17 mai, 21 juin, 19 juillet,
 Journées du patrimoine, mardi 27 septembre, visites commentées à 13h30 et 15h
.
Ouvert de 10h à 15h les samedis 28 mai, 2 juillet, 23 juillet, 8 octobre.
• Conférences-débats (les mardis à 17h)
17 mai : « Militaires et gendarmes dans la Résistance : obéissance, légalité versus légitimité ».
21 juin : « Les étrangers dans la Résistance ».
19 juillet : « Les femmes dans la Résistance et dans la France libre ».
27 septembre : « Artistes et intellectuels dans la Résistance ».

Les territoires

• Présentation d'archives
Ouvert de 13h à 17h les mardis 18 octobre, 15 novembre, 17 décembre,
visites commentées à 13h30 et 15h.
Ouvert de 10h à 15h les samedis 5 novembre et 3 décembre.
• Conférences-débats (les mardis à 17h)
18 octobre : « Les Antilles et les Antillais ».
15 novembre : « L'Empire, en quête d'un territoire : ralliements difficiles et enjeux territoriaux ».
13 décembre : « Géographie de la Résistance intérieure, résistance urbaine, maquis et ruralisation de la Résistance ».



Tél : 01 41 93 23 99

Voir le site
Conférence
Lundi 4 avril 2011 à 14h30« 11 novembre 1940 » 1ère manifestation de résistance en France , perçue à l’étranger
CINE HISTOIRE

Séance placée sous le parrainage de la Fondation de la Résistance.

PROGRAMME

14 h 30 Accueil et présentation de la séance
Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire

14 h 45 Introduction
Mme Danièlle Tartakowsy, professeur d’histoire contemporaine à Paris 8

15h Projection d’extraits concernant la manifestation

15h30 Mme Frida Wattenberg

15h45 Colonel Faivre

16h Colonel Dufetel
Pdt de l’association des "Anciens du 11 novembre 40 »

16h15 Mme Danièlle Tartakowsky

16h45 Questions du public


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, , D, station « Châtelet - les - Halles » Réservation indispensable - Auprès de Ciné Histoire : Association Ciné Histoire 8 rue Dupleix, 75015 PARIS par fax : 01 56 58 05 28 par courriel : nicoledorra@gmail.com

Cinéma
6 mai 201120e anniversaire de l'inauguration du mémorial de Valençay


20e anniversaire de l'inauguration du mémorial à la mémoire des agents de la section F du SOE.




Commémoration
Mardi 5 avril de 18h à 20hRencontre exceptionnelle avec Eva Golgevit
Mardis du Cercil

Dans le cadre des Mardis du Cercil,
Rencontre exceptionnelle avec

Eva Golgevit
résistante, ancienne déportée

Eva Golgevit, juive d’origine polonaise, s’engage dès 1940 dans le mouvement de résistance communiste de la MOI (Main-d’œuvre immigrée).
Elle est arrêtée en 1943 par les Brigades spéciales françaises. Déportée à Auschwitz, elle survivra.

Organisée à l’occasion de la sortie de son livre « Ne pleurez pas, mes fils… » aux éditions Le Manuscrit.
En présence de Annie Rapoport Rayski


au Cercil – 45 rue du Bourdon-Blanc à Orléans il est conseillé de réserver 02.38.42.03.91 –

Communiqué
8 juin 2011Sortie en salle de "ACQUA I N BOOCA"
cinéma Le Saint-Michel (Paris)

ACQUA I N BOOCA

Long métrage documentaire 85 mn

de PASCALE THIRODE

Ce film a bénéficié de l’aide à l’écriture du CNC, de l’aide à l’écriture de la
Collectivité Territoriale corse, de l’aide au développement du CNC, du soutien
de la Région France Comte, Région Paca, Région Corse

Le Prix ULYSSE du meilleur film documentaire FESTIVAL International du
Film Méditerranéen de MONTPELLIER France, CINEMED oct. 2009

Festival International de CINEMA / SONGES D’UNE NUIT DV
janvier 2010

Festival International du Film Documentaire CINEMA DU REEL
PANORAMA Français Paris Mars 2010

ITINERANCES Festival Fiction et Documentaire Alès France mars 2010

FESTIVAL International du Film Méditerranéen de TETOUAN MAROC avril
2010

FESTIVAL du film de GRENADE Espagne mars 2010

Festival International du Cinema Documentaire VISIONS DU REEL NYON
Suisse section TENDANCE avril 2010

FESTIVAL International du Film Insulaire de GROIX août 2010

FESTIVAL « REGARD SUR LE MONDE » ROUEN octobre 2010

FESTIVAL du Film de la Méditerranée ARTE MARE BASTIA nov. 2010

le mois du Documentaire Territoire de BELFORT

FESTIVAL les 10èmes Rencontres Cinéma-Histoire à Ajaccio avril 2011

FESTIVAL International du film policier de Liège Belgique avril 2011




Pour ens avoir plus
Archives
16 avril 2011 à 10H30.“Comité haut-savoyard des associations de mémoire de la Résistance et de la Déportation ”


Les présidents des associations constitutives du “ Comité haut-savoyard des associations de mémoire
de la Résistance et de la Déportation ”
vous prient de bien vouloir assister à la présentation qu’ils feront de sa constitution en association loi 1901.

Le livre “ La Résistance en Haute-Savoie et la Cour Martiale du Grand Bornand ” sera présenté à cette occasion.

Annecy, 1 rue du 30e R.I. (services du Conseil Général),
salle Pierre Martin, le 16 avril 2011 à 10H30.
Henri Perrillat, Amicale des anciens de l’Armée Secrète
Roger Buquin, Amicale des Français Libres
Miguel Vera, Amicale de la Résistance Espagnole
Jacqueline Neplaz-Bouvet, Amis de la Fondation
pour la mémoire de la Déportation
Jean-René Bachelet, Association des Glières,
pour la mémoire de la Résistance
Robert Lacroix, Association Nationale des Anciens Combattants et amis de la Résistance
Lucien Colonel, Fédération Nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes
Léon Frescurat, Union Départementale des Combattants Volontaires de la Résistance
Henri Bouvier, Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus




Communiqué
Avril 2011Un site pour les victimes de la Shoah


Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les réparations et les restitutions des biens spoliés aux juifs sont un chapitre de l'histoire de la Shoah qui, hélas, n'est pas encore clos. Le Mémorial de la Shoah a créé, avec le soutien de la SNCF, un site en ligne visant à mieux faire connaître les compensations et les restitutions attribuées par le gouvernement français aux juifs français et étrangers dépossédés sous l'Occupation. Le site indique notamment les démarches à suivre pour obtenir le titre de déporté ou d'interné, et ainsi solliciter une pension pour chacun. Les familles des victimes sont aussi aiguillées vers le ministère des anciens combattants pour recevoir une compensation. Le site est régulièrement actualisé en fonction de l'évolution de ces procédures, et est disponible en français, anglais et hébreu.




Voir le site
Internet
Avril 2011« Il ne faut pas laisser Paul Thueux dans l’ombre »
par Annie Delpech

Le centre d’Etudes René-Nodot pour la Mémoire de la Résistance et de la Déportation en Val d’Oise vous présente son dernier ouvrage.

Publications du C. E. R. N. 95 dans la Collection « Mémoires, Mémoire »

N° 1 « De jeunes pionniers de la Résistance à Pontoise : le groupe Chabanne »
par Fabrice Bourrée. 2003.

N° 2 « Il ne faut pas laisser Paul Thueux dans l’ombre »
par Annie Delpech. Mai 2011.

N°3 « Mes vérités en héritage »
par Paul Thueux, prévu pour la fin de l’année 2011.

N° 4 « Passeurs de Mémoire du Val d’Oise » prévu courant 2012

Commande par courriel : 7 € le livre. Port offert. Les conditions de règlement vous seront alors précisées.


Centre d’ Etudes René-Nodot 12 BOCAGES BRUNS 95000 CERGY

Publication
Mai - juin 2011Programmation du Mémorial du Maréchal Leclerc – Musée Jean Moulin


Un jeudi par mois, à 17 heures, avec l’association Mémoire et Espoirs de la Résistance.

Conférence et présentation par un auteur d’un ouvrage récent. Débat et séance de signatures. Entrée libre.

Jeudi 5 mai : Valérie Kozlowski, L’histoire en Seine, projet L’art pour grandir : Aux pays des musées, 2ème édition.

Jeudi 16 juin : Charles-Louis Foulon, André Malraux, ministre de l’irrationnel, Gallimard, 2010.

Conférences du samedi
par Christine Levisse-Touzé, directrice du Mémorial-Musée, de 10h à 12h. Entrée libre.

Samedi 7 mai : Paris en sous-sol, 1940-1944.

Samedi 18 juin : Jean Moulin par lui-même (discours, écrits …)


Céline POIRIER Responsable Communication Mémorial – Musée Jean Moulin Tél. : 01 40 64 39 51

Communiqué
Avril 2011Plus que des gerbes : pas de reconnaissance sans connaissance de la déportation homosexuelle


La Journée nationale du Souvenir des Héros et Victimes de la Déportation représente chaque année un temps fort pour se rappeler la répression et les persécutions nazies, entre autres celles qui ont touché les personnes homosexuelles.
Si cette déportation est reconnue aux plus échelons de l'État depuis maintenant 10 ans (2001 : Lionel Jospin, premier ministre ; 2005 : Jacques Chirac, Président de la République et 2010 : Hubert Falco, Secrétaire d'État à la Défense et aux Anciens Combattants), elle peine parfois encore à être reconnue localement.

Faire progresser cette reconnaissance est la tâche principale que s'est fixée Les "Oublié-e-s" de la Mémoire - Association Civile Homosexuelle du Devoir de Mémoire [*], notamment par une meilleure connaissance du sujet, avec le soutien des acteurs de la Mémoire et de la Déportation ainsi que des populations LGBT (Lesbiennes, Gay, Bi et Trans') de toute la France. Notre association vient d'ailleurs de s'enrichir d'une nouvelle délégation régionale en Lorraine, avec le soutien matériel et moral des associations de la région.

Dimanche 24 avril, dans diverses localités de l'Hexagone, notre association a donc pris part pleinement aux cérémonies commémoratives :
Mulhouse (par anticipation, le 17 avril déjà), Belfort, Lille, Metz, Nancy, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Toulouse, Varangéville, à l'ancien camp de concentration du Struthof et à Grenoble.
Dans cette dernière ville, nous sommes heureux d'avoir pu convaincre avec fermeté les services préfectoraux d'autoriser enfin le Collectif Inter-associations Gay et Lesbiennes (C.I.GA.LE - membre de notre association depuis cette année) à représenter la composante homosexuelle de la Déportation. C.I.GA.LE a été accueilli à bras ouverts par les associations patriotiques présentes et s'est réjoui de notre intervention qui a permis le déblocage d'une situation vieille de plusieurs années, et son intégration pleine et entière pour la première fois à cette cérémonie.
Nous continuons à nous reconnaître dans la gerbe unitaire déposée par les fédérations de déportés dans toutes ces villes et marquons ainsi notre inclusion dans l'hommage rendu sans distinction à tous les déportés.
______________

Nous rappelons enfin que la reconnaissance de la déportation pour motif d'homosexualité ne se limite pas qu'à cette seule journée nationale. Elle passe également par la solidarité de mémoire avec toutes les catégories de déportés ainsi que par le combat actuel contre les discriminations, quelles qu'elles soient.
Cette reconnaissance passe aussi par la coopération avec les institutions de Mémoire, la diffusion de l'information, et les recherches historiques :
Ainsi, notre association civile homosexuelle du devoir de mémoire, reconnue des institutions, dont l'ONACVG et la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (FMD), coopère depuis plusieurs années avec et le Mémorial national de la Déportation du Struthof, et depuis l'an passé avec ceux de Buchenwald et Osthofen en Allemagne.

Notre exposition itinérante "Se souvenir pour refuser l'oubli" continue d'être sollicitée en France et en Suisse, et la création récente au Centre LGBT de Paris / Île-de-France d'un fonds bibliothécaire sur divers aspects de la déportation homosexuelle participe de cette démarche d'information et de pédagogie.

Après avoir contribué depuis deux ans au recueil et à la diffusion du témoignage de Rudolf Brazda, (dernier survivant connu de la Déportation homosexuelle), nommé hier chevalier de la Légion d'Honneur ; après les plaques commémoratives inaugurées l'an dernier (en hommage à Pierre Seel à Mulhouse, et aux homosexuels déportés à l'ancien camp de concentration du Struthof), cette année 2011 marque aussi le lancement d'une campagne majeure de recherches sur les Français incarcérés et déportés pendant l'Occupation au titre du paragraphe 175 du code pénal allemand. Nos recherches viendront compléter celles déjà initiées par la FMD et se feront auprès du Bureau des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (BAVCC, Caen), du Service International de Recherches de la Croix-Rouge Internationale (Bad Arolsen, Allemagne), voire d'autres sources plus locales. Elles auront pour but d'accroître les connaissances sur les personnes concernées ainsi que les circonstances qui ont fait d'elles des victimes du nazisme, parmi tant d'autres catégories de la population qui ne rentraient pas dans les critères de normalité définis par l'ordre nazi.

Contacts :
Alsace : 06.17.14.65.04 - odlm68@yahoo.fr
Île-de-France : 06.12.04.65.47 - devoiretmemoire@yahoo.fr
Loire : 06.86.48.83.48 - odlm.loire@free.fr
Lorraine : 06.73.08.80.02 - thierragot@numericable.fr
Midi-Pyrénées : 06.18.06.03.56 - hervehirigoyen@hotmail.com
National : 06.18.84.00.33 – devoiretmemoire@yahoo.fr

[*] Les «Oublie-e-s» de la Mémoire, association mémorielle nationale, reconnue par les institutions, œuvre à la connaissance de la déportation pour motif d’homosexualité et sa reconnaissance par la France . Résolument ancrée dans le présent, notre démarche se traduit également au quotidien par la lutte solidaire contre toutes discriminations, notamment celles envers les personnes autrefois persécutées par le régime nazi. Notre action vise les autorités publiques et éducatives ainsi que les acteurs du monde L.G.B.T. (lesbien, gay, bi et trans), de la Déportation et de la Mémoire.




Communiqué
10 mai 2011 à 20h« e.n.c.r.e. aSSassine »
Salle Jean Ockeghem à Tours

Pièce de théâtre inédite, intitulée « e.n.c.r.e. aSSassine », réalisée et mise en scène pour la LICRA Touraine.

Cette pièce se réfère à des lettres de délation, délation qui connut son âge d’or en France sous l’Occupation. Les Français, encouragés par l’occupant nazi et les collaborateurs vichystes, donnent de la plume et dénoncent à la Gestapo ou à la milice française, les juifs, les tsiganes, les résistants, les communistes, les francs-maçons, les homosexuels, les handicapés.

De 1940 à 1944, entre trois à quatre millions de lettres alimenteront les officines de répression. Rares sont les missives jetées au panier. Ces courriers entraînent la plupart du temps l’ouverture d’une enquête à l’issue souvent tragique. C’est le règne de l’arbitraire et des règlements de comptes à moindres frais.

La représentation se tiendra le mardi 10 mai 2011 à 20h 00 salle Jean Ockeghem à Tours.

Tarif unique : 5 euros par personne Pour les réservations, je vous invite à adresser un chèque à l'ordre de la LICRA Touraine, à l'adresse suivante : LICRA Touraine BP 11533 - 37015 TOURS CEDEX 1 en précisant le nombre de places souhaitées ainsi que les noms, prénoms et adresses.

Vous pourrez également acheter les billets le soir même, mais le nombre de places étant limité, il est plus prudent de les réserver avant."




Théâtre
Samedi 14 mai 2011 de 18h à 21h30.Nuit des musées au Mémorial Leclerc et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin
Entrée libre

Contes et légendes venues de l’Outre-Mer, en musique, toutes les 20 min.
A travers un parcours dans les collections permanentes et en lien avec l’exposition L’outre-Mer français dans la guerre (1939-45) qui sera présentée à partir du 4 novembre jusqu’au 24 juin 2012, Catherine Ahonkoba, conteuse, vous invite à partager des fables charriées par les vagues, des mythes racontés sur les ponts des navires, des histoires pour réchauffer le coeur des hommes et illuminer la nuit des musées !

Projection Exilis, documentaire de Felip Solé
dans le cadre de l’exposition, à 19h.
Documents d’archives et témoignages des Républicains espagnols


Renseignements et réservations obligatoires au 01 40 64 39 44/ 42 ou fax : 01 43 21 28 30 du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30, par mail : cecile.cousseau@paris.fr

Communiqué
Mardi 21 juin 2011Fête de la musique au Mémorial Leclerc et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin


Dans le cadre du Festival « Les quinze cents coups » du 7 au 27 juin 2011
15 jours, 15 lieux du XVème arrondissement de Paris
en partenariat avec le Centre des arts de la Scène
« Hommage à Jean Moulin »

Spectacle théâtral et musical à 17h et à 19h avec la Compagnie Temporalia
Entrée libre
Les grandes étapes de la vie d'un homme d'exception à travers le prisme d'événements peu ou pas connu de son existence : ses dessins et caricatures, sa passion pour la peinture et la musique, son attachement à la Provence, mais aussi et surtout son engagement humanitaire et résistant...
Ce parcours d'une vie est jalonné de chansons de l’époque qui résonnent encore dans nos mémoires...
Un spectacle sensible, émouvant, où l'âme humaine sort grandie.


23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (au dessus de la gare Montparnasse) - 75015 Paris téléphone : 01.40.64.39.44

Communiqué
Du 31 mars au 18 septembre 2011TRAITS RÉSISTANTS. La résistance dans la bande dessinée de 1944 à nos jours.
Au CHRD de Lyon

À travers l’exposition Traits Résistants, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation, en partenariat avec le Musée de la Résistance nationale, propose un regard particulièrement original et novateur sur l’image de la Résistance dans la bande dessinée.
L’utilisation de tout l’espace de présentation, ainsi que la richesse des éléments exposés (objets, illustrations, extraits d’albums, témoignages) permettent de rendre compte de l’évolution de l’image du Résistant depuis près de 60 ans de création artistique.


À partir de planches originales ou d’extraits d’albums, croisés avec des objets, des documents d’archives et des témoignages, l’exposition revient sur les étapes et les raisons de la mise en place des stéréotypes attachés à l’image du Résistant et de son ennemi durant l’Occupation et la reconstruction. Elle aborde les principales représentations de la Résistance de la Libération à nos jours (unité, maquis, lutte armée, sauvetage, parole libre) et s’interroge sur ce qu’il reste de ces figures archétypales aujourd’hui.
La spécificité du média BD constitue également un axe fort de l’exposition notamment à travers la présentation des principales étapes de la genèse d’un album, de sa fabrication scénaristique, artistique et technique.


CHRD - 14 avenue Berthelot Lyon 7e

Pour en savoir plus
Expo
Avril 2011"Dimanche fatal aux Glières" de Robert Amoudruz et Jean-Pierre Carrier


Robert Amoudruz et Jean-Pierre Carrier, des passionnés de la vérité historique ont voulu en avoir le cœur net. Détecteur de métaux en main, ils ont fouillé les lieux, guidés par un ou deux vieux rescapés aux souvenirs incertains. Ils ont comparé leurs surprenantes trouvailles aux documents d'archives et en ont déduit des conclusions étonnantes et irréfutables, bien éloignées de la représentation mythifiée qui est donnée habituellement des événements.
Dimanche fatal n'attente en rien au beau symbole des Glières. Ce livre original ne manquera pourtant pas de provoquer des débats, car il dépouille ce symbole de son habillage de légende.




Voir le site des éditions CABEDITA
Publication
Dimanche 15 mai 2011 à partir de 9h30Commémorations du 67e anniversaire de la liquidation du Camp de Voves


Voves (Eure-et-Loir), Dimanche 15 mai 2011 à partir de 9h30, commémorations du 67e anniversaire de la liquidation du Camp de Voves intitulées cette année « Ces voies qui nous parlent ».
L’évocation historique et poétique, conçue par Etienne Egret et Denis Martin s’appuie sur les nombreux lieux de mémoire, notamment les noms de rues en mettant en valeur des internés de Voves sortis de l’anonymat grâce aux travaux de recherche effectués par le Comité.
Pour toute information : campdevoves@orange.fr ou projetarmrel28@orange.fr




Commémoration
Du 8 avril au 28 septembre 2011Juger Eichmann, Jérusalem 1961
Cycle de projections et conférences

Le 11 avril 1961 débutait à Jérusalem, l’un des procès les plus spectaculaires de l’histoire contemporaine : celui d’Adolf Eichmann. Événement total, entièrement filmé, le procès d’Adolf Eichmann, l’un des coordinateurs de la politique nazie d’extermination des Juifs, constitue le premier grand procès individuel des crimes commis dans le cadre de la Shoah par une juridiction nationale.



Mémorial de la Shoah 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris Tél.: 01 42 77 44 72 Fax: 01 53 01 17 44

Pour en savoir plus
Expo
7 et 8 mai 2011"Carnet de guerre de Rob Roy’’


A l’occasion des cérémonies du 8 mai 2011
Présidées par Monsieur Lionel Beffre Préfet d'Eure et Loir, en présence de Madame Laure de la Raudiere Députée, de Messieurs Joël Billard et Gerard Cornu , Sénateurs, Monsieur XAVIER ROUX conseiller général, Monsieur pierre Colson , Directeur départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONACVG) et Monsieur Denis-Marc Sirot Foreau Maire
Rob Roy expose à Amilly-Eure et Loir

"Carnet de guerre de Rob Roy’’

Rob Roy y raconte sa vie au quotidien depuis sa mobilisation en 1939, les combats en mai et juin 1940 dans les régions de Reims, Vouziers, et Vitry le François, sa capture par les Allemands à St Didier prés de Saulieu la captivité en Autriche dans le stalag XVIIB, la période de l’occupation à Chatou dans la région parisienne, où sa famille réside, jusqu’à la libération de Paris en août 1944.
Cette Exposition organisé avec le soutien de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre retrace de manière chronologique, cette période et se compose de 25 agrandissements (65 x 35) d’aquarelles et dessins de Rob Roy , ainsi que de 10 tableaux (42 x 52) de documents d’époque.


Maison des Associations d’Amilly 30 rue de la Mairie 28300 Amilly

Expo
Jeudi 05 mai 2011 à 19h00Conférence de Robert MENCHERINI : "Résistance et Occupation en Provence"


Les Amis du Monde Diplomatique et le Repaire d’Aix-Les Milles vous proposent leur prochaine rencontre :

Conférence de Robert MENCHERINI : "Résistance et Occupation en Provence"




Au Café de France 16 avenue Roger Chaudon 13290 Les Milles

Conférence
Du 9 au 20 mai 2011Les 80 ans de la république espagnole dans le 13e


Paris et le 13e ( arrondissement d’entrée de la Nueve dans la capitale) accueillent du 9 au 20 mai l'exposition "Les républicains espagnols pour témoins" agrémentée des affiches de Ramon Pino et Wally Rosell;

Soirée projection documentaire ("Je te donne ma parole" de Quino Gonzalez(25mn), paroles et espoirs des acteurs et témoins de l’histoire) suivie d’un débat, le 10 mai (à 19h salle d’attente des mariages),

et une soirée concert avec Christiane Courvoisier Mémorias rojas y negras, le 17 mai à 20h salle des fêtes.


Renseignements : Véronique Salou Olivares Editions Tirésias Mémoires partagées Les amis de Tirésias Tél. : 06 79 37 78 62

Voir le site des éditions Tiresias
Communiqué
Du mardi 10 mai au dimanche 29 mai 2011Photographies de propagande allemande prises dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers


Les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers ont été au cœur d\'une intense campagne
de photographies de la propagande allemande. Quels thèmes les nazis mettent-ils en avant ? Quels angles choisissent-ils pour décrire ces deux camps et les internés juifs dans toute l\'Europe occupée?

Inauguration le mardi 10 mai à 18h, suivie d’une conférence de Cécile Desprairies, philosophe de l’image et auteur de \"Sous l’œil de l’occupant. La France vue par l’Allemagne\", éd. Armand Colin.


CERCIL Renseignements 02 38 42 03 91 - cercil@cerci.eu

Expo
Mai 2011"La demi-douce"
Ostrowiecki, Henri

C'est l'histoire d'un petit garçon qui a perdu ses parents dans la Shoah. Recueilli par ses oncle et tante après la rafle du Vel' d'Hiv' du 16 juillet 1942, il grandit dans un milieu de juifs polonais progressistes qui exercent le métier de négociant en métaux et chiffons. Alors que ses cousin et cousine avec qui il vit font leurs études supérieures, Henri rate le concours d'entrée en sixième et se retrouve enfermé dans un sentiment d'injustice et d'incompréhension. La seule perspective qui s'offre à lui et qu'on lui impose, c'est le centre d'apprentissage puis l'usine. Jusqu'à vingt ans comme ouvrier ajusteur, il va vivre le monde du travail de l'immédiat après-guerre, l'humiliation du travail répétitif et du chronométrage, la solidarité ouvrière de ses aînés. Il nous fait pénétrer dans le monde de la mécanique avec ses différents ateliers, dans le monde oublié du geste manuel - la demi-douce - et de sa précision : une partie de sa jeunesse est captée par l'usine alors qu'il n'aspire qu'à retrouver le chemin des études.

Il cache une autre blessure indicible, celle qu'il dissimule au tréfonds de lui-même, celle du petit orphelin juif qu'il parviendra à surmonter lors d'une certaine nuit à Bizerte. Il va, à son insu, faire connaissance, non pas de l'écriture, mais avec le mot, balancé rageusement comme un hurlement pour enfin le projeter hors de lui. Des années plus tard, après bien des péripéties de la vie, viendra le temps d'un manuscrit pour devenir aujourd'hui ce livre.

Il faut lire le texte de cet homme qui revient s'habiter après des siècles de silence.

Il faut lire l'histoire de ce petit garçon qui faillit ne jamais avoir 5 ans ce 16 juillet 1942.

Il faut lire l'histoire d'Henri Ostrowiecki


préface de Georges Bensoussan les Editions des rosiers , Sèvres (Hauts-de-Seine) Page : 289 p Format : 21 x 17 cm Poids : 500.00 g ISBN : 979-10-90108-01-1 EAN13 : 9791090108011

Publication
Jeudi 23 JUIN 2011 à partir de 17h"RITA THALMANN : jusqu'au bout du chemin"


L'association ATALANTE Vidéos Féministes a le plaisir de vous inviter à la projection du Film : "RITA THALMANN : jusqu'au bout du chemin ",
documentaire bibliographique historique - mai 2011,
61mn , noir et blanc et couleur
Réalisation : DENISE BRIAL

Jeudi 23 JUIN 2011 à partir de 17h

Auditorium de Hôtel de ville de PARIS
5 rue lobau - PARIS 4ème

RITA THALMANN :
-Professeure Emérite d'histoire et langues germaniques à l'Université PARIS 7 - DENIS DIDEROT
- Déléguée ONG à l'UNESCO
- Membre du Comité d'Honneur de la LICRA
- Officier de la légion d'honneur

à écrit et publié de nombreux ouvrages dont :

-Fondatrice des Etudes SEXE ET RACES à PARIS 7
-La Nuit de Cristal ( 1972)
- Protestantisme et Nationalisme en Allemagne de 1900 à 1945 (1976)
- Dix leçons sur le Nazisme (1976 )
- Etre femme sous le 3ème Reich (1982 )
- La mise au pas de la FRANCE de 1940 à 1944 (1991)
- La République de WEIMAR (1995)
- Tout commença à NUREMBERG (2004)

Programme :
-17h à 17h30: accueil et installation dans l'auditorium
-18h :ouverture de la soirée par des Personnalités de la MAIRIE de PARIS
- Présentation de la projection par Denise BRIAL, présidente d'ATALANTE Vidéos Féministes et réalisatrice du film.
- 19h à 20h15 :projection du film :
"RITA THALMANN : jusqu'au bout du chemin "
- 20h à 21h15: questions réponses avec le public :
avec :
- Rita THALMANN
- l'équipe du film et le bureau de L'association ATALANTE : Denise BRIAL réalisatrice, Catherine KRIEGEL, trésorière, Julliette MINCES, secrétaire générale.

- 21H30 à 22h : verre de l'amitié et diffusion du DVD
- 22h10 : fermeture de l'AUDITORIUM
- Aprés 22h15 : l'Equipe du film et les personnes qui le souhaitent se retrouveront pour diner à :
AUBERGE NOTRE DAME
(restaurant partenaire de l'association ATALANTE)
69 QUAI DE LA TOURNELLE
PARIS 5ème
Tél : 0143259998

(12mn à pied de l'auditorium par ile de la cité )
ou bus ou métro station maubert mutualité
(voiture parking payant place maubert )

Pour l'organisation de la soirée, merci de confirmer votre présence (car liste pour la sécurité à l'entrée de l'auditorium ) :

1) à la projection :
- par mail : atalantevideos@wanadoo.fr
- par tél : 0611612169

2) réservation au restaurant :
formule 15 euros ( entrée + plat ou plat +dessert + 1/4 vin )



Tél : 0611612169

Cinéma
Du 8 au 31 mai 2011"Des Noms pour mémoire en Pays d’Aigues"


L’association “Mémoire et Histoire” communique:

présentation de son exposition au Musée Marc Deydier de Cucuron (Vaucluse)
du 8 au 31 mai 2011 (tous les jours de de 10h à 12h et 14h à 16h):

Une exposition de l’Association Mémoire & Histoire

Des Noms pour mémoire en Pays d’Aigues

Soldats, résistants, déportés et victimes civiles de la guerre 1939-1945

Les routes et les chemins du Luberon, si prisés des promeneurs, sont parfois bordés de mystérieuses pierres dressées. Les guides touristiques ne les signalent pas et les automobilistes pressés n’y prêtent guère attention. Ce sont des stèles, souvent modestes, érigées en mémoire de victimes tombées en ces lieux durant la guerre de 1939-1945. Leurs noms commencent parfois à s’effacer, leur souvenir aussi. Cette exposition leur est dédiée ainsi qu’à toutes les autres victimes de la Deuxième guerre mondiale commémorées dans le Pays d’Aigues (cantons de Pertuis et de Cadenet), quel que soit l’endroit où ils sont morts.

Leurs noms ont été gravés sur des monuments ou des stèles, ils ont été ajoutés sur les Monuments aux Morts de 1914-1918, donnés à des rues ou inscrits sur des plaques particulières. D’autres ont longtemps été oubliés. Soixante-deux ans après leur disparition dans les camps, aucun des quarante-sept juifs déportés du Pays d’Aigues n’avait encore fait l’objet d’une commémoration locale. Une première plaque, rappelant dix-sept d’entre eux, a été apposée dans le hall de l’Hôtel de ville de Pertuis, le 18 juin 2007. Avant cette plaque, cent soixante-deux noms de victimes de la guerre 1939-1945, dont un inconnu, figuraient sur divers lieux de mémoire locaux. Lorsque seront ajoutés ceux de l’ensemble des réfugiés juifs morts en déportation, deux cent huit victimes de la Deuxième guerre mondiale seront nommées sur des monuments publics du Pays d’Aigues. Le Mémorial commun qui ouvre notre exposition les rassemble tous.

Cette exposition est constituée de quinze panneaux présentant, les uns des lieux de mémoire, les autres des figures emblématiques des différentes catégories des victimes de guerre - soldats, résistants, déportés, politiques et juifs, et civils. Une partie y est plus spécialement consacrée à la déportation des réfugiés juifs jusque là occultée de l’histoire locale. En lien avec le Concours national de la résistance et de la déportation, dont le thème retenu pour l’année 2008-2009 est celui des « Enfants et adolescents dans le système concentrationnaire nazi », notre exposition rappelle les noms des dix enfants du Pays d’Aigues exterminés à Auschwitz en 1942 et 1944.


Exposition au Musée Marc Deydier de Cucuron (Vaucluse)

Expo
Mai 2011Laurent Joly, "L'antisémitisme de bureau"


Présentation de l'éditeur
Préfécture de Police de Paris, 3e étage. Sous la férule d'André Tulard, chef du "service juif", une centaine de fonctionnaires est chargée d'appliquer la réglementation antisémite. Les cadres intermédiaires organisent le recensement des juifs. Les agents d'accueil du bureau 91 examinent les cas "douteux" et reçoivent les délcarations tardives. Des auxiliaires fabriquent le "fichier juif" ; d'autres s'occupent du classement des fiches puis de la préparation des rafles. Au même moment, les mille agents du commissariat général aux Questions juives, organisme politico-administratif créé à la demande des autorités allemandes, mettent en œuvre les multiples mesures d'interdictions professionnelles et gèrent la spoliation des biens.
Qui sont ces fonctionnaires et ces agents d'Etat improvisés ? Comment se représentent-ils leur travail ? Quels effets ont, sur les victimes, ces logiques professionnelles, intérêts de service, stratégies de carrière ?
A partir de sources inédites — dossiers de personnel, archives de l'épuration, fonds privés et entretiens individuels avec d'anciens fonctionnaires de Vichy —, Laurent Joly signe la première étude comparée de ces deux institutions publiques qui ont joué, sous l'Occupation, un rôle majeur dans la politique de persécution antisémite.
Alternant portraits de bureaucrates et approches quantitatives, cette enquête éclaire d'une lumière originale le fonctionnement de l'Etat et de ses dérives en situation exceptionnelle. Dans le contexte d'occupation et de dictature pétainiste, la porosité entre administrations traditionnelles et organismes nouveaux de la Révolution nationale apparaît ainsi plus importante qu'on ne le pensait, favorisée qu'elle est par l'extrême politisation de l'activité bureaucratique.

Biographie de l'auteur
Laurent Joly, 34 ans, chargé de recherche au CNRS (CRHQ-Caen), a notamment publié chez Grasset un biographie de Xavier Vallat (2001) et Vichy dans la "Solution finale". Histoire du commissariat aux Questions juives (2006), ainsi que Louis Sadosky, brigadier-chef aux RG, Berlin, 1942. Chronique d'une détention par la Gestapo (CNRS Editions, 2009).


Broché: 448 pages Editeur : Grasset Collection : Essais Français Langue : Français ISBN-10: 2246736919 ISBN-13: 978-2246736912

Publication
Du 20 mai au 25 novembre 2011CARICATURES EN GUERRE
Musée de la Résistance de Bondues



Informations au 03 20 28 88 32

Expo
Jeudi 26 mai 2011 de 19h00 à 21h00Rencontre avec Raymond Aubrac et Pascal Convert


A l'occasion de la parution de la biographie Raymond Aubrac. Résister, reconstruire, transmettre

En compagnie de l'auteur, Pascal Convert et de Edwy Plenel, Président de Médiapart.

Cette biographie détaillée et très documentée de Raymond Aubrac est le fruit de trois années d’entretiens réguliers avec l’auteur. Il en résulte un texte à deux voix qui mêle le récit historique de Pascal Convert à la parole même de Raymond Aubrac.
Pascal Convert a réalisé le Monument à la mémoire des résistants et otages fusillés au Mont-Valérien. Sculpteur, mais aussi auteur de films documentaires, il interroge les relations entre la mémoire et l’oubli.

En collaboration avec les Editions Du Seuil, la Librairie Gallimard et Médiapart.


La Maison de l'Amérique latine 217, Boulevard Saint-Germain 75007 PARIS
Tél : 01 49 54 75 00

Conférence
Samedi 21 mai à 16h30Table ronde consacrée au Conseil national de la Résistance et à son programme


En présence de Robert Chambeiron, secrétaire général adjoint du CNR, et des historiens Alfred Grosser, Antoine Prost, Jean-Louis Laubry.


Direction des archives départementales et du patrimoine Amphithéâtre rue Heurteaux de Lamerville BOURGES

Conférence
Samedi 14 Mai 2011Nuit des Musées 2011 au Mémorial de l'internement et de la déportation - Camp de Royallieu


Dans le cadre de la Nuit des Musées 2011, le Mémorial ouvrira ses portes gratuitement de 19h à minuit le samedi 14 Mai prochain.

Au programme, visite gratuite audio-guidée du site pour tous : venez découvrir l’histoire de l’ancien camp d’internement de Royallieu.

Pour celles et ceux qui n’auraient pas eu le temps, venez admirer les tableaux de Francine MAYRAN, ceux de l’exposition Témoigner de ces vies prolongée au Mémorial jusqu’au 4 septembre 2011.

Venez enfin écouter le concert donné par l'Octuor de France : le Quatuor pour la fin du temps d'Olivier Messiaen.
Cette œuvre de 47 minutes fut composée alors que ce dernier était prisonnier au Stalag VIII A en Silésie, grâce à un officier allemand qui lui procura papier à musique et crayons.

L'Octuor l'interprétera à deux reprises le 14 mai : à 20h30 et 22h00 (entrée et placement libres)


Mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu 2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne
Tél : 03 44 96 37 06
Fax : 03 44 96 37 09

Site du Mémorial
Archives
Du 14 au 17 mai 201170ème anniversaire de l’ouverture des camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers


Dans le cadre du 70ème anniversaire de l’ouverture des camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers

Le samedi 14 mai 1941

Le Cercil-Musée Mémorial des enfants du Vel d’Hiv propose une programmation importante pour la Nuit des Musées de 18 h à 23 h.

·18 h – projection du film de Jean-Michel Plouchard : Illusions perdues, 1941-1942
52 mn, France, mai 2011, Injam-Production/France 3 – film soutenu par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah)

Il y a tout juste 70 ans, 3 700 hommes juifs sont arrêtés à Paris. C’est la 1ère rafle massive de Juifs en France. Le même jour, le 14 mai 1941, ils sont transférés dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers. Ils y resteront jusqu’à leur déportation à Auschwitz plus d’une année après. Ce film est le premier à retracer la vie de ces hommes pendant leur internement dans le Loiret.

Cette projection est suivie d’une rencontre avec le réalisateur et Claude Ungar qui collecte les objets fabriqués par les internés durant cette période.

·20 h – lecture de lettres écrites par les internés
Paroles d’internés
Durant cette année d’internement des centaines de lettres, officielles ou clandestines ont été envoyées par les hommes à leur famille. Malgré l’incertitude des lendemains, ces lettres tentent toujours de rassurer. Nous pourrons, ensemble les découvrir.

·21 h – projection du film de Philippe Claire
La terre ne ment pas
(74 mn, France, 2009, production Prospective Image – ce film a reçu le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah)

Parmi les 3 700 hommes arrêtés le 14 mai 1941 à Paris, et internés dans le Loiret, 400 vont être envoyés, quelques semaines plus tard dans trois fermes désaffectées en Sologne. En juin et juillet 1942, tous ces hommes seront déportés à Auschwitz, hormis ceux qui ont réussi à s’évader, notamment grâce à l’aide de la population locale. C’est le cas d’Emile Frajerman, dernier témoin de cet internement en Sologne.

Emile Frajerman est décédé il y a quelques mois, projeter ce film c’est aussi lui rendre un hommage.

Cette projection est suivie d’une rencontre avec le réalisateur et des témoins.

Dimanche 15 mai – 65ème commémoration de l’ouverture des camps du Loiret

10 h – Beaune-la-Rolande (rue des Déportés)
12 h 15 – Pithiviers (square Max Jacob)
14 h 15 – visite de l’ancien camp d’internement de Pithiviers – sur inscription impérativement auprès du Cercil 02 38 42 03 91.


Mardi 17 mai – conférence de Benoît Verny et Catherine Thion, historiens

Le 14 mai 1941, première arrestation massive de Juifs en France : les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers comme terrain d’étude de la collaboration d’Etat.


Fonds S Klarsfeld



Et toujours l’exposition temporaire sur

La propagande allemande dans les camps du Loiret.



Centre d'Etude et de Recherche sur les camps d'internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive.
Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv.


Cercil - 45 rue du Bourdon Blanc - 45 000 Orléans - 02 38 42 03 91

Communiqué
16/05/2011Décès de la résistante Germaine Richard


La résistante bretonne Germaine Richard, membre de deux réseaux de renseignements pendant l'Occupation, est décédée la semaine dernière à l'âge de 102 ans à Paimpol (Côtes-d'Armor), a-t-on appris aujourd'hui à la Fondation de la Résistance.

Germaine Richard avait participé avec son frère Louis Aubert à Saint-Brieuc aux réseaux "Alibi" et "SR marine".

Le réseau "Alibi", qui a fonctionné pendant toute la guerre dès juillet 1940 et qui a compté près de 450 agents dans toute la France, a communiqué à Londres des renseignements de grande importance sur les mouvements et les matériels militaires allemands en France.

Arrêté par la Gestapo, Louis Aubert avait été déporté en Allemagne, où il est mort en mai 1945.

Epouse du général Benoni Richard, Germaine Richard avait présidé l'association "Les Amitiés de la Résistance" de 1988 à 1995.

Germaine Richard était commandeur de la Légion d'honneur et titulaire de la Médaille de la Résistance, de la King's Medal for Courage (Royaume-Uni) et de la Freedom Medal of USA.




Source : Le Figaro, 16 mai 2011
Nécrologie
Mardi 31 mai 2011Fête de la Jeunesse Engagée


Jeannette BOUGRAB, Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative, est heureuse de vous inviter à la :

« Fête de la Jeunesse Engagée»

qui se déroulera, mardi 31 mai, autour de deux évènements : un temps institutionnel avec un colloque sur « l’Engagement 2.0 » et un temps festif avec un Grand concert gratuit au Zénith de Paris.


Colloque sur l’ « Engagement 2.0 » (programme joint)
L’engagement des jeunes, notamment à travers le prisme des nouveaux médias.

de 9h30 à 13h, dans le Grand Salon de la Sorbonne

Avec les interventions de :
· Jeannette BOUGRAB, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et à la Vie associative

· Luc FERRY, ancien Ministre, Président du Conseil d’analyse de la Société

· Slim AMAMOU, ancien secrétaire d’Etat à la Jeunesse de Tunisie

· Luc CHATEL, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse et de la Vie associative


Ce colloque s’articulera autour de 2 tables rondes et de nombreux témoignages : jeunes engagés du service civique, bloggers Tunisiens, acteurs du web, entrepreneurs, etc.

Le nombre de places étant limité merci de bien vouloir vous inscrire par mail : sp.jeunesse@education.gouv.fr


Grand Concert gratuit au Zénith de Paris
Concert organisé et diffusé sur M6.

Début du concert à 20h, autour d’une vingtaine d’artistes des scènes urbaines, electro et pop-rock :

Jessie J, James Blunt, Nicole Scherzinger, Shy’m, M. Pokora, Jenifer, Magic System, Colonel Reyel, Julian Perretta, Laurent Wolf, Quentin Mosimann & Sheryfa Luna, Melissa N’Konda, Luce, Les Et’s, Lilly Wood & The Pick, Medi, Jena Lee, Hangar, Aaron.

Le nombre de places étant limité, merci de bien vouloir m’indiquer, par retour de mail, si vous en souhaitez afin de vous les faire parvenir dans les meilleurs délais.


Cabinet de Jeannette BOUGRAB Anne-Laure CHAZEAU Directrice adjointe du cabinet en charge des relations avec le Parlement, les élus et de la vie associative Secrétariat d’Etat chargé de la Jeunesse et de la Vie Associative 110, rue de Grenelle Tél. : 01.55.55.50.30 Fax: 01.55.55.07.79

Communiqué
8 juin 2011Journée d'étude Répression et Résistance [2] : L'expérience de la répression dans la construction de la Résistance


Veuillez trouver ci-dessous la présentation de la journée d'étude Répression et Résistance [2] : L'expérience de la répression dans la construction de la Résistance, qui se déroulera le 8 juin 2011 , salle du Conseil droit (Rez-de-chaussée du bâtiment Droit, 2 bd Gabriel - 21000 Dijon).
[Organisée par le CH2R (Comité d'Histoire et de Recherche sur la Résistance (Université de Bourgogne et Université de Franche-Comté)]


Le Centre d’histoire et de recherches sur la Résistance (CH2R) organise deux journées d’études sur le thème « Répression et Résistance ». La première journée, Les représentations de la Résistance par les acteurs de la répression », a eu lieu le 4 janvier 2011 à l’Université de Rennes 2.
La seconde se déroulera le mercredi 8 juin 2011 à Dijon dans le cadre du PRES associant les universités de Bourgogne et de Franche-Comté. Elle portera sur L’expérience de la répression dans la construction de la Résistance.
Le point de vue retenu est à la fois différent et complémentaire de celui de la première journée, puisqu’il s’agira cette fois de se situer du côté de la Résistance et de ses acteurs. La répression, qu’elle soit exercée par les occupants ou par les services de Vichy, constitue en effet une composante essentielle de l’identité de la Résistance. Elle a nourri dès la clandestinité un imaginaire puissant. En intégrant les variations de la chronologie et la diversité des situations géographiques, on s’efforcera de revenir notamment sur le poids de la répression dans la construction et la structuration de la Résistance (en quoi la répression modifie-t-elle les comportements des résistants, les conditions de la clandestinité et les modalités de leur combat ?), sur la répression comme expérience singulière, comme horizon d’attente et comme vécu, sur ce qu’il advient des résistants après leur arrestation puis en prison dans leur rapport à la Résistance.


Université de Bourgogne Centre Georges Chevrier - UMR CNRS 5605 bureau R58, UFR de sciences humaines 2, bd Gabriel - 21000 Dijon - France Tél. : +33 3 80 39 57 58 Fax : +33 3 80 39 57 17 http://tristan.u-bourgogne.fr/CGC.html

Voir le programme
Colloque
29 mai 2011Hommage à Jean Zay le 29 mai au Théâtre d'Orléans


Hommage à Jean Zay le 29 mai au Théâtre d'Orléans.

”Suite 14 juillet”
Suite d’orchestre d’après l’œuvre théâtrale de Romain Rolland, Jacques Ibert, Georges Auric, Arthur Honegger, Charles Koechlin, Daniel Lazarus, Darius Milhaud, Albert Roussel

Orchestre d’Harmonie de la Région Centre - Direction musicale Philippe Ferro
Ouverture Dimitri Kabalevski
Création mondiale Tôn Thât Tiêt, Michael Levinas, Henri Dutilleux

Un bel hommage à un grand homme:
En 1936, pour fêter le 14 juillet du Front Populaire, Jean Zay commanda une oeuvre étonnante : pas moins de sept des plus grands compositeurs de l’époque composèrent une suite pour orchestre. C’est cette suite 14 juillet qui va être donnée au Théâtre d’Orléans 75 ans après.

Et pour célébrer cet événement, l’Orchestre d’Harmonie de la Région Centre a décidé de passer commande, lui aussi, à trois très grands compositeurs de notre époque, en hommage à Jean Zay.




Pour en savoir plus
Communiqué
Mai 2011LE CHIRURGIEN ET LE BERGER : Deux héros de la Résistance au Pays basque - Ed. Aubéron


« Dans la veine de la liste de Schindler et d’autres grandes aventures de guerre, [Le chirurgien et le berger] raconte l’histoire d’un homme ordinaire qui prit des risques extraordinaires pour déjouer la machine de guerre nazie. » — Joseph P. Kahn, The Boston Globe
« Au cours d’une randonnée dans les Pyrénées en 1983, Meg Ostrum a déniché une formidable histoire de Résistance contre les nazis… » — Publishers Weekly
« Une extraordinaire histoire de courage et d’amitié pendant la guerre. » — Arthur Schlesinger Jr.

Le livre : Mendive, village du Pays basque, et la forêt d’Iraty, zone frontière avec l’Espagne, furent le théâtre de hauts faits de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale. En 1942, Charles Schepens, jeune médecin ophtalmologiste belge, va sous le nom de Jacques Pérot y reprendre l’exploitation forestière en remettant en service la scierie du village et son câble d’approvisionnement à travers la montagne, à l’abandon depuis plusieurs années.
Se faisant passer pour collaborateur, « Monsieur Pérot » mystifia les Allemands aussi bien que la population basque locale. Avec le soutien du berger basque Jean Sarochar, être fantaisiste, désintéressé, épris de liberté, considéré par les habitants comme « le plus grand menteur du village », il organisa, sous la couverture de la Compagnie d’Iraty, un réseau d’évasion et de passage de documents de renseignements d’une prodigieuse efficacité, et d’une telle discrétion que l’histoire aurait pu les oublier.
Ce n’est qu’après sa fuite en Angleterre que les services de renseignements britanniques, à Londres, prirent la mesure de l’importance de l’opération secrète de la scierie de Mendive. Parmi les milliers de personnes qui parvinrent à fuir à travers les Pyrénées, une bonne centaine doivent la vie au docteur Charles Schepens et à Jean Sarochar.

Les héros : Charles Schepens, né à Mouscron (Belgique), le 13 mars 1912, fils de médecin, acheva ses études médicales et entra dans le service de santé des armées au moment où l’Allemagne envahissait la Belgique en mai 1940. En 1942, poursuivi par la Gestapo, Schepens s’enfuit vers la France et s’engage résolument dans la Résistance. Suite à une indiscrétion, le secret d’Iraty est éventé, et Schepens doit prendre à son tour la fuite en 1943, en laissant femme et enfants ; il terminera la guerre en Angleterre, où le rejoignit sa famille miraculeusement rescapée.
Immigré aux États-Unis en 1947, il créa The Retina Foundation en 1950, rattachée aujourd’hui à l’université de Harvard. À la tête de ce centre de recherche de pointe, il multiplie les innovations chirurgicales. Père de la chirurgie moderne du décollement de la rétine, sommité mondiale de l’ophtalmologie, il s’est éteint à Boston, le 28 mars 2006 peu de temps après s’être vu décerner la Légion d’honneur.
Jean Sarochar (1892-1975), berger basque, grand raconteur d’histoires en tout genre, fut un héros de la Première Guerre mondiale et de la Seconde. L’estime, la reconnaissance et l’amitié que lui porta le docteur Schepens montrent de façon exemplaire que, dans des circonstances tragiques, l’amour de la liberté rapproche intimement des hommes et gomme les différences d’origines et de culture qui en des temps ordinaires les auraient séparés.

L’auteur : Meg Ostrum, est consultante en muséographie dans le Vermont (USA). Ayant par hasard, lors d’un séjour en France, découvert l’épopée d’Iraty, elle a, après dix années de recherches, magnifiquement reconstitué son histoire, en recueillant les témoignages des protagonistes de cette aventure héroïque, ceux de Charles et Cette Schepens et de bien des habitants de Mendive.


Editions Aubéron 27 Allée du Cout 64600 ANGLET Tél. / Fax : 05 59 74 08 63

Site de l'éditeur
Publication
Du 9 juin au 4 septembre 2011Exposition "42 152"


Le Mémorial accueillera du 9 juin au 4 septembre l’exposition : 42 152

Il s'agit d'une œuvre réalisée par Cyril de Commarque, petit-fils de Gérard De Commarque, déporté résistant, arrêté en Dordogne en 1943, interné au camp de Royallieu, puis déporté à Buchenwald, où il est décédé en février 1944.

"42 152 " (le numéro de Matricule à Buchenwald de Gérard de Commarque) porte comme concept fondamental que la mémoire est comme un arbre, morte ou vivante, et que les disparus ne doivent pas seulement être vus comme des déportés, des arbres déracinés, mais des racines de vie dans lesquels les générations futures puiseront l'énergie pour faire pousser un monde différent.

La vie et la mort, le bois de Buchenwald, la forêt de Compiègne, un résistant qui fût interné à Compiègne et déporté à Buchenwald, la cohérence est évidente.

L'exposition se compose d'une vidéo réalisée à Buchenwald, d'un violoncelle ayant appartenu au grand-père de Cyril de Commarque, d'une œuvre musicale interprétée par le prestigieux violoncelliste Florian Brendel et de dessins sur toiles encadrés, le tout accompagné d'un livret réalisé par l'artiste.

Le vernissage aura lieu le jeudi 9 juin 2011 à 18h00 en salle d’exposition.


Mémorial de l'internement et de la déportation Camp de Royallieu > Oise > Picardie 2 bis avenue des Martyrs de la Liberté 60200 Compiègne Tél: 03 44 96 37 04 Fax: 03 44 96 37 09

Site internet du Mémorial
Expo
Mardi 7 juin 2011 à 18hJuin 1940 : le piège du Massilia


Le CERCIL communique:
Dans le cadre du « Mardi du Cercil » à ORLEANS
Projection, organisé avec le Cercle Jean Zay
Juin 1940 : le piège du Massilia
Projection suivie d’un débat avec Virginie Linhart, réalisatrice
et d’Antoine Prost, historien

en présence de Catherine Martin-Zay
et d’Hélène Mouchard-Zay
Juin 1940 : l’armée française est en déroute. Au sein des instances politiques un débat oppose ceux qui veulent l’armistice avec l’Allemagne à ceux qui veulent poursuivre la guerre. Les parlementaires hostiles à l’armistice embarquent donc à bord du Massilia.
Mais tout va changer en quelques heures…
Le nouveau pouvoir, qui vient de signer l’armistice, souhaite neutraliser ses adversaires et transforme les passagers du Massilia en fuyards. Jean Zay et George Mandel le paieront de leur vie.

Le Mardi 7 juin 2011 à 18h au 45 rue du Bourdon Blanc à Orléans
Entrée libre dans la limite des places disponibles



Tél : 02 38 42 03 91

Cinéma
07/06/2011Décès de Jorge Semprun


L’écrivain et ancien ministre de la Culture espagnol Jorge Semprun est mort mardi soir à Paris, a-t-on appris auprès de son petit-fils Thomas Landman. Jorge Semprun, qui s’est exilé en France avec sa famille après la guerre civile espagnole (1936-39), s’est éteint «très paisiblement» à l’âge de 87 ans à son domicile parisien, a précisé M. Landman.



L’écrivain, scénariste et homme politique a été un résistant au nazisme, déporté au camp de Buchenwald, et un activiste communiste anti-franquiste avant de devenir un écrivain reconnu. Né le 10 décembre 1923 à Madrid, Jorge Semprun Maura est élevé dans une famille de la haute bourgeoisie espagnole. Son père, avocat, a été gouverneur civil de Tolède et Santander, puis diplomate. Bien que catholique pratiquant, il soutient la République.

Quand la guerre civile éclate en Espagne en 1936, la famille Semprun s’exile en France, en Suisse, aux Pays-Bas, puis à nouveau en France en 1939. Jorge Semprun y entreprend des études de philosophie et d’histoire à la Sorbonne, mais rejoint vite la Résistance française et adhère en 1942 au Parti communiste d’Espagne (PCE). En septembre 1943 à 19 ans, il est arrêté par la Gestapo et déporté à Buchenwald où il restera 15 mois.

A partir de 1953, Jorge Semprun dirige la coordination de l’action clandestine du PCE, mais des divergences l’opposent au chef du parti, Santiago Carrillo. En 1964, il est exclu du Comité exécutif du PCE. Une deuxième vie commence alors, dédiée à l’écriture (en français et en espagnol). Il écrit des récits autobiographiques et de nombreux romans. En 1969, «La deuxième mort de Ramon Mercader» obtient le prix Femina.

Adaptateur et dialoguiste des films «Z» (1969) et «L’aveu» (1970), il est alors le complice au cinéma d’Yves Montand et du réalisateur Costa-Gavras.

Semprun est notamment l’auteur du «Grand voyage» (1963, récit d’une déportation), de «Netchaïev est de retour» (1991), «Adieu, vive clarté» (1998, bilan de sa vie), et de «L’homme européen» (2005) avec Dominique de Villepin, alors ministre de l’Intérieur. Il s’est surtout attaché à un travail de mémoire et à la dénonciation de la guerre, en particulier des camps de concentration.

En 1988, Jorge Semprun est nommé ministre de la Culture dans le gouvernement socialiste espagnol de Felipe Gonzalez, qu’il quittera en 1991. En 1996, il est élu à l’Académie Goncourt.

(Source AFP)




Extrait de Libération du 8/6/2011
Nécrologie
Juin 2011Nouvelles ressources éducatives en ligne


L'USC Shoah Foundation Institute a le plaisir de vous informer de la mise en ligne d’une première leçon sur la Shoah : “Etre Juif en France pendant l’Occupation. Expériences vécues de la persécution : le port de l’étoile jaune.” S’appuyant sur une série de témoignages personnels – audiovisuels ou écrits –, cette séquence pédagogique a pour finalité une représentation explicite de l’impact social et psychologique de la persécution raciale vécue par les Juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Conçue pour des élèves de 3e et de 1ère, modulable, elle se compose d’une fiche pédagogique, d’une série de polycopiés (documents, exercices, glossaire...)! et de trois séquences vidéos. Elle est librement téléchargeable à partir du lien suivant ci-dessous. Le portail français donne par ailleurs accès à d’autres extraits de témoignages.




Voir le site
Internet
Du 10 au 18 juin à la Mairie du 19emeExposition « Dans la nuit la liberté »
La répression de la Résistance 1940-1945

Dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation, la nouvelle exposition réalisée par le Musée de la Résistance nationale à Champigny-sur-Marne s’intéresse à la répression de la Résistance entre 1940 et 1944.
En effet, entre 1940 et 1944, le territoire français est émietté, occupé et divisé jusqu’en novembre 1942. Sous le joug de régimes dictatoriaux, d’un côté les occupants nazi et fasciste, de l’autre l’État dit français du maréchal Pétain, les libertés sont supprimées, la République abrogée, les droits individuels et collectifs abolis. Leur ordre arbitraire sans foi ni loi est imposé par la force, de plus en plus brutalement.


Mairie du 19eme, 5-7 Place Armand Carrel

Expo
2011-2012Thème 2011-2012 du Concours de la Résistance et de la Déportation


Le thème 2011-2012 du Concours national de la Résistance et de la Déportation a été publié au Bulletin officiel de l'Education nationale. Le jury national du CNRD a retenu le thème suivant : "Résister dans les camps nazis". On présentera les différentes formes qu'a pu prendre cette résistance et les valeurs qu'en transmettent les déportés par leurs témoignages.




Voir la note du BOEN
Communiqué
23 juin 2011 à 20hLes résistances juives en France
Georges Loinger, un centenaire témoigne...

Centenaire, Georges Loinger a traversé le XXème siècle. Prisonnier de guerre évadé, résistant français, passeur d'enfants, président des anciens de la Résistance juive, vice-président du CAR. Témoin infatigable, il souligne le rôle des Justes dans le sauvetage.
Avec le concours de Katy Hazan, historienne de l'OSE.


ENTREE LIBRE Centre communautaire Jean KLING 3 avenue Jean Médecin, Nice

Conférence
Samedi 25 juin 2011 à 18 heuresCérémonie en hommage aux fusillés du stand de tir de Balard


Devant le 6 avenue de la Porte de Sèvres à Paris 15e.




Communiqué
samedi 18 juin 2011Célébration du 70ème anniversaire de l’Appel du Général de Gaulle


A Rousset: samedi 18 juin - 11 h 30 à 12 h 00, Place Paul Borde: Dépôt de gerbe et vin d’honneur

A Trets: Samedi 18 juin à 18 h 30, Place du 14 Juillet




Communiqué
Du 20 au 24 juinLes Républicains espagnols pour témoins




Maison des Droits de l'Homme et du Citoyen Château de Thouars Allée des Maures 33400 Talance

Expo
20 juin 2011Parution du CD-ROM "La Résistance dans le Lot-et-Garonne"


Réalisé par l'association "Mémoire de la Résistance en Lot-et-Garonne" dans le cadre de la campagne nationale de l'AERI, ce cédérom, outil de référence contient plus de 800 notices historiques et 1120 médias.




En vente sur la librairie en ligne de l'AERI
Publication
Jeudi 23 juin 2011 à 10h00Inauguration d'une salle André MIGDAL à la mairie du 10e


Le jeudi 23 juin 2011 à 11h00, une salle André MIGDAL sera inaugurée à la mairie du 10e arrondissement de Paris.

André Migdal est né le 21 juin 1924 à Paris, il habitait rue Louis Blanc (10e).

Arrêté par la police française à l'age de 16 ans et demi le 24 janvier 1941 à Paris, condamné par deux fois par la magistrature de son pays, il a connu successivement les prisons et les différents camps de concentration français (Pithiviers, Voves, Compiègne) avant d'être déporté par le convoi du 24 mai 1944 à Neuengamme, via Bichenwald. Aprsè les "Marches de la Mort", il fut parqué dans les cales du Cap Arcona et de l'Athen à Lübeck où il subira les bombardements anglais le 3 mai 1945. (Voir son livre : Les plages de sable rouge).




Inauguration
Jeudi 18 août à 14 H 30Conférence-débat en hommage à Serge Ravanel


L’AERI, avec le soutien de la ville de Toulouse, organise :

une conférence-débat en hommage à Serge Ravanel,
le jeudi 18 août à 14 H 30,
salle Osète de l’espace Duranti
6, rue du Lieutenant Colonel Pélissier, Toulouse

Monsieur Michel Pech, Conseiller Municipal chargé de la mémoire combattante, ouvrira la séance. Suivront les interventions de Monsieur Lucien Vieillard, vice-Président du Comité Départemental de la Résistance de la Haute-Garonne et Président de l’ANACR-31, de Madame Laurence Thibault, directrice de l’AERI et de Monsieur Georges Portalès AERI-Toulouse.
Une exposition virtuelle présentera le parcours résistant de Serge Ravanel : photos, reproductions de tracts, affiches, journaux clandestins, nombreux extraits de films. Le film sur la libération de Toulouse sera projeté grâce à la cinémathèque de Toulouse.

Au cours de cette manifestation, seront présentés des ouvrages sur la Résistance toulousaine, ainsi que le cédérom sur la Résistance en Haute-Garonne, réalisé par l’historien Michel Goubet dans le cadre de la campagne nationale AERI « Histoire en Mémoire 1939-1945 ». Un certain nombre de Résistants seront présents, parmi lesquels Pierre Bénech, dit Pendariès, qui fut membre de l’état-major des Forces Françaises de l’Intérieur de la Haute-Garonne.


Contactez-nous pour tout renseignement.
Tél : 01 45 66 62 72

Communiqué
21 juillet 2011Décès de Claude Ducreux


Claude Ducreux est né à Houlgate, dans le Calvados, le 28 août 1923. En 1940, il a donc 17 ans. Il est en classe de Philo au lycée Henri IV à Paris. Le 11 novembre 1940, les Allemands interdisent de célébrer la mémoire de l'armistice marquant leur défaite en 1918. Claude défile pourtant à Paris aux côtés de nombreux étudiants. Cette manifestation est sévèrement réprimée et Claude est blessé à l'arcade sourcilière.
Premières activités de Résistance au mouvement "Ceux de la Libération-Vengeance" comme agent de liaison (fin 1942). Début juin 1943, il est arrêté, transféré à la prison de Fresnes, puis libéré le 14 juillet.
A sa sortie de prison, grâce à une association (la CIMADE), il est mis au vert à Argentières, près de Chamonix. Pendant ce temps, de la fin du mois de juillet jusqu'au mois d'août 1943, il reste actif : il aide des enfants juifs à s'enfuir en Suisse en passant la frontière clandestinement, par la montagne. En septembre 1943, c'est la rentrée scolaire et il revient à Paris pour faire sa deuxième année de Khâgne au lycée Henri IV.
En octobre 1943, il est recruté à l'OCM puis l'OCMJ (Organisation civile et militaire de la jeunesse). Il est agent de liaison et distribue la presse clandestine. Mais il apprend aussi, à Vincennes et à Fontainebleau, à se servir des armes. A Pâques 1944, il distribue aux résistants de l'argent, parachuté depuis Londres.
Au mois de juin 1944, il doit rejoindre ses camarades de classe au maquis de Chambon-la-Forêt, dans la forêt d'Orléans. Mais, le 10 juin, ses camarades sont fusillés à la ferme du By, suite à une dénonciation. Claude est prévenu à temps et rejoint le maquis de Lorris. A la mi-juillet 1944, il est intégré au groupe Robert. Il participe avec eux à la prise d'Orléans à la fin du mois de juillet 1944. Le 24 août 1944, c'est le départ pour Paris et la prise de l'École militaire le 25 août.
Le lendemain, il monte la garde devant une librairie du quartier de la Sorbonne à Paris, pour le Comité de Libération de Paris. Claude y rencontre sa future femme, Simone Jouhant.
Il est ensuite affecté à l'Armée régulière, dans la 9e DIC (division d'infanterie coloniale), avec des tirailleurs sénégalais.
Après-guerre, il devient avocat. En 1989, les poèmes que Claude a écrit pendant cette période sont édités dans le recueil "Mes années vertes, 1939-1945". Il continue d'écrire sur des lieux de mémoire et en hommage aux camarades de la Résistance.
Il est Combattant Volontaire de la Résistance (CVR) et officier de la Légion d'honneur.
A la retraite, il reste très actif : membre de la Commission nationale consultative des Droits de l'Homme, engagé au sein du Comité d'action de la Résistance (CAR) et de l'AERI.


L'inhumation aura lieu au cimetière de L'Haÿ-les-Roses le lundi 25 juillet à 15h30. Un culte sera célébré ultérieurement au temple de la rue Madame.

Nécrologie
8 août 2011Décès de la résistante australienne Nancy Wake, dite "la Souris blanche", parachutée en France en 1944


Nancy Wake, héroïne australienne de la Seconde guerre mondiale et membre éminent de la Résistance française, est morte à Londres, suscitant lundi quantité d'hommages en Australie.

Nancy Wake, surnommée "la Souris blanche" pendant la guerre en raison de sa capacité à échapper aux soldats allemands, est morte dimanche dans un hôpital londonien quelques jours avant son 99è anniversaire. Elle avait été un temps la personne la plus recherchée par la gestapo.

Elle a été "un saboteur et une espionne magnifiquement efficace", a déclaré lundi le Premier ministre australien Julia Gillard.

Nancy Wake "était une femme dotée d'un courage et de ressources exceptionnels, dont les exploits audacieux ont sauvé la vie de centaines de personnes au sein des forces alliées et aidé à mettre fin à l'occupation nazie en France".

Nancy Wake était l'Australienne la plus décorée pour ses faits d'armes pendant la Seconde guerre mondiale. Elle avait été faite chevalier de la Légion d'honneur par la France, compagnon de l'Ordre d'Australie et avait reçu la médaille de George de Grande-Bretagne et la médaille de la Liberté des Etats-Unis.

Elle était née à Wellington, en Nouvelle-Zélande, mais avait grandi en Australie, avant de s'enfuir de chez elle à l'âge de 16 ans et de partir pour Paris, où elle travaillait comme journaliste.

Elle avait rejoint la Résistance en 1940, avec son mari Henri Fiocca, un riche industriel, qui sera tué par la gestapo en août 1943.

Avec son mari, elle aide les juifs à fuir en Espagne, avant de partir en Angleterre en 1943, pour travailler au sein des opérations spéciales.

Elle racontait que lors d'un séjour à Vienne en 1933, elle avait vu des juifs enchaînés à une roue, fouettés par des soldats. "Lorsque nous avons quitté la ville, ils nous ont pris nos photos. C'était ma première expérience avec Hitler", racontait-elle.

Elle est parachutée en France en avril 1944, peu avant le Débarquement, pour aider à distribuer des armes à la Résistance française.

Après la guerre, elle revint en Australie puis s'installa en Angleterre où elle épousa un officier de l'armée britannique en 1957, John Forward. Le couple opta ensuite pour l'Australie, jusqu'à la mort du mari.

Revenue en Angleterre, elle avait indiqué avant de mourir vouloir que ses cendres soient dispersées au-dessus de Montluçon, en France (centre), où elle avait combattu en 1944.




http://www.ladepeche.fr/article/2011/08/08/1142772-deces-de-la-resistante-australienne-nancy-wake-dite-la-souris-blanche.html
Nécrologie
19 au 21 août 2011Cérémonies de la Libération


Cérémonies commémoratives de la Libération:

Vendredi 19 août 2011: Périple A.N.A.C.R. sur les stèles de la Résistance à AIX-en-PROVENCE
9h00: Pont des Gardes, stèle des Frères Noât
10h15: Saint-Antonin-sur-Bayon
10h30: Stèle du Prignon, Route de Vauvenargues
11h30: Stèle Plantier à Venelles

Samedi 20 août 2011 : Cérémonie commémorative à TRETS
11h45: Place du 14 juillet

Samedi 20 août 2011 : Cérémonie commémorative à AIX-en-PROVENCE
17h00: Quartier du Pont de Béraud, dépôt de gerbes devant la stèle en hommage à la 3e Division US

Dimanche 21 août 2011: Cérémonie commémorative à AIX-en-PROVENCE
9h30: Route de Rognes. Dépôt de gerbes en mémoire d’Irma RAYBAUD

11h15: Aix-en-Provence Centre Ville. Place des Martyrs de la Résistance – formation du cortège officiel
11h30: Aix-en-Provence Centre Ville. Place des Martyrs de la Résistance – Dépôt de gerbes
11h30: Puyricard (Christine BERNARD, Adjoint Spécial). Dépôt de gerbes au Monument aux Morts du Village
11h30: Luynes (Danièle BRUNET, Adjoint Spécial). Dépôt de gerbes au Monument aux Morts du Village (av. Robert Daugey)
18h15: Les Milles (Robert FOUQUET, Adjoint Spécial) Dépôt de gerbes au Monument aux Morts du Village




Commémoration
Mercredi 14 septembre 2011 à 14h 30Ciné-Histoire présente « Maurice Audin La disparition»
Avec le soutien de la Ville de Paris

Le 11 juin 1957 Maurice Audin, mathématicien, militant anticolonialiste, est arrêté à Alger par des parachutistes français. Le 21 juin suivant il disparaît.

Depuis 54 ans maintenant, sa veuve et le Comité Maurice Audin ( avec des personnalités telles que le Pr Laurent Schwartz, Pierre Vidal Naquet et Robert Badinter ) se battent pour faire reconnaître la vérité.

Après la projection du film interviendront :
Mme Josette Audin
Mr Henri Alleg son camarade arrèté au domicile des Audin et auteur de « La question » Ed de Minuit 1956)
Mme Raphaelle Branche auteure de « La torture dans l’armée Gallimard 2001)
M. François Demerliac réalisateur du film
M. Nils Andersson qui le premier a édité le livre
d’Henri Alleg en Suisse à cause de la censure.


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet - les - Halles » Réservation indispensable - Auprès de Ciné Histoire : Association Ciné Histoire 8 rue Duplex, 75015 PARIS par fax : 01 56 58 05 28 par courriel : nicoledorra@gmail.com Prévoir papiers d’identité ++++

Cinéma
Samedi 17 septembre 2011 à 17h00Les femmes dans la Résistance


A l'occasion des Journées européennes du patrimoine et de l'année des Femmes en Morvan,
l'Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM) et le Musée de la Résistance en Morvan proposent une conférence :

Les femmes dans la Résistance,
par Aurore Callewaert, attachée de conservation du Musée

Entrée libre et ouverte à tous

Cette conférence est en lien avec l'expostion présentée au Musée de la Résistance jusqu'au 13 novembre 2011
"Raconte-moi la Résistance au féminin".


Maison du Parc, 58230 SAINT-BRISSON (auditorium)

Conférence
18 septembre à 15hJournées du patrimoine au Mémorial de la Shoah


À l'occasion des journées européennes du patrimoine et de l'ouverture au public de l'exposition Mus / Mouse / Maus, variations suédoises autour de la BD d’Art Spiegelman, le Mémorial organise une rencontre exceptionnelle le dimanche 18 septembre à 15h, autour de la représentation de la Shoah dans la BD contemporaine du 1944 à nos jours.




Pour en savoir plus
Communiqué
17 et 18 septembre 2011"Aucun de nous ne reviendra"
Journées européennes du patrimoine.

Lectures déambulatoires dans l'ancien camp de Natzweiler, d'après l'oeuvre de Charlotte Delbo "Auschwitz et après".




Pour en savoir plus
Communiqué
Samedi 17 et dimanche 18 septembreJournées du patrimoine au Centre d'interprétation de la ligne de démarcation


Visites commentées
Le centre sera ouvert le samedi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h, le dimanche de 10 h à 19 h.
Des visites commentées de l'exposition permanente auront lieu :
- samedi à 10 h 30, 14 h 30 et 16 h 30 ;
- dimanche à 10 h 30, 13 h et 18 h.
Tarif d'entrée unique de 3,00 € par personne (gratuit jusqu'à 12 ans).


Centre d'interprétation de la ligne de démarcation Place du Bassin - 71420 Génelard Tél. 03 85 79 23 12 ou info@lignededemarcation.fr www.lignededemarcation.fr

Communiqué
Du 17 septembre au 30 décembre 2011"Objets de mémoire, mémoire des objets"
Camps d'internement de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers, 1941-1942

Présentation d'objets fabriqués par les internés dans les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers 1941-1942.


CERCIL Musée-mémorial des enfants du vel d'hiv 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Archives
Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011,Journées Européennes du Patrimoine à la Maison d’Izieu


Samedi 17 et dimanche 18 septembre 2011,
dans le cadre des Journées Européennes du Patrimoine, la Maison d’Izieu ouvre gratuitement ses portes, sans interruption de 10h à 18h, et propose des visites guidées tout au long du week-end.


• L’histoire de la colonie d‘Izieu
De mai 1943 au 6 avril 1944, la colonie d’Izieu accueille au moins 105 enfants, juifs pour la plupart, pour tenter de les soustraire aux persécutions antisémites du régime de Vichy et de l’Allemagne nazie. Pour beaucoup, cette maison est un lieu de passage dans un réseau de caches et de sauvetage.
En apportant des compléments d’informations historiques en lien avec l’exposition permanente, la visite guidée de la Grange et de la Maison retrace l’installation et la vie quotidienne de la colonie et le contexte dans lequel s’est produite la rafle du 6 avril 1944.

Durée : 1h30
Samedi 17 septembre à 11h, 15h et 16h
Dimanche 18 septembre à 11h, 15h et 16h


• Visite pour les enfants en famille
(à partir de 8 ans)
Comprendre ce que signifie être un enfant juif pendant la Seconde Guerre mondiale.
À l’aide d’un livret remis gratuitement, cette visite suit au fil de l’exposition permanente
le parcours de la famille Halaunbrenner en faisant participer enfants et parents.

Durée : 1h20
Samedi 17 septembre à 10h et 13h
Dimanche 18 septembre à 10h et 13h


• Présentations ponctuelles de l’histoire des lieux
tout au long des journées, selon le nombre de personnes présentes.


• Visite de l’exposition temporaire
« La colonie d’Izieu 1943 /1944,
photographies d’archives »
incluse dans les visites guidées de ces deux journées.




Pour en savoir plus
Communiqué
VENDREDI 30 SEPTEMBRE 2011 & SAMEDI 1ER OCTOBRE 2011Les combattants de l'ombre : Les journées d'études


Amphithéâtre Foch École militaire - Paris. Sous la direction de la DMPA (Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives) et de l’ECPAD (Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense) et sous la conduite d’Olivier Wieviorka.

Vendredi 30 septembre 2011 : journée de sensibilisation pédagogique à destination du jeune public d' Île-de-France avec un débat animé par le Général Dary sur le thème de la Résistance.

Samedi 1er octobre 2011 : journée tout public à l’occasion de deux tables rondes sur l’Engagement et l’Action, qui réuniront les historiens européens spécialistes de la Résistance. La captation, assurée par l’ECPAD en HD, sera par la suite disponible en ligne sur la plateforme Internet.

Soirée de clôture.
19h30 : film (52')
Diffusion en avant-première d'un épisode de la série documentaire inédite "les combattants de l'ombre".




Pour en savoir plus
Conférence
Du 24 septembre au 9 novembre 2011De la Résistance à la déportation


L'exposition « De la Résistance à la déportation », organisée par la Ville et le comité d’entente des associations patriotiques d’anciens combattants et victimes de guerre de Versailles, en partenariat avec la direction départementale de l’Office national des anciens combattants victimes de guerre, ranime dans la salle des fêtes de l’hôtel de Ville, du 24 septembre au 9 octobre, la mémoire de personnes qui se sont rebellées face à l’Occupation. Des documents et objets originaux, venant des archives communales et départementales ou prêtés par les musées nationaux seront exposés et mettront en valeur les acteurs de la Résistance à Versailles. « Soixante-dix ans après ces faits qui ont marqué notre histoire nationale et notre ville, il nous paraît important de profiter du témoignage des derniers Résistants et déportés rescapés des camps de la mort pour transmettre aux jeunes générations la mémoire vivante des sacrifices consentis pour la libération de la France et celle des souffrances par les victimes du système concentrationnaire nazi », indique Michel Bernot, adjoint au maire délégué aux Anciens combattants. Initiateur et coordinateur de l’exposition, il réunit en particulier Raymond Mocaër et Jacqueline Fleury, figures emblématiques de la Résistance (voir encadré). Ils donneront leur témoignage aux visiteurs de l’exposition et aux auditeurs de la conférence qui sera prononcée par François Boulet le lundi 3 octobre à 20h15, à l’université inter-âges, sur le thème « Histoire de Versailles et des Yvelines ,1940- 1944 ». 


Exposition «De la Résistance à la déportation» Hôtel de ville de Versailles 4, avenue de Paris du lundi au samedi de 9h à 18h le mardi, ouverture jusqu’à 19h le dimanche de 10h à 18h
Tél : 01 30 97 80 00

Expo
Septembre 2011FAITES VIVRE LA MÉMOIRE DE LA SHOAH
AIDEZ-NOUS À ARCHIVER D'URGENCE 1 MILLION DE DOCUMENTS

Chère Madame, cher Monsieur,

Vous comptez parmi les Amis du Mémorial de la Shoah. Merci, très sincèrement, de l’intérêt que vous portez à notre mission.

Aujourd’hui, nous avons besoin de vous !
Vous le savez peut-être : la collecte des archives de la Shoah constitue
la base de tout notre travail et depuis sa création, le Mémorial a déjà rassemblé plus de 34 millions de documents. Des lettres, des journaux, des photographies… qui sont souvent l’unique souvenir d’une
personne déportée ou assassinée et brutalement jetée dans l’oubli.

Sauver une archive et la rendre accessible, c’est permettre aux
historiens d’approfondir leur recherche, permettre à une
famille de retracer l’histoire d’un aïeul, c’est aussi pérenniser la
mémoire des victimes. Pour poursuivre cette mission essentielle,
nous avons besoin de vous !

Aidez-nous à sauver de l’oubli un million d’archives !
Oui, votre aide est décisive pour sauver 1 million d’archives de la
Shoah que nous avons collectées dernièrement. Pour les étudier, les cataloguer, les préserver. Pour qu’elles révèlent les informations si précieuses qu’elles contiennent.

Votre don de 80 €, par exemple, permettra de traiter 160 documents. Vous comprenez, j’en suis sûr, l’espoir que cela suscite pour les descendants de victimes de la Shoah qui cherchent à connaître
l’histoire de leur famille.

Quelles que soient vos possibilités, votre soutien vous donne droit à d’importants avantages fiscaux
Vous pouvez ainsi déduire 66% de votre don de l’impôt sur le revenu
ou 75% de l’impôt de Solidarité sur la fortune.

Merci d’en tenir compte et de nous soutenir d’urgence. Nous nous sommes donnés pour objectif d’archiver ce million de documents si possible dans les 6 prochains mois. Nous devons en effet faire vite, pour tous ceux qui attendent de retrouver la trace d’un être cher.

Merci d’avance de nous faire votre don dès aujourd’hui.




Visitez le site dédié à cet appel
Communiqué
Mercredi 5 octobre 2011 à 14h30Ciné Histoire : hommage à Jorge Semprun


Mercredi 5 octobre 2011 à 14h30 à l'Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris (5, rue Lobau 75004 Paris): Ciné-Histoire et La Fondation pour la Mémoire de la Déportation organisent la projection du film de Franck Appreridis sur un scénario de Jorge Semprun: "Le temps du silence".

Ce film est une fiction autobiographique autour de la vie de Jorge Semprun: enfant exilé à 13 ans d'Espagne, lycéen en France, prisonnier en Allemagne, il a déjà une expérience singulière à 22 ans lorsqu'il revient "dans le monde des vivants". Dans une première partie de sa vie, il choisit le combat politique en animant le travail clandestin du Parti communiste dans l'Espagne franquiste.Exclu en 1964, il se consacre alors à sonoeuvre d'écrivain et de scénariste.

Réservation obligatoire auprès de Ciné Histoire (8 rue Dupleix 75015 Paris) par courriel: nicoledorra@mail.com ou par fax: 01 56 58 05 28




Cinéma
Du 30 septembre 2011 au 01 octobre 2011Statuts et représentations de la victime civile dans les sociétés anciennes et contemporaines
Colloque international sous le haut patronage de Mme Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie.

PROGRAMMATION

Vendredi 30 septembre 2011
9h : Ouverture du colloque par Hélène Pauliat, Vice-présidente du Conseil d'Administration de l'Université de Limoges
Les conflits contemporains et la justice pénale internationale
Matinée sous la présidence de Mme Carla DEL PONTE, ancien procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie
Silke SEGLER-MEßNER (Hambourg)
Voix de victimes, voix de bourreaux: trames du témoignage rwandais d'après 1994.
Nathalie NARVAEZ BRUNEAU (Brest)
Réflexions sur le récit des victimes à partir de textes sur le génocide rwandais
10h30 : pause (jusqu'à 11h00)
Victoria VANNEAU (Limoges /Paris)
Les stratégies du silence. Huis clos, anonymat et protection des victimes dans les procès pénaux internationaux
Aymeric d'AFFLON (Limoges / Paris)
Analyse sémiotique de la relation entre le statut de la victime dans les procédures du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie et sa représentation sur le site internet officiel de cette Institution
12h20 : Déjeuner en ville
14h30 : Reprise des travaux
Représentations de la victime : écrits et images, des temps médiévaux à l'époque contemporaine
Après-midi sous la présidence de M. le Pr. Pascal TEXIER
Kay Peter JANKRIFT (Augsbourg)
Jewish, Christian and Muslim Civilian Victims in the Age of the Crusades
Christoph MAUNTEL (Heidelberg)
La découverte des victimes civiles au Moyen Age La guerre et ses effets en France (XIVe et XVe siècles)
Pierre PRETOU (La Rochelle)
“Ô douleur”. Souffrances, excès de guerre et discours du pillage à la fin de la guerre de Cent Ans
16h30 : pause (jusqu'à 17h00)
Jean-Claude LESCURE (Paris XIII)
La représentation des victimes civiles des conflits contemporains (1870-1945) sur les vitraux
Isabelle GALICHON (Bordeaux 3)
L'image comme ressort essentiel du langage de la victime, dans le récit de soi
Fin de la première journée vers 18h40
Repas libre
Samedi 1er octobre 2011
9h : Début des travaux
La place des victimes dans la société, des temps modernes à nos jours
Matinée sous la présidence de M. le Pr. Bertrand WESTPHAL
Aline LEBERRE (Limoges)
Les populations civiles pendant la guerre de trente ans dans le roman de Grimmelshausen, Les Aventures de Simplicius Simplicissimus
Hugues MARQUIS (Poitiers)
Les victimes civiles, enjeu de propagande dans les guerres de la Révolution (1792-1795)
10h20 : pause (jusqu'à 10h50)
François DUBASQUE (Poitiers)
La Société des Nations face au problème des réfugiés, une relative impuissance durant l'entre-deux-guerres ?
Aurélien-Thibault LEMASSON (Littoral / Limoges)
Pour une action civile internationale
12h10 : Déjeuner en ville
14h30 : Reprise des travaux
L'actualité de la Seconde Guerre mondiale
Après-midi sous la présidence de Mme le Pr. Dominique GAY-SYLVESTRE
Michela PONZANI (Rome)
Notre guerre. Mémoires et témoignages des femmes italiennes sur la violence de guerre
Daniel KURI (Limoges)
Une victime d'Oradour dans les balances de la Justice : l'affaire Hébras
Pascal PLAS (Limoges)
Les associations post-conflictuelles de victimes civiles de massacres : le cas de l'Association des familles d'Oradour-sur-Glane
Fin du colloque vers 17h


RENSEIGNEMENTS Colloque organisé par : l'Institut de Recherche Sciences de l'Homme et de la Société de l'Université de Limoges et le Centre de la Mémoire d'Oradour sur Glane. 30 septembre - 1er octobre 2011 vendredi 30 septembre : 9h – 12h30 & 14h30 – 19h samedi 1er octobre : 9h – 12h30 & 14h30 – 17h Inscription au colloque : Mathilde Jacquet (mathilde.jacquet@unilim.fr) Bibliothèque Francophone Multimédia salle de conférences 2 place Aimé Césaire 87000 Limoges

Colloque
Le 27 septembre 2011 à 18hLa création artistique dans les camps pendant la Shoah
Conférence par Brigitte Haus, historienne de l’Art.

La création artistique a toujours existé dans les camps pendant la Shoah, bien qu’elle y soit théoriquement interdite. Selon le type de camps (ghetto, camp de transit, d’internement, de travail ou d’extermination), leur implantation (France, Allemagne ou Europe Centrale), et les populations concernées (Juifs ou prisonniers politiques) elle peut émaner de la demande même des dirigeants -tant de façon officielle qu’officieuse- ou être réalisée à l’initiative des détenus. Elle est alors parfois tolérée mais surtout clandestine.
Ce sont essentiellement ces travaux personnels qui révèlent les conditions de vie dans les camps. Art ou artisanat, leurs différentes formes constituent un moyen d’évasion mentale salutaire, remplissent une fonction sociale au sein du camp ou avec l’extérieur et permettent de se projeter dans l’avenir en témoignant de la réalité pour la postérité. Elles ressortent ainsi comme une véritable raison de vivre et peuvent être considérées comme une forme de résistance psychologique dans l’entreprise de déshumanisation nazie.


CERCIL : 45 rue du Bourdon-Blanc 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Conférence
11 octobre 2011 13h00-19h30« Mein Kampf dans le domaine public et la diffusion internationale de la haine : quelle prévention pour demain ? »
Questions de droit, d’histoire, de pédagogie, de société

Intervenants :
Fabrice d’Almeida - Professeur d’Histoire (Université de Paris )2 – Institut Français de la presse
Josselin Bordat - Historien
Jean Castelain - Bâtonnier de l’Ordre des Avocats du Barreau de Paris
Philippe Coen –Initiative de Prévention de la Haine / Vice Président AFJE
Jean-Marc Dreyfus – Professeur en Histoire (Université de Manchester)
Loraine Donnedieu de Vabre – Avocat
Linda Ellia, Peintre, Photographe www.notre Combat.net exposé au Mémorial de Caen
Marie-Anne Frison Roche – Professeur de Droit (IEP Paris) – MAFR
Dominique de la Garanderie – Ancien Bâtonnier du Barreau de Paris, Avocat
The Rt Hon Lord Goldsmith, QC - Barrister (Ancien Avocat Général – Grande Bretagne)
Stéphane Marchand – Journaliste France 24
Marc Mossé – Vice Président UNIFAB/Microsoft France
Olivier Orban - Président Editions Plon
Ana Palacio - Ancienne Ministre des Affaires étrangères (Espagne), Avocat
Charles-Edouard Renault – Avocat
Edith Raim, Docteur en Histoire – Institut d’histoire contemporaine de Munich (IfZ)

Anthony Rowley – Professeur (IEP Paris) Editions Fayard
Jean-Marc Sauvé – Vice Président du Conseil d’Etat
Philippe Schmidt – Président INACH, Vice Président Licra, Avocat
Alain-Gérard Slama – Professeur (IEP Paris) Journaliste, écrivain
Francois Zimeray - Ambassadeur de France pour les Droits de l’Homme
Antoine Vitkine - Journaliste écrivain


Lieu: Auditorium de la Maison du Barreau Metro Pont Neuf 2, rue de Harlay 75001 Paris ATTENTION RESERVATION INDISPENSABLE NOMBRE DE PLACES LIMITEES RSVP : contact@hateprevention.org

Mises à jour du programme détaillé
Colloque
17-18 novembre 2011La captivité de guerre au XXe siècle. Des archives, des histoires, des mémoires
Colloque international

Le XXe siècle tant décrit comme le siècle des guerres a quelque peu oublié la figure du prisonnier hors du champ de bataille. Or, depuis une décennie, ce dernier comme acteur de l’histoire a pris une triple actualité.
Premièrement, il connaît un fort renouveau dans la production scientifique, en particulier depuis
les années 2000, en France, mais aussi en Europe et dans le monde anglo-américain.
Deuxièmement, longtemps oublié des mémoires nationales, le prisonnier de guerre fait un retour
remarqué dans l’espace public et engendre une forte demande sociale.
Troisièmement, la captivité fait partie de ces objets d’histoire qui, considérés comme en marge par les contemporains, apparaissent à distance comme révélateurs de dynamiques de (dé)mobilisation, militaire et culturelle, politique et idéologique, publique et privée, au cœur des sociétés. La figure du vaincu est longtemps passée à l’arrière des champs de bataille, comme la captivité a glissé à
l’arrière de l’ordre du discours et des représentations. C’est autour de cette perspective particulièrement féconde pour étudier le phénomène guerrier que quatre thématiques ont été retenues :

• Langage et des « traces » de la captivité : productions artistiques et intellectuelles, pendant et après la captivité
• Droit et système des camps : organisation administrative et logique de surveillance, gestion
des captifs et politique des grands nombres, normes militaires et juridiques, traitements et
rapport à la violence…
• Liens entre captivité et sociétés : rapports entre captifs et sociétés en guerre ou post-conflits, mobilisation civile en faveur de ces militaires, représentations et discours officiels comme privés…
• Perceptions de l’ennemi et expériences limites : de la capture à la libération : rencontres
interpersonnelles et prise en charge logistique, approche diachronique, prise en compte des
conflits asymétriques

Dans sa conception, le colloque prend acte du décloisonnement croissant des disciplines. Les
contre-voix invitent des spécialistes d’autres disciplines en sciences humaines à proposer, pour chaque thématique, une lecture « en décalé » qui relève d’une autre démarche scientifique. Ce
dialogue entre disciplines alimentera un espace de discussion commun.

La manifestation cherche aussi à repenser le lien entre archives et histoire en intégrant à chaque thématique une présentation ciblée d’un fonds d’archives, textuel ou iconographique, français ou
étranger, découvert ou redécouvert sous la forme de flash archives.

Enfin, au-delà du strict cadre scientifique, ce colloque souhaite fournir la preuve que l’histoire de la captivité peut aussi rencontrer la création artistique. Le colloque se clôtura donc par une lecture de réflexions rédigées en Oflag et par un concert d’une œuvre musicale composée en captivité.


Adresse et accès : Ecole Militaire, 1 Place Joffre – 75007 Paris Amphithéâtre de Bourcet - une orientation signalétique sera mise en place dès l’entrée - Métro : ligne 8, station « École Militaire » - Bus : 28, 80, 82, 87, 92 (arrêt « École Militaire ») Conditions d’accès : - Inscription : formulaire accessible à partir de la page d’accueil du site de l’IHTP www.ihtp.cnrs.fr – Actu Labo, « Colloque Captivité de guerre ». - Se munir d’une pièce d’identité, elle sera réclamée à l’entrée de l’Ecole Militaire.

Cliquez ici pour télécharger le programme
Colloque
Le mardi 4 octobre 2011 à 18hLe statut des Juifs sous Vichy Réflexion sur le rôle du droit dans les politiques d’exclusion
par Danièle Lochak, professeure émérite de Droit public à l’Université de Paris Ouest Nanterre- La-Défense

Le « statut des Juifs » adopté le 3 octobre 1940 est le premier d’une très longue liste de textes par lesquels s’est concrétisée la politique antisémite de Vichy. Mais au-delà du gouvernement qui a conçu et rédigé les textes, il y a eu des fonctionnaires et des magistrats pour les appliquer, des professeurs pour les enseigner, des juristes pour les commenter.

En partenariat avec la Faculté de Droit-Economie-Gestion de l’Université d’Orléans et le CDN.


Au 45 rue du Bourdon-Blanc à Orléans Renseignements : 02 38 42 03 91 – cercil@cercil.eu - Entrée libre dans la limite des places disponibles

Conférence
1er et 2 octobre 2011Musée de la Résistance en Morvan


Ce week-end a lieu la fête de l'automne et des associations à la Maison du Parc. Au programme, de nombreuses animations pour tous les publics et pour tous les goûts : expositions, concerts, stands de producteurs, visite contée, randonnée, fabrication de jus de pommes...

Pour l'occasion, le Musée de la Résistance ouvre ses portes gratuitement à tous ses visiteurs et offre une visite guidée gratuite à 17h samedi et dimanche.


Musée de la Résistance en Morvan ARORM Maison du Parc 58 230 Saint-Brisson 03 86 78 72 99 museeresistance.morvan@orange.fr www.museeresistancemorvan.fr

Communiqué
Octobre 2011La Grande Mosquée de Paris. Comment des Musulmans ont sauvé des Juifs de la Shoah.


Dans "Les hommes libres" un film d’Ismaël Ferroukhi dont la sortie au cinéma est programmée ce mercredi 28 septembre, son réalisateur s'est très librement inspiré d’un épisode historique dont les Editions Salvator publient un livre illustré sous le titre La Grande Mosquée de Paris, Comment des Musulmans ont sauvé des Juifs de la Shoah.


ISBN : 978-2-7067-0746-9 - 42 pages - Disponible en librairie – 15 € TTC Éditions Salvator 103, rue Notre-Dame des Champs F-75006 Paris www.editions-salvator.com Contact presse : Thomine Josseaume : 01 53 10 38 32 tjosseaume@editions-salvator.com

Publication
Samedi 8 octobre de 16h à 17H30L’enfant de la rue et la dame du siècle, entretiens inédits avec Germaine Tillion


Michel Reynaud présente le samedi 8 octobre de 16h à 17H30, L’enfant de la rue et la dame du siècle, entretiens inédits avec Germaine Tillion


Nous serons présents avec les dernière parutions Tirésias le dimanche 9 octobre
Salon littéraire de Vaux-le-Pénil Salon littéraire de Vaux-le-Pénil Dimanche, 09 Octobre 2011, 10:00 - 18:00
http://www.mairie-vaux-le-penil.fr/images/stories/files/tract_salon.pdf


Bibliothèque Germaine Tillion, 6 rue du Commandant Schloesing 75016 Paris

Communiqué
Octobre 2011Les combats d'Astaffort du 13 juin 1944
de Alain Beyneix

A la faveur de nouvelles informations et de documents iconographiques originaux, Alain Beyneix revient sur une tragique journée durant laquelle plusieurs groupes de maquisards affrontèrent les miliciens et les soldats de la Wehrmacht aux portes du bourg lot-et-garonnais d'Astaffort. Son récit distancé et argumenté permet de comprendre les origines, le déroulement et les suites de ces combats qui coûtèrent la vie à dix résistants et un otage. Près de soixante-dix ans après les faits, la lecture de ce petit livre ravivera le souvenir de ces hommes qui tombèrent au cours de la lutte engagée pour la libération de la France.




Pour en savoir plus
Publication
Jeudi 6 octobre 2011 à 19hProjection du film "Mémoires Tsiganes l'Autre Génocide"


Dans le cadre du Colloque Tsiganes, « Nomades », un malentendu européen. Colloque ouvert au public.

1er film documentaire historique pour l’ensemble européen sur la persécution et le génocide des Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale
Ce film a été diffusé sur France 5 le dimanche 2 octobre à 22H dans la « Case du siècle » présenté par Fabrice d’Almeida est visible pour quelques jours sur le www.pluz.fr.


Mémorial de la Shoah 17 Rue Geoffroy l'Asnier 75004 Paris Métro Pont-Marie Tel. 01 53 01 17 42 Attention, pour cette manifestation, il est indispensable de réserver sa place par téléphone

Colloque Tsiganes, « Nomades », un malentendu européen.
Cinéma
Du 13 au 16 octobre 2011Rendez vous de l'histoire à Blois


Comme chaque année, la Fondation de la Résistance sera présente aux Rendez vous de l'histoire à Blois,qui attirent chaque année plusieurs dizaines de milliers de visiteurs venus de toute la France. L'édition 2011, du 13 au 16 octobre 2011, sera consacrée au thème "L'Orient " et placée sous la présidence de Pierre Nora.

Sur le stand de la fondation (situé dans l'espace Recherche et Sociétés savantes) seront ainsi disponibles l'ensemble des productions éditées par la Fondation, par Mémoire et Espoirs de la Résistance et par l'Association pour les Etudes sur la Résistance Intérieure. Les visiteurs, notamment les très nombreux enseignants attendus, pourront prendre connaissance de la brochure présentant le thème 2011/2012 du Concours National de la Résistance et de la Déportation «Résister dans les camps ».

Ce même thème sera présenté lors du débat organisé par l'Inspection générale d'histoire et de géographie et l'Association des professeurs d'histoire et géographie, débat soutenu par la Fondation qui aura lieu le samedi 14 Octobre 2011 de 18h à 19h30 dans l'Amphi rouge, Campus de la CCI.

Un débat proposé par la Fondation autour du récent livre de Pierre Laborie, Le chagrin et le venin (Bayard) sera consacré à « La France sous l'occupation. Mémoire et idées reçues » le dimanche 16 octobre, de 14h à 15h 30, salle Lavoisier du Conseil général. L'entrée est libre.




Communiqué
Octobre 2011DVDrom pédagogique « Camps d’internement du Midi de la France : entre histoire et mémoire (1939-1944) »
Souscription

À découvrir dans le DVDrom
Exposition
« Les camps d’internement du Midi de la France : 1939-1944 » (exposition de la Bibliothèque de Toulouse)
Films
« En quête d’histoire »
Une classe de CM2 sous la direction de son institutrice part à la recherche du destin de deux enfants juifs qui apparaissent sur une photo de classe de 1942. Mais en 1943, ils ne sont plus sur la photo.

« Camps français en mémoires : 1939-1944 »
Depuis l’exil des Républicains espagnols en France, l’internement des étrangers, des Tsiganes, des Juifs, jusqu’à la grande rupture de l’été 1942.

« Écrire »
Les nazis considéraient qu’une page de gloire de leur domination serait le sort fait aux Juifs, parce que cela ne serait jamais écrit. Alors c’est notre victoire sur la « bête immonde » l’écriture qui se déploie comme un fleuve sans fin.

« Témoignages »
Annie Beck ; Angelita Bettini ; Denise Epstein ; Robert Marcault ; Edith Moskovic ; Paul Schaffer ; Freddy Szpilfogiel

Avec la participation des historiens
Guillaume Agullo ; Patrick Cabanel ; Jacques Cantier ; Serge Klarsfeld ; Eric Malo


Souscription : 30 euros (Prix d’achat grand public : 45 euros – sortie début 2012) Si à la date prévue, l’association Mémoires : les Juifs dans la résistance n’était pas encore en mesure de fournir le DVDrom, le montant de la souscription vous serait remboursé. Règlement à envoyer avec vos coordonnées et le nombre d'exemplaires souhaités à : Mémoires : Les Juifs dans la Résistance (BP 95075, 31033 Toulouse Cedex 5)

Publication
Du vendredi 14 au dimanche 16 octobre 2011Le Cercil aux Rendez-vous de l’Histoire à Blois


Le Cercil vous y accueillera du vendredi 14 au dimanche 16 octobre 2011

Chaque jour des rencontres sur le stand, des signatures et une conférence de Tal Bruttmann, historien, le 14 octobre de 17 à 18h à l’antenne universitaire.

· vendredi 14

§ de 14h30 à 15h30, rencontre et dédicace de Michal Gans, historienne, pour son livre, Survivre : les enfants dans la Shoah (Edition Ouest-France, 2011).

§ de 17h à 18h : conférence de Tal Bruttmann, historien, La « solution finale » et les Juifs d’Orient, antenne universitaire

§ de 18h30 à 19h30, pour poursuivre le débat avec Tal Bruttmann, rencontre et dédicace sur le stand du Cercil pour ses livres, La logique des bourreaux, Hachette littérature, 2003, Au bureau des Affaires juives. L’administration française et l’application de la législation antisémite (1940-1944) et Aryanisation économique et spoliations en Isère, 1940-1944, PUG, 2010.


· samedi de 14h30 à 16h, Claude Bochurberg, fondateur et animateur de l’émission « Mémoire et Vigilance » sur Radio Shalom, journaliste, pour son livre, Les Témoins et le témoin, éditions A. J. Presse, 2011.

· dimanche de 14h à 16h, Henri Minczeles, journaliste et historien, pour ses livres, Une histoire des juifs de Pologne, Religion, Culture, Politique, éditions La Découverte, 2006 et Le mouvement ouvrier juif. Récit des origines, éditions Syllepse, collection Yiddishland, 2010.


Contact et renseignement Centre d'Etude et de Recherche sur les camps d'internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive. Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv. 02 38 42 03 91 45 rue du Bourdon Blanc - 45 000 Orléans

Communiqué
samedi 8 et dimanche 9 octobre 201125e Heure du Livre


l'AERIS vous invite à rencontrer nos auteurs sur notre stand ( E 16, 17, 18 ) de la 25e Heure du Livre, samedi 8 et dimanche 9 octobre 2011
Monsieur Joseph WEISMANN nous fera l'honneur d'être parmi nous toute la matinée du dimanche pour dédicacer son dernier livre
"Après la Rafle" .
Il est le symbole vivant des 3 verbes gravés dans le monument "AU MARTYR JUIF INCONNU" élevé à Paris
Incline, Chemine Conduira




Communiqué
Mardi 18 octobre 2011 à 18h30Conférence "Le nazisme, entre images et savoirs"


Conférence "Le nazisme, entre images et savoirs"
Le mardi 18 octobre 2011 à 18h30, au Centre européen du résistant déporté. Conférence ouverte à tous.




Conférence
Jeudi 13 et le vendredi 14 octobre à 14h30.Visite du site de l'ancienne gare de déportation de Bobigny


Dans le cadre des journées "Bobigny raconte Bobigny", organisées par le Ville , le site de l'ancienne gare de déportation de Bobigny, qui de juillet 1943 à août 1944, a fonctionné avec le camp de Drancy, comme maillon de la déportation, à Auschwitz, des Juifs de France, sera ouvert au public pour deux visites :

Le jeudi 13 et le vendredi 14 octobre à 14h30.

Le rendez vous est fixé au 151-163 avenue Henri Barbusse (Bobigny), sur le pont de chemin de fer ( face à la station de lavage l'Eléphant bleu)

La visite sera (sous réserve) accompagnée par des anciens déportés, et sera l'occasion d'évoquer l'aménagement futur de ce lieu de mémoire et d'histoire.



Accés en transport en commun : Tram N°1, station Escadrille Normandille-Niémen (depuis le metro Pablo Picasso en direction de Saint-Denis) Bus n°151, arrêt, ancienne gare (grande ceinture) Merci de réserver.
Tél : 06 26 01 53 46

Communiqué
Du 23 au 27 octobre 2011Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv


Pendant les vacances scolaires, 3 visites guidées du Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et une après-midi de contes au Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv :

-Dimanche 23 octobre, Hélène Mouchard-Zay vous accueille pour une visite du Musée-Mémorial
-Mardi 25 octobre : découverte de l’exposition temporaire « Objets de mémoire/Mémoire des objets » et atelier tout public (à partir de 8 ans) autour des objets fabriqués par les internés juifs dans les camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande en 1941-1942
-Jeudi 27 octobre : visite/découverte de l’exposition permanente du Musée-Mémorial.
Début des visites à 15h - Durée : 1h30- 3 € par personne - Entrée libre pour les moins de 18 ans.
Il est conseillé de réserver pour l’atelier du jeudi 27 octobre, au 02 38 42 03 91 ou cercil@cercil.eu
-Mercredi 26 octobre de 15h à 16h : les contes Tsiganes par Fabienne Peter. Entrée libre dans la limite des places disponibles.


Centre d'Etude et de Recherche sur les camps d'internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive. Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv. 45 rue du Bourdon Blanc - Orléans

Communiqué
23 novembre 201110ème journée de formation-information de l'AFMD 17


Pour des raisons diverses, vous souhaitez vous informer ou vous former de manière plus approfondie dans les domaines de la Déportation et de la Résistance. Peut-être avez-vous participé l’an dernier à notre neuvième journée dont le thème était « Charente maritime, de la résistance à la déportation » ou cette année, exceptionnellement, à la demi-journée consacrée à « la résistance des détenus dans les camps nazis ».
Notre Association dont le but essentiel est de pérenniser la Mémoire de la Déportation vous propose cette fois-ci de traiter « la persécution des tsiganes en Europe : stigmatisation, internement, déportation »
Voici le programme :
9h à 12h30 : conférence de Madame Nicole Rey (Présidente de l’AFMD 66) sur 1/ l’odyssée tsigane, des origines à nos jours et 2/ sur la déportation des tsiganes européens en particulier (elle s’appuiera sur des panneaux de l’exposition qu’elle a créée). En fin de matinée, chorale (St Denis d’Oléron) avec chants tsiganes.
De 13h30 à 16h30 : exposition sur le camp de Montreuil-Bellay et conférence avec diaporama de M. Jacques Sigot ; puis témoignages de M. Winterstein et de Mme Micheline Dechelotte. ( sous réserve)

Ce stage se déroulera le mercredi 23 novembre2011 dans les locaux du Collège Lafayette, 2, Boulevard de la Résistance 17300 Rochefort.

Nota : Monsieur l’Inspecteur d’Académie autorise et soutient cette journée. Vous pouvez obtenir de votre Chef d’établissement d’être libéré-e de vos cours de la matinée en lui en adressant la demande sur papier libre.

Pour le Bureau
J. Gonny (Président de l’AFMD 17)


Bon de réservation à retourner avant le dimanche 06 novembre 2011 à l’adresse suivante : M. J. Gonny 6, rue de la République 17430 Saint Hippolyte

Communiqué
Le 8 novembre 2011 à 18h30SOUVENONS-NOUS DU D-DAY !


SOUVENONS-NOUS DU D-DAY ! L'EDHEC et le Msc. Arts & NGO dans le cadre du projet, « Bill Millin Memorial », vous invite à une conférence/débat avec Serge Athenour, Président de l'Association D-Day Piper Bill Millin, Michel Duchein, Historien de l’Angleterre et de l'Ecosse et Jean-Pierre Guéno, Auteur de « Parole du Jour J".

Conférence en français - Questions du public en français et anglais. Concert de cornemuse et dédicaces des ouvrages de Michel Duchein et Jean-Pierre Guéno.


Auditorium - Campus EDHEC 372, rue verte - 59057 Croix Entrée gratuite
Tél : 03.20.15.44.63

Conférence
Du 7 novembre 2011 au 10 février 2012« La photographie de propagande et les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers »


Le Centre Régional « Résistance & Liberté » présente du 07 novembre 2011 au 10 février 2012 aux Anciennes Ecuries du Château à THOUARS (79), l’exposition « La photographie de propagande et les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers ».
Les camps de Beaune-la-Rolande et de Pithiviers ont été au cœur d’une intense campagne de photographies de la propagande allemande. Quels thèmes les nazis mettent-ils en avant ? Quels angles choisissent-ils pour décrire ces deux camps dans toute l’Europe occupée ? A partir du 14 mai 1941, date de la convocation « pour examen de leur situation » - dite du « Billet vert » - qui a expédié plus de 3 700 juifs dans les camps de Beaune-la-Rolande et Pithiviers avant leur déportation à Auschwitz, l’occupant, loin de se cacher, n’a cessé de photographier les camps d’internement en France pour les diffuser dans toute l’Europe, impliquant largement la police et la gendarmerie française.

L’exposition réalisée en 2011 par le Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv d’Orléans décrypte ces archives photographiques.


Centre Régional "Résistance & Liberté" Les Anciennes Ecuries du Château Rond point du 19 mars 1962 79100 THOUARS
Tél : 05 49 66 42 99
Fax : 05 49 66 44 18

http://www.crrl.com.fr
Archives
Mercredi 9 novembre 2011Journée "Patrimoine et Histoire" au CDDP 47
Penser et construire un parcours patrimonial (1er et 2e degrés)

Objectifs : Cette journée a pour ambition d’explorer la notion de « parcours patrimonial », dans le sillage d’une pédagogie pensée comme pédagogie de projet (incluant une évaluation par compétences et capacités). Il s’agit de voir comment il est possible d’élaborer un projet patrimonial thématique en lien avec les ressources locales, et avec les acteurs du patrimoine.
La première demi journée est consacrée à la réflexion sur ce thème, avec la présentation d’exemples concrets et d’acteurs-partenaires engagés dans ce type de projet.
La deuxième demi journée propose des ateliers thématiques avec la construction de parcours patrimoniaux de A à Z (problématique de départ, objectifs, calendrier, partenaires…).
Une des axes forts sera aussi la prise en compte du volet histoire des arts dans ces parcours pédagogiques.


9h : Accueil des stagiaires.
9h 15 : Présentation de la journée – Denis Dessagne (formateur IUFM), Alexandre Lafon (professeur d’Histoire-Géographie).
9h 20 : « Entre Patrimoine et développement durable : l'exemple du Fumélois » – Denis Dessagne.
9h50 : « Les conflits du XXe siècle à partir du patrimoine local, élaboration d’un parcours patrimonial départemental » – Alexandre Lafon.
10h20 : Pause.
10h30 : « Sur le chemin des musées : des parcours patrimoniaux en Fumélois » – Valérie Duguet, Directrice du pôle culture et patrimoine du Fumélois/Lémance et Virginie Mills (Bonaguil).
11h : « L’archéologie, penser un parcours patrimonial original » – INRAP, Villascopia (Magali Ceroni).
11h 30 : Table ronde – Comment penser et construire un parcours patrimonial avec les
acteurs du patrimoine ? – Thérèse Siron (CG 47), Education nationale et médiateur(s) et médiatrice(s) du patrimoine.
12h : Pause déjeuner.
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14h : Présentation de la carte des ressources culturelles – Isabelle Dantin (CDDP47).
14h20 : Ateliers : Penser et construire un parcours patrimonial – Deux thèmes.

- Parcours archéologique - Animateurs : Valérie Duguet,Virginie Mills, Denis Dessagne.
- Paysages et parcours patrimoniaux - Animateurs : Alexandra Dibon (CEDP), Alexandre Lafon.

15h30 : Restitution des travaux et discussions.
16h10 : Quelques pistes de réalisations pour terminer… Denis Dessagne, Alexandre Lafon.


CDDP de Lot-et-Garonne 48 bis, rue René Cassin 47 000 AGEN Téléphone : 05 53 77 34 43 Fax : 05 53 96 67 26

Séminaire
26 octobre 2011Décès de Pierre Deshayes, Compagnon de la Libération, ancien directeur des ventes de La Voix du Nord


En décembre 1942, il est envoyé en France avec une double mission : prendre contact avec les principaux mouvements de résistance identifiés dans le Nord - Pas-de-Calais pour coordonner leurs actions militaires notamment mettre en place des équipes chargées des liaisons aériennes avec Londres (parachutages, convoyage des agents venant de Londres ou y repartant).

C'est ainsi qu'il mène un long compagnonnage avec les responsables du mouvement Voix du Nord, émanation du journal clandestin diffusé alors à plusieurs milliers d'exemplaires.

Parti pour une mission qui ne devait pas excéder six mois, Pierre Deshayes sera contraint de rester dans le Nord jusqu'à la Libération à l'automne 1944 : vingt mois traqué par les services de répression, à commencer par la Gestapo de Lille qui tentera vainement de mettre la main sur le « commandant Jean-Pierre », « Rod » pour Londres. Vingt mois, ce qui en fait le record absolu dans l'histoire des agents clandestins envoyés dans la France occupée.

Un rôle essentiel

Pierre Deshayes va jouer un rôle essentiel durant ces mois terribles : basé à Lille dans une planque connue de lui seul, il coordonne l'action des équipes (Voix du Nord, Organisation civile et militaire, Libération Nord), toujours en déplacement sous de fausses identités, toujours en alerte, déjouant les pièges tendus par les Allemands (une fois notamment, dans un garage de Fives, où un face-à-face avec deux agents de la Gestapo se terminera heureusement, chacun ayant la main sur le pistolet dans la poche).

Pierre Deshayes devra aussi gérer plusieurs affaires de trahison qui se solderont, à Arras et Lens, par l'exécution des traîtres. La Libération le trouve, épuisé, en Picardie, avec les équipes de forces spéciales parachutées par les Alliés derrière les lignes ennemies. Au regard d'états de service exceptionnels, le général de Gaulle le fait Compagnon de la Libération par décret du 24 mars 1945.

Juste avant de partir en mission pour la France, Pierre Deshayes avait épousé à Londres une jeune femme d'origine autrichienne, Anna, qui devait lui donner quatre fils, et auprès de laquelle il vécut jusqu'à ce 26 octobre 2011. De son destin, il disait simplement qu'il avait sans doute eu de la chance. Des 1 038 Compagnons de la Libération, il en reste aujourd'hui trente-trois vivants.


Source : La Voix du Nord

Nécrologie
Octobre 2011Décret du 11 octobre 2011 portant nomination du chancelier de l’ordre de la Libération


Par décret du Président de la République en date du 11 octobre 2011, M. Fred Moore, membre du conseil de l’ordre de la Libération, est nommé chancelier de l’ordre de la Libération.

Cette nomination prend effet le 12 octobre 2011, date d’expiration du mandat de son prédécesseur.




Communiqué
Novembre 2011"Sur les pas d'Alfred Merle et de Jean Carrière" Des résistants rouergats de Daniel Carrière


Alfred Merle et son gendre, Jean Carrière, étaient l’un et l’autre de familles cévenoles. Tous deux ont partagé l’essentiel de leur existence à Millau dans le Rouergue sud-aveyronnais, en vouant la majeure partie de leur vie professionnelle à la direction de l’usine de peausserie et de ganterie Buscarlet.
Tous deux connurent l’engagement dans la guerre. L’un se porta volontaire lors de la guerre de 14-18 et l’autre fut mobilisé durant la campagne 39-40. Ils entrèrent en Résistance en 1940 et 1941. Alfred Merle, après avoir été l’un des organisateurs du réseau Combat dans l’Aveyron, fut arrêté par la Gestapo, puis torturé et assassiné à Rodez en février 1944. Jean Carrière, après avoir échappé au même sort, poursuivit le combat dans les Forces Françaises de l’Intérieur au commandement du Maquis Roland d’Aubrac jusqu’à la Libération de Millau et de Montpellier.
Pour avoir été le seul témoin, à l’âge de huit ans, de l’arrestation de son grand-père Alfred Merle, Daniel Carrière a voulu lui rendre hommage et raconter cette histoire en partie méconnue. À son père Jean Carrière, il témoigne la reconnaissance qu’il a pour ses engagements exemplaires, parfois incompris. À tous les deux, à leurs compagnes et à leurs camarades de combat, il manifeste le respect que l’on doit à tous ceux qui refusent la résignation et la lâcheté.




Pour en savoir plus
Publication
Du 9 novembre 2011 au 18 mars 2012Le sport européen à l'épreuve du nazisme
Des JO de Berlin aux JO de Londres (1936-1948)

Toute l’histoire du XXe siècle européen se lit dans le formidable développement des pratiques et des cultures sportives. En particulier, ses pages les plus sombres écrites entre les Jeux de Berlin organisés par le IIIe Reich et le renouveau de l’olympisme esquissé à Londres en 1948.

Le nazisme, le fascisme et les régimes de collaboration ne vouent pas un simple culte au corps athlétique et guerrier, ils utilisent le sport pour contrôler les jeunesses et les masses, justifier leurs idéologies xénophobes et racistes, et même infliger des supplices particuliers aux champions juifs déportés.

Quant au monde sportif, comment s’est-il comporté face aux politiques d’exclusion, face à l’application des lois antijuives jusque dans les stades, les gymnases et les piscines ?

Pour les minorités opprimées, pour les résistants, et même pour certains prisonniers des camps, à l’inverse, le sport a pu servir de refuge, voire de réarmement moral et corporel. Cette exposition révèle, en contrepoint, comment les jeunesses juives de toute l’Europe se sont enthousiasmées pour les sports, investissant en particulier la lutte, la boxe, l’escrime et les sports de self-défense, et participant aux Maccabiades de Tel-Aviv en 1932 et 1935.

Relatant ces multiples facettes de l’histoire du sport en Europe entre 1936 et 1948 à travers de nombreux films, photographies, objets et documents d’archives, l’exposition retrace parallèlement l’itinéraire individuel d’une vingtaine de sportifs dont les carrières ont été bouleversées et les vies anéanties par la montée du nazisme.

Autour de l’exposition

Un colloque les 13 et 14 novembre 2011 « Sport, corps et régimes autoritaires et totalitaires » en partenariat avec le Centre d'histoire de Sciences Po, des rencontres et des projections, un catalogue.


Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris

Expo
Mercredi 9 novembre à 17hWelcome in Vienna
Un film de Axel Corti

Ces trois films (dont les deux premiers sont inédits en France) traçant la vie de jeunes juifs autrichiens, relatent leur exode de Vienne à New-York, en passant par la Tchécoslovaquie et la France, avant de revenir dans leur pays sous l’uniforme de G.I.

Jean Labadie, le président du Pacte, a mis presque dix ans pour retrouver le film et ses ayants droits, les convaincre de ressortir ces films et les remasteriser. Cette longue démarche s’explique par la qualité incroyable de ces chefs-d’œuvres, mais aussi par le devoir de mémoire. D’ailleurs, nous avons le privilège de sortir ces films sous le parrainage de Monsieur Claude Lanzmann que je cite : "Welcome in Vienna est un film subtil et enthousiasmant, grande leçon d'Histoire, de cinéma et d'humanité"

PROJECTION DE PRESSE : Mercredi 9 novembre à 17h
Club MARBEUF, 38 rue Marbeuf, Paris 8e
17h partie 1
19h partie 2
21h30 partie 3


Merci de confirmer votre présence au 01 44 41 13 48 ou par email à agnes.chabot@free.fr

Cinéma
24 novembre 2011 de 10h00 à 18h00JOURNÉE D’ÉTUDES DU CPL : PARIS, AOÛT 1944 – MAI 1945, RECONSTRUIRE ET RÉNOVER


Le 24 novembre prochain aura lieu une journée d’études organisée par l’association du Comité Parisien de la Libération, en partenariat avec le Comité d’Histoire de la ville de Paris, le musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin (ville de Paris), le Musée de l’Ordre de la Libération et le Centre de recherches historiques : Histoire des pouvoirs, savoirs et sociétés (EA1571, université Paris 8, Vincennes-Saint Denis).


INFORMATIONS PRATIQUES : Paris, août 1944-mai 1945 : Reconstruire et rénover 24 novembre 2011 de 10h00 à 18h00 Auditorium de l’Hôtel de ville de Paris, 5 rue Lobau, 75004 PARIS L’inscription est obligatoire auprès du Musée de la Résistance nationale : Par téléphone au 01 48 81 45 97 Par mail adressé à : communication@musee-resistance.com

Télécharger le programme en pdf
Colloque
Mardi 15 novembre à 18h30Robert Mencherini présentera son ouvrage Résistance et Occupation (1940-1944)...


Robert Mencherini présentera son ouvrage
Résistance et Occupation (1940-1944), tome 3 de Midi rouge, Ombres et lumières. Histoire politique et sociale de Marseille et des Bouches-du-Rhône, 1930 – 1950, paru aux éditions Syllepse (Paris) en 2011

avec la participation exceptionnelle de
Raymond Aubrac
grand résistant, Commissaire régional de la République honoraire

Une rencontre de Raymond AUBRAC avec la presse aura lieu à 17 heures aux archives départementales


aux Archives départementales Gaston Defferre des Bouches-du-Rhône 18-20, rue Mirés, 13 303, Marseille

Communiqué
29 novembre 2011 à 14h15Conférence-débat sur le thème "Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance"


L'institut CGT d'Histoire sociale du Livre Parisien organise une conférence-débat sur le thème "Imprimeurs et éditeurs dans la Résistance" avec Laurence Thibault, directrice de l'AERI et Christophe Grou-Radenez, imprimeur, fils de Jacques Grou-Radenez, résistant, imprimeur clandestin pour le mouvement Défense de la France, mort en déportation à Flossenburg en 1945.


Salle de l'ancienne librairie Hall d'entrée des Journaux Officiels 25 rue Desaix 75015 Paris

Conférence
Le 24 novembre à 18h“La seconde guerre mondiale. La Provence refuge et piège” avec Jean-Marie GUILLON et Jean-Michel GUIRAUD


Conférence “La seconde guerre mondiale. La Provence refuge et piège” avec Jean-Marie GUILLON et Jean-Michel GUIRAUD et remise officielle des archives du Comité de Varian FRY..


Archives départementales, 18-20 rue Mirès, 13003 Marseille

Conférence
18 novembre 2012Décès de Robert Bineau, compagnon de la Libération


Compagnon de la Libération, Robert Bineau s’est éteint, le 18 novembre, à Menton (Alpes-Maritimes) à l’âge de 97 ans. Il ne reste que 31 Compagnons de la Libération.




Nécrologie
Le 23 novembre à 14h30Colloque “Varian FRY, un monde en exil”


Sous la présidence d’honneur d’ Edmonde Charles-Roux, Présidente de l’Académie Goncourt.
Dans le contexte terrible de la guerre et de l’Occupation, de l’installation du régime autoritaire de Vichy, antisémite et xénophobe, l’action à Marseille du journaliste américain Varian Fry et de son Comité apparaît comme un acte de citoyenneté et de courage permettant le sauvetage de plus de 2 000 personnes, victimes potentielles du nazisme. C’est toute une partie de l’intelligentsia européenne, qui passe par Marseille entre 1940 et 1942, dans l’espoir d’un exil outre-atlantique, notamment vers les Etats-Unis : écrivains, scientifiques, artistes, hommes politiques, syndicalistes ouvriers, avec parmi eux des Juifs menacés d’extermination.

16h45: Table ronde avec Jean-Marie GUILLON et Robert MENCHERINI

18h: Inauguration officielle de l’exposition suivie d’un cocktail offert par l’Association France-Etats-Unis (Bouches-du-Rhône).


Centre Régional de Documentation Pédagogique 31, boulevard d’Athènes, 13001 MARSEILLE

Colloque
22 novembre 2011Décès de Danielle Miterrand


Née le 29 octobre 1924 à Verdun, Danielle Gouze s'était engagée dans la Résistance à l'âge de 17 ans en tant qu'agent de liaison. Sa soeur ainé, Christine Grouze, était "boîte aux lettres" pour le Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés et ses parents hébergeaient fréquemment des dirigeants de Combat, dont Henri Frenay.




Nécrologie
18 décembre 2011Hommage à Claude Ducreux


Un hommage sera rendu à Claude Ducreux au Temple du 58 rue Madame, 75006 Paris, le mardi 13 décembre à 18h30.




Communiqué
Du 9 au 18 janvier 2012"Sauver les enfants, 1938-1945"


Exposition réalisée dans le cadre du centenaire de l'OSE, présentée dans l'ancienne sacristie du Collège des Bernardins.

L'exposition met l'accent sur le parcours de dix enfants sauvés, dont le témoignage permet au visiteur de rentrer dans la complexité des différents rouages - sortie des camps d'internement, vécu en maisons d'enfants, cachettes successives - présentés en marge et en texte. Un dispositif audiovisuel donne également la parole aux acteurs du sauvetage, de la convoyeuse d'enfant au directeur de maison.


Collège des Bernardins 18-24 rue de Poissy 75005 Paris

Expo
28/11/2011Décès de Marileine Delabre-Pette


Marileine Delabre-Pette est décédée dans la nuit du 27 au 28 novembre 2011. Engagée dans la Résistance, elle diffusait avec son frère Jean-Marie le journal clandestin "Le Tigre" des Volontaires de la Liberté, puis le journal "Défense de la France". Elle fabrique avec lui des faux-papiers pour les Juifs et réfractaires au STO. Après l'arrestation de son frère le 20 juillet 1943, elle est contactée par un de ses amis, Francis Pette, étudiant en médecine, et participe avec lui au service de santé de la Résistance. Arrêtée au cours d'une mission le 4 août 1944, elle est déportée en Allemagne le 14 août 1944, par le dernier convoi avant la libération de Paris. A son retour des camps, elle épouse Francis Pette.


Une messe sera célébrée vendredi 2 décembre à 14h30 en l'église Saint-Thomas d'Aquin.

Nécrologie
Jusqu'au 10 décembre 2011Exposition sur la déportation des homosexuels.
Bibliothèque municipale d'Auch

Après les poètes dans la Résistance, l'Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance (ANACR) propose une exposition sur des « oubliés de l'histoire » dont on parle fort peu encore, les homosexuels. En France il y a eu peu de cas, à part l'Alsace et la Moselle où à partir des fichiers de la police, les arrestations furent nombreuses. Par contre le couperet nazi fut impitoyable en Allemagne où Himmler avait qualifié l'homosexualité de délit parce qu'elle empêchait la reproduction de la prétendue race germanique. Edgar Castéra, au nom de l'ANACR présente cette exposition qui sera visible, dans deux salles de la bibliothèque municipale d'Auch, jusqu'au 10 décembre. Pour Gaëlle Panighetti, conservateur de la bibliothèque, ce n'est pas la première fois qu'elle travaille avec l'ANACR sur des sujets sensibles et délicats. « A cette exposition j'ai ajouté une sélection de livres, soit sur la guerre soit sur l'homosexualité, car il faut bien reconnaître que pour ces oubliés de la mémoire, il y a eu fort peu de recherches. »

La découverte de ce sujet n'aurait pas été complète sans une conférence, le 10 décembre de Philippe Couillet qui est le président national de l'association « Les oubliés de la mémoire ». Cette association mémorielle nationale, agréée par les pouvoirs publics œuvre à la reconnaissance de la déportation pour homosexualité. Un cas quasiment inconnu que l'on peut découvrir grâce à cette initiative.




Expo
Mardi 6 décembre 2011Le grand témoin du Cercil : Raymond Gurême


Raymond Gurême est l'un des rares survivants d'une page longtemps méconnue de l'histoire de France: celle de l'internement de familles "nomades" de 1940 à 1946.
Né dans une caravane, Raymond marche das les pas de ses ancêtres sur la piste du cirque familial. Tout disparaît brutalement lorsque la famille est enfermée, sur ordre de la police française, dans les camp de Darnétal, prés de Rouen, puis dans celui de Linas-Montléry, dans l'Essonne . Là, la famille Gurême vit coupée du monde, sans nourriture, sans hygiène, sans chauffage. Mais Raymond réussit à s'en échapper et entre dans la Résistance. Il ne retrouvera les siens que neuf ans plus tard. Aujourd'hui, ce patriarche d'une famille de 15 enfants et de 150 descendants brise 70 ans de silence pour dénoncer les discriminations toujours vives à l'égard des nomades.


45 rue du Bourdon-Blanc 45000 Orléans
Tél : 02 38 42 03 91

Archives
Du 4 janvier au 25 février 2012 à 18 h 30PREMIER COMBAT de Jean Moulin


PREMIER COMBAT de Jean Moulin

Avec Valéry Forestier et Christian Julien
Mise en scène Christian Frégnet


Au théâtre du Lucernaire 53 rue Notre Dame des Champs 75006 PARIS sauf dimanche et lundi

Théâtre
Janvier - juin 2012Les midis de l’Histoire au Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin


Conférence - Entrée gratuite. Durée : 1h30.
Jeudi 5 janvier : Anne Brunterc’h, Les Archives historiques
du Crédit Agricole et l’Outre-Mer.
Jeudi 12 janvier : Daniel Maximin, commissaire 2011, Année
des Outre-mer, Autour d’Aimé Césaire.
Jeudi 9 février : Julien Fargettas, Les tirailleurs sénégalais.
Les soldats noirs entre légendes et réalités. 1939-1945,
Tallandier, 2012.
Jeudi 16 février : Christophe Carichon, Agnès de Nanteuil
1922-1944 Une vie offerte, Artège, 2010.
Jeudi 15 mars : Joëlle Boyer, Le Système colonial.
Jeudi 12 avril : Jacques Frémeaux, L’effort de guerre des
Européens du Maghreb.
Jeudi 10 mai : Colette Dubois, Autour de la mobilisation des
ressources, un exemple L’Or blanc de Djibouti.
Jeudi 7 juin : Douglas Gressieux, Les comptoirs de L’Inde.


Renseignements et réservations obligatoires au 01 40 64 39 44 / 42 du lundi au vendredi de 10h à 17h ou par email : cecile.cousseau@paris.fr

Archives
Mercredi 11 janvier à 14hConférence « Charles de Gaulle, Mémoires de guerre »


Conférence « Charles de Gaulle, Mémoires de guerre »
dans le cadre du programme de littérature (Terminale L)
Mercredi 11 janvier à 14h
Durée 1h30. Entrée libre.
Présentation de Jean-Louis Goglin et Etienne Calais, auteurs
avec Thierry Nouhaud, Charles de Gaulle, Mémoires de guerre,
Tome 3 : Le salut 1944-1946, Ellipses, 2010.


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin Renseignements et réservations obligatoires au 01 40 64 39 44 / 42 du lundi au vendredi de 10h à 17h ou par email : cecile.cousseau@paris.fr

Archives
Décembre 2011 - juin 2012Conférences du samedi au Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin
Le samedi à 10h

par Christine Levisse-Touzé, directrice du musée
Entrée gratuite. Durée : 2h.
17 décembre : Objets d’histoire
En 2012 /
14 janvier : L’Afrique du Nord
11 février : De Gaulle et Brazzaville
10 mars : Les Femmes de l’Outre-Mer dans la guerre
7 avril : L’Outre-Mer du 8 novembre 1942 à août 1944
5 mai : L’Outre-Mer et les fêlures à la fin de la Seconde Guerre
mondiale
9 juin : L’Indochine pendant la guerre


Renseignements et réservations obligatoires au 01 40 64 39 44 / 42 du lundi au vendredi de 10h à 17h ou par email : cecile.cousseau@paris.fr

Conférence
23 janvier au 27 janvier 2012Festival du film historique et citoyen : résistance et déportation
Chateau-Thierry

Nous organisons du 23 janvier au 27 janvier 2012, une semaine consacrée aux films historiques liés à l’histoire de la Seconde Guerre Mondiale, en accord avec plusieurs associations: la F.N.D.I.R.P ( Fédération nationale des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes ), l’AERI
(Association pour les Etudes sur la Résistance Intérieure ), l’ANCAC (Association Nationale des
Cheminots Anciens Combattants ) , l’ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Ami(e)s de la Résistance) , la FOL (Fédération des Œuvres laïques – Aisne) Ciné-Villages, avec le soutien de la Mairie et la direction du Cinéma-Théâtre de Château-Thierry.

La Semaine du Film Historique et Citoyen a deux objectifs: respecter le thème du Concours
National de la Résistance et de la Déportation et promouvoir les Valeurs de la Résistance auprès des
Jeunes en cours de scolarité. Le thème 2012 du concours est:
Résister dans les camps nazis

Les classes concernées sont les CM2 pour l’école Primaire , les Troisièmes pour les Collèges et l’ensemble des classes de Lycée Général,
Technique ou Professionnel , notamment tous les niveaux où l’on enseigne la Seconde Guerre Mondiale.

Les films retenus sont :
- « La maison de Nina » de Richard Dembo ( 2005) , dès le CM2l, tout public.
- « Les faussaires » de Stéfan Ruzowitsky ( 2006) , Collèges et Lycées.
- « Un secret » de Claude Miller ( 2007), Collèges et Lycées.
- « Kapo » de Gillo Pontecorvo ( 1960), Lycées.
- « Les hommes libres » de Ismaël Ferroukhi ( 2010 ), Collèges et Lycées.

Les films seront projetés sans débat aux scolaires, pour faciliter les trajets et les impératifs horaires de chaque établissement. Les indications pédagogiques pour préparer vos classes ou reprendre, après le film, les informations essentielles se trouvent sur le site zérodeconduite.net.
Le mercredi 25 janvier au soir, le film « Les hommes libres » destiné au grand public à 19 h 45, sera suivi d’un débat avec la participation des associations.
Le prix de la place est inchangé ( 3 € pour les élèves et le public en soirée; gratuité pour deux
accompagnateurs par classe).

Nous vous remercions de l’attention portée à ce courrier et vous prions de le diffuser auprès
des personnes concernées et intéressées.
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.


Programme détaillé et inscriptions auprès de Marie-Ange Layer 23, rue Saint-Martin 02400 CHATEAU-THIERRY 03 23 83 49 53 marieange.layer@wanadoo.fr Catherine DIGARD 9 les Grèves 02400 GLAND 03 23 69 18 68 lesglanois@free.fr

Communiqué
18 décembre 2011Décès d'André Carrel


Pierre Laurent, secrétaire général du PCF, a annoncé samedi le décès à 94 ans d'André Carrel, résistant et journaliste engagé qui fut le PDG de la société éditrice de L'Humanité.
Dans un communiqué, Pierre Laurent indique que M. Carrel est décédé dans la nuit de vendredi à samedi.
"Il laisse le souvenir d'un homme chaleureux, fin et vif, mû par une infinie curiosité pour les êtres et la vie", écrit le numéro un du PCF.
André Carrel (né André Hoschiller) a été rédacteur en chef de L'Humanité Dimanche de 1958 à 1981, puis président-directeur général de la société éditrice de L'Humanité de 1985 à 1998. "Il était une figure imposante du journalisme engagé, de la Résistance et du Parti communisme français", souligne Pierre Laurent.
"D'abord militant des Jeunesses communistes, André Carrel fit en 1936, dès 19 ans, ses premières armes en journalisme au quotidien Le Peuple, journal de la CGT pour lequel il rendit compte des conquêtes du Front populaire", rappelle Pierre Laurent.
Il décrit André Carrel comme un "résistant de la première heure", qui "devint membre du Comité parisien de Libération à partir de 1943 et s'illustra dans les combats du peuple de Paris lors de l'insurrection d'août 1944".
Élu conseiller de Paris en 1945, André Carrel avait rejoint la rédaction de L'Humanité en 1946 pour "y consacrer toute son énergie, son talent littéraire et son intelligence".
"Fait officier de la Légion d'honneur, en 1985, pour sa participation à la Résistance, André Carrel présidait l'Association des Amis du musée de la Résistance nationale et le Comité parisien de Libération dont l'activité a été relancée ces dernières années", ajoute le numéro un du PCF.
"Nous perdons avec lui un grand résistant, un grand dirigeant communiste, un grand journaliste. Tous les communistes auront à coeur de lui rendre l'hommage qui lui est dû", conclut Pierre Laurent.


Les obsèques de André Carrel se dérouleront le vendredi 23 décembre 2011 : la crémation dans l'intimité, et pour tous ceux qui le souhaitent à 16h00 au vieux cimetière de Bagnolet, 201 rue Sadi Carnot, 93170 Bagnolet.

Nécrologie
7/8/9 janvier 2012« Juin 1940: Le Piège du Masilia »
sur la chaine LCP-Public Sénat

Samedi 7 janvier 2012 à 22h – débat à 23h
Dimanche 8 janvier 2012 à 18h - – débat à 19h
Lundi 9 janvier 2012 à 17h15 – débat à 18h15
Dimanche 15 janvier 2012 à 9h – débat à 10h

film documentaire de 52 mn produit par Effervescence Prod et réalisé pour France 2 par Virginie LINHART avec la participation de Michel MENDES-FRANCE et de Catherine et Hélène ZAY




Télévision
Du 11 Janvier au 10 février 2012« Une opérette à Ravensbrück »


Notre Compagnie sera à Paris avec le spectacle
« Une opérette à Ravensbrück ». d'après "Verfügbar aux Enfers" de Germaine Tillion
Crypte de l’Eglise Saint-Sulpice - 33 Rue Saint-Sulpice - Paris 6e
M° Mabillon M° Saint Germain des prés M° Odéon M° Saint Sulpice
Du 11 Janvier au 10 février 2012
mercredi, jeudi, vendredi à 20h 30 - samedi à 18h - dimanche à 16h
Tarifs : Pl. 15 €, TR. 10€, Partenaire Culture du cœur
Renseignements & réservations : 06 28 62 10 12
www.theatre-biolopin.com/une-operette-a-ravensbruck.htm

Vous souhaitez des invitations, de la documentation, des affiches, des flyers ?
merci de nous contacter au 06 28 62 10 12




Théâtre
Samedi 28 janvier 2012 de 9h à 18hJournée d’étude : les représentations et les mémoires de la Résistance en France et en Belgique
à l’Espace Culturel de Bondues

La prochaine journée d’étude, organisée avec l’IRHiS de l’Université de Lille 3, aura lieu le samedi 28 janvier de 9h à 18h. Cette année, les thèmes abordés seront les représentations et les mémoires de la Résistance en France et en Belgique.
Interventions de Laurent Thiéry, Olivier Lalieu, Julien Cahon, Cécile Vast, Catherine Lacour-Astol, Coralie Immele, Paul Delforge, Bruno Benvindo, Chantal Kesteloot. Conclusion par Laurent Douzou.


Espace culturel 3 rue René d'Hespel 59910 Bondues
Tél : 03 20 28 88 32

Colloque
7 janvier 2012Décès de Pierre Lefranc


Pierre Lefranc, l'un des barons du gaullisme, est mort samedi 7 janvier à Paris, à l'hôpital du Val-de-Grâce, à la veille de son 90e anniversaire, a annoncé son neveu, Olivier Germain-Thomas.
Ancien résistant et proche collaborateur du général de Gaulle, M. Lefranc avait été le fondateur de la Fondation Charles-de-Gaulle. Il a présidé jusqu'à sa mort l'association nationale d'action pour la fidélité au général de Gaulle. .../...

Agé de 18 ans en 1940, il faisait partie des manifestants qui avaient défilé sur les Champs-Elysées le 11 novembre contre l'occupant allemand. Il avait été blessé à cette occasion et emprisonné pendant six mois. Libéré, il avait alors rejoint la France libre puis le général de Gaulle à Londres.


Source : Le Monde

Nécrologie
Janvier 2012Parution en collection jeunesse du livre " Mystère au Musée"


Mystère au musée

par Alain Lozac'h

Page 4 de la couverture

" Alors qu'ils visitent le musée de leur ville, Laura et Stéphane apprennent
qu'un tableau a été volé et décident de se lancer à sa recherche. Il s'agit
de "La Femme à l'ombrelle", un des tableaux de Monet les plus connus. Cette
aventure les amène à découvrir que pendant la Seconde Guerre mondiale, de
nombreuses familles juives ont été volées par les nazis et que, loin d'être
close, cette affaire est encore d'actualité!
Tout en remontant la chaîne des propriétaires de "La Femme à l'ombrelle" et
en suivant l'extraordinaire parcours d'une ouvre d'art, les héros se rendent
compte du poids de l'histoire, mais aussi qu'à deux, ils arrivent à
surmonter tous les obstacles. Un roman bien documenté, qui permet de prendre
conscience d'une des réalités de l'Occupation puis de la Libération, à
savoir la spoliation des biens juifs. Alain Lozac'h met ainsi ses talents au
service du jeune public et offre un livre passionnant."


Alain Lozac'h 4 rue du 19 mars 1962 22440 Ploufragan

Pour en savoir plus
Publication
26 janvier 2012LA TELEVISION PUBLIQUE TURQUE TRT DIFFUSERA SHOAH DE CLAUDE LANZMANN A LA VEILLE DE LA JOURNEE INTERNATIONALE POUR LA COMMEMORATION DE LA SHOAH
Pour la première fois dans un pays musulman

Le 26 janvier 2012, à la veille de la journée internationale de la commémoration de l’Holocauste et à l’initiative du Projet Aladin, la chaîne de télévision publique turque TRT commencera la diffusion dans sa version intégrale de Shoah de Claude Lanzmann.

Le Projet Aladin a sous-titré pour la première fois en turc, en arabe et en persan ce film documentaire de neuf heures consacré à l’extermination des Juifs d'Europe dans les camps nazis. Déjà en mars 2011, la chaîne satellite Pars TV émettant depuis Los Angeles avait diffusé la version persane suscitant la colère du gouvernement mais l’enthousiasme manifeste des téléspectateurs iraniens qui ont été près de 3 000 à contacter la chaine télévisée à propos du film.

« La diffusion de Shoah à la télévision publique d’un pays musulman est une étape majeure et je salue la décision des responsables de la chaine TRT. J’espère que cette initiative conduira d’autres pays du monde musulman à suivre l’exemple de la Turquie. Aucune région du monde ne doit ignorer les leçons universelles des plus sombres pages de l’Histoire européenne, toujours d’actualité dans un monde en pleine ébullition», a dit Claude Lanzmann.

« Je rends hommage au travail acharné du Projet Aladin pour assurer une large diffusion de Shoah en turc, en persan et en arabe et je soutiens du fond du cœur ses efforts pour rapprocher Juifs et Musulmans par le biais de la connaissance mutuelle», a-t-il ajouté.

Lancé en 2009 sous le parrainage de l’UNESCO, le Projet Aladin est une organisation internationale qui promeut le rapprochement interculturel, en particulier entre Juifs et Musulmans, par le biais de l’éducation, de la connaissance de l’histoire, et du rejet du négationnisme.

Claude Lanzmann a consacré onze ans de sa vie à la réalisation de ce film dont Simone de Beauvoir disait : «Ni fiction, ni documentaire, Shoah réussit cette recréation du passé avec une étonnante économie de moyens: des lieux, des voix, des visages. Le grand art de Claude Lanzmann est de faire parler les lieux, de les ressusciter à travers les voix, et, par-delà les mots, d'exprimer l'indicible par des visages. »

Claude Lanzmann sera à Istanbul pour une interview en direct sur la chaîne TRT avant que soit diffusée la première partie de son film. Le soir du 26 janvier, il participera à la grande cérémonie de commémoration de la Shoah à la synagogue Neve Shalom en présence de plus de six cent personnalités politiques et intellectuelles.


Contact presse : Julia Chardavoine 01 43 07 25 76 jchardavoine@projetaladin.org

Communiqué
Janvier 2012Concours de thèses du CTHS


Le Comité des travaux historiques et scientifiques (CTHS) lance en 2012 la 4e édition de son concours de thèses ouvert aux jeunes docteurs en histoire. À l’issue de ce concours, les thèses sélectionnées seront publiées dans la collection CTHS-Histoire. Par cette initiative, le CTHS vise à encourager de jeunes chercheurs et à permettre une plus large diffusion de leurs travaux.
Les inscriptions pour la session 2012 seront enregistrées jusqu’au 1er mars 2012.


Clémence de Clavière Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques 110, rue de Grenelle 75357 Paris cedex 07 Tél : 01 55 95 89 13/Fax : 01 55 95 89 66

Communiqué
Jeudi 26 janvier à 18h30Les résistances et actes de sauvetage des Juifs dans le Loiret pendant la Seconde Guerre mondiale
INAUGURATION DE L’EXPOSITION à la MJC d’Olivet, 127 rue Marcel-Belot.

Visite guidée suivie d’une rencontre avec Éliane et Bernard Klein, l’un et l’autre cachés avec leurs familles. L’aide apportée par des amis ou d’autres personnes qui n’étaient pas juives, les a protégés, de 1942 à 1944.
Le Cercil a réalisé cette exposition sur les résistances et actes de sauvetage des Juifs dans le Loiret afin de restituer les actions de sauvetage en direction des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, y compris dans les camps d’internement. L’exposition rend compte de la portée de ces actes de résistance civile dans un contexte de persécution des Juifs en France.


Cercil - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 -

Expo
Mardi 31 janvier à 18hVisiter Auschwitz ?


Conférence de Pierre-Jérôme Biscarat, membre du service pédagogique de la Maison d’Izieu et co-auteur avec Jean-François Forges du « Guide historique d’Auschwitz », éd. Autrement.
Claude Lanzmann, réalisateur du film Shoah prévient : « Auschwitz ne se visite pas. Il faut y arriver chargé d’un savoir. Il faut voir et savoir, savoir et voir indissolublement. » Les auteurs du premier guide de visite d’Auschwitz se sont donc attachés aux faits historiques.
Des documents d’archives, des cartes et des plans accompagnent le lecteur, peut-être futur visiteur. Les descriptions sobres et les faits précis sont ponctués de témoignages de survivants.
Cette conférence est aussi l’occasion de retracer l’histoire du plus grand complexe concentrationnaire nazi, et du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau où ont été déportés les internés des camps de Beaune et de Pithiviers, hormis ceux des convois 50, 51, 52 (Sobibor) et 73 (Kaunas).
En partenariat avec l’association Loire Vistule.


Cercil - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu

Conférence
mardi 14 février à 18hLa résistance dans les camps français, l’exemple de la Cimade
Conférence de Geneviève Dreyfus- Armand, historienne

Plus de 40 000 internés (Juifs étrangers notamment et réfugiés politiques opposants au régime
nazi) sont enfermés, dans des camps d’internement et centres d’accueil dès 1940 : Gurs, Agde, Argelès, Rivesaltes, Aix, Brens…
La Cimade (Comité Inter Mouvements Auprès Des Évacués) est présente dans ces camps. Elle s’y occupe des problèmes matériels comme des besoins psychologiques. Au fil des mois, elle entre dans la clandestinité tout en continuant à cacher des gens, aider à traverser des frontières et constituer des fiches d’état civil et des faux papiers.
En partenariat avec la Cimade.


Cercil - 45 rue du Bourdon-Blanc - 45000 Orléans Réservation et renseignement 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu

Conférence
Jusqu'au 15 avril 2012Rester Debout !


Cette exposition, organisée par le Musée de la Résistance de Bondues, en lien avec le Concours National de la Résistance et de la Déportation, porte sur la résistance organisée dans les camps nazis durant la Seconde Guerre mondiale.
Aspect moins connu de l’histoire concentrationnaire, cette résistance marque cependant la détermination à ne pas perdre « son humanité ». L’occasion par cette exposition de découvrir les stratégies de défense mises en oeuvre par les détenus de différentes nationalités, en empruntant des méthodes et des moyens multiples adaptés aux circonstances et à l’environnement qui les entourent : garder son humanité, sauver des vies, saboter, s’évader, participer à la libération des camps, laisser des traces, rompre l’isolement et communiquer avec l’extérieur, …
Cette exposition a été réalisée à l’initiative de l’Association « Souvenir de la Résistance et des Fusillés du Fort de Bondues » et avec la participation des « Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation – DT Nord ». Conseil scientifique : présidée par Odile Louage / Marie-Christine Bouche / Jean-Baptiste Gardon / Pierre Pouchain et Pascale Saunier.
Elle offre des matériaux aux collégiens et aux lycéens préparant le Concours National de la Résistance et de la Déportation mais également présente au public un nouveau regard sur les camps de concentration et d’extermination. La visite s’accompagne d’un livret à destination des visiteurs réalisé par Stéphane Henry, professeur agrégé d’Histoire-Géographie, responsable du service éducatif du Musée de la Résistance de Bondues.
La dernière exposition en lien avec le concours national 2010-211, « Défense de résister », a attiré plus de 3 900 visiteurs.


Renseignement au 03 20 28 88 32 ou par mail mbondues@mairie-bondues.fr Ouvert les lundis, mercredis, jeudis et vendredis de 14h00 à 16h30, ainsi que le 1er et le 3ème dimanche de chaque mois de 14h30 à 18h00 (visite guidée du musée à 15h30). Fermé le mardi et jours fériés. Fermé durant les vacances scolaires de Noël (du 19 décembre au 1er janvier inclus) Visites guidées pour les groupes sur réservation. Entrée 5 €, gratuit pour les moins de 12 ans accompagnant leurs parents. Tarif groupe (à partir de 10 personnes) 4.5 €. Tarif scolaire : 25€/classe Musée de la Résistance - Chemin Saint Georges – RN 17 - 59910 BONDUES

Expo
25 janvier 2012Inauguration du musée de la Résistance de Limoges




Musée de la résistance et de la déportation de Limoges Place de l'Evêché 87000 LIMOGES Tél. : 05 55 45 98 23

Inauguration
Du 16 au 27 janvier 2012Exposition “Les Marseillais dans la Seconde Guerre Mondiale”


L’exposition suit une trame chronologique de part et d’autre de la ligne de fracture que fut l’année 1942 qui vit arriver les Allemands sur le sol massaliote.

La première partie qui va de la déclaration de guerre à 1942, tente de faire revivre non seulement la vie quotidienne ordinaire à travers la mode, les transports, les spectacles mais encore les souffrances des Marseillais et les atteintes des premières mesures antisémites qui frappèrent durement une partie d’entre eux.

L’année 1942 en dehors de l’occupation des lieux par une armée étrangère fut fertile en catastrophes. Elle est l’occasion de faire le point sur les activités artistiques et culturelles.

La troisième partie qui court de 1943 à 1944 commence par les rafles, l’évacuation et la destruction des vieux quartiers, la lutte pour la survie et se termine par la victoire.

Visites guidées pour les classes tous les jours de lundi à vendredi à 10H et 14h à hôtel du département
Réservez au 0620663893


Hôtel du Département, 52 av Saint-Just, 13004 Marseille (de 9h à 17 h)

Expo
Du mercredi 8 au lundi 20 février 2012« Carnet de guerre de Rob Roy de 1939 à 1944 »
ROB ROY (1909-1992) Aquarelliste

Ouverture au public du mercredi 8 au lundi 20 février de 8h30 à 17h, jusqu’à 19h30 le jeudi
Samedi de 9h à 12h30. Fermeture le dimanche.


Mairie du 7eme Arr. 01 43 20 33 94 116 rue de Grenelle

Expo
Du 23 janvier au 23 février 2012"Dessins de presse à la Une"


Informer ? Dénoncer ? Interroger ? Communiquer ? L’exposition Dessins de presse à la Une produite par Rennes
Métropole en partenariat avec l’association Cartooning for peace interroge sur ces différentes fonction du cartoon. Œuvre d’artiste, le dessin de presse est aussi un travail de journaliste. Affûtant notre esprit critique, le
trait de crayon est souvent un trait de génie traité dans l’humour, la poésie ou la révolte pour défendre la liberté
d’expression.
Entrée libre et gratuite/ selon les horaires d’ouverture habituels des lieux.


A LA CITE SCOLAIRE JEAN MOULIN (THOUARS)

Expo
Samedi 4 février de 10h à 12h1940-1944 : les murs ont la parole
Atelier pédagogique. Public adolescent et adulte.

Une guerre d’un nouveau genre fait rage : celle des images. Armes psychologiques d’une redoutable efficacité par leur pouvoir de persuasion et de fascination, elles ancrent dans les consciences messages et représentations. Objet de toutes les attentions, elles sont minutieusement contrôlées et encadrées par les autorités d’occupation et par l’Etat français.
C’est un véritable combat graphique qui s’exprime ! Les affiches, mobilisatrices de l’opinion publique, répondent à des codes visuels que nous vous proposons de découvrir.
Au cours de cet atelier, vous pourrez vous initier au décryptage d’une image pour identifier le message véhiculé, puis débattre du rôle de l’image aujourd’hui.
Tarif unique : 2€ / Infos au 05 49 66 42 99
Réservations obligatoires, avant le mercredi 1er février 2012


AUX ECURIES DU CHÂTEAU (THOUARS)

Communiqué
Mercredi 25 janvier 2012 à 17h30Inauguration de la plaque aux 10 brigadistes ivryens morts en Espagne




Ecole élémentaire Joliot-Curie, Ivry-sur-Seine. Entrée par le 19 rue Raspail.

Commémoration
Du 23/01/2012 au 29/01/2012Semaine de la Mémoire à Ivry-sur-Seine


Projections, conférences, commémoration, concerts, fleurissements de plaques… dans le cadre de la Semaine de la Mémoire du génocide des juifs et des tsiganes, pour la prévention des crimes contre l’humanité et la lutte contre le racisme et l’intolérance.

Lundi 23 janvier
20 h - Cinéma Le Luxy
Une vie avec Oradour, documentaire de Patrick Séraudie.

Mercredi 25 janvier
17 h 30 - Ecole Joliot-Curie
Inauguration de la plaque à la mémoire des brigadistes ivryens morts en Espagne.

19 h - Médiathèque - Auditorium Antonin Artaud
Les Triangles bleus, documentaire d’Anne Lainé.

Vendredi 27 janvier
10 h 30 - Parc des Cormailles
L’Arbre aux enfants, hommage aux enfants juifs déportés d’Ivry non inscrits sur les plaques des écoles.

11 h 30 - 14 h 30 - Hôtel de ville
Rencontre avec Jacques Giami, auteur de Chronique d’une tragédie annoncée. Témoignages et documents. 1933-1939.

12 h Hôtel de ville
Concert sandwich dédié au musicien juif et communiste tchèque Erwin Schulhoff.

19 h - Médiathèque - Auditorium Antonin Artaud
Juillet 1942, une rafle à Ivry, Conférence des collégiens de la 3e 2 de Romain Rolland.

Samedi 28 janvier
Hôtel de ville - 14 h
Conférence-débat "Génocide, transmettre et entendre", par l’association Appui Rwanda et l’Association pour la mémoire des enfants juifs déportés d’Ivry.

17 h 30 - Concert
Slam rwandais, chants yiddish, arméniens et tziganes.

Dimanche 29 janvier
10 h 30 - Parc Maurice Thorez, puis hôtel de ville
67e anniversaire de la libération des camps d’Auschwitz-Birkenau, commémoration organisée par la Ville et la FNDIRP.

16 h - Médiathèque - Auditorium Antonin Artaud
Concert commenté dédié au compositeur juif tchèque Viktor Ullman gazé à Auschwitz.




Pour en savoir plus
Communiqué
22 janvier 2012Décès de Pierre Sudreau


Pierre Sudreau, grand résistant et ancien ministre du général de Gaulle, est mort dimanche après-midi d'une crise cardiaque, à l'hôpital des Invalides. Âgé de 92 ans, il était le dernier survivant du gouvernement formé par De Gaulle en juin 1958.

Chef d'un réseau de la Résistance dès 1941, il avait été déporté à Buchenwald. Repéré par le général de Gaulle à la Libération en raison de son très jeune âge, il fut successivement préfet du Loir-et-Cher, membre du cabinet d'Edgar Faure à la présidence du Conseil, commissaire à la construction et à l'urbanisme de la région parisienne puis ministre de la Construction dans les gouvernements de Michel Debré et Georges Pompidou de 1958 à 1962, et quelque mois ministre de l'Éducation. En désaccord avec la réforme constitutionnelle instaurant l'élection du président de la République au suffrage universel, il démissionna du gouvernement en octobre 1962.

Commença ensuite pour Pierre Sudreau une vie d'élu bien remplie: député centriste du Loir-et-Cher (1967-1981), maire de Blois (1971-1989) où il fut battu par Jack Lang, président de la région Centre. Il fut aussi chargé en 1975 par Valéry Giscard d'Estaing d'un rapport sur la réforme de l'entreprise qui ouvrit la voix aux «Lois Auroux» de la gauche.

Toute la dernière partie de la vie de sa vie fut consacrée, notamment à la présidence de la Fondation de la Résistance, à transmettre aux plus jeunes générations les valeurs de la résistance. Le 16 décembre dernier, lors de la remise aux lycéens des prix du concours national de la Résistance, à l'Elysée, auquel il n'avait pu assister pour raisons de santé, Nicolas Sarkozy avait rendu hommage à Pierre Sudreau.


Les honneurs militaires auront lieu vendredi 27/01 à 14h30 dans la cour d'honneur des Invalides.

Nécrologie
25 et 26 janvier 2012Festival du Film Historique et Citoyen
au cinéma-théâtre de Château-Thierry

2 soirées à ne pas manquer : Mercredi 25, à 19h45, Les Hommes Libres, dans le cadre du Festival du Film Historique et Citoyen, au Cinéma-Théâtre, 3€.Jeudi 26, à 20 heures, avant-première de Cheval de guerre, de Steven Spielberg, au profit de la recherche sur les maladies du cerveau, au Cinéma-




Cinéma
Mardi 31 janvier 2012 18:00Conférence au CERCIL à Orléans « Visiter Auschwitz »


Le CERCIL d’Orléans invite pour une conférence Pierre-Jérôme Biscarat, historien, membre du service pédagogique de la Maison d’Izieu et co-auteur avec Jean-François Forges du Guide historique d’Auschwitz, aux éditions autrement.

Claude Lanzmann, réalisateur du film Shoah prévient :
« Auschwitz ne se visite pas. Il faut y arriver chargé d’un savoir. Il faut voir et savoir, savoir et voir indissolublement. »


Les auteurs du premier guide de visite d’Auschwitz se sont donc attachés aux faits historiques.
Des documents d’archives, des cartes et des plans accompagnent le lecteur, peut-être futur visiteur. Les descriptions sobres et les faits précis sont ponctués de témoignages de survivants.

Cette conférence est l’occasion de retracer l’histoire du plus grand complexe concentrationnaire nazi et du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.


Centre d’Étude et de Recherche sur les camps d’internement dans le Loiret (Beaune-la-Rolande, Pithiviers et Jargeau) et la déportation juive. Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv. Cercil - 45 rue du Bourdon Blanc - 45000 Orléans

Conférence
31 janvier 2012, 19 h 305e cérémonie de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste
À la Maison de l'Unesco

À l'occasion de cette Journée internationale de commémoration, l'UNESCO réaffirme son engagement dans le soutien et le développement d'actions éducatives pour la mémoire de l'Holocauste dans les Etats membres, et chaque année, rend hommage aux victimes de la Shoah lors d'une cérémonie réunissant des délégations nationales, des représentants du gouvernement et de la société civile.

Temps forts de la cérémonie

Allocutions officielles

Ouverture de la cérémonie par Mme Irina Bokova, directrice générale de l'Unesco et M. Eric de Rothschild, président du Mémorial de la Shoah.

Intervention : Les enfants et la Shoah

Par M. Yehuda Bauer, historien et universitaire israélien spécialiste de la Shoah, professeur des études sur l'Holocauste à l'Institut juif contemporain Avraham Harman de l'université hébraïque de Jérusalem.

Projection

Projection du documentaire « Les enfants cachés » de Robert Bober, et lecture par Anouk Grinberg de lettres d’enfants cachés.

Témoignage

M. Henri Borlant, médecin français, rescapé d'Auschwitz-Birkenau.

Exposition

Visite de l'exposition Les Justes de France, réalisée par le Mémorial de la Shoah et présentée à la Maison de l'Unesco du 30 janvier au 3 février 2012




Commémoration
Janvier 2012La Compagnie des Barriques a le plaisir de vous présenter son nouveau spectacle : Les Jours Heureux (titre provisoire).


Ce spectacle aborde un thème fort, celui de la résistance française durant la seconde guerre mondiale.
La pièce traitera plus précisément de la rédaction du Programme du Conseil National de la Résistance.
Il s’agit d’une création théâtrale contemporaine, une fiction écrite par Bernard Renucci, auteur notamment césarisé pour son film « Depuis qu’Otar est parti » et diplômé d’une maitrise d’histoire, et mise en scène par François Bourcier (« Lettres de délation », « Résister c’est exister »).

Nous vous écrivons aujourd’hui pour plusieurs raisons.

- Tout d’abord pour vous informer que ce spectacle se jouera au Festival d’Avignon Off 2012, ainsi qu’en résidence de création à Montélimar en Juin 2012, avec plusieurs lectures et représentations en cours et fin de mois. Nous serions ravis de vous inviter à venir découvrir ce spectacle dont le thème fera certainement écho avec votre engagement. N’hésitez pas à nous contacter par mail, courrier ou téléphone (adresses et numéros plus bas) et nous nous ferons un plaisir de vous envoyer des invitations.

-Ensuite pour vous dire que, dans le but de diffuser le plus largement possible ce spectacle dans le futur, nous recherchons des partenariats avec des communes, des régions, des associations ou fondations qui pourraient être intéressées à l’idée de nous accueillir ou de nous soutenir dans cette démarche de communication. Tout cela dans le cadre d’évènements commémoratifs ou de rencontres avec des scolaires, par exemple.

- Enfin, ce spectacle est en cours de création et nous sommes toujours à la recherche de partenariats et aides, financières ou non, qui nous permettront de mettre sur pied ce projet dans les meilleures conditions.

Si votre organisme est intéressé par ce type de partenariat, nous serions évidemment ravis de vous rencontrer ou de nous entretenir avec vous par téléphone.


La Compagnie des Barriques 38 Villa des Tulipes 75018 Paris. compagniedesbarriques@hotmail.fr 06 83 83 78 99 www.compagniedesbarriques.com

Communiqué
1er et 2 mars 2012Journées professionnelles : Comment donner à voir l’indicible?
Besançon – Musée de la Résistance et de la Déportation

Séminaire de réflexion en vue d’une contribution des musées de France au colloque "Les comportements collectifs en France et dans l’Europe allemande, 1940-1945. Représentations, mémoires, transmission: usage et enjeux", Rennes 2, 2013, en partenariat avec le Centre d’histoire et de recherches sur la Résistance (Besançon).

Dans le cadre du Comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance à Paris lors des séances des 1er décembre 2010 et 31 mai 2011, François Marcot, a présenté deux colloques organisés sous l’égide du CH2R, qui impliquent essentiellement des historiens. Compte tenu du thème retenu, les responsables de musée peuvent sans doute y apporter une contribution. En effet, alors que les historiens revisitent la question des comportements collectifs en régime d’oppression – comment les cerner, les quantifier, les qualifier, en rendre compte ? –, la question de savoir comment ces questions se posent déjà pourra être abordée en se plaçant du point de vue des institutions et de leur responsabilité dans leurs choix de patrimonialisation, puis de valorisation. Le caractère tangible qui caractérise l’objet patrimonial – archive, objet, trace – sera d’autant plus difficile à constituer et présenter au public que son existence, et a fortiori sa matérialité posent question. Comment rendre compte de cette difficulté? La scénographie doit-elle à elle seule y suppléer?
La réflexion pourra y compris s’appuyer sur des voies originales qu’ont pu déjà explorer certains musées pour transcender une situation exactement inverse! La vision strictement sérielle de certains fonds initiaux de musées – armes, costumes, ersatz – ne suffit pas à rendre compte de réalités vécues plus complexes: comment les musées y ont-ils répondu? Comment leur expérience et leurs questionnements, y compris inspirés de la connaissance de leurs publics, peut-elle croiser la réflexion des historiens?
Afin de réfléchir ensemble à ce que pourrait être la contribution des responsables patrimoniaux à ces axes de recherche, un premier séminaire d’état des lieux vous est proposé à la Citadelle de Besançon les 1er et
2 mars 2012, dans le cadre du musée de la Résistance et de la Déportation. Organisé conjointement par le ministère de la Culture – Direction générale des patrimoines, service des musées de France, bureau des réseaux professionnels et internationaux avec la Direction régionale des affaires culturelles de Franche-Comté – et l’Établissement public Citadelle-'Patrimoine mondial.
Le séminaire se déroulera sous la forme délibérée d’ateliers d’échange. Les frais de déplacement sont à la charge de chacun des participants. Un dîner (facultatif) sera organisé le 29 février au soir pour les personnes
arrivées sur place la veille.

Jeudi 1er mars 2012

9 h 30 Accueil et introduction : Sylvie Grange et Gaby Sonnabend
Tour de table des participants
10 h – 10 h 30 : François Marcot présente les colloques prévus en 2012 et 2013
Pause
11 h 00 – 12 h 30 : visite-atelier du Musée de la Résistance et de la Déportation
12 h 30 – 14 h : Déjeuner sur place (15 max.)
14 h : Marie-Paule Jungblut, conservateur et directeur-adjoint du musée de la ville de Luxembourg: retours d’expérience : l’exposition « Les pillages de biens juifs au Luxembourg »
15 h – 17 h 30 : discussion entre les participants du séminaire

vendredi 2 mars 2012

9 h – 10 h 30 : retours d’expérience des participants au séminaire en matière de constitution des fonds, de collections, d’archives orales...
Pause
11 h – 12 h 30 : retours d’expérience des participants au séminaire dans les modes de partage avec les publics, les modalités de partenariat avec des artistes, des associations....
12 h 30 – 14 h : Déjeuner sur place (15 max.)
14 h 00 – 16 h : réflexions partagées sur les pistes à poursuivre. Quelles contributions possibles? Choix d’une nouvelle étape du séminaire.


Inscription (gratuite) auprès de : sylvie.grange@culture.gouv.fr et gaby.sonnabend@citadelle.besancon.fr Date limite d’inscription : 27 janvier 2012

Séminaire
Janvier 2012Les écrivains et l'Occupation
Le Magazine Littéraire n°516 - février 2012

Tandis que le monde affronte l’une des plus grandes crises économiques de son histoire, la période de l’Occupation en France offre le meilleur terrain d’étude et de méditation. Comment les écrivains ont-ils réagi ? Claire Paulhan nous guide dans les archives où se reflète la complexité des options pour les écrivains de l’époque. Le Magazine Littéraire revient sur le difficile cas Drieu la Rochelle, avant de tracer l’itinéraire de ceux qui ont fui outre Atlantique comme Saint-Exupéry ou Saint-John Perse. Sous forme de courts portraits, le Magazine Littéraire décrit le parcours de onze auteurs (Cocteau, Giono, Guitry, Sartre&hellip) durant les «années noires», de lignes droites en zigzags, d’attentismes en revirements.

Dossier coordonné par Maxime Rovere, avec Claire Paulhan et les contributions de : Laurent Jeanpierre, Gisèle Sapiro, Emmanuelle Loyer, Hélène Baty-Delalande, Olivier Barbarant, David Alliot, Dominique Fernandez et Pierre Assouline.




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Publication
Jeudi 2 février à 10h45Hommage solennel au capitaine Guy de Combaud-Roquebrune.


Le jeudi 2 février à 10h45, M. le Maire de Marseille rend un hommage solennel au capitaine Guy de Combaud-Roquebrune.

Marseillais, père de 6 enfants, Résistant dès 1940,
il s'engagea à 37 ans, en 1943 dans les parachutistes Special Air Service ( SAS) de la France Libre;
il est Mort pour la France en Saône-et-Loire en 1944.

Une grande plaque sera dévoilée à sa mémoire, en présence de sa famille, dans la rue où il travaillait comme imprimeur, et qui porte son nom.
Cérémonie sur la placette, devant l'immeuble "Résidence Combaud-Roquebrune" et la brasserie-chocolaterie, à l'angle de la rue Guy de Combaud-Roquebrune et de la rue Sauveur Tobelem.
Pour vous repérer: la place se trouve à 50 mètres de la caserne d'Aurelle, avenue de la Corse, dans le 7e arrondissement de Marseille, quartier du Pharo, non loin du Vieux Port, parking conseillé: parking de la Corderie, avenue de la Corderie.
Cette cérémonie est organisée à l'initiative de l'association Mémoire et Espoirs de la Résistance ( MER) et de la Fondation de la France Libre.
Les élèves du collège Gaston Defferre et du lycée du Rempart de Marseille seront associés à cet hommage.
Un cocktail suivra la cérémonie, servi à la Maison du Combattant ( 500 mètres à pied), 50 avenue de la Corderie.




Inauguration
Du mercredi 15 au samedi 18 février 2012DIALOGUE d'après "Combats de guerre et de paix" de Germaine Tillion


Du mercredi 15 au samedi 18 février 2012 à 20 h 30 – le dimanche 19 février 2012 à 16 h

DIALOGUE d'après "Combats de guerre et de paix" de Germaine Tillion
adaptation et mise en scène de Jean Quercy – Théâtre Averse
avec Sophie Millon, Fatima El Hassouni
Niddal El Mellouhi, Eric Auvray

Après un long séjour dans les Aurès dans les années 30, Germaine Tillion revient à Alger en 1957.


Réservations : 01 49 26 09 95 ou info@theatre-averse.org Site : www.theatre-averse.org

Théâtre
Du mercredi 22 au samedi 25 février 2012Lettre à Germaine Tillion, Femme mémoire de François Béchu


Du mercredi 22 au samedi 25 février 2012 à 20 h 30 - le dimanche 26 février à 16 h

Lettre à Germaine Tillion, Femme mémoire de François Béchu
Lecture de François Béchu – Théâtre de l’Echappée

Une lettre nourrie des rencontres avec Germaine Tillion et du travail sur son œuvre. Le Travail de Mémoire est au coeur de l'action du Théâtre de L'Echappée: "Mendel Schainfeld, le deuxième voyage à Münich", "Le jardin imparfait" d'après l'oeuvre de G.Tillion que nous avons honorée avec l’évènement dans sa région natale "Germaine Tillion, allègrement" (Le Puy en Velay 2003) et "Germaine Tillion, la Dame de Plouhinec" (Morbihan 2005)...


Réservations : 06 08 77 06 51 ou contact@theatrelechappee.com Site : www.theatrelechappee.com

Théâtre
14 février 2012"Le Massilia premières résistances , premiers procès politiques de Vichy"
Ciné-Histoire en partenariat avec la Fondation de la Résistance

9h accueil

9h30 Extrait du film de Noel Alpi « Juin 1940 la République meurt à Bordeaux » (2011) d’après le livre de Gérard Boulanger « A mort la gueuse »

9h50 intervention de Jean Lacouture (sous réserve) ou d’Antoine Prost

10h15 film de Virginie Linhart « Le piège du Massilia »

11h105 intervention de Maitre Gérard Boulanger

11h 30 questions de la salle (seront présents :les filles de Jean Zay Hélène et Catherine et le fils de Pierre Mendès France : Michel les deux derniers, enfants sur le Massilia)

Déjeuner (avec les intervenants)

14h 15 présentation pour les films (N. Dorra)

14h 30 film de Mariek Aucante « Dans la lumière de Jean Zay »

15h Le procès de Jean Zay (octobre 1940) et ses conséquences par Olivier Loubes

15h 30 extrait du film de François Lanzenberg et Brigitte Matron « Pierre Mendes France : l’empreinte »

16h 00 Le procès Mendès France (mai 1941) par Jean Denis Bredin (auteur d’ « Un tribunal au garde à vous »)

16h 30 questions de la salle


Réservations indispensables par mail ou par fax. Merci de préciser matin ou après midi ou les deux.
Fax : 01 56 58 05 28

Conférence
24 février à 18 heuresUne résistance ou des résistances ? La Résistance dans l'Indre.
à la Villa Stivalis de Chabris (Indre)

Conférence-débat organisée par l'association "Pays de Bazelle".


Renseignements au 06 10 74 18 66 Participation : 2 euros

Conférence
Février 2012Jean Ortiz, "Guérilleros et mineurs : Résistances en pays miniers"


Jean Ortiz est d'abord le fils d'Enrique, et d'Albacete. Enrique Ortiz combattit durant la Guerre d'Espagne aux côtés de José María Galán. Il connut les camps "de concentration", Argelès et Barcarès, puis devint mineur à Decazeville, dirigeant de la JSU et guerrillero de la 9e Brigade de l'Agrupación de Guerrilleros Españoles, UNE-FFI. Fidèle aux utopies et aux combats communistes de son père, rêveur impénitent, militant à l'engagement passionné, Jean Ortiz, universitaire à Pau a écrit et coordonné différents ouvrages aux éditions Atlantica sur les guerrilleros espagnols. Il a co-réalisé une dizaine de documentaires sur la mémoire "rouge" avec Dominique Gautier. Il revendique pour l'Espagne d'aujourd'hui, une troisième république, sociale et fédérale.


Editeur : Edition Atlantica

Publication
Jeudi 16 février 2012, 18h30Archives et généalogie
Au Mémorial de la Shoah

Présentation des ressources documentaires relatives aux individus, en particulier aux victimes juives de la Shoah.

Animé par Karen Taieb et Valérie Kleinknecht, service des archives du Mémorial de la Shoah.[...]




Réservation en ligne
Archives
8 février 2012 à 20h"Pantin libre !"


Conférence de Charles Riondet, historien.


Salon d'honneur de l'Hôtel de Ville 45 avenue du général Leclerc Entrée libre sur réservation

Conférence
Du 4 novembre 2011 au 24 juin 2012L’Outre-mer français dans la guerre 39-45


Cette exposition originale par son objet vise à faire connaître les formes prises par l’effort de guerre consenti ou forcé, des sociétés et des territoires - africains, américains, asiatiques et océaniens – de l’Outre-mer français, et ce dès 1939. Tous ont été mis à contribution pour mobiliser travailleurs et soldats au service de la Défense nationale,mais aussi de la Liberté du monde. En se ralliant progressivement à la France libre, l’Outre-mer a constitué la base arrière et le tremplin pour la Libération de la Métropole, de l’Europe et de l’Asie contre l’Allemagne nazie, l’Italie fasciste et le Japon.

Ouverture de 10h à 18h, tous les jours sauf le lundi et jours fériés


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin 23, allée de la 2ème DB – Jardin Atlantique - Paris 15ème Tél. : 01 40 64 39 44 Fax : 01 43 21 28 30 Accès : Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) Ligne : 4, 6, 12 / Montparnasse-Bienvenue Bus : 28, 58, 91, 92, 94, 95, 96

Voir le site
Expo
21 au 29 février 2012."Résistants, une génération oubliée"


Photographe professionnelle indépendante, habitant Gardanne, ’Arty Sand a effectué dernièrement une série de portraits de Résistants. Grâce à l’aide de l’Onac (Office National des Anciens combattants de Marseille) et de l’AFMD (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation), elle a pu retrouver quelques-uns des héros de l’époque de l’occupation allemande qu’a connu notre pays dans les années 1940-45. Aujourd’hui presque centenaires, ils sont les derniers témoins encore vivants de cette sombre et douloureuse période.
Pour leur rendre un dernier hommage pendant qu’il est encore temps...


Espace Bontemps 1 boulevard Carnot 13120 Gardanne Horaires d’ouverture au public : dimanche de 10h à 13h, mercredi, jeudi et vendredi 10h à 13h et de 15 h à 19h et mardi et samedi de 17h à 19h Vernissage le vendredi 24 février à 18h30

Expo
Février 2012"Suzanne takes you down" de et par Nadège Prugnard


Nous avons le plaisir de vous proposer d’accueillir "Suzanne takes you down" de et par Nadège Prugnard. Cette lecture-spectacle sur la résistance, qui pourrait par exemples être présentée lors des commémorations de la journée du souvenir des déportés du 29 avril ou de la victoire du 8 mai ou de l’appel du 18 juin, ainsi qu’à l’occasion du concours national de la résistance et de la déportation.

Suzanne nom de code "takes you down" actrice fusillée sur scène le 16 novembre 1943 à Vichy hante le théâtre pour dire son histoire, pour redire l'endroit de sa propre mort et à travers elle convoquer cette période noire qu'a été la guerre de 39/45. Son corps a été avili, broyé par les nervis du IIIème Reich, mais l’actrice, engagée dans la resistance pour le
renseignement, putain de la Wehrmacht, reste debout un poème en main, texte nu, abattoir à ciel ouvert, inventaires de noms, fil rouge d'une pulsation obsédante et organique….
Un texte nourri de témoignages de 39-45 récoltés en région Auvergne pour dire la résistance, inaliénable.
Suzanne takes you down est né d’une écriture de terrain à savoir de rencontres, témoignages, récolte de paroles auprès de personnes ayant vécu la deuxième guerre mondiale en région Auvergne. Le travail d’écriture s’est construit autour de la question de la résistance mettant en abîme la période 39/45 et notre société actuelle.


Magma Performing Théâtre Direction artistique Nadège Prugnard Diffusion et accompagnement de projet Lucie Lesimple
Tél : 04 73 14 16 05

http://magmaperformingtheatre.over-blog.com/
Théâtre
vendredi 24 février 2012 à 20h30LA TRAVERSEE SOLIDAIRE
Un film de Dominique GAUTIER et Jean ORTIZ

A l’initiative de l’ACER la projection de ce film, en présence des auteurs, est prévue :
vendredi 24 février 2012 à 20h30,
Cinéma LE LUXY,
77, Av Georges Gosnat
94200 Ivry sur Seine.
Métro Mairie d’Ivry.
Après la projection de ce film racontant l’histoire du bateau Le Winnipeg (un navire de la Cie. France-Navigation), affrété en 1939 par le poète Pablo NERUDA, pour permettre à des centaines de républicains espagnols de se réfugier au Chili, un débat avec le public aura lieu.
Entrée : 3,50 euros




Cinéma
Samedi 11 février, de 15 h à 17 hPrésentation du livre « Vichy en Aquitaine »


Philippe Souleau et Jean-Pierre Koscielniak présenteront leur ouvrage « Vichy en Aquitaine » préfacé par Denis Peschanski, samedi 11 février, de 15 h à 17 h, à la librairie Martin-Delbert.

La première étude historique sur la façon dont une région a vécu le régime de Vichy. Divisée par la ligne de démarcation, ouverte sur l'Atlantique, limitrophe de l'Espagne, l'Aquitaine est un cas représentatif pour analyser les caractéristiques et les spécificités du régime de Vichy vu du bas et proposer des grilles de lecture nouvelles et originales, intégrant les récents acquis de l'historiographie. Cet ouvrage retrace l'histoire d'une région où la période de la Seconde Guerre mondiale, et plus particulièrement le régime de Vichy, reste méconnue malgré le procès Papon. Trois grandes approches sont privilégiées : l'encadrement des Aquitains par l'État et ses relais locaux (il est important de souligner ici que l'opinion, encadrée par des personnalités influentes, a largement adhéré à la Révolution nationale, atmosphère de ferveur qui atteint son paroxysme en 1941 lors des venues du maréchal Pétain à Pau puis à Agen) ; l'enracinement politique, social et culturel du régime de Vichy dans une région rurale ; la répression des opposants au régime (la gendarmerie, la police, la milice jouent un rôle de modèle pour de nombreuses régions ; l'Aquitaine concentre un des réseaux les plus denses de camps d'internement - Gurs, Mérignac - et de prisons - Eysses, Mauzac - du pays si bien que la tradition de cosmopolitisme et d'accueil de la région se transforme en un piège pour des milliers de Juifs et d'Espagnols).

> « Vichy en Aquitaine ». Éditeur : Atelier. 425 pages. Prix indicatif : 30 €




Publication
Du 25 janvier au 10 mars 2012NUREMBERG LA FIN DE GOERING


représentée sur scène. Il s'agit d'une création issue de deux sources principales :
les transcriptions en français du texte original du procès de Nuremberg, et des
extraits du journal du psychiatre Gustave Gilbert qui assistait les accusés durant
leur détention. La pièce comporte 60% de documentation pure, le reste étant un
travail d'écriture et de fiction, mais qui repose sur des recherches précises. A ma
connaissance, ce sujet n'a jamais été traité au théâtre en France.
Le but de cette oeuvre est de sensibiliser le public, toutes générations
confondues, aux atrocités commises par le régime nazi durant la seconde guerre
mondiale, en insistant particulièrement sur les crimes contre l'humanité commis
à l'encontre du peuple Juif dans les camps de concentration. Le témoignage de
Marie-Claude Vaillant-Couturier, déportée à Auschwitz, offre un compte rendu
détaillé de la vie quotidienne dans un camp de concentration.
Je suis moi même surpris, en discutant autour de moi, de l'ignorance dans
laquelle nous sommes quant aux jeunes de ma génération, par rapport à ce qui
s'est dit réellement lors de ce procès. Le théâtre peut rejoindre ici le devoir de
mémoire, de façon à ce qu'un jour, comme le dit le procureur Jackson dans son
discours d'ouverture : «Les hommes et les femmes de bonne volonté, dans tous
les pays, puissent avoir la permission de vivre sans en demander l'autorisation à
quiconque, sous la protection du Droit.»

Certains témoignages et comptes rendus sont très crus. De toute évidence, il
ne s'agit pas d'un spectacle pour enfants. En revanche, les jeunes adultes ont,
en principe, une maturité suffisante pour développer leur conscience historique
sur un tel sujet. Le spectacle est destiné à un large public d'adultes et de jeunes
adultes.


LE VINGTIÈME THÉÂTRE 7, rue des Plâtrières 75020 Paris – Métro Ménilmontant Représentations du mercredi au samedi à 21 h 30 et le dimanche à 17 h 30 Prix des places : 24 € - Seniors et habitants du XXe : 19 € - étudiants : 12 € , Location et renseignements : 01 48 65 97 90 ou www.soireespectacles.com (du lundi au samedi de 14h à 18h)

Théâtre
12 février 2012Décès de René Gatissou, Compagnon de la Libération


René Gatissou, membre actif du Comité d'action de la Résistance, est décédé le 13 février 2012 à Chambourcy dans les Yvelines. Né le 13 mai 1915 à Libourne (Gibourne), il est sergent-chef mécanicien à la base aérienne de Djibouti au moment de la guerre. René Gatissou fournit des renseignements militaires aux Alliés au Yémen et au Somaliland, organise des évasions d'aviateurs alliés et prépare même une attaque de Djibouti que les Anglais ne mettront pas en oeuvre. Sur le point d'être arrêté, il parvient, après une évasion difficile, à rejoindre, en prenant une vedette du gouverneur, la RAF en Somalie britannique le 27 avril 1941.Condamné à mort par contumace par le gouvernement de Vichy, il est affecté, après deux mois passés à Aden au 8th Squadron Bomber de la RAF, au Groupe Réservé de Bombardement n°1 (GRB1) opérant depuis Khartoum sur l'Abyssinie et l'Erythrée. Son travail et ses connaissances y rendent de très grands services. En outre, il effectue plusieurs missions comme mitrailleur.

René Gatissou rejoint ensuite la Syrie pour être affecté au Groupe de Bombardement "Lorraine" alors en formation. Il prend une part active à la campagne de Libye comme chef mécanicien de la 1ère escadrille de l'unité. Il se montre un des piliers des succès du Groupe par son travail acharné sur les avions, malgré l'inconfort et les difficultés liées au désert.

De retour en Syrie, il participe à la mise sur pied d'une unité de Coastal Command opérant depuis Saint-Jean d'Acre en Palestine.

Lorsque le "Lorraine" revient en Angleterre début janvier 1943, il est admis au cours des ingénieurs mécaniciens de la RAF où il est très bien noté et à l'issue desquels il est nommé sous-lieutenant, officier mécanicien du "Lorraine".

René Gatissou prend le commandement de toute la partie technique du Groupe. Sur le front occidental, il se distingue, tant par la parfaite marche de son service que par sa participation fréquente à des missions de guerre comme mitrailleur. Il prend part notamment à une mission très dangereuse sur Boulogne-sur-Mer ainsi qu'à une attaque nocturne des blindés ennemis sur le front de Normandie où son équipage fait quatre passages sur une colonne de chars avant de la bombarder avec succès.

Avant le départ du groupe pour la Hollande début 1945, il quitte le "Lorraine" sur demande du colonel Fourquet pour être affecté à la réorganisation des écoles de l'Armée de l'Air. Le lieutenant Gatissou totalise alors 420 heures de vol dont 41 heures de vol de guerre, et 17 missions dont 4 missions de nuit.

Il poursuit sa carrière militaire au sein du corps des officiers mécaniciens et est affecté en octobre 1945 à Calcutta avant de prendre part à la campagne d'Indochine où il parvient en mai 1946. Titulaire de deux citations, le capitaine Gatissou rentre en métropole en mai 1949.

Après différentes affectations et une dernière mission à Chypre, René Gatissou, totalisant 50 missions de guerre, part en retraite en mars 1960 avec le grade de commandant. La même année il est nommé lieutenant-colonel de réserve puis lieutenant-colonel honoraire en 1976. Il est ensuite ingénieur (Resident Manager) de Technip.


Source : Site internet du musée de l'Ordre de la Libération

Nécrologie
Février 2012Actualités pédagogiques de la Fondation de la Résistance et de l'INA
Concours National de la Résistance et de la Déportation

Depuis deux ans, l'Institut national de l'audiovisuel et le Concours National de la Résistance et de la Déportation ont engagé un partenariat afin de mettre à disposition des élèves préparant le concours des documents audiovisuels issus des fonds d'archives de l'Ina.

Les équipes de l'Ina, celles de la Fondation de la Résistance et de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation ont sélectionné et commentées vingt témoignages, extraits de presse filmée et de journaux télévisés en rapport avec la thématique du concours 2012 : résister dans les camps nazis, disponibles sur le blog EDU de l'Ina (lien ci-dessous).

Ces extraits ne pourront être utilisés que dans le cadre strict du concours.Toute autre utilisation devra être soumise à l'accord de l'Ina et des responsables du concours.






http://blogs.ina.fr/edu/categories/educatif/concours-national-de-la-resistance/
Internet
Lundi 20 février à 23h55 et mercredi 22 février à 03h40“Jean ZAY, un crime français”


FRANCE 3 diffusera le documentaire

“Jean ZAY, un crime français” de Catherine BERNSTEIN et Dominique MISSIKA (2011)

lundi 20 février à 23h55 et mercredi 22 février à 03h40




Télévision
14 mars 2012 à 19hSoirée-rencontre avec Christian Langeois pour parler de son livre "Marguerite Buffard"


Ce livre de Christian Langeois raconte la vie de Marguerite BuffardFlavien, une femme engagée, intellectuelle au courage incroyable. Elle est communiste, résistante, née en 1912 et morte en 1944 à Lyon,
défenestrée des bureaux du siège de la milice, du 3ème étage, sans avoir parlé. Travail minutieux de recherche, recoupant témoignages et archives, ce livre, au rythme régulier et précis, lève le voile sur la
vie intense et brisée de cette femme d'exception. Parce qu'elle est une femme, son rôle a été minoré. Christian Langeois a voulu mettre en lumière la place centrale de Marguerite Buffard comme résistante
durant la guerre; une résistante optimiste, motivée par des valeurs humaines profondes. Ses lettres, lors de ses captivités (à son mari et à ses parents) véhiculent son amour des siens et sa vie quotidienne dans
l'enfermement et sont rédigées avec élégance et simplicité. Passionnée, Marguerite est submergée par les tensions politiques de cette guerre tout en trouvant parfois un vrai recul sur cette "drôle d'époque".


Le Tabagnon 102 chemin des Chassagnes, 69350 La Mulatière

Communiqué
Février 2012Le 11 novembre devient jour d'hommage "à tous les morts pour la France"


Le Parlement a adopté définitivement lundi, par un vote de l'Assemblée nationale, la loi instaurant le 11 novembre, jour de l'armistice de 1918, comme une journée "en hommage à tous les morts pour la France", et non seulement à ceux de la Première Guerre mondiale.

La nouvelle loi fait aussi obligation aux communes d'inscrire sur leurs monuments aux morts les noms de tous ceux qui se vont vu reconnaître la mention "mort pour la France", quel que soit le conflit dans lequel ils ont combattu.

Le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Marc Laffineur, a souligné à la tribune de l'Assemblée qu'une évolution du 11 novembre était "nécessaire", en raison de la disparition des derniers anciens combattants de la guerre de 1914, mais aussi pour "honorer la 4e génération du feu", après les deux guerres mondiales et les conflits coloniaux.




Communiqué
Février 2012Parution de l'ouvrage "Rencontres avec Violette Maurice"


L'idée d'un ouvrage sur Violette Maurice est née d'une rencontre avec Miarka (Denise Vernay) qui souhaitait faire connaître cette personnalité extraordinaire, cette femme d'exception.

Violette, personnalité double : femme d'action et poète. Femme d'action entrée dans la Résistance dès l'automne 1940, alors qu'elle n'a que vingt et un ans. Elle crée le mouvement et le journal 93. Arrêtée avec son père, Robert Maurice, en octobre 1943, elle est déportée à Ravensbrück où elle parvient à résister à l'enfer du camp, grâce à l'amitié et à la poésie (pour Violette Maurice, la poésie est un acte de résistance). Elle refuse d'y travailler pour l'ennemi.

Au retour, après la convalescence d'une diphtérie contractée au camp et une lente réadaptation à la vie, Violette retrouve Léon Boquin (revenu du camp de Rawa-Ruska, en Ukraine), rencontré avant la guerre aux Eclaireurs de France : elle l'épouse en 1947.

En réalité, témoigner est un acte difficile, pour Violette Maurice comme pour tous les déportés. Le récit des horreurs du camp reflète en négatif la vie de ceux qui ont profité de l'Occupation, qui ont suivi Pétain, et qui ne voulaient pas entendre les déportés pour ne pas se voir eux-mêmes. Il est aussi très pénible de raconter des expériences douloureuses et terribles que le commun des mortels ne peut que très imparfaitement comprendre.

Après la guerre, Violette Maurice se consacre aussi à la protection de l'enfance malheureuse, appuie le désir d'indépendance des ALgériens, donne des cours de promotion sociale auprès d'adultes... Par la suite, après avoir été membre de l'Associaiton des Droits de l'Homme, après avoir adhéré et participé au travail de la LICA, elle devient présidente régionale de la Ligue contre le Racisme et l'Antisémitisme de 1977 à 1983.

Parallèlement, toujours fidèle à ses amis de Résistance et de Déportation, elle collabore à l'ADIR (Association nationale des anciennes déportées et internées de la Résistance), vice-présidente de l'UNADIF (Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus) dans le département....

A partir de 1984, outre son témoignage de résistante déportée, Violette Maurice se consacre à l'écriture de la poésie..


PRIX : 18,20 euros + 4 euros de frais de port

En vente sur la librairie en ligne de l'AERI
Publication
Jeudi 8 mars 2012 de 14h à 18 h"DES FEMMES ENGAGÉES"
A l'occasion de la Journée internationale de la femme

14h ACCUEIL
Catherine Vieu-Charier
Adjointe au Maire de Paris chargée de la Mémoire et du Monde combattant

PRÉSIDENCE
Christine Levisse-Touzé
Directrice du Musée du Général Leclerc et du Musée Jean Moulin (Ville de Paris)

14h15-14h45
GENEVIEVE ANTHONIOZ-DE GAULLE
LA RÉSISTANTE, LA DÉPORTÉE
Frédérique Neau-Dufour
Historienne, Directrice du Centre Européen du Résistant Déporté du Struthof

14h45-15h15
LOUISE LOSSERAND, RÉSISTANTE, DÉPORTÉE
Roger Bourderon
Historien

15h15-15h45
ÉLIZABETH IOUREVNA PILENKO, DIT MÈRE MARIE (SKOBTSOV),
RIGA 1891- RAVENSBRÜCK 1945 : UNE "MÈRE COURAGE"
Guy Krivopissko
Conservateur du Musée de la Résistance Nationale à Champigny sur Marne

15h45-16h
PROJECTION
Extraits du film "Sisters in Resistance" de Maia Wechsler

16h-16h15 PAUSE

PRÉSIDENCE
Claire Barillé
Secrétaire Générale du Comité d'Histoire de la Ville de Paris

16h15-16h45
L'ENGAGEMENT DE GENEVIEVE ANTHONIOZ-DE GAULLE À L'A.D.I.R.
(ASSOCIATION DES DÉPORTÉES INTERNÉES RÉSISTANTES)
Jacqueline Fleury
Résistante au mouvement "Défense de la France" et au réseau "Mithridate", déportée

16h45-17h15
L'ACTION DE GENEVIEVE ANTHONIOZ-DE GAULLE AUPRÈS DES PLUS DÉMUNIS
Geneviève Tardieu
Volontaire permanente de ATD Quart monde

17h15-18h DÉBATS


Réservation obligatoire dans la limite des places disponibles auprès de Cécile Cousseau au 01 40 64 39 42 ou Davy Prabhakar au 01 40 64 39 46 Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris : 5, rue de Lobau 75004 Paris

Colloque
18 février 2012Décès de Michael Foot


Michael Richard Daniell (MRD) Foot est né le 14 décembre 1919. Lorsque la guerre éclate, alors âgé de 19 ans, il rejoint la Royal Artillery puis est affecté aux opérations spéciales. Peu de temps avant le jour J, il est transféré au sein de la brigade Air Services, une unité spéciale internationale contenant des bataillons de soldats en provenance des pays de l'Europe occupée. En août 1944, Foot reçoit pour mission de traquer un interrogateur notoire allemand appelée Bonner, qui avait torturé certains SAS français après leur capture. Mais Foot et ses hommes sont pris en embuscade par des parachutistes allemands; Foot est porté disparu et présumé mort. Détenu à Saint-Nazaire, Il est finalement sauvé par un échange de prisonniers et retourne en Grande-Bretagne. Une des premières tâches qui lui est assignée est d’estimer le nombre de victimes militaires dans le cas d’une invasion à grande échelle du Japon. Il annonce le nombre de 1,5 millions. La décision de larguer la bombe atomique fut prise peu de temps après.
Pour son action de Bretagne, Foot est décoré en 1945 de la croix de guerre française. Après la guerre, il reprend ses études à Oxford puis y enseigne l’histoire moderne britannique et européenne. Foot est maître de conférence en sciences politiques de 1953 à 1959. Il parti ensuite travailler à l’Institut d’études stratégiques. Son domaine d’intérêt initial était l’histoire politique de la fin du XIXème siècle mais on le sollicita pour effectuer des recherches sur le SOE. Il se rendit vite compte qu’il ne pourrait pas mener son projet à son terme. Les deux premiers volumes furent publiés en 1968, les deux suivants en 1974. Professeur d’histoire moderne à l’université de Manchester, il démissionne de son poste en 1973. Il est alors nommé directeur du Foreign and Commonwealth Office’s European Discussion Centre jusqu’en 1975, quand il décide de se consacrer à temps plein à l’écriture. Il publie alors plusieurs ouvrages sur la Résistance dans les pays occupés (notamment France et Pays-Bas).
Michael Foot est décédé le 18 février 2012.

The Telegraph, 20/02/2012




Nécrologie
Du 6 mars au 27 avril 2012Mus / Mouse / Maus Variations suédoises autour de la BD d’Art Spiegelman
au Centre européen du résistant déporté

Alors que vient de sortir la première bande dessinée consacrée au Struthof (Un été en enfer,
camp de Natzweiler-Struthof 1942), le Centre européen du résistant déporté a décidé de
s’intéresser à la façon dont le 9
e
art parle des camps nazis, grâce à une exposition et une
table ronde inédite.
Mus / Mouse / Maus, trois mots pour une souris de Suède, des États-Unis et d’Allemagne.
Trois mots qui forment le point de départ d’une exposition dans laquelle les auteurs de
bande dessinée suédois donnent des interprétations uniques de l’oeuvre d’Art Spiegelman,
Maus. Art Spiegelman est né à Stockholm, où ses parents se sont installés après avoir survécu à la Shoah. Plus tard, la famille émigre aux États-Unis et il devient l’un des plus célè-
bres auteurs de bande dessinée.
Dans Maus, l’auteur relate l’histoire de son père, Vladek Spiegelman, survivant de la Shoah ;
un roman graphique dans lequel les groupes ethniques sont représentés par différentes
espèces animales : les Juifs sont des souris, les Allemands des chats, les Américains des
chiens, et les Suédois des rennes. L’histoire repose sur la relation entre le père et le fils, et
la manière dont le traumatisme de la Shoah affecte les générations suivantes.
Mus / Mouse / Maus est l’occasion de découvrir la culture de la bande dessinée suédoise, la
richesse de ses modes d’expression et des personnalités de sa scène contemporaine.


Centre européen du résistant déporté Site de l’ancien camp de Natzweiler au Struthof, 67130 NATZWILLER 00 33 (0)3 88 47 44 67

Expo
Févirer 2012Dominique Sigaud, "Le piège des loups"


Un hiver à Hendaye. Dominique Sigaud y passe quelques jours pour un atelier d’écriture. L’enseignante lui montre une maison, lui dit : « C’était la Gestapo. »
Comment une ville si paisible, au bord de la mer, peut-elle aussi avoir été le refuge de la Gestapo ? D’interrogations en recherches, Dominique Sigaud finira par retrouver les cent soixante-quinze maisons occupées par la Gestapo allemande en France de 1940 à 1945. Ce livre des maisons, c’est l’histoire de la répression SS, des Juifs traqués, des résistants, des déportés, des prisonniers. De ces anciennes chambres d’enfants abritant la réalité des tortures. C’est un hommage à l’humble France combattante. Et la terrible vérité sur ces bourreaux qui s’en sont sortis.
Un livre rempli de photos de façades de maisons cossues, de visages des tortionnaires, ainsi que des résistants. Très documentée, une enquête et un rappel nécessaires, une façon de restaurer la mémoire, de rendre justice.


Code EAN / ISBN : 9782234071568 Code HACHETTE : 5495825 Prix TTC : 30,00 € Date de parution : 02/2012 Dimensions : 240 x 180 mm Nombre de pages : 384

Voir le site de l'éditeur
Nécrologie
Lundi 5 mars 2012Les Cerises au Kirsch - Théâtre


Lundi 5 mars, la Mairie du 11e vous invite à découvrir le spectacle « Les cerises au kirsch - Itinéraire d'un enfant sans ombre ». Trois générations face au souvenir de la Guerre et de la Shoah.

1942 - Léon, 10 ans, est caché avec son petit frère chez une dame à Bruxelles. Commence alors pour lui un périple qui ne finira jamais. En 1946, rebaptisé Léo (il a perdu le « n » de son prénom en même temps que ses parents), il est devenu, comme des milliers d'autres, un enfant sans ombre.
2011 - Mickaël, son petit-fils, 17 ans, monte sur scène dans la ferme intention de faire un spectacle de stand up... mais il est affublé d'une histoire familiale à laquelle il ne peut échapper. Alors, au lieu d'enfiler les blagues, il jongle avec les trous noirs d'une mémoire qui a choisi le rire plutôt que le devoir.

Interprété par son auteur, ce texte tisse deux voix d'aujourd'hui, celle du petit-fils et celle du grand-père avec une voix d'hier, celle de l'enfant caché puis ballotté de centres en maisons d'accueil. Ces voix s'entremêlent, se raillent et déraillent, sous le regard totalement démuni de la mère - deuxième génération, réduite à un rôle muet dans ce passage de relais.

Ecrit et interprété par Laurence Sendrowicz,
Mise en scène par Nafi Salah,
Musique de Yaacov Salah,
Costumes de Méïr Salah,
Lumières de Pascal Noël.


Avec la participation de l'Association pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés - AMEJD Réservation obligatoire au 01 53 27 10 89 Rendez-vous à 20h30 Salle Olympe de Gouges - 15, rue Merlin - 75011 Paris

Théâtre
Mercredi 7 mars 2012 de 16 h 00 à 17 h 30« Autour de René Cassin… »
Conférence de Monsieur Antoine PROST

« Mémoire et Espoirs de la Résistance , l’association des Amis de la Fondation de la Résistance » vous convie à une conférence de
Monsieur Antoine PROST
Professeur émérite à l’Université de Paris I
Président du Comité historique et pédagogique de la Fondation de la Résistance

« Autour de René Cassin… »


Fondation de la Résistance 30, boulevard des Invalides 75007 Paris (accès : métro Saint François Xavier – bus 82 ou 92) nombre de places limité : inscription à M.E.R., 16-18 Place Dupleix 75015 ou par mèl : mémoresist@m-e-r.org ou par téléphone au 01 45 66 92 32

Conférence
17 mars 2012Louis François et les frontières scolaires
Journée d'études d’histoire de l’éducation

Cette journée invite à réfléchir sur le parcours de Louis François (1904-2002).
Professeur (1927) puis inspecteur général d’histoire-géographie (1945), il n'a cessé
d'interroger les savoirs scolaires en cherchant hors de l'école les sources de son
renouvellement. Son rôle dans la fondation des bourses de lycéens Zellidja (1949),
des Clubs Unesco (1956), du Concours de la Résistance (1961) ou chez les
Eclaireurs de France marquait son désir d'établir dans l'école les méthodes actives
qui lui faisaient défaut. Elles ont pris une place décisive dans ses manuels de
géographie scolaire. C'est aussi vrai de l'éducation civique dont Louis François a
toujours chaleureusement défendu le domaine disciplinaire depuis son introduction
dans le second degré en 1945.
L’action féconde de ce pédagogue du XXe siècle questionne les conditions de
réforme de l’Ecole publique dans le tracé des frontières entre les institutions
éducatives comme entre les disciplines d’enseignement. La journée d’étude sur
Louis François propose d’étudier son parcours en questionnant ses références
éducatives, ses réalisations et les limites rencontrées. Quelle influence le scoutisme
a-t-il dans sa pratique d’enseignant et dans sa conception des rapports sociaux ?
Quels courants géographiques influencent l'écriture des manuels auxquels il
participe ? Quelle place le second degré réserve-t-il à la discipline éducation
civique ? Quel est son rôle dans les débats sur l’école et la réforme de l’histoiregéographie autour de mai 1968 ?
Plusieurs aspects de son action seront étudiés à la lumière du contexte politique,
social et scolaire lors de communications et d'une table ronde.


Ecole normale supérieure 48 boulevard Jourdan 75014 Paris Renseignements et inscriptions : patricia.legris@gmail.com

Séminaire
Jeudi 22 mars 2012 à 19h15Atelier de l'Histoire : La vie quotidienne en France sous l'Occupation


S'appuyant sur son dernier ouvrage Chroniques de la vie des Français sous l'Occupation, le livre-objet publié chez Larousse en octobre 2011, Emmanuel Thiébot nous racontera, à travers de nombreux documents, quelques aspects de la vie quotidienne en France de 1939 à 1949, date de la fin des tickets de rationnement en France.
Comment une société s'organise-t-elle pour pallier tous les manques essentiels de la vie courante ? Comment se nourrir, se vêtir, se déplacer, quand on manque de tout ? Quelles sont les astuces et les produits de substitutions, les fameux ersatz, qui sont alors mis en place pour continuer à vivre malgré tout ? Emmanuel Thiébot répondra à toutes ces questions et à bien d'autres.
Emmanuel Thiébot est historien au Mémorial de Caen, spécialiste de la Seconde Guerre mondiale et plus particulièrement de la société française en guerre.
Une vente-signature du livre Chroniques de la vie des Français sous l'Occupation sera organisée à l'issue de la conférence.

Soirée organisée en partenariat avec l'association Les Amis du Mémorial

Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles. Sous réserve de modification / annulation.


Le Mémorial de Caen Esplanade Général Eisenhower B.P. 55026 14050 Caen Cedex 4

Conférence
Mercredi 14 mars à 18h30Présentation du DVD-ROM "Camps d'internement du Midi de la France : entre histoire et mémoire (1939-1944)"
Au CRDP de l'académie de Toulouse.



CRDP de Toulouse 3 rue Rosuelaine 31000 Toulouse

Communiqué
Février 2012La fin du secret Histoire des archives du Parti communiste français
Un livre de Frédéric Genevée, agrégé et docteur en histoire, responsable des archives du Parti communiste français.

Que contiennent les archives du Parti communiste français ? Ce parti, qui longtemps cultiva le goût du secret et du document jusqu’à demander à chacun de ses responsables de rédiger une autobiographie, fut aussi celui qui subit la surveillance policière la plus étroite. Cet ouvrage décrit avec précision la façon dont se constitua cette immense banque de données de l’activité communiste en France et comment elle devint au bout d’une longue histoire accessible à tous.
Les archives sont également un enjeu éminemment politique. Jusqu’aux années 1970, ces documents sont tenus secrets ; le PCF désirant écrire sa propre histoire hors du regard extérieur. Dans les années 1980, la question de l’ouverture des archives fait l’objet de débats intenses. La volonté de transparence du Parti communiste français affichée après la chute de l’Union soviétique eut raison des dernières résistances internes. Premier et seul parti de France à accomplir cette démarche, le PCF ouvrit totalement ses archives en 1993 et les déposa en 2005 dans une institution publique. Il livrait ainsi les entrailles de son activité aux historiens et au public.
Cette histoire raconte la tension existante entre le goût du secret qu’alimente la volonté de protéger le Parti contre l’extérieur et le désir d’ancrer l’activité communiste dans l’histoire sociale, politique et culturelle de la France.


Date de parution : 16/02/2012 ISBN : 978-2-7082-4190-9 Nombre de pages : 176 Prix : 23 €

Voir le site de l'éditeur
Publication
Mercredi 4 avril 2012 de 9h à 18hDes militaires en Résistance en région Centre


CHANTAL CIRET
Introduction

PATRICK BINET
Le capitaine Jean Duchet-Suchaux, l’un des premiers membres de l’ORA en Touraine, une certaine idée de la France par atavisme

DANIELLE BESNARD
Le général Chomel et la brigade Charles Martel, une formation militaire dans la Résistance

JEAN-PIERRE FAURE
Un officier d’active dans la Résistance : le capitaine Paul Bienvault

EXPOSITIONS :
Des lieux de mémoire et des temps de mémoire
La classe de 3e D du collège Anatole-France,sous la responsabilité de Mme Gaudron-Duhard et M. Delahaye
Photographies tirées d’une exposition de La Nouvelle République en 2004 :
le 32e RI à la reddition de Saint-Nazaire le 7 mai 1945
Textes d’Hervé Cannet et reproductions de Gérard Proust

HENRY MARNET
Le colonel Marnet : de la défense passive à l’action résistante

CÉDRIC DELAUNAY
De la lutte clandestine aux combats de la poche de Lorient, rôle et influence des militaires sur la Résistance loir-et-chérienne

CHANTAL CIRET
« Lagardère » un réseau et un maquis mis sur pied et encadrés par des militaires

THIERRY VIVIER
Le SR Air en région Centre pendant les années noires : un service de renseignement écarteléentre esprit de résistance et loyalisme vichyste

CHANTAL CIRET
Conclusion

PIÈCE DE THÉÂTRE :
Le collabo, le résistant et la tondue
Pièce de Pierre Trinson, présentée par la compagnie des Nuits blanches.
Mise en scène de Julie Van Herpe et Pierre Trinson


Salle des fêtes de l'Hôtel de ville de Tours RENSEIGNEMENTS : Madame CIRET au 02 47 29 12 54 • ciretjean@aliceadsl.fr • ENTRÉE LIBRE ET GRATUITE

Colloque
Jeudi 26 avril 2012"Missak MANOUCHIAN, une esquisse de portrait"


Une projection du long métrage documentaire consacré à Missak Manouchian aura lieu le jeudi 26 avril au théâtre Traversière (15 rue Traversière 75012 Paris) à 20h (entrée libre).

Réalisation : Michel IONASCU
DOCUMENTAIRE (2012), Noir et Blanc (16/9), Durée : 1h30mn
Production : ZONGO CINEMA avec AUDIOPRADIF et CEUX DU RAIL
Image/Montage/Mixage : Michel IONASCU, Laurent HUET
Musiques originales : Narrow Haze, Le Projet Ionasch.
Avec : Arsène TCHAKARIAN, Henri KARAYAN, Didier DAENINCKX,Raymond AUBRAC, Julien LAUPRETRE, Christophe BETENFELD,Sébastien VIAUD.

Résumé : Missak MANOUCHIAN, héros de la Résistance, poète, ouvrier, militant communiste, est fusillé par les Allemands en février 1944. Passionné d'Art et de Culture, écartelé entre le Réel et l'Imaginaire, l'Histoire ne lui a pas laissé le temps d'être... lui-même.
Les témoignages de ses compagnons d’armes apportent aujourd’hui un éclairage nouveau sur la grandeur morale de cet homme et sur l’actualité de son combat.




Communiqué
Lundi 2 avril 2012 à 14 h30« Sous le nom de Melville »
Ciné-Histoire et ANACR

Rencontre autour de Jean- Pierre Melville, résistant
Du Silence de la mer à l’Armée des ombres

A partir du film d’Olivier Bohler
« Sous le nom de Melville »

PROGRAMME

14 h 30 Accueil et présentation de la séance
Nicole Dorra, présidente de Ciné Histoire
Jean Louis Cortot secrétaire général de L’ANACR Paris

Pourquoi ce film par Olivier Bohler

Sous le nom de Melville 2008 ( 76’)

16h 25 Intervention de Rui Nogueira, son ami qui a publié Le cinéma selon Melville
(Seghers 1973)

16h 45 Intervention de Pierre Gabaston
directeur d’un ouvrage collectif : des riffs pour Melville

17h Questions du public


Auditorium de l’Hôtel de Ville 5, rue Lobau 75004 PARIS Métro : lignes 1 et 11, station « Hôtel de Ville » Bus : n° 58, 69, 70, 72, 74 RER A, B, C, D, station « Châtelet - les - Halles » Réservation indispensable - Auprès de Ciné Histoire : Association Ciné Histoire 8 rue Duplex, 75015 PARIS par fax : 01 56 58 05 28 par courriel : nicoledorra@gmail.com

Cinéma
Samedi 31 mars 2012 à 16h"Les flammes de la mémoire" de JM Bordet


Samedi 31 mars prochain, Auditorium de la Maison du Parc
58 230 Saint-Brisson

A 16h, projection du film Les flammes de la mémoire de JM Bordet
Témoignages des derniers témoins de la Résistance et de la Déportation.
entrée libre.


Ils sont une vingtaine, nés entre 1919 et 1927. En pleine jeunesse, parfois même encore adolescents, ils ont spontanément combattu l’occupant nazi. Résistants anonymes aux moyens souvent dérisoires, ils ont choisi le risque au nom de la liberté et par patriotisme. Ils l’ont payé au-delà de toute raison. Ils font partie des derniers témoins directs de l’une des plus grandes tragédies de l’histoire du 20ème siècle.
Leur arrestation a constitué le point de départ d’un véritable calvaire qui les a plongés dans l’horreur des dérives du nazisme. L’enfer est encore
là, dans leurs regards, leurs gestes, leurs mots, leurs voix. Dans leurs silences aussi. Comment transmettre la terrible expérience de Ravensbrück, de Sachsenhausen ou des marches de la mort ?
Filmés sur les lieux mêmes des événements, malgré la douleur qui ne s’efface pas, ils proclament leur volonté de toujours et encore, jusqu’au dernier souffle, décrire, expliquer, pour que cela ne se reproduise plus.
Empreint d’une profonde et intense humanité, le témoignage de ces femmes et ces hommes de l’ultime génération de Résistants Déportés est irremplaçable et indispensable.Originaires de la région, les anciens résistants et déportés présents dans ce film sont : Jacques Fort, Henri Simon, Marcel Suillerot, Michel
Thomas, Maurice Voutey, Marie-France Poitevin




Cinéma
Vendredi 6 avril 2012 à 11hCommémoration de la rafle du 6 avril 1944 à Izieu


Chers partenaires et amis de la Maison d'Izieu,

Nous vous invitons à nous rejoindre vendredi 6 avril 2012 à 11h pour commémorer la rafle du 6 avril 1944.

Nous aurons le plaisir de compter parmi nous : des "anciens" de la colonie d'Izieu, des membres des conseils d’administration et scientifique de la Maison d’Izieu,
des apprentis tailleurs de pierre du CFA-UNICEM de Montalieu (01), des terminales du Lycée Pablo Neruda de Saint-Martin-d’Hères (38) ainsi que des élèves du Lycée Lucie Aubrac de Morvillars (90).

Vendredi 6 avril 2012
10h50, rassemblement devant la Maison
11h, début de la cérémonie
. Accueil des participants, mot de bienvenue de la Présidente de la Maison d’Izieu,
. Présentation des réalisations des apprentis et des lycéens
. Appel des noms
. Dépôt des gerbes et moment de recueillement
. Kaddish
11h45 fin de la cérémonie devant la Maison.
Inauguration et dévoilement d’une des réalisations des apprentis tailleurs de pierre du CFA de Montalieu : le « Banc des enfants » et le « Banc cube ».

« La colonie des enfants d’Izieu, 1943-1944 » rassemble pour la première fois les photographies d'archives de la colonie. Ce livre, co-édité par les Éditions LIBEL et la Maison d’Izieu,
avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, sera disponible à l’accueil. Une présentation aura lieu le samedi 7 avril à 11h30 à la librairie Entre parenthèses, 19 rue Saint Martin à Belley.

Les Éditions Elkana viennent de publier « L’amour sans visage », roman d’Hélène Waysbord, qui dédicacera son livre, à l’accueil, à l’issue de la cérémonie.

Nous vous espérons toujours nombreux à nos côtés pour cette cérémonie et ces présentations d’ouvrages et vous adressons nos très fidèles et cordiales salutations.

P/O
Hélène WAYSBORD-LOING
Présidente


MAISON D'IZIEU mémorial des enfants juifs exterminés 70 route de Lambraz 01300 IZIEU T : 0033 (0)4 79 87 26 37 F : 0033 (0)4 79 87 59 27

Communiqué
mardi 20 mars 2012 à 18 heures"Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français" par Alain Michel


Conférence animée par Benoît Verny, historien, professeur classe préparatoire.

La France de Vichy a été l’un des pays les plus collaborateurs, et pourtant le bilan de la Shoah y est l’un des plus bas d’Europe en ce qui concerne la proportion des victimes. Les trois quarts des Juifs de France ont survécu à la Shoah, à comparer par exemple avec les Pays-Bas où la proportion est exactement inverse. C’est le paradoxe français.

Alain Michel vit en Israël. Docteur en histoire (Sorbonne), il a été le responsable du bureau francophone de l'Ecole internationale pour l'enseignement de la Shoah à Yad Vashem (2004-2009).


CERCIL : 45 rue du Bourdon-Blanc 45000 Orléans - Tél. 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu.

Conférence
Du 27 mars au 16 septembre 2012Des noms sur des murs
Les graffitis du camp de Drancy 1941-1944

En 2001, elle a été protégée au titre des Monuments historiques en tant que " réalisation architecturale et urbanistique majeure du XXe siècle[...] et en raison également de son utilisation durant le Seconde guerre mondiale [...] qui en fait aujourd'hui un haut lieu de la mémoire nationale."

Lors du remplacement d'une partie des huisseries durant le printemps et l'été 2009, des graffiti d'internés ont été mis au jour. L'ensemble datant d'août 1941 est très divers : dessins, symboles, calendriers, noms et dates, messages, commentaires, poèmes. Inscrits sur des carreaux de plâtre servant de contre-cloison, ces graffiti on été déposés soigneusemement et stockés par leur propriétaire, l'Office public de l'habitat Seine-Saint-Denis.







Ils ont depuis été restaurés sous la responsabilité scientifique du service du patrimoine culturel du Département de la Seine-Saint-Denis, avec le soutien de la Direction régionale des Affaires Culturelles d'Ile-de-France. Le service Patrimoine et inventaire de la Région Ile-de-France a assumé la campagne photographique et le Mémorial de la Shoah a apporté son soutien scientifique. C'est ce fructueux partenariat qui permet aujourd'hui de présenter cette exposition.
Selon les témoignages, la pratique du graffiti était devenue un rituel. On inscrivait à son tour nom, prénom, date d'arrivée et date de départ, et messages plus personnels sur les murs des chambrés des étages. Ces derniers témoignages avant le départ pour les camps d'extermination constituent une découverte historique majeure, que le Conseil général de la Seine-Saint-Denis souhaite faire connaître au plus large public.


Exposition au Mémorial de la Shoah.

Expo
Du 27 octobre au 2 novembre 2012 à Modène (Italie)« Mémoire de la Seconde Guerre mondiale Approche comparée France – Italie : Place dans les enseignements – utilisation des ressources locales »


Une nouvelle session du cours de formation « Mémoire de la Seconde Guerre mondiale Approche comparée France – Italie : Place dans les enseignements – utilisation des ressources locales » se déroulera du 27 octobre au 2 novembre 2012 à Modène (Italie) et portera cette année plus particulièrement sur le thème « Diversité des lieux et formes de la transmission en Émilie Romagne ».
Depuis bientôt six ans la Maison d’Izieu organise cette formation pour adultes en partenariat avec l’Institut historique de Modène (Italie) qui permet chaque année à une vingtaine de professeurs et médiateurs de lieux de mémoire ou de musées, de travailler sur les questions de pédagogie et de transmission de la mémoire et de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale à partir de la réalité des lieux visités en Émilie-Romagne ou en Rhône-Alpes.
Ce cours est ouvert aux ressortissants de l’Union Européenne car il peut être financé au moyen des bourses européennes Comenius (pour les enseignants) ou Grundtvig (personnels non enseignants, numéro de référence dans la base européenne : FR-2012-399-001) les demandes de bourse doivent être déposées avant le 30 avril 2012.


Pour tout renseignement : Maison d'Izieu, mémorial des enfants juifs exterminés 70, route de Lambraz Lélinaz 01300 IZIEU Courriel : sboissard@memorializieu.eu Tél. : 00 33 (0)4 79 87 21 05 Fax : 00 33 (0)4 79 87 59 27

Séminaire
Mars 2012Parution du CD-ROM "La Résistance dans la Loire"


"En 1939, la Loire compte parmi les départements les plus densément peuplés en France en raison de la présence de deux grands centres industriels : le bassin sté- phanois au sud (500 000 habitants, 169 hab./km2 ) et le bassin roannais au nord (50 000 habitants, hab/km2 ). L’espace intermédiaire (plaine du Forez) ainsi que les périphéries montagneuses (Pilat au sud, Monts du Forez à l’ouest et monts du Lyonnais à l’est) globalement réservés aux activités agricoles comptent néanmoins quelques pôles secondaires d’activités industrielles (Montbrison, Feurs, Chazelles, Panissières, Pélussin). Les derniers combats de la campagne de France se déroulent aux portes de Saint- Étienne (22-25 juin 1940) dans laquelle les Allemands entrent pour une courte occupation qui s’achève le 5 juillet 1940. Après la mise en œuvre de l’armistice, Saint-Étienne est une des rares villes industrielles de la zone non occupée. Située sur la route de Vichy à Lyon, la Loire est l’objet d’une attention toute particulière de la part du régime de Pétain. Après le 11 novembre 1942 commence la seconde occupation du département jusqu’à la libération de la fin août 1944."

Réalisé par l'Institut des études régionales et du patrimoine.

Prix : 20 euros + frais de port




Disponible sur notre librairie en ligne
Publication
samedi 7 avril de 15h à 16hProjection du documentaire «Gros sur mon coeur » réalisé par Chloé Glotin
en présence de la réalisatrice

Il y a quelques années, je retrouvais des documents qui m'apprenaient que mon grand-père faisait partie de ces soldats martiniquais qui ont rejoint la France Libre en 1943. Il souhaitait être reconnu résistant et je ne savais pas pourquoi. Je suis partie en Martinique à la rencontre d'historiens et d'anciens combattants, fouillant dans les archives, à la recherche de tout ce qui pouvait me permettre de
comprendre cette histoire. Et comme par effet de résonance, la vie de mon grand-père s'est dessinée au fur et à mesure que je trouvais des documents et que sont arrivés les témoignages d'hommes qui ont partagé son destin jusqu’à Nantes où il s’est installé à la fin de la guerre.

Une production CINE-SUD PROMOTION, Canal + Overseas Avec le soutien de : Centre national du cinéma et de l'image animée, Ministère de la Défense et des Anciens Combattants Secrétariat général pour l’administration, Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives de l’Office National des Anciens Combattants et du Bleuet de France, Ministère chargé de l’Outre-mer, Conseil Régional de Martinique, Conseil Régional des Pays de la Loire, Conseil Général de Martinique, Ville de Fort-de-France



Entrée libre, réservation obligatoire en raison du nombre de places limitées au 01.40.64.39.44 ou par mail : cecile.cousseau@paris.fr Musée du Général Leclerc et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB jardin Atlantique couvrant la gare Montparnasse 75015 Paris Accès : métro lignes 4,6,12 Montparnasse-Bienvenue Bus 28,48,58,91,92,94,95,96 Velib 69 Bd de Vaugirard 5 rue du Cdt Mouchotte

Cinéma
Mars 2012Enseigner l'histoire de la Shoah
un nouveau site Internet pour les enseignants

Ce site développé par le Mémorial de la Shoah en partenariat avec le ministère de l\'Éducation nationale de la Jeunesse et de la Vie associative est le premier portail pédagogique sur l’histoire de la Shoah entièrement destiné aux professeurs.

Il permet non seulement de faire le point sur l’état de la recherche mais, à travers les pistes pédagogiques proposées, il entend aussi aider les professeurs à concevoir leurs séquences d’enseignement et à les mettre en œuvre.




Accéder au site
Internet
Du 1er avril au 26 août 2012Exposition - Cinéma : l'année 1942
Mémorial de la Shoah

L’exposition propose de retracer l’année 1942 sous deux angles : la production cinématographique en lien avec la Shoah réalisée cette année-là et les événements de l’année 1942 vus par les cinéastes de l’après-guerre à aujourd’hui[...]

Autour de l'exposition - Dimanche 1er avril, 15h30
Le Mémorial de la Shoah propose une séance de cinéma telle qu’elle était présentée au public dans les salles en mai 1942.




En savoir plus
Expo
Mai - juillet 2012Programmation du centre Juno Beach


13 mai de 10h à 18h - Foire aux livres d'occasion
organisée par l'Association des Amis du Centre Juno Beach.
Salle polyvalente du CJB. Contact : 02 31 73 21 44.

6 juin à 15h - Cérémonie commémorative
du 68e anniversaire du Jour J et de la Bataille de Normandie.
En présence de vétérans canadiens et de personnalités civiles
et militaires. Esplanade du Centre Juno Beach.

1er juillet - Fête du Canada - Après-midi musical
14h : Concert du « Chœur de la Cité », Ville de Québec.
Ensemble d’une quarantaine de voix d’adultes.
Chants folkloriques et populaires québécois,
musique militaire et hymne National Canadien. 45 mn.
16h30 : Concert du Hamilton All Star Jazz Band, Ontario.
Orchestre « Big Band » composé de jeunes musiciens de 16 à
25 ans (cuivres, guitare, basse, batterie, piano et chant). 1h30.
Gratuit - Esplanade du Centre Juno Beach.

8 juillet - Randonnée de la Paix
« Dans les pas des Canadiens »
au départ de Juno Beach (Croix de Lorraine).
Participation du Centre Juno Beach au départ d’un itinéraire
avec accueil par un guide du musée.
Renseignements et inscriptions : www.randonnees-normandes.com.

17 juillet à 16h - Concert
« Woodkirk Academy School Band »
Ensemble de 40 jeunes musiciens britanniques
de 11 à 18 ans. 1h.
Gratuit – Esplanade du Centre Juno Beach.

26 juillet à 19h - Conférence
« Les évacués civils normands pendant la Seconde Guerre
mondiale : entre le marteau et l’enclume. »
Par Julia S. Torie, Docteur en Histoire,
St. Thomas University, Fredericton, Nouveau Brunswick.
Gratuit - Salle polyvalente du Centre Juno Beach.


Voie des Français Libres, BP 104, 14470 Courseulles-sur-Mer Tél : 02 31 37 32 17-Fax : 02 31 37 83 69 contact@junobeach.org www.junobeach

Communiqué
31 mars 2012Décès de Lise London


L'ancienne résistante communiste Lise London, veuve d'Artur London, dont le procès stalinien en Tchécoslovaquie a été rendu célèbre par le film "L'Aveu", est décédée samedi à Paris à l'âge de 96 ans, a annoncé dimanche le Parti communiste français.
Né en 1916 en France de parents espagnols, engagée très tôt au PCF, Elisabeth Ricol rencontre à Moscou en 1935 le communiste tchèque Artur London, qu'elle épouse avant de s'engager dans la guerre civile espagnole.
Sur le front, elle travaille avec le dirigeant français des Brigades internationales André Marty au QG républicain d'Albacete (sud-est de l'Espagne). 70 ans plus tard elle fustigeait encore d'une voix frémissante l'abandon "impardonnable" du Front populaire par les démocraties occidentales, soulignant que seules des "troupes étrangères fascistes" allemandes et italiennes avaient permis la victoire de Franco.
Rejointe par son mari à Paris en février 1939, Lise, mère d'une petite Françoise née en février 1938, s'engage rapidement dans la Résistance, devenant capitaine des Francs-Tireurs et Partisans (FTP).
Arrêtée en 1942 par la police française, elle est jugée en 1943 par le tribunal d'Etat français, qui requiert sa condamnation à mort. Sa peine sera commuée en travaux forcés à perpétuité à la naissance de son fils Gérard, en avril 1943, à la prison La Petite Roquette.
Livrée aux Allemands, Lise London sera déportée en juin 1944 à Ravensbrück puis envoyée dans les Kommandos de Buchenwald.
Après la guerre, elle s'installe en Tchécoslovaquie où son mari devient vice-ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement communiste installé par l'URSS. Mais dans le cadre des purges staliniennes, Artur London tombe en disgrâce et est arrêté en 1951.
C'est durant ses années de prison, qu'il écrit en français les textes qui serviront de canevas à "L'Aveu" et qu'il transmet clandestinement à sa femme, glissés dans des paquets de papier à cigarettes. Dans ces documents, destinés, non à être publiés, mais à informer le Parti communiste français, London décrit les interrogatoires, tortures et procès infligés par le régime stalinien afin de lui extorquer des "aveux".
Artur London, finalement libéré en 1956, se réfugie en France. Son livre "L'Aveu", publié en 1968 chez Gallimard, au moment du "Printemps de Prague" écrasé par les chars soviétiques, sera porté deux ans plus tard à l'écran par Constantin Costa-Gavras, avec Yves Montand dans le rôle d'Artur et Simone Signoret dans celui de Lise.
Lise London, mère d'un troisième enfant, et dont le mari est mort en 1986, livre les moments forts de sa vie et de l'histoire en publiant notamment "La mégère de la rue Daguerre" (Seuil 1995) et "Le Printemps des camarades" (Seuil 1996).
La polémique autour de la publication du livre de Karel Bartosek "Les aveux des archives" (Le Seuil), où l'historien tchèque accuse London d'avoir été lui-même une sorte de commissaire rouge avant d'être victime à son tour du régime, est à l'origine de la publication des pages rédigées par London en prison. Car Lise London, pour faire taire une "campagne pleine d'ignominies", contre-attaque en les dévoilant au public ("Aux sources de l'Aveu" Gallimard, avril 1997).
Militante jusqu'au bout, Lise London, est restée adhérente au Parti communiste, dénonçant "le dévoiement du socialisme par Staline".
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a rendu hommage dans un communiqué à l"engagement communiste," ainsi qu'à "sa résistance à la folie stalinienne".


Source : AFP Un hommage lui sera rendu le jeudi 5 avril à 10h30 au cimetière parisien d'Ivry.

Nécrologie
Du 03/04/2012 au 05/05/2012Un camp pour les bohémiens
photographies de Mathieu Pernot

Il y a quelques années, Mathieu Pernot découvre l’existence d’un fonds de photographies anthropométriques d’anciens internés d’un camp français. Ce camp, situé en Camargue, était destiné à l’internement exclusif de Tsiganes et
devait servir la propagande du gouvernement de Vichy, qui voulait en faire un camp modèle. Il retrouve des survivants, et retrace l’histoire de ce camp, en confrontant les sources administratives à la mémoire vivante des anciens internés. Le projet donne lieu à une exposition des portraits de ces survivants et à une publication Un camp pour les Bohémiens, Mémoires du camp d’internement pour nomades de Saliers (éd. Actes Sud, 2001). Ce livre et ces photographies restituent l’histoire de ceux qui ne l’écrivent pas.


CERCIL, Orléans

Expo
Jeudi 5 avril, à partir de 18H00Réédition de «Pas comme des moutons Les Juifs contre Hitler».


Écrit à partir des rencontres de l’auteur avec les résistants survivants et de ses recherches dans les archives policières et militaires, ce livre, premier ouvrage sur le sujet en 1970, demeure l’ouvrage de référence couvrant l’ensemble de la Résistance Juive dans l’Europe dominée par les nazis.

L’association culturelle Les Balustres a le plaisir de vous inviter à sa présentation au siège des Balustres, 148, rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris.

Cette présentation aura l’honneur de la présidence de Julien LAUPRÊTRE, Président du Secours populaire français et dernière personne à avoir connu MANOUCHIAN et l’équipe de l’Affiche Rouge. Il présentera à cette occasion le DVD «Un homme qui passe» réalisé par Axël Ramonet dans le même esprit que l’ouvrage proposé.




Publication
jeudi 12 avril 2012 à 18h30"Mémoires de Résistances"
Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche

Le Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche organise jeudi 12 avril 2012 à 18h30 une conférence intitulée "Mémoires de Résistances".

Nous accueillerons à cette occasion Sylvette Beraud-Williams , une ethnologue basée en Ardèche qui nous présentera son travail de recueil de la mémoire des habitants et résistants du plateau du Vernoux pendant la période de 1939-1945. Ses recherches ont été publiées en 2009 sous le titre "Entre silence et oubli".


Adrien ALLIER Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche Communauté de Communes Rhône-Helvie Espace Aden 15 rue du travail 07400 LE TEIL Tel : 04 75 92 25 61 contact@ardeche-resistance-deportation.fr

Conférence
mercredi 18 avril 2012, de 15h à 17h30La machine à « Pourquoi ? »
Mémorial de la Shoah

« Pourquoi un cheval s’appelle un cheval ?» questionne Socrate... « Pourquoi le monde n’est pas un rêve ?» s’interroge Descartes... « Pourquoi le mal ?» demande Leibniz...

En invitant les enfants à entrer dans La machine à « Pourquoi ? », Jean-Paul Mongin, philosophe, les encourage à construire progressivement un raisonnement.
Pour les enfants de 8 à 14 ans

Par-delà les interdits


Tarif pour chaque atelier: 6 euros, sur réservation Tél. : 01 53 01 17 87 adeline.salmon@memorialdelashoah.org réservation téléphonique du lundi au vendredi de 9h à 13h

Communiqué
10 avril à 18h30"L’internement des Tsiganes dans le camp de Saliers, entre propagande et réalité"
Conférence de Robert Mencherini

«Seul camp d’internement réservé aux nomades en zone non occupée, créé par le gouvernement de Vichy, le camp de Saliers est situé dans les Bouches-du-Rhône sur la commune d’Arles. Il s’agit d’un exemple unique, qui s’inscrit à la fois
dans la logique de sédentarisation de la France à l’égard des nomades, mais aussi dans la logique d’enfermement de ce régime. Ce camp a également été voulu par les autorités comme un instrument de propagande pour faire pièce aux nombreuses critiques qui s’élèvent à l’étranger contre la politique d’internement de Vichy.» (extrait Archives Départementales des Bouches-du-Rhône)


CERCIL, Orléans

Conférence
10 avril 2012Raymond Aubrac nous a quitté


Raymond Aubrac, l'un des derniers cadres de la Résistance, est mort mardi soir à l'âge de 97 ans à l'hôpital militaire du Val de Grâce. Raymond Aubrac était l'une des dernières personnalités de la Résistance à avoir connu Jean Moulin. Sa femme Lucie Aubrac, elle aussi héroïne de la Résistance, était morte en 2007 à l'âge de 92 ans.
Raymond Aubrac était président d'honneur de l'Association pour des études sur la Résistance intérieure (AERI) jusqu'à l'intégration de celle-ci au sein de la Fondation de la Résistance. Très touchée par cette disparition, toute l'équipe de l'AERI adresse ses plus chaleureuses pensées à la famille de Raymond Aubrac.




Voir la biographie de Raymond Aubrac
Nécrologie
16 avril 2012Hommage à Raymond Aubrac


Un hommage sera rendu à Raymond Aubrac lundi 16 avril à 10h aux Invalides.




Communiqué
mercredi 18 avril 2012 à 20h30Une Opérette à Ravensbrück d’après « Le Verfügbar aux Enfers » de Germaine Tillion


A DOLE – JURA – salle de la Rive – Collège Mont Roland – 55 boulevard Wilson
Le mercredi 18 avril 2012 à 20h30

Une Opérette à Ravensbrück d’après « Le Verfügbar aux Enfers » de Germaine Tillion

Mise en scène et interprètes: Roselyne Sarazin et Christelle Tarry - Théâtre de la Petite Montagne
Version pour deux comédiennes-chanteuses et marionnettes

"Germaine Tillion, grande ethnologue et déportée à Ravensbrück* écrit, durant sa détention, cette opérette. C’est un témoignage étonnant et unique de résistance par le rire, écrit sous forme de dialogues, entrecoupés de chansonnettes, calquées sur des mélodies que tout le monde, à cette époque, fredonne…
Humour et dérision, fantaisie et analyse fouillée se trouvent ici inextricablement mêlés.



Réservations : 06 28 62 10 12 ou theatre.petite.montagne@wanadoo.fr Tarif: Pl : 10€, - tarif réduit : 5 €

http://www.theatre-biolopin.com/une-operette-a-ravensbruck.htm
Théâtre
Jeudi 3 mai à 15hVisite-atelier Histoire des lieux, traces d’aujourd’hui
par Nathalie Grenon, directrice du CERCIL

Les expositions sont ouvertes du mardi au dimanche de 14h à 18h, fermé les lundis et samedis, et 1er mai. Pour les groupes tous les jours sur rendez-vous. Mardi nocturne jusqu’à 20h. Expositions et ateliers accessibles aux enfants dès 10 ans.
Réservations possibles pour les ateliers et les contes : 02 38 42 03 91 ou cercil@cercil.eu
Entrée libre pour les contes. Pour les visites guidées et les ateliers : 3 €. Gratuit pour les moins de 18 ans.


Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv 45 rue du Bourdon Blanc—Orléans

Expo
11, 12 et 13 mai 2012Salon du livre libertaire


Les 11, 12et 13 mai se tient à la halle des Blancs manteaux le salon du livre Libertaire. Venez nous rejoindre nombreux, vous pourrez trouver nos ouvrages de mémoire ou nos rencontres avec les humains, vous côtoierez nos auteurs dont Jeanne Puchol qui vient de publier Charonne-Bou-Kadir, 1961-1962, une enfance à la fin de la guerre d’Algérie, un petit ouvrage qui va vous livrer ses surprenants secrets (samedi 12 après-midi).
Venez aussi assister à la projection de notre documentaire Je te donne ma parole, sur les témoins de la guerre civile espagnole et de la Seconde Guerre mondiale, plein d’humour de vie, de poésie, et participer au débat qui suivra avec Quino le réalisateur le dimanche 13 mai à 10h30.
Et vous pourrez suivre tout un programme d’animation autour des livres, des auteurs et de la culture “Une arme chargée de futur” pour se souvenir de Gabriel Celaya.




Communiqué
Jeudi 3 mai à 18hLe pardon ou la mémoire réconciliée : Paul Ricour (1913-2005)
CONFÉRENCE - DÉBAT

Paul Ricoeur, qui centre sa réflexion sur l'Histoire et le Mal, constitue le pardon en solution à l'impuissance à laquelle conduisent les crimes irréparables de l'Histoire.
À l'horizon, le pardon comme mémoire réconciliée.


Au Mémorial de Caen

Conférence
Samedi 19 mai de 19h à minuitVisite nocturne gratuite au Mémorial de Caen
La Nuit des Musées

À l'occasion de la 8e Nuit des Musées, nous vous proposons la visite guidée gratuite de nos espaces dédiés à la Seconde Guerre mondiale.
Départ toutes les 30 mn de 19h30 à 22h00 (dernier départ). Inscription sur place le soir même dans la limite des places disponibles.

Vous pourrez également visiter librement les espaces consacrés à la Guerre froide et l'exposition « Taches d'opinions, l'actualité du monde à travers le dessin de presse ».




Communiqué
Mercredi 30 et jeudi 31 maiColloque : Mémoires de la Deuxième Guerre mondiale : Archives et témoignages français et italiens
En partenariat avec la MRSH, Université de Caen

Conçu dans le but d’inaugurer le site web plurilingue et évolutif de la MRSH, Mémoires de guerre : témoignages de la Deuxième Guerre mondiale portant sur les récits oraux et écrits de Normandie et de Toscane, ce colloque s’inscrit dans le cadre de l’accord bilatéral Basse Normandie-Toscane signé en 2005 par les deux Conseils Régionaux soucieux de développer les thématiques de la Mémoire et de la Paix par rapport à l’Histoire.
Construit autour du thème « Les fronts de guerre de l’été 1944 », ce colloque doit permettre d’échanger sur des questions liées à la numérisation et à la valorisation du patrimoine mémoriel, à la transmission de la mémoire historique, aux approches méthodologiques mises en place pour étudier ces corpus narratifs, enfin aux politiques mémorielles conduites par les institutions impliquées dans la sauvegarde de ce patrimoine.
Parce que le récit autobiographique reste un produit culturel humain complexe et foncièrement transdisciplinaire, archivistes, bibliothécaires, éditeurs, directeurs de musées, universitaires de différentes disciplines, se succéderont durant ces deux journées pour croiser leurs expériences et faire le point sur leurs recherches et leurs méthodes de travail liées à l’étude du témoignage.


Mercredi 30 mai au Mémorial de Caen de 9h à 17h30 Jeudi 31 mai à la MRSH à l'Université de Caen de 9h à 18h30

Pour en savoir plus
Colloque
Jeudi 3 mai à 19hJustes parmi les nations


À l’occasion de la parution de l’ouvrage Histoire des Justes en France de Patrick Cabanel, éd. Armand Colin, 2012.

En France, plus de 3 300 personnes ont reçu le titre de « Justes parmi les nations » décerné par Yad Vashem. Elles tiennent une place qui ne doit pas occulter la tragédie de la Shoah, mais rappellent qu’une autre France a existé face à celle de Vichy.
Qui sont ces hommes et ces femmes ?

En présence de l’auteur, Patrick Cabanel, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Toulouse-Le Mirail, et de Laurent Douzou, professeur d’histoire contemporaine à l’Institut d’études politiques de Lyon et à la Maison française d’Oxford.


Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris Tél.: +33 1 53 01 17 36 Fax: +33 1 53 01 17 94 Std: +33 1 42 77 44 72

Communiqué
mercredi 23 mai à 19hLe camp de Drancy, août 1941-août 1944


(À l’occasion de la parution de l’ouvrage À l’intérieur du camp de Drancy, d’Annette Wieviorka et Michel Laffitte, éd. Perrin, 2012)

Drancy demeure dans toutes les mémoires comme le camp de transit de la plupart des Juifs déportés de France vers les centres de mise à mort. Commandé par des Allemands, gardé et administré par des Français, à la fois camp de représailles, de transit et de concentration, Drancy atteste de l’ambiguïté des responsabilités
entre l’occupant et Vichy.

Animée par Perrine Kervran, historienne et productrice à France Culture. En présence de Michel Laffitte, agrégé d’histoire et docteur de l’EHESS, et d’Annette Wieviorka, directrice de recherche au CNRS.


Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris Tél.: +33 1 53 01 17 36

Communiqué
Du 16 mai au 22 juin 20121939-1945, l'Eure-et-Loir dans la guerre : travaux d'élèves


À l’automne 2011, un livre intitulé 1939-1945 : l’Eure-et-Loir dans la guerre, réalisé par les Archives départementales à l’intention des élèves de 3e, a été distribué dans tous les collèges du département. Dans la continuité de ce travail, les classes ont été invitées à produire des travaux sur ce sujet, fruit de leur questionnement, de leur confrontation avec les sources historiques ou de leur rencontre avec des témoins de cette période.

À partir de ces productions (panneaux d’exposition, créations plastiques, enregistrements audio et vidéo), cette exposition plurielle investit tout le champ de la restitution, du travail pédagogique à l’appropriation plus libre du sujet.


Archives départementales d'Eure-et-Loir - Chartres Visite libre et gratuite. Horaires d’ouverture : 9h-17h30 du lundi au jeudi et 9h-16h le vendredi (sauf le 1er mardi du mois 13h30-17h30)

Expo
Vendredi 11 mai 2012 à 20h30Concert de la Mémoire et de la Paix
Eglise Saint-Roch, Paris 1er

Sous le parrainage de
Monsieur William Christie de l'Académie des Beaux-Arts

Les "Oublié-e-s" de la Mémoire & Les Concerts Gais

vous proposent un
Concert de la Mémoire et de la Paix
placé sous le patronage de la
Fondation pour la Mémoire de la Déportation,
dédié à toutes les victimes de la Déportation.

Ce concert sera donné au profit des actions menées par
La Fondation pour la Mémoire de la Déportation
& Les "Oublié-e-s" de la Mémoire





Pour réserver vos places (12€, placement libre)
Communiqué
Mai 2012André Bessière, "Lycéen Résistant 1942-1944"


Le Mémorial de l'internement et de la déportation de Compiègne-Royalieu a décidé de publier le récit passionnant d' André Bessière, résistant à l'âge de 15 ans, qui sera ensuite arrêté, interné à Royallieu et déporté.

Il raconte ici son entrée dans la Résistance, les missions qu'on lui confie, toujours plus dangereuses, et ses deux fuites en zone "libre" pour passer les Pyrénées et rejoindre depuis l'Espagne l'armée libre du Général de Gaulle. La deuxième tentative se soldera par son arrestation, suivie d'un interrogatoire très violent de la Gestapo, son incarcération à la Citadelle de Perpignan et enfin... Royallieu.

André Bessière n’a que 13 ans lors de la déclaration de guerre en septembre 1939.

En juin 1940, sur les routes de l’exode, il voit son premier mort.

L’appel à la Résistance lancé de Londres par un général refusant la capitulation en fait un gaulliste.

De retour à Paris, il supporte mal le poids de l’Occupation et se joint au rassemblement des étudiants et lycéens le 11 novembre 1940 à l’Arc de Triomphe.

En décembre 1941, il vient de fêter ses 15 ans lorsque, recruté par le Mouvement Libération Nord, il entre dans la Résistance.

Dès lors, études et préparation du bac à lauréat s’interpénètrent avec ses missions. Sa vie de lycéen résistant le confronte à des situations qui l’amènent à deux tentatives de franchissement des Pyrénées pour rejoindre les Forces Françaises Combattantes en Afrique du Nord.

Si la première, bien qu’elle échoue, n’a pas de conséquences dramatiques, la seconde se termine en cellule à la citadelle de Perpignan.

Il quitte cette prison pour le camp de Royallieu à Compiègne d’où, le 27 avril 1944, il fait partie d’un convoi de quelque 1700 détenus enfournés à 100 par wagon en partance vers l’inconnu.

Il a 17 ans…




Publication
Samedi 5 mai 2012Cérémonie à Valençay (Indre)


La cérémonie traditionnelle au pied du Mémorial de Valençay à la mémoire des agents du SOE, aura lieu cette année le samedi 5 mai. L'Ambassade de Grande-Bretagne sera représentée.




Commémoration
dimanche 20 Mai à 10 heuresHommage à Raymond Aubrac contre le retour de l'esprit de Vichy


Les Amis de l'Humanité invitent à rendre hommage au grand résistant, à Paris, le dimanche 20 Mai à 10 heures au cinéma Max Linder Panorama (24, Bd. Poissonnière - Métro : Grands Boulevards). On y découvrira en avant-première, un nouveau film « Raymond Aubrac, reconstruire » de Pascal Convert et Fabien Beziat qui prolonge « Raymond Aubrac, les années de guerre » des mêmes auteurs. Ce second volet montre un Raymond Aubrac dont la résistance ne s'est pas arrêtée à 1945. On y retrouve le commissaire de la république à Marseille, l'homme des échanges Est-Ouest et de la décolonisation, particulièrement avec le Vietnam. Le parcours de Raymond Aubrac relie ainsi deux figures de l'Histoire, Jean Moulin et Ho Chi Minh, qui sont de ceux qui ont « fait » le XXème siècle.

Cet hommage revêtira aussi le sens d'une incitation à la nouvelle résistance qui doit répondre au retour de l'esprit de Vichy. Raymond Aubrac est mort le 10 avril à la veille d'une échéance électorale où un camp qui se dit national a piétiné le programme du CNR en faisant des étrangers des boucs émissaires, en citant un Brasillach qui appelait à déporter les juifs et à fusiller les résistants. Raymond Aubrac a couru, jusqu'à l'extinction de ses forces, dans les lycées où il fallait dire et redire : vivre, c'était résister, et vivre aujourd'hui, c'est toujours résister. La rencontre, en présence de la famille de Raymond Aubrac, sera placée sous la présidence de Robert Chambeiron, dernier survivant du Conseil National de la Résistance, compagnon de Jean Moulin.
« Raymond Aubrac, la reconstruction » est produit par les Films d'Ici avec la participation de France Télévision, et sera prochainement programmé par France 5.


Il est recommandé de s'inscrire par Courriel : amis.huma@humanite.fr ou par téléphone : 01.49.22.74.17. LE CINEMA MAX LINDER EST PARTENAIRE DE LA RENCONTRE

Cinéma
Lundi 11 juin 2012Colloque Prévenir et guérir dans un siècle de violences: L'Oeuvre de Secours aux Enfants par-delà les frontières


Le colloque Prévenir et guérir dans un siècle de violences: L'Oeuvre de Secours aux Enfants par-delà les frontières, est organisé par l'OSE, le lundi 11 juin 2012, dans l'amphithéâtre Foch de l'École Militaire, amphithéâtre Foch, 1, place Joffre, 75007 Paris, et consacré notamment aux débuts de la mission médico-sociale de l'association en Europe de l'Est.


Cet évènement est ouvert au public sur inscription. OSE France 117, rue du Faubourg du Temple 75010 Paris Tél : 01 53 38 20 20

Colloque
jeudi 17 mai à 20h30projection du film de Bertrand Tavernier "Laissez-passer"


Le Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche propose une projection du film de Bertrand Tavernier "Laissez-passer" ce jeudi 17 mai à 20h30 au cinéma Regain du Teil.

Réalisé en 2002, ce film relate le cheminement de Jean Devaivre et Jean Aurenche, deux personnages résistant chacun à leur manière dans le milieu du cinéma contrôlé par les nazis pendant la seconde guerre mondiale.




Cinéma
Juin 2012"Une Opérette à Ravensbrück"


Madame, Monsieur

Je suis chargée de communication autour du spectacle "Une Opérette à Ravensbrück" créé par le Théâtre de la Petite Montagne. De retour à la Crypte de l'Eglise St Sulpice (75006) du 20 février au 24 mars prochain et grâce au soutien de nombreux organismes reconnus (ANACR, Souvenir français...), nous cherchons à produire nationalement cette opérette historique, écrite en 1942 par l’ethnologue et résistante active Germaine Tillion.

Les textes profonds de l’Opérette, rédigés au sein du Camp de Ravensbrück sur une mélodie décalée s'adressent à un public large, associations patriotiques mais aussi scolaires (collèges, lycées) qui étudient cette période de l'Histoire. D'une manière générale, ce spectacle est un support idéal pour approfondir et valoriser le devoir national de Mémoire et de Conscience.

Dans cette optique, l’association Germaine Tillion propose une exposition sur l’œuvre engagée de l'auteur, disponible avec le spectacle sur simple demande et des débats sont organisés avant ou après le spectacle afin de donner la parole à des invités locaux, ouvrir certains sujets de discussion, ou répondre aux éventuelles questions.

Adapté aux scènes petites et insolites (lieux exigües, réfectoires, cryptes d'églises, forts, caves voûtées, auditorium...), le spectacle fut déjà donné, avec succès, au sein d'une crypte d'église ou dans la cour d'une prison désaffectée. Il est également programmé dans les établissements scolaires. Cet atout permet de saisir davantage le spectateur par la spécificité du lieu et mettre en valeur le patrimoine local.

Pour en découvrir davantage, je vous transmets le lien vers le site internet du Théâtre de la Petite Montagne: Theatre-biolopin.com où vous trouverez les détails informationnels et techniques dans le Dossier de Presse (tarifs, durée...) que je tiens également à votre disposition.

Je demeure joignable par téléphone 06 78 12 94 54 et email : evethiel@gmail.com pour de plus amples renseignements.

Je conserve bon espoir dans la concrétisation de ce projet grâce à votre aimable collaboration.
En attendant votre retour, Madame, Monsieur, veuillez agréer l'expression de mes cordiales salutations




Communiqué
mardi 12 juin à 18hLes recherches de Yahad-In Unum sur les fusillades massives des Juifs et des Tsiganes en Europe de l’Est
par Fanny Chassain-Pichon et Johanna Lehr, chercheuses à Yahad-In Unum

De 1941 à 1944, alors que l’Allemagne nazie occupait l’Union Soviétique, des milliers de Juifs et de Tsiganes furent massacrés par les unités du Reich en Europe de l’Est. Durant les six dernières années, Yahad-In Unum, sous l’impulsion du père Desbois, a localisé plusieurs centaines de fosses communes, pour la plupart jusque-là inconnues. Plus de 2 000 Ukrainiens, Biélorusses, Russes et Polonais, témoins par le passé de ces exécutions, ont été interviewés et filmés.

Afin de perpétuer l’histoire et la mémoire de ces fusillades massives, le premier Centre Européen de Ressources pour la Recherche et l’Enseignement sur la Shoah à l’Est (CERRESE) a récemment ouvert ses portes à Paris. Un ensemble d’archives ainsi que la totalité des interviews – traduites – réalisées sur le terrain par Yahad-In Unum, peuvent y être consultées.


CERCIL : 45 rue du Bourdon-Blanc 45000 Orléans - Tél. 02 38 42 03 91 - cercil@cercil.eu

Conférence
Du 14 juin 2012 au 30 avril 2013.Juger Eichmann, Jérusalem 1961


Le centre de la mémoire présente, en partenariat avec le Mémorial de la Shoah et les Archives de l'Etat d'Israël, l’exposition « Juger Eichmann, Jérusalem 1961 », du 14 juin 2012 au 30 avril 2013.

Après Nuremberg, le procès Eichmann, qui s’ouvre le 11 avril 1961, marque un nouvel épisode dans le jugement des crimes nazis.

Presqu’intégralement filmé, abondamment commenté et controversé, offrant la parole à plus d’une centaine de survivants, le procès à dimension mondiale se concentre exclusivement – et pour la première fois – sur le seul volet de l’extermination des Juifs.

Grâce à une collection exceptionnelle de photographies, films et documents originaux, cette exposition montre tous les aspects de ce procès, de la traque d’Eichmann à son rôle dans la construction de la mémoire de la Shoah.


Centre de la mémoire d'Oradour - BP 12 - 87520 - Oradour-sur-Glane

Expo
mercredi 20 juin 2012 à 14h30Après-midi d’hommage autour de "Raymond Aubrac"


Au travers de ses témoignages enregistrés et filmés, Raymond Aubrac évoquera son engagement dans la Résistance, sa rencontre avec Jean Moulin et la part qu’il prit dans la mise en place du C.N.R. et de sa portée.

Interviendront
Christine Levisse-Touze
directrice du musée du Général Leclerc – Musée Jean Moulin

Elisabeth Helfer-Aubrac

Jacques Vistel
Président de la Fondation de la Résistance

François-René Cristiani-Fassin

Christophe d’Astier


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – musée Jean Moulin 23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique - 75015 Paris accès par escalier voie 3 des T.G.V. M° lignes 4, 6, 12, - Bus : 28, 48, 58, 91, 92, 94, 95, 96 Sur invitation : Tél : 01 45 66 92 32 ou 01 45 64 39 42 Email : memoresist@m-e-r.org ou cecile.cousseau@paris.fr

Conférence
Juin 2012« Hommage de Paris à des femmes et des hommes de la France au combat (1940-1945) ».


Sous la direction d’Odette Christienne, la ville de Paris a édité « Hommage de Paris à des femmes et des hommes de la France au combat (1940-1945) ».

Nous avons le plaisir de vous informer que cet ouvrage est désormais disponible en ligne sur le site de la ville de Paris à l’adresse ci-dessous.

Vous pouvez le télécharger sous format PDF et également le diffuser autour de vous.




Télécharger la brochure
Publication
Juin 2012Pratiquer la muséohistoire. La guerre au musée. Pour une visite critique
sous la direction de Patrick Louvier, Julien Mary et Frédéric Rousseau

Ce guide intéressera particulièrement les chercheurs, les étudiants et les enseignants qui très
nombreux arpentent chaque année les musées d’histoire accompagnés de leurs élèves.
Son propos est double: questionner les mises en scène et les mises en récit de l’histoire des
conflits du XX
e
siècle en confrontant les contenus des expositions muséales aux savoirs historiens, aborder ces espaces publics dans leurs différentes dimensions, comme des objets
culturels, sociaux et politiques.
Objets culturels, ils le sont en tant que supports de représentations, de mémoires et d’oublis;
et objets sociopolitiques, ils le sont également par l’implication d’acteurs différents et nombreux dont il s’agit de repérer les enjeux, les stratégies, les contraintes.

Ouvrage publié avec le concours
de l’Université Paul-Valéry Montpellier III et de l’ANR.


ÉDiTeur : Athéna éditions FormaT : 14 x 20 cm isbn : 978-2-922865-99-8 pages : 272 prix : 24,95 $/ 20 EUROS

Pour en savoir plus
Publication
A partir du 29 mai 2012De Gaulle-Pétain, la confrontation
une pièce de Alain Houpillart, mis en scène par Alain Houpillart

" Ils se disent ce que personne n'avait osé leur dire en face."

Une confrontation construite comme une bataille livrée entre deux militaires. Les armes sont des accusations, des répliques, des sarcasmes... Cette joute verbale est un jeu d'ombre et de lumière sur deux hommes qui ont marqué l'Histoire.


Théâtre des Mathurins (petite salle), Paris Mardi au samedi à 19h. Dimanche à 15h. 50% de réduction en venant de la part de Ciné-Histoire.

Théâtre
20 juin 2012 à 19hProjection du documentaire "Le piège du Massilia"
de Virginie Linhart



Mémorial de la Shoah 17 rue Geoffroy-l'Asnier 75004 Paris

Cinéma
Lundi 25 juin 2012 de 9h à 12h et 14h à 17h« Les rafles de juillet 1942 »
Journée d’étude

Ciné-Histoire, UDA et CERCIL, vous prient de bien vouloir assister à la journée d’étude sur le thème : Les rafles de juillet 1942
lundi 25 juin 2012 de 9h à 12h et de 14h à 17h
à l’Auditorium de l’Hôtel de Ville de Paris
entrée, 5 rue Lobau

Matin 9h :
• Accueil des participants par Madame Catherine VIEU-CHARIER.
• Les accords Oberg-Bousquet par Serge Klarsfeld
• La préparation de la rafle (archives de la police française) par J.M. Berlière [1]
• Les représentations de la rafle au cinéma par Ophir Levy, historien de cinéma :
extraits des films :
. Les guichets du Louvre, Michel Mitrani, 1974
. Monsieur Klein, Joseph Losey, 1976
. La Rafle [2], de Roselyne Bosch, 2010, 115 min.
. Elle s’appelait Sarah, Gilles Paquet-Brenner, 2010
• Témoignage de deux enfants du Vél’ d’Hiv’, Sarah Montard [3] et Marcel Weltman

Après-midi 14h :
• Projection du film Sans oublier les enfants , de Gilles Chevalier, 55 min, 1995
• Témoignage sur le camp de Beaune-la-Rolande Annette Muller [4]
• La mémoire des camps de Beaune la Rolande et Pithiviers par Hélène MOUCHARD-ZAY
• La mémoire des enfants à Birkenau par Raphaël Esrail
• La mémoire des justes
• La mémoire reconnue : les plaques et la mémoire des enfants déportés dans Paris par Catherine VIEU-CHARIER


A l’auditorium de la ville de Paris entrée, 5 rue Lobau Inscription obligatoire avant le 20 juin.
Fax : 0156580528

Conférence
Du 15 juin au 19 juillet 2012“Carnet de Guerre de Rob Roy – 1939 à 1944“


Robert de la Riviere (1909-1992) dit Rob Roy peintre aquarelliste, très connu dans le
domaine de l’automobile, a retracé la grande épopée des courses entre les deux
guerres. Ces derniers mois, un travail familial de ses enfants et petits enfants a
permis de sortir des ‘‘cartons’’ ses carnets de guerre composés de textes, aquarelles
et dessins. Rob Roy y raconte sa vie au quotidien depuis sa mobilisation en 1939, les
combats en mai et juin 1940 dans les régions de Reims, Vouziers, et Vitry-le-François,
sa capture par les Allemands à Saint-Didier prés de Saulieu, la captivité en Autriche
dans le stalag XVIIB, la période de l’occupation à Chatou dans la région parisienne où
sa famille réside, jusqu’à la libération de Paris en août 1944. A travers cette exposition, avec beaucoup de pudeur et d’humour parfois, ce qui peut
paraître surprenant dans cette période, Rob Roy retrace la Deuxième Guerre
mondiale, vécue par lui. Il raconte le conflit au quotidien. Il décrit et dessine cette
guerre comme une grande aventure qui dépasse l’homme. L’homme que l’on retrouve
dans chaque illustration, dans les moindres détails.
Ce travail de mémoire, d’une grande précision, décrit, sans porter de jugement, des
situations sincères, colorées, précises et vivantes, et possède une vertu pédagogique
auprès des jeunes générations tout en développant les valeurs fondamentales de
notre société.
Cette exposition organisée en partenariat avec l’Association des Amis de Rob Roy
et l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre retrace de
manière chronologique, cette période et se compose de 25 agrandissements
d’aquarelles et dessins de Rob Roy (65 x 35), de 10 tableaux (42 x 52) ainsi que de
documents d’époque.



Au Musée du Souvenir des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan Le Musée est ouvert du mardi au dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à 18h Musée du Souvenir des Ecoles de Saint-Cyr Coëtquidan Cour Rivoli 56381 Guer cedex
Tél : 02 97 70 77 51

Expo
Du 7 au 28 juillet 2012"Morts sans Sépulture" de Jean-Paul Sartre


Morts sans Sépulture est une pièce peu connue de Jean-Paul Sartre, montée par La Compagnie de L’Ombre Noire. Après 15 représentations au Théâtre de Ménilmontant à Paris devant un public enthousiaste, le spectacle a été programmé pour le Festival d'Avignon édition 2012! Nous serons au "théâtre au bout là-bas" du 7 au 28 juillet à 21h25.

Résumé

Comment auriez-vous réagi seul face à l’oppression ?

1941. Un groupe de cinq résistants est arrêté par la milice. Dans l’attente d’être interrogé chacun se retrouve seul face à ses doutes. Dès la première torture et avec l’arrivée d’un nouveau prisonnier tout va basculer. Les sentiments se confondent. La résignation laisse place à la folie : le seul but est de gagner. L’orgueil est omniprésent et le changement psychologique des résistants brutal. De leur coté les bourreaux s’égarent, l’un savoure son sadisme pendant qu’un autre se questionne sur le bien fondé de ses actes.




http://www.lombrenoire.com/acceuil.html
Théâtre
Lundi 2 juillet 2012 à 14hLe convoi n°7909, Train de la mort du 2 juillet 1944


Bertrand DELANOË
Maire de Paris
et
Catherine VIEU-CHARIER
Adjointe au Maire de Paris
chargée de la Mémoire et du Monde Combattant

vous prient de bien vouloir assister à la table ronde sur
le convoi n°7909, Train de la mort du 2 juillet 1944

avec la participation d’Yves Meyer, Vice-président de l’Amicale du camp de Dachau,
Nicole Dorra, Présidente de l’Association Ciné Histoire et d’Anne Bonamy, Directrice du
Mémorial de l’Internement et de la Déportation de Compiègne-Royallieu,

Lundi 2 juillet 2012 à 14h
A l’Auditorium de l’Hôtel de Ville

Inscription obligatoire dans la limite des places disponibles avant le 25 juin 2012
Par courriel : contact@dachau.fr ou par tél. 01 45 23 39 99
Seules les personnes ayant confirmé pourront accéder à l’Auditorium.




Communiqué
Mercredi 4 juillet 2012Cérémonie commémorative de la création de l'Ecole des officiers FFI de Toulouse-Lespinet


Au château de Lespinet.
15h : conférence
16h30 : cérémonie dévoilement de la plaque
Cocktail à l'issue


Présence à confirmer auprès de Cécile Font : 05 62 21 44 25

Commémoration
10 juillet 2012Jean-Pierre Besse nous a quittés


L'équipe de l'AERI a la tristesse de vous faire part du décès de Jean-Pierre Besse. Professeur d'histoire, il avait été l'un des premiers à se lancer dans l'aventure des CD-ROMs de l'AERI en travaillant sur son département : l'Oise. Grâce à son travail acharné, le CD-ROM "La Résistance dans l'Oise" fut le premier à être édité en 2003 dans la collection "Histoire en Mémoire 1939-1945". Il dirigeait également, toujours en partenariat avec l'AERI, le projet de dictionnaire biographique des fusillés et exécutés durant la Seconde Guerre mondiale.
Très peinée par cette disparition soudaine, toute l'équipe de l'AERI adresse ses plus sincères condoléances à ses proches.




Nécrologie
Juillet 2012BDIC : "Zoom" sur "Les femmes dans la Résistance"


Le site de la BDIC présente un "Zoom" sur "Les femmes dans la Résistance" que vous pouvez consulter à l'adresse ci-dessous.

Le principe de ces zooms, mis en place depuis un an à la BDIC, est de mieux faire connaître, par des articles assez courts, des fonds particulièrement importants conservés à la bibliothèque et au musée de la BDIC sur tel ou tel sujet : archives papier, archives orales, affiches, photos, périodiques, etc... Le sujet du Zoom mis en première page du site de la BDIC change tous les deux mois environ, mais ces zooms restent ensuite toujours consultables sur le site.

Vous trouverez dans ce zoom "Les femmes dans la Résistance" deux articles sur les archives de l'ADIR : une présentation générale, assez courte bien sûr, et l'article sur "la résistance de l'esprit" qui parle notamment des dessins de 4 déportées, toutes les 4 membres de l'ADIR.
Mais vous trouverez également la présentation d'autres fonds très préciaux conservés à la BDIC : les journaux de la Résistance en France et le rôle très important que certaines femmes y ont joué, les affiches, ainsi que des articles concernant la résistance en Allemagne.




Consulter le site de la BDIC
Internet
du 11 juillet au 11 novembre 2012.LES ÉTRANGERS DANS LA RÉSISTANCE
Musée de la Résistance en Morvan

Le Musée de la Résistance en Morvan présente l'exposition réalisée par l'Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan du 11 juillet au 11 novembre 2012.

En prélude à l’année thématique « Identités et diversités » de l’agence culturelle du Parc naturel régional du Morvan, l’Association pour la Recherche sur l’Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM) a choisi de présenter cette année une exposition sur le thème des étrangers dans la Résistance.
Venus de tous horizons politiques, sociaux et nationaux, fuyant leur pays pour des raisons politiques ou économiques, les étrangers furent nombreux pendant la Seconde Guerre mondiale à s’engager dans la défense d’un pays qui n’était pas le leur :
dans les combats de l’armée française en 1939, puis dans la Résistance en France et aux côtés des Forces Françaises libres, notamment en Afrique. De nombreux combattants africains et maghrébins, issus des colonies et simples sujets de l’empire français participèrent également à cette libération de la France.
Si les étrangers sont peu nombreux dans le Morvan en raison du faible nombre d’emploi qui leur étaient offert, ils sont plus nombreux dans le pourtour du Morvan, autour des bassins miniers de la Machine ou de Montceau-les-Mines, en Saône-etLoire. Mais victimes de la politique d’exclusion de Vichy, certains de ces étrangers se réfugient dans le Morvan et tentent de rejoindre le maquis.
Quatre nationalités sont plus fortement représentées dans la
Résistance en Morvan : Espagnols, Polonais, Italiens.

Cette exposition déclinée en 16 panneaux retrace l’engagement de ces hommes et femmes. De l’Affiche rouge aux Polonais du maquis Valmy, de la répression menée par les Brigades Spéciales aux combats de la Libération, l’ARORM a souhaité également mettre à l’honneur différents portraits de ces étrangers qui se sont illustrés dans le Morvan (Marian Tindiuck, André Kapamadjian, Lise Le Bournot, Paul Pozzi, Lily Piel, Kenneth Mackenzie).


Maison du Parc 58 230 SAINT-BRISSON Horaires d'ouverture du musée : juillet et août : 10-13h 14-18h, ouvert tous les jours septembre : 10-13h 14-18h, fermé le mardi toute la journée et le samedi matin octobre, novembre : 10-13h 14-17h, fermé le mardi toute la journée et le samedi matin tarif : 4€/adulte, tarif réduit : 2,50€

www.museeresistancemorvan.fr
Expo
Du 26/07/2012 au 07/08/2012Au Cercil du 27 juillet au 7 août


//// mardi 24 juillet à 15h

Visite-atelier « parcours d’interné » du musée par Aude Prieur, médiatrice culturelle

//// jeudi 26 juillet à 15h
Visite guidée du Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv par Aude Prieur, médiatrice culturelle

//// mardi 31 juillet

70e anniversaire du départ depuis la gare de Pithiviers du convoi 13

12h
Lecture de noms et de lettres devant le monument à la mémoire des déportés de Pithiviers

Sous l’égide du ministère de la Défense et des Anciens combattants et du Mémorial de la Shoah, en partenariat avec l’association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et de la ville de Pithiviers.

//// vendredi 3 août

70e anniversaire du départ depuis la gare de Pithiviers du convoi 14

12h
Lecture de noms et de lettres devant le monument à la mémoire des déportés de Pithiviers

Sous l’égide du ministère de la Défense et des Anciens combattants et du Mémorial de la Shoah, en partenariat avec l’association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et de la ville de Pithiviers.

//// dimanche 5 août

70e anniversaire du départ depuis la gare de Beaune-la-Rolande du convoi 15

12h
Lecture de noms et de lettres devant le monument à la mémoire des déportés de Beaune-la-Rolande

Sous l’égide du ministère de la Défense et des Anciens combattants et du Mémorial de la Shoah, en partenariat avec l’association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et de la ville de Beaune-la-Rolande.

//// mardi 7 août

70e anniversaire du départ depuis la gare de Pithiviers du convoi 16

12h
Lecture de noms et de lettres devant le monument à la mémoire des déportés de Pithiviers

Sous l’égide du ministère de la Défense et des Anciens combattants et du Mémorial de la Shoah, en partenariat avec l’association des Fils et Filles de Déportés Juifs de France et avec le soutien de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah, du Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv et de la ville de Pithiviers.

Accès aux expositions permanente et temporaire du Cercil Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv

Ouvert du mardi au dimanche de 14h à 18h. Mardi nocturne jusqu’à 20h. Fermeture lundi et samedi. L’équipe du Cercil est présente du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 19h.

Tarif: 3 € , 2 € tarif réduit, gratuit pour les moins de 18 ans. Il est possible de réserver.



Tél : 02 38 42 03 91

Communiqué
Du 28 septembre 2012 au 27 janvier 2013"Résister sous l'Occupation. Libération-Nord 1940-1944"


Cette exposition présente la vie quotidienne d’un des principaux mouvements de Résistance, créé fin 1940, qui montre par le biais de photos, interviews et archives
audiovisuelles les difficultés à communiquer, à informer sous un régime d’oppression.


Informations pratiques : Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris 23 allée de la 2e DB Jardin Atlantique (couvrant les voies TGV de la gare Montparnasse) 75015 Paris. Tel : 01.64.39.44 Du mardi au dimanche inclus de 10h à 18h Fermeture lundi et jours fériés

Expo
5 août 2012Décès de Jacques Vico


Jacques Vico, né en 1923, vit avec ses parents à l'abbaye d'Ardenne, sur la commune de Saint-Germain-la-Blanche-Herbe. Choqué par la débâcle de l'armée française, Jacques Vico quitte le domicile parental le 17 juin, avec ses frères Francis et Jean-Marie, ayant entendu qu'un réduit pourrait se constituer en Bretagne et que les jeunes hommes susceptibles de porter les armes devaient s'y rendre. Mais les troupes allemandes sont plus rapides. Jacques Vico entend alors l'appel du général de Gaulle et décide d'agir.

Dès son retour, il prend contact avec les associations de jeunesse catholiques (JOC, JEC, JAC). Des réunions avaient déjà eu lieu pour apporter une aide aux réfugiés, en liaison avec la Croix-Rouge. Une nouvelle organisation se met alors en place pour apporter une aide alimentaire aux nombreux prisonniers internés dans la caserne du 43e régiment d'artillerie. Très rapidement, le groupe s'ouvre, notamment à des mouvements laïques. Une maison des Jeunes se met en place. A l'occasion de ces rencontres, un groupe restreint de Résistance se crée rassemblant des jeunes comme Raymond Simon, responsable du patronage Saint-Julien, Daniel Fontaine, Hélène Prunier et d'autres. Sans le savoir, ce noyau appartient au groupe Robert, crée par Robert Guédon, qui devient plus tard le réseau Hector. Jacques Vico fait de la propagande, en distribuant des tracts et des journaux clandestins, comme Les Petites Ailes de France. Mais le réseau Hector est démantelé à l'automne 1941.

Jacques Vico décide de rejoindre la zone Sud, pour s'engager dans l'armée d'armistice et ainsi acquérir une formation militaire. En novembre 1942, l'armée est dissoute et Jacques Vico rentre à Caen. Il reprend contact avec la Résistance par le biais du colonel Kaskoreff, et intègre les rangs de Ceux de la Résistance, puis de l'OCM. Jacques Vico assure de nombreuses missions de liaison et participe à la création d'un dépôt d'armes à l'abbaye d'Ardenne, en liaison avec Emmanuel Robineau, responsable du BOA. Des séances d'instruction sont régulièrement organisées à l'abbaye. Le père de Jacques Vico, Roland, est également membre de la Résistance mais ignore tout de l'activité de son fils.

L'arrestation de Roland Vico, le 16 décembre 1943, incite Jacques Vico à déménager les armes par précaution. Le lendemain, la Gestapo perquisitionne à l'abbaye. Jacques Vico prévient Robert Kaskoreff et quitte le département, alors que sa mère Francine est arrêtée le 23 décembre, et qu'une rafle de vaste ampleur s'abat sur l'OCM. Il gagne la Sarthe puis l'Eure-et-Loir.

Dès l'annonce du Débarquement, Jacques Vico revient sur Caen et prend contact avec Léonard Gille. Il assure alors différentes missions de liaison vers Cahagnes, Caumont-l'Eventé et Brémoy. De retour à Caen le 22 juin, il aide à dévaliser un dépôt d'armes allemand, à la gare Saint-Martin avant de mener une autre mission de renseignement à l'est de Caen, en compagnie de son frère Jean-Marie, de "Janine" Gille et de Jacqueline Leduc.

De retour à Caen le 18 juillet, il participe avec la compagnie Scamaroni à la libération définitive de Caen. Le 8 août 1944, avec une trentaine de camarades, il rejoint les rangs de la 2e DB et participe à son action victorieuse jusqu'au cœur de l'Allemagne. Il participe au grand défilé de la victoire le 18 juin 1945 à Paris.

Jacques Vico était président de l'association Résistance et Mémoire et a, à ce titre, participé à la conception des cédéroms sur la résistance dans la Manche, l'Orne et le Calvados édités par l'Association pour des études sur la Résistance dont il était par ailleurs administrateur. Il était également vice-président d'honneur de la Fondation de la Résistance.

Sources :
Cédric Neveu, "Jacques Vico", in cédérom La Résistance dans le Calvados, AERI, 2005.




Nécrologie
Août 2012Hélène Chaubin, "La Corse à l'épreuve de la guerre 1939-1943"


De 1939, début de la « drôle de guerre », jusqu’à la Libération de 1943, la guerre a été pour la Corse une expérience distincte de celle qu’a connue le territoire continental. Parce que les relations ont rapidement été coupées, les transports maritimes se faisant de plus en plus rares et aléatoires, et que la population a de ce fait subi des privations et une crise sanitaire sans équivalent. Parce que l’Occupation, à partir de novembre 1942, a été, comme en zone sud, essentiellement italienne, et qu’elle a accru les tensions entre irrédentistes favorables à un rattachement à la Péninsule et « patriotes » viscéralement hostiles à cet expansionnisme fasciste.
Parce que les clivages politiques du continent ne s’y reproduisent pas à l’identique, et que ce sont essentiellement les appartenances claniques et familiales qui ont déterminé l’engagement dans le pétainisme, la Résistance ou la Collaboration. Parce que, enfin, l’île a été aux premières lignes d’une rivalité entre giraudistes et gaullistes qui y a été plus favorable aux premiers : Ajaccio ou Bastia sont plus proches d’Alger que de Londres, et c’est un corps expéditionnaire armé par les Américains, venu d’Afrique du Nord et composé de Légionnaires, de tirailleurs marocains, de goumiers et de spahis qui y a débarqué ce matin du 9 septembre pour soutenir l’effort des maquisards et ouvrir la voie de l’invasion de l’Italie.


Editions Vendémiaire

Publication
samedi 22 septembre à 15hCérémonie en souvenir des 68 fusillés du Fort Lobau


Rassemblement à 14h45 sur l'esplanade du Mémorial, avenue du général de Gaulle à Bondues.




Commémoration
Du 14 septembre au 30 décembre 2012Arno Gisinger, "Occupants occupés". Photographies sur les traces de la Seconde Guerre mondiale à Limoges


Cette exposition est constituée de photographies de l'artiste Arno Gisinger, portant un regard contemporain sur les lieux de mémoire de la Seconde Guerre mondiale à Limoges. Ces clichés sont complétés par des témoignages et des images d'archives.


Musée de la Résistance 7 rue Neuve-saint-Etienne 87000 Limoges

Expo
mercredi 19 septembre 2012 à 11 heuresInauguration de la Place Madeleine BRAUN


Inauguration de la Place Madeleine BRAUN 1907-1980)
Résistante
lère femme Vice-Présidente de l'Assemblée Nationale

à l'intersection de la rue du 8 mai 1945 et de la rue du Faubourg Saint-Martin à Paris 10e




Inauguration
25-27 septembre 2012Les comportements collectifs en France et dans l'Europe allemande, 1940-1945
Historiographie, normes, prismes

Colloque organisé par le Musée de la Résistance et de la Déportation de Besançon, l'association des amis du MRD et le Centre d’Histoire et de Recherches sur la Résistance, avec l’Université de Franche-Comté, la Fondation de la Résistance et l’Institut historique allemand de Paris.




Voir le programme
Colloque
Lundi 17 septembre 2012 à 18hProjection du documentaire d'Yves Riou et Philippe Pouchain intitulé "L'Occupation sans relâche"
Ciné Histoire

L'association Ciné Histoire inaugurera un cycle consacré au "cinéma français pendant l'Occupation" par une séance, qui aura lieu le lundi 17 septembre prochain à 18h à l'auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris (6 rue Lobau).

La projection du documentaire d'Yves Riou et Philippe Pouchain intitulé "L'Occupation sans relâche" permettra de s'interroger sur la manière dont les grands acteurs et réalisateurs ont vécu cette période, malgré les privations, les exclusions des artistes juifs et les censures de l'occupant et du régime du Vichy.

Entrée libre sur réservation auprès de Nicole DORRA: nicoledorra@gmail.com





Pour en savoir plus
Cinéma
Exposition du 28/09/2012 au 27/01/2013RESISTER SOUS L’OCCUPATION, LIBERATION-NORD (1940-1944)
Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin

Cette exposition met en lumière l’un des principaux mouvements de résistance en zone occupée, «Libération Nord», né à l’automne 1940 à l’initiative de deux syndicalistes. Photographies, interviews de résistants, archives audiovisuelles illustrent cette grande page de lutte contre l’oppression ; on pourra également y découvrir plusieurs centaines d’objets : machines à ronéotyper et à écrire, container de parachutage, crayons-détonateurs, grenade, brassards, bicyclette rappelant le rôle des agents de
liaison… ainsi que de rares et émouvants documents rédigés dans la clandestinité : tracts, plans, journaux, pièces d’identité.

Avec dix camarades cégétistes et chrétiens, Christian Pineau et Robert Lacoste signent un manifeste en réaction à l’interdiction des centrales syndicales, patronales et ouvrières, prélude à la Charte du travail du gouvernement de Vichy qui suspendait toute vie syndicale. Anti-vichyssoise et antinazie, cette organisation, prend corps le 1er décembre 1940 avec la parution du premier numéro du journal Libération-Nord, hebdomadaire qui marque le point de départ d’un mouvement qui se structure et s’étend. Le journal paraît, sans discontinuer, jusqu’en août 1944.

«Libé-Nord» rassemble des résistants hommes et femmes, socialistes ou apolitiques, syndicalistes, fonctionnaires, imprimeurs, typographes, de l’ouvrier aux universitaires connus. A la suite de la mission de Christian Pineau à Londres en février 1942, ce dernier obtient du général de Gaulle une déclaration pour les mouvements de résistance, affirmant son idéal républicain. Sur ordre du chef de la France libre, «Libé-Nord» étend son champ d’action au renseignement politique et militaire avec la mise sur pied des réseaux Phalanx et Cohors, respectivement dirigés par Christian Pineau et Jean Cavaillès. Avec l’évolution de la guerre, l’action armée devient prédominante, en 1943, sous la direction d’officiers de carrière. Membre du Conseil de la Résistance créé par Jean Moulin en mai 1943, «Libé-Nord» prend une part active à la libération de Paris ainsi qu’aux opérations engagées en province.

A travers l’exemple de «Libé-Nord», c’est la vie quotidienne de résistants sous un régime d’oppression et de restrictions qui est appréhendée avec ses difficultés de communication, d’information, son cortège de luttes et d’héroïsme.

Exposition réalisée en partenariat avec :

L’Association Libération-Nord
L’Atelier Robert Doisneau
Le Département AERI de la Fondation de la Résistance


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e Division Blindée - Jardin Atlantique - 75015 Paris Tél. : 01.40.64.39.44 ; Fax : 01.43.21.28.30 Ouvert tous les jours, de 10 h à 18 h, sauf les lundis et jours fériés Moulin, conservateur en chef

Expo
Du 15 septembre au 13 octobre 2012« Carnet de guerre de Rob Roy de 1939 à 1944 »


Cette exposition qui retrace de manière chronologique, cette période, se compose d’ agrandissements d’aquarelles et de dessins ainsi que de documents d’époque.


Musée de la Résistance 33, Grand’Rue Villenouvelle 82000 Montauban Tél. : 05 63 66 03 11

Pour en savoir plus
Expo
Septembre 2012Annulation séance Ciné-Histoire


Ciné Histoire est obligée de reporter en 2013 la séance prévue le 1er octobre ,
autour du film de Noel Alpi « Juin 40 la république meurt à Bordeaux » Nous vous
informerons de sa programmation ultérieurement. Avec nos excuses . Ciné Histoire




Cinéma
SAMEDI 13 OCTOBRE À 10H30Ciné-Histoire présente "Les Visiteurs du soir"
CYCLE « LE CINÉMA FRANÇAIS SOUS L’OCCUPATION »

Les Visiteurs du soir
Marcel Carné
1942 – 120 mn

Premier des films du cycle « le cinéma français sous l’occupation » au cinéma La Pagode cette année.
L’occupation a en effet été paradoxalement une période des plus fécondes du cinéma français. André Bazin a pu dire que « de toutes les activités artistiques françaises depuis la guerre le cinéma est la seule qui soit en progrès ». Ce film surgi dans la morne production des année 41 42 a été d’après André Bazin, un évènement révolutionnaire. Il se pose en jalon d’un genre le fantastique poétique qui s’éteindra au milieu des années 50.Il ouvre la voie tout au long de l’année 43 à une série de très grands films. Il naît des difficultés rencontrées par Carné en zone nord, occupée et celles que subit Prévert réfugié en zone sud libre. Les deux amis vont se réunir et reconstituer leur quatuor avec Trauner pour les décors et Kosma pour la musique. Le film est tourné dans les deux zones grâce aux laissez passer obtenus par Arletty amie de longue date de la fille de Pierre Laval. Ceci permet à l’équipe qui comporte des techniciens juifs de circuler sans crainte d’être arrêtés.
Repliée sous le couvercle de l’occupation la production cinématographique se doit d’être intemporelle. Les auteurs ne peuvent être témoins de leur époque. Il est donc décidé de s’évader dans un autre siècle et un autre genre pour conserver une totale indépendance. C’est finalement l’évasion dans le moyen âge qui sera la solution adoptée.
Ce film d’une beauté glaciale est servi par une distribution étincelante, avec Arletty à contre emploi , Jules Berry magistral dans le rôle du diable, Alain Cuny et Marie Déa.
Il a reçu le Grand Prix du Cinéma français en 1942

Débat avec Ophir Levy, enseignant d’histoire du cinéma à Paris III Sorbonne Nouvelle


AU CINEMA LA PAGODE

Pour en savoir plus
Cinéma
Octobre 2012"Communiquer pour résister 1940-1945"
CNRD 2012-2013

Découvrez sur le site de la Fondation de la Résistance la brochure numérique du concours national de la Résistance de la Résistance et de la Déportation.




Voir la brochure numérique
Internet
Jeudi 18 octobre 2012, 18h30L’image et son absence. Souvenirs de femmes dans « Shoah »


Dans Shoah de Claude Lanzmann, alors que le champ visible se définit par l’absence, les souvenirs de femmes donnent lieu à une présence acoustique variée, où s’entremêlent des voix qui témoignent, chantent, traduisent, et qui apparaissent dans les récits d’hommes. L’objectif de cette séance, outre une analyse détaillée des représentations de la femme dans le film, est d’étudier les rushes des sept survivantes interviewées lors du tournage et de s’interroger sur l’absence de ces récits dans le montage final.
En présence d’Jennifer Cazenave, docteure en études cinématographiques.


Mémorial de la Shoah Entrée libre sur réservation Tél. : 01 53 01 17 03 cem@memorialdelashoah.org

Conférence
Jeudi 18 octobreConférence "Les Justes" par Claude Delpal


A l'occasion du 70eme anniversaire des rafles de 1942, le Musée de la Résistance et de la Déportation organise une conférence jeudi 18 octobre à 18h30 au musée.

LES JUSTES (Ces personnes qui ont sauvé les juifs des nazis)
Par Bernard Delpal, professeur honoraire des universités
Chercheur associé au LARHA (Labo 5190 - CNRS)

Entrée libre et gratuite dans la limité des places disponibles,


Musée de la Résistance et de la Déportation en Ardèche - Le Theil

Conférence
22 octobre 2012 de 14h à 18hLES MURS ET LES SOUS--SOLS DE PARIS PARLENT


Intervenants :

Odette Christienne :
Déléguée auprès du Maire de Paris, chargée des fonctions de « correspondant défense »
Hommage de Paris à des femmes et des hommes de la France au combat
Une politique municipale mémorielle : l’écriture de l’histoire de Paris à travers les plaques commémoratives de la période 1939-1944.

Joëlle Boyer :
Professeur agrégée d’histoire, responsable du service éducatif du musée du Général Leclerc-Musée Jean Moulin
Les plaques de Libération-Nord. Parcours dans Paris au détour des plaques faisant référence au mouvement Libération-Nord.

Christine Levisse-Touzé :
Directrice du Musée du Général LeclercMusée Jean Moulin, historienne, directeur de recherche à Paris IV
Les sous-sols de Paris (1940-1944)
Cachés et méconnus, les souterrains de Paris portent eux aussi sur leurs murs la mémoire de la Résistance, notamment avec la figure du colonel Rol-Tanguy sous la place Denfert-Rochereau.

Iris de Jessey :
Etudiante en Master cinéma
Itinéraire d’un F.F.I Jean Lavaud
Comment retrouver le fil de la vie d’un sous-officier F.F.I à partir d’une simple plaque commémorative ?


MUSÉE DU GÉNÉRAL LECLERC DE HAUTECLOCQUE ET DE LA LIBÉRATION DE PARIS-MUSÉE JEAN MOULIN 23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (au dessus de la gare Montparnasse) - 75015 Paris
Tél : 01.40.64.39.44

Conférence
Du 20 au 27 novembre 2012Nous étions des enfants
de Jean-Gabriel carasso (l’Oizeau Rare, 2011)

Le réalisateur, Jean-Gabriel Carasso a recueilli la parole de 18 témoins juifs, enfants durant la Seconde Guerre mondiale, résistants, cachés ou déportés.
à partir de ce recueil, a été réalisé un documentaire de synthèse, introduit par Boris Cyrulnik, qui apporte ses réflexions sur le traumatisme que ces enfants ont eu à gérer leur vie durant.
Les Centres d’histoire et de mémoire des régions Centre et Poitou-Charentes s’associent pour vous présenter cette ressource pédagogique inédite.


le réalisateur et des témoins seront présents à chaque projection. -le mardi 20 novembre à 18h Cercil à Orléans avec Maurice Jakubowicz - le jeudi 22 novembre à 18h30 Musée de la Résistance et de la Déportation du Cher à Bourges avec Jean Rozental, ancien enfant caché - le vendredi 23 novembre à 20h30 Maison du Souvenir à Maillé avec Rachel Jedinak, ancienne enfant cachée - le samedi 24 novembre à 19h Salle des mariages de l’Hôtel de ville de Tours avec Rachel Jedinak - le mardi 27 novembre à 20h30 Centre Régional “Résistance et Liberté” à Thouars avec Marie Aubert, ancienne enfant cachée

Cinéma
Mercredi 19 décembre 2012 à 14 h 30Conférence-débat : "Marie-Claude Vaillant-Couturier, déportée à Auschwitz, témoin au procès de Nuremberg"
organisée par le Cercle d'étude de la Déportation et de la Shoah-Amicale d'Auschwitz

avec Dominique Durand, journaliste, ancien président de l’Association française Buchenwald-Dora et Kommandos, vice-président du Comité international Buchenwald-Dora, auteur du livre :
"Marie-Claude Vaillant-Couturier, une femme engagée, du PCF au procès de Nuremberg"

Témoignages de :
Maurice Cling, rescapé d'Auschwitz et de Dachau,membre de l'Amicale d'Auschwitz depuis 1945
Nicole Dorra, présidente fondatrice de l'AFMD (les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) et présidente de Ciné-Histoire

Projection du film : Marie-Claude Vaillant-Couturier de Frank Cassenti, 1997, 18 min


Lycée Edgar Quinet salle 13 63 rue des Martyrs 75009 PARIS (métro Pigalle ou Notre-Dame-de-Lorette)

Conférence
Du 20 février au 24 mars 2013Une Opérette à Ravensbrück
D'après le "Verfügbar aux Enfers" de Germaine TILLION

Ce spectacle a été créé en septembre 2010 à Bio Lopin, et fut joué dans différentes salles de la région de Franche-Comté. Il est proposé aux collèges (classes de 3èmes) et aux lycées.

Germaine Tillion, grande ethnologue, entre dans la Résistance dès juin 1940. Elle est arrêtée en 1942 et déportée à Ravensbrück. Là-bas, elle prend le risque de refuser le travail du camp, en se cachant dans une caisse ; c’est là qu’elle écrit son opérette sous-titrée : « Verfügbar aux Enfers » qui signifie « Le disponible aux Enfers ». C’est un spectacle dont les dialogues cocasses sont entrecoupés de danses et de chansonnettes, calquées sur des mélodies que tout le monde à cette époque fredonne…


Théâtre de la Petite Montagne

Pour en savoir plus
Théâtre
Samedi 24 novembre 2012 à partir de 14h3070e anniversaire du 1er parachutage en Morvan


Dans la nuit du 21 au 22 novembre 1942 avait lieu le 1er parachutage en Morvan…

Une cérémonie aura lieu le samedi 24 novembre 2012 à 14h30 à l’emplacement de la stèle
Forêt au Duc - 89630 Quarré-les-Tombes.

Elle sera suivie à 15h30 de la projection du film « Premier parachutage en Morvan », ARORM, 2004 (27 min.) à la mairie de Quarré-les-Tombes.

Un échange avec le public et un pot de l’amitié clôtureront cette manifestation.




Commémoration
Jeudi 29 novembre 2012 à 18h45Inauguration officielle de la Caserne Dossin à Malines (Belgique)


La Caserne Dossin est un lieu de souvenir particulier pour la Belgique. En effet, pendant la Seconde Guerre mondiale, sous le nom de « SS Sammellager Mecheln », elle était l'antichambre de la mort pour plus de 25 000 Juifs et Tziganes de Belgique et du Nord de la France.
Pour expliquer l'importance historique du lieu aux générations actuelles et futures et aborder des thématiques telles que le racisme, l'exclusion et les droits de l'homme, un tout nouveau musée a vu le jour.
L'évocation de l'Holocauste en Belgique et le thème plus vaste des droits de l'homme offrent une dimension européenne à Kazerne Dossin.

Kazerne Dossin n’est pas un simple site muséal, c’est aussi un ‘lieu de mémoire’. La caserne est indissociablement liée à l’histoire de la Shoah en Belgique. Entre 1942 et 1944, les nazis se sont servis de la caserne comme camp de rassemblement pour y regrouper un maximum de Juifs et de Tsiganes. 25484 Juifs et 352 Tsiganes environ ont été déportés de la caserne à Auschwitz- Birkenau. C’est en ce lieu chargé d’histoire que le musée retrace la persécution des Juifs et des Tsiganes en Belgique.
Le projet ‘Donnez-leur un visage’
Depuis 2005, le service de scanning s’est lancé dans la digitalisation des photos venant des dossiers de la Police des Étrangers, aujourd’hui en possession des Archives Générales du Royaume. 19 015 portraits de déportés sont entre-temps disponibles. Un ouvrage en quatre volumes a été publié en 2009 sur la base de ces photos : ‘Mecheln-Auschwitz’.

Fin 2012 paraîtra également un livre avec les portraits des déportés du camp de Drancy, dans le Nord de la France. Sur les près de 5900 déportés, 3840 photos retrouvées seront ainsi publiées.




Pour en savoir plus
Communiqué
vendredi 7 décembre 2012 à 16 heuresPrésentation du livre de Jean-Luc Stiver, "Lorsque le diable s'en mêle. Histoire du premier parachutage du BCRA dans l’Indre pour Libération-Sud à la ferme des Rosiers (Luçay-le-Mâle), le 23 janvier 1943."




Amphi Roger Dion Centre d’Études Supérieures de Châteauroux 90 avenue François Mitterrand avec l’aimable participation du Centre d’Études Supérieues de Châteauroux, de son directeur et de son personnel

Publication
13, 14 et 15 décembre 2012Colloque international et interdisciplinaire : "Témoins et témoignages : Figures et objets du XXe siècle"
organisé par la Fondation pour la mémoire de la Déportation

La figure du témoin s’est peu à peu imposée aussi bien dans l’espace public que dans l’espace savant, au point de devenir centrale dans les années 1990. Répondant à une très forte demande sociale, les témoins ne cessent d’être sollicités. De leur côté, les sciences humaines et sociales se sont également emparées de cette figure du XXe siècle : l’histoire, la sociologie, la littérature, l’anthropologie ou encore la psychiatrie… Ce colloque entend questionner les multiples figures du témoin au cours du XXe siècle, poser
un cadre conceptuel et méthodologique et porter un regard croisé sur les différentes approches et les différents usages et mésusages des témoignages et des témoins.
Objet historique, social, politique, psychologique et culturel, le témoignage sera envisagé dans ses différentes dimensions : comme partage et transmission d’expérience et de connaissance, comme présentation de soi et du monde, comme quête de reconnaissance sociale et politique, comme élément du travail du deuil, mais aussi comme fonction identitaire.


Hôtel national des Invalides. Réservation obligatoire auprès de la Fondation pour la mémoire de la Déportation Contact : Caroline Langlois - Cyrille Le Quellec Tél. 01 47 05 81 26 e-mail : colloque.secretariat.fmd@gmail.com

Colloque
Du 5 décembre 2012 au 27 janvier 2013Exposition « Réputés Nomades », œuvres de Valérie Leray, photographe


S’appuyant sur des documents d’archives, l’exposition se construit à partir d’une histoire personnelle et raconte une quête, celle de Valérie Leray à la recherche de l’histoire de sa famille. Les premières recherches de celle-ci l’ont amenée à consulter des carnets anthropométriques -obligatoires pour les nomades depuis la loi de 1912-, puis des archives qui permettent de visualiser les parcours d’un camp d’internement à un autre, pour aboutir finalement à celui de Jargeau.
Dialoguant avec le présent, ce parcours, jalonné de rencontres, interroge l’histoire individuelle, qui éclaire et enrichit la difficile histoire collective de la persécution des nomades.

Cette exposition visible jusqu’au 27 janvier a reçu le label de l’ « Année Européenne du Dialogue Interculturel » , et a été co-financé
par le Ministère de la Culture et de la Communication - DDAI, l’ ACSE, la DRAC Centre, la Région Centre, la Ville d’Orléans.


Cercil – Musée-Mémorial des enfants du Vel d’Hiv – 45 rue du Bourdon Blanc à Orléans – 02 38 42 03 91

Expo
Samedi 12 janvier 2013 à 10h30"Le Corbeau" de Henri Georges Clouzot
Séance organisée par Ciné-Histoire à LA PAGODE (Paris 7e)

A la suite de lettres anonymes, une ville de province française (2010 – Une Film de Yves Riou et Philippe Pouchain se déchire. 85’))fois le masque tombé, les habitants se révèlent tels qu’en eux-mêmes lâches,
fourbes et vils. A partir d’une histoire réelle (les lettres anonymes de Tulle en 1922), Clouzot signe là son deuxième film qui est un des plus forts des quatre années d’occupation. Film transgressif qui aborde
à contre courant de la marée cinématographique du moment, les questions de sexe, d’avortement, de drogue. Thème gênant dont on ne parle pas : les lettres anonymes, la délation, une triste réalité sous l’occupation allemande. Le corbeau, c’est de l’encre qui fait couler du sang, un voile levé sur l’odieuse pratique des lettres anonymes. Pour François Truffaut « une horrible poésie de l’intelligence et de la méchanceté. »

Ce film produit par la firme allemande Continental, a pu ignorer la censure, notamment de la centrale
catholique. Très contesté à l’époque, il le fut aussi à la Libération, et valut à Clouzot son interdiction d’exercer à vie, levée en 1947.

RENCONTRE AVEC JEAN MARC BERLIERE
Historien spécialiste de l’histoire de la Police en France


Association Ciné Histoire - Nicole DORRA - 8 rue Dupleix, 75015 PARIS - Courriel : nicoledorra@gmail.com

Cinéma
22 Janvier 2013Décès de Roger TARDIVEL


Membre de l’UDCR13, du CAR, Président Honoraire du Comité Départemental des Bouches du Rhône du Concours de la Résistance et de la Déportation.
Ses obsèques auront lieu samedi 26/01 à 9 heures 15 en l’église Saint Jean BOSCO (Bld du Redon 13009 MARSEILLE).




Portrait de Roger Tardivel
Nécrologie
1er février 2013Décès de Gisèle Guillemot


Née en 1922 à Mondeville, Gisèle Guillemot était figure emblématique de la résistance en Normandie. Dès 1936, elle s’engage contre les inégalités sociales et participe aux mouvements sociaux, au Front populaire. Gisèle Guillemot entre dans le mouvement de Résistance du Plateau à l’été 1940 et adhère au Parti communiste clandestin. Agent de liaison, sous le pseudonyme d’"Annick", elle devient la responsable du Front patriotique de la jeunesse dans le Calvados et participe à de nombreuses actions contre l’occupant.

Arrêtée par la Gestapo en 1943, elle est jugée par le Tribunal spécial de Lübeck et condamnée à mort avec Edmonde Robert, institutrice, et 14 autres compagnons.

Les hommes sont fusillés au Mont Valérien. Gisèle et Edmonde sont déportées en Allemagne au cours d’un périple ferroviaire de 89 jours.

Gisèle Guillemot est transférée à l’automne 1944 au camp de Ravensbrück, puis en mars 1945 à Mauthausen, d’où elle est libérée le 20 avril 1945.

Après la Libération, elle quitte la région pour aller vivre à Paris où elle s’investit dans la Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes. Elle sillonnait la France depuis les années 1980 pour témoigner, dans les écoles, collèges et lycées.

Gisèle Guillemot était commandeur de la Légion d'Honneur et titulaire de la Médaille de la Résistance et de la Médaille des déportés résistants.

Elle avait publié, en co-édition Tiresias-AERI, "Elles.... revenir" dans lequel elle évoquait, pour la première fois, le retour de ces déportées qui à la sortie du camp de Ravensbrück se retrouvèrent pour beaucoup démunies, isolées, incomprises, en attente d'amour sinon d'être écoutées.


Cérémonie aux Invalides le 6 février à 11 heures puis au crématorium du Père Lachaise à 14h45.

Gisèle Guillemot, "Elles....revenir"
Nécrologie
Mars 2013Jean-Louis Panicacci, "Les Alpes maritimes dans la guerre 1939 1945"
A paraître

Proches géographiquement d’une Italie fasciste revendiquant ouvertement l’ancien comté de Nice, les Alpes-Maritimes furent fortifiées dans les années 1930, ce qui leur permit de résister à l’offensive de la 1re armée italienne en juin 1940, alors que les villes de Menton et Fontan étaient quasi annexées.
Bien que traditionnellement modéré et en dépit d’une situation économique et sociale de plus en plus préoccupante, le département azuréen donna des gages notables au régime de Vichy : il abrita les premières et plus importantes sections de la LFC et du SOL, fournit
des cadres tel Joseph Darnand, mais aussi un fort contingent de travailleurs volontaires au titre de la Relève... Occupé successivement par les troupes de la 4e armée italienne puis par
celles de la 19e armée allemande, il vit une partie de sa bande littorale amputée et fit l’objet d’une active répression menée par l’OVRA et la Gestapo. Sa voie ferrée reliant Marseille à
Gênes, ses usines œuvrant pour l’occupant, sans oublier ses deux gares de marchandises,
véritables cibles pour l’aviation alliée, furent souvent bombardées.
Avec le débarquement de Provence, le 15 août 1944, la Résistance déclencha l’insurrection généralisée, favorisant la progression des parachutistes américains vers l’est. Nice se souleva victorieusement le 28 août. Les unités allemandes se retranchèrent sur les crêtes
frontalières et dans la vallée de la Roya jusqu'en avril 1945, où elles furent repoussées par l’offensive de la 1re DFL…
De 1939 à la Libération, Jean-Louis Panicacci relate pour nous l’histoire des Alpes-Maritimes dans ses moindres détails, rappelant à la mémoire collective les divers bouleversements et traumatismes subis durant les années noires.


Editions De Borée

Publication
Jusqu'au 5 mai 2013"Communiquer pour Résister 1940-1944" au CERCIL


L'exposition proposée par le Cercil, en lien avec le thème du CNRD 2012-2013, montre l'importance de la communicationpour la résistance. Elle insiste plus particulièrement sur la place qu'ont pu avoir, dans cette communication clandestine, les persécutions subies par les Juifs, puis les déportations.


45 rue du Bourdon-Blanc - 45 000 Orléans / 02 38 42 03 91 ou cercil@ercil.eu

Expo
9 février, 9 mars et 6 avril 2013Conférences du samedi au Musée du général Leclerc


Des conférences animées par Christine Levisse-Touzé, directrice du Musée Leclerc et de la Libération de Paris -Musée Jean Moulin auront lieu:

Le samedi 9 février 2013 à 10h: Mers el-Kébir, 3 juillet 1940.

Le samedi 9 mars 2013 à 10h: Le financmeent de la Résistance et de la France Libre

Le samedi 6 avril à 10h: Jean Moulin et l'unification de la Résistance



Entrée gratuite au musée Leclerc-musée Jean Moulin, 23 allée de la 2e DB -Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) 75015 Paris.

Conférence
7 février -25 avril 2013Les midis de l'Histoire au Musée du général Leclerc


Le Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin organise des conférences d'1h30 intitulées "Les midis de l'Histoire".Dans ce cadre, un historien vient présenter un ouvrage.

-Jeudi 7 février 2013: Roger Bourderon, Le PCF à l'épreuve de la guerre 940-1943. De la guerre impérialiste à la lutte armée, Syllepse, 2012.

- Jeudi 21 mars 2013: Corinna von List, Résistantes, Alma Editeur, 2012.

- Jeudi 11 avril 2013: Amiral Jehan Marion présente Les sous-marins français: FNFL ou défense de l'Empire.

- Jeudi 25 avril 2013: Dominique Veillon et Christine Levisse-Touzé, Présentation de l'ouvrage sur Jean Moulin, Tallandier, 2013, à l'occasion du 70e anniversaire de sa disparition.

Réservation obligatoire: 01 40 64 39 42. Entrée gratuite.



Lieu: Musée du général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris -Musée Jean Moulin 23, Allée de la 2e DB - Jardin Atlantique (au dessus de la gare Montparnasse) - 75015 Paris.

Conférence
21 mars 2013SOIREE CULTURELLE DE SOUTIEN A LA FONDATION DE LA RESISTANCE


À l’occasion des vingt ans de sa création, la Fondation de la Résistance organise une soirée culturelle de soutien avec le concours de plusieurs mécènes et sur invitations payantes à l’Hôtel national des Invalides (Paris) le 21 mars 2013 à 20 heures. Elle est destinée à mettre en valeur le développement des actions entreprises par la Fondation depuis sa création en même temps qu’à affirmer sa capacité à faire face à ses missions s’agissant d’une institution ayant, de par la volonté de ses fondateurs, vocation à la pérennité.

Cette soirée consistera en un concert Berlioz, que donnera l’Orchestre de la Garde Républicaine dans l’Eglise Saint-Louis des Invalides, suivi d’une réception.


Renseignements et réservations des places auprès de la Fondation de la Résistance (30, boulevard des Invalides − 75 007 Paris)et par téléphone au : 01 47 05 73 69.

Communiqué
Février 2013Marquages au sol à Marseille : “ICI-MEME 2013”: Les lieux de mémoire des années 1940-1945


Marseille connut pendant la Seconde Guerre mondiale de grands bouleversements et une situation particulière en tant que port de la «Zone Libre ».

ICI-MÊME 2013 retrace par des marquages au sol dans le centre-ville, l’histoire des lieux significatifs de cette période, que les Marseillais côtoient tous les jours et que l’usure du temps tend peu à peu à effacer.

Le Commissaire scientifique de cette manifestation est Robert MENCHERINI.




Voir le site
Internet
vendredi 8 mars à 18 heuresConférence à la Villa Stivalis de Chabris.


Conférence à la Villa Stivalis de Chabris.

Jean-Louis Laubry (correspondant départemental de l'IHTP (CNRS), historien et spécialiste incontournable de cette période dans l'Indre et le Cher, directeur du centre d'études supérieures à Châteauroux) interviendra sur une page méconnue de la résistance belge dans l'Indre

Jean-Luc Stiver interviendra sur le thème des parachutages, en revenant sur l'épisode malheureux du parachutage de la ferme des Rosiers sur la commune de Luçay-le-Mâle.


Renseignements au 06 10 74 18 66 Participation : 2 €

Conférence
22 février au 24 mars 2013« Une opérette à Ravensbrück » de Germaine Tillion.


C’est vendredi 22 février à 20h30 que nous reprenons « Une opérette à Ravensbrück » de Germaine Tillion.
A la Crypte de Saint-Sulpice – 33 rue Saint-Sulpice – 75006 PARIS
Et ce jusqu’au 24 mars, en alternance avec « Dialogue » d’après « Les ennemis complémentaires » de Germaine Tillion dans une mise en scène de Jean Quercy, spectacle que nous vous recommandons « chaudement ».

Un petit tour sur notre site pour en savoir plus : www.theatre-biolopin.com




Théâtre de la Petite Montagne Bio Lopin 39570 SAINT MAUR 03 84 48 57 54 theatre.petite.montagne@wanadoo.fr
Tél : Rose Sarazin - 06 28 62 10 12

Théâtre
Février 2013Maurice Bleicher, "La Compagnie Abel"


Depuis la Libération, des dizaines de travaux ont été consacrés à l'histoire du maquis du Vercors. Témoignages de Résistants, récits d'historiens, thèses et mémoires universitaires, articles… se sont attachés à témoigner, à relater et à étudier les engagements des maquisards, les combats, les massacres.

Mais bien peu a été écrit sur l'une des composantes importantes du maquis du Vercors, les compagnies dites "civiles" ou "sédentaires". Représentant pourtant plus d’un tiers des maquisards du Vercors, ces compagnies ont été formées clandestinement dans la Drôme et dans l'Isère à partir de l'été 1943 en vue d'être mobilisées le jour J.

Après des mois d'action résistante, de recrutement, de sabotages, de réceptions de parachutages d'armes, de confection de faux papiers, d'aide aux réfractaires au STO, de recueil de renseignements, quittant famille, usine, ferme, bureau ou magasin, ces hommes ont rejoint avec enthousiasme le maquis du Vercors le 9 juin 1944. Ils s'organiseront, s'armeront, rempliront leurs missions, combattront et participeront à la libération du pays. Beaucoup tomberont au combat ou sous les balles des pelotons d'exécution allemands.

L'Association Nationale des Pionniers et Combattants Volontaires du Vercors consacre un numéro spécial de son bulletin à l'une de ces compagnies, la compagnie Abel. Formée dans la Drôme, à Romans-sur-Isère et à Bourg-de-Péage, elle aura pour mission dans le Vercors la défense de la vallée de la Bourne.

Fruit du recueil de témoignages d'anciens maquisards et de l'exploitation de nombreuses archives, cet historique inédit rédigé par Maurice Bleicher, fils de maquisard du Vercors, relate l'engagement de centaines d'hommes pour la libération de la France pendant ces quelques mois de 1943 et 1944 qui furent certainement les plus intenses de leur vie.

72 pages, plus de 160 photos en couleurs et noir et blanc, 9 cartes.




Publication
Février 2013Mise en ligne du site internet sur la résistance dans le Massif Central


Depuis le 1er février, un nouveau site internet a vu le jour : il s'agit d'une base de données regroupant les documents et archives de sept structures (Le Centre Edmond Michelet de Brive, le Musée de la Résistance de Limoges, le Musée de la Résistance en Morvan de St-Brisson, le Centre de la Mémoire d'Oradour, le Musée départemental de la Résistance de Neuvic, le Musée de la Résistance du Mont-Mouchet à Auvers et le Musé de la Mémoire et des Industries Tullistes de Tulle) et consacré à l'histoire de la résistance dans le Massif Central.




Pour le consulter, cliquez ici.
Internet
27 février 2013Décès de Stéphane Hessel


Stéphane Hessel, ancien résistant et diplomate français, auteur du livre "Indignez-vous !", est mort dans la nuit du mardi 26 au mercredi 27 février à l'âge de 95 ans. Né en 1917 à Berlin (Allemagne), en pleine Première Guerre mondiale, Stéphane Hessel est notamment connu pour ses prises de position concernant les droits de l’homme, le droit d’asile et l’accueil des migrants. Il a successivement été résistant, déporté, diplomate. Il a également été membre du collège des médiateurs pour les sans-papiers en 1996.




Nécrologie
27 février 2013Décès de Françoise Seligmann


L’ancienne sénatrice Françoise Seligmann, grande résistante, figure du socialisme et qui fut une collaboratrice de Pierre Mendès France, est morte mercredi à 93 ans. Cette journaliste, femme politique, militante féministe et des droits de l’homme, parfois désignée comme «la vieille dame indignée de la gauche française», est décédée le même jour que Stéphane Hessel.

Née à Marseille le 9 juin 1919, Françoise Seligmann était entrée dans la Résistance en décembre 1941, rejoignant le mouvement Combat, accomplissant de nombreuses missions notamment avec Claude Bourdet. En 1946, elle avait fondé "la Française", journal féministe auquel collabora notamment Albert Camus. Elle a travaillé avec Pierre Mendès France à partir de 1955, notamment au sein de l’Union des Forces démocratiques.

Militante de la Ligue des droits de l’homme - elle en était présidente d’honneur - Françoise Seligmann avait adhéré au PS en 1974. Elle fut secrétaire nationale de 1983 à 1992, après avoir participé à la campagne électorale du candidat Mitterrand. Elle a été sénatrice des Hauts-de-Seine de 1992 à 1995.

Françoise Seligmann avait publié quatre livres de mémoire couvrant la période 1940-1995.

Médaillée de la Résistance, elle était officier de la Légion d’honneur, commandeur dans l’Ordre national du mérite et l’Ordre des arts et lettres.




Nécrologie
5 mars 2013Décès de Denise Vernay


Etudiante, Denise Vernay (née Jacob)s'engage dans la Résistance à l'âge de 20 ans. Elle est agent de liaison au sein du mouvement Franc Tireur. Arrêtée, interrogée par la Gestapo de Lyon, elle passe dix jours au fort de Montluc, puis dix jours en transit au fort de Romainville avant d'être déportée à Ravensbrück en juillet 1944. Elle quitte ce camp en mars 1945 pour Mauthausen dans un convoi « Nuit et Brouillard » (NN) où se trouvent notamment des Tziganes. Elle est libérée en avril 1945. Quand elle revient à Annecy, ses parents sont morts en déportation. Ses soeurs (dont Simone Veil) et son frère, déportés comme juifs, sont revenus des camps. Elle assiste Germaine Tillion dans ses travaux jusqu'au décès de cette dernière. Elle était membre de la direction de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.


Cérémonie au cimetière du Montparnasse le 6 mars à 11h.

Retrouvez un témoignage de Denise Vernay sur le site du CDRP de
Nécrologie
Mercredi 20 mars 2013 de 14h à 18h30Histoire et mémoire de la Résistance et de la Déportation à échelle locale


- 13h45 Accueil

— 14h00 Introduction : MARC BERGÈRE, université de Rennes II-UMR CERHIO

Première partie

Faire l’histoire de la Résistance et de la déportation au local

— 14 h 15 Les archives à la disposition des chercheurs, JACQUES LE NAOURÈS et PASCAL TELLIER (Archives départementales de Maine-et-Loire).

— 14 h 35 Les apports des approches régionales à l’histoire de la Résistance en France, JACQUELINE SAINCLIVIER, Université de Rennes II-UMR CERHIO.

— 14 h 55 Contribution à l’Histoire régionale de la Shoah en France, ALAIN JACOBZONE, agrégé d’Histoire, historien de la Shoah en Anjou

— 15 h 15 - 15 h 45 : Discussion

— 15 h 45 - 16 h 00 : Pause

Deuxième partie

Mémoire et enseignement de la Résistance et de la déportation

— 16 h 00 Le concours de la Résistance et de la Déportation comme vecteur mémoriel et objet d’histoire, SERGE GUILLET et DOMINIQUE PHILIPPE, lycées Joachim du Bellay et Saint-Martin, Angers

— 16 h 20 Un exemple de dossier pédagogique : « Être enfant juif à Cholet 1940-1944 », Prix Corrin 2011, BERTRAND BOSSY, Lycée Renaudeau, Cholet.

— 16 h 20 Le travail de mémoire réalisé par l’Association de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, ROGER POITEVIN, président de l’AFMD 49.

— 17 h 00 - 17 h 30 : Discussion

— 17 h 30 : Conclusion : YVES DENÉCHÈRE, Université d’Angers-UMR CERHIO

— 18 h 00 : Vernissage de l’exposition
« 1940-1945 RÉSISTANCE(S) ET RÉSISTANT(E)S EN ANJOU»
réalisée par l’Association Résistance Anjou et les Archives départementales de Maine-et-Loire.


Maison des sciences humaines - salle Germaine Tillion 5 bis Bd Lavoisier - 49045 Angers cedex 01
Tél : 02 41 22 63 91

Colloque
Du 1er mars au 23 décembre 2013Exposition "L'heure des combats viendra"


… l’heure des combats viendra …
message codé lancé sur les ondes de la BBC le 5 juin 1944 pour déclencher les opérations de sabotage préparatoires au débarquement allié en Normandie.

En retenant cette phrase symbolique comme titre de cette exposition, nous avons souhaité mettre en lumière le rôle important des moyens de communication dans la résistance et accompagner le thème annuel du Concours National de la Résistance et de la Déportation, « Communiquer pour résister ».

L'exposition présente deux réseaux clandestins qui se sont consacrés pendant la guerre à transmettre des informations militaires aux Alliés : le réseau Alliance, dont 107 membres ont été sauvagement assassinés au Struthof le 1er septembre 1944, et le Plan Sussex, qui a apporté un important soutien aux armées alliées au moment du débarquement.
Une collection exceptionnelle de postes radio émetteurs et récepteurs clandestins ou militaires, tous en état de marche, mais aussi des armes, du matériel de renseignement, d’espionnage et de parachutage complètent la présentation.


Centre Européen du résistant déporté Site de l'ancien camp de concentration de Natzweiler, Alsace
Tél : 03 88 47 44 59

http://www.struthof.fr
Expo
Samedi 16 mars 2013 à 16h00GENDARMERIE ET MAQUIS SOUS L'OCCUPATION


L'Association pour la Recherche sur l'Occupation et la Résistance en Morvan (ARORM) tiendra son Assemblée générale à 14h30, à la salle culturelle de la mairie de Dun-les-Places.

L'Assemblée générale sera suivie par une conférence d'Emmanuel Chevet, historien,

GENDARMERIE ET MAQUIS SOUS L'OCCUPATION

Samedi 16 mars 2013 à 16h00

Salle culturelle de la mairie de
DUN-LES-PLACES (58230)


Entrée libre et ouverte à tous




Conférence
Mars 2013Parution du DVD-ROM "La Résistance dans la Marne"


2000 notices, 3800 médias, 1100 sources recensées et répertoriées....

Pour voir le reportage de France 3 Champagne-Ardenne : http://www.cndp.fr/crdp-reims/reportage_resistance_marne/




En vente sur notre librairie en ligne
Communiqué
Lundi 8 avril 2013 à 19hAnnette Wieviorka : « Eichmann, de la traque au procès »


Le 11 avril 1961, le monde a les yeux fixés sur Jérusalem où s’ouvre le procès d’Adolf Eichmann, un des principaux responsables de la “Solution finale de la question juive”.
Comment Eichmann fut-il retrouvé et enlevé par les agents secrets israéliens ? Pourquoi l’État d’Israël a-t-il décidé d’en faire le “Nuremberg du peuple juif” ? Comment fut construit cet événement médiatique mondial ?
À mesure de leur déroulement, les audiences où témoignent des survivants offrent une nouvelle lecture du génocide des juifs et le font entrer dans la conscience collective.
Au-delà du récit du déroulement dramatique du procès et de l’analyse de la personnalité d’Adolf Eichmann, Annette Wieviorka examine les suites polémiques de l’affaire, dont les positions de Hannah Arendt, ainsi que les procès ultérieurs pour crime contre l’humanité, jusqu’à celui, en 1988, d’Ivan Demjanjuk.
Situé entre les procès de Nuremberg en 1946 et le procès de Barbie à Lyon en 1987, le procès Eichmann marque une étape décisive dans la prise en considération du génocide des Juifs par la communauté internationale.


Espace Noriac 12 rue Jules Noriac - Limoges Centre de la mémoire d'Oradour Renseignements et réservations au 05.55.430.430

Conférence
Jeudi 28 mars 2013 à 15h“Quelle refondation républicaine à la Libération ?” par Robert MENCHERINI


13e Rencontres de La Dur@nce
"République-républiques : culture, pouvoir, territoires"



Archives départementales, 18 rue Mirès, 13 003 Marseille (Métro Désirée Clary)

Conférence
8 avril 2013Décès d'Olivier de Sarnez


Né le 21 février 1927 à Paris, élève au lycée Saint-Louis, Olivier Lebel de Sarnez participe à la manifestation du 11 novembre 1940. En 1943, il participe aux actions du réseau Jean-Marie du SOE puis rejoint, en juin 1944, le maquis de Défense de la France dans la forêt de l'Isle-Adam. Olivier de Sarnez prend part aux combats de la Libération de Paris.

Ingénieur du Génie maritime, il est conseiller technique auprès de Roger Frey, ministre de l'Information de janvier 1959 à février 1962. De 1961 à 1967, il est le directeur de cabinet de Roger Frey au ministère de l'Intérieur. Il est élu député UDR de la quatrième circonscription de la Seine-Maritime de 1968 à 1973.

Trésorier général puis secrétaire général de l'Association nationale des médaillés de la Résistance française (2001-2004), il s'attache à développer l'organisation administrative et le fonctionnement du Comité des 17 communes médaillées de la Résistance. Il collabore activement à la rédaction du livre sur la Médaille de la Résistance publié chez Lavauzelle.

En novembre 2004, il prend la présidence de l'Association nationale des médaillés de la Résistance et s'implique avec les sections départementales de l'ANMRF dans l'organisation du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Enfin, il joue un rôle important dans les démarches ayant abouti à la reconnaissance du 18 juin 1940 comme Journée nationale.




Nécrologie
Du 17 avril au 29 décembre 2013"Redécouvrir Jean Moulin (1899-1943). Collections inédites"


Le 70e anniversaire de la disparition de Jean Moulin, unificateur de la Résistance, gloire du corps préfectoral, Compagnon de la Libération, est l’occasion de valoriser les collections du musée Jean Moulin qui s’enrichit du legs de l’une de ses petites cousines. Interviews de résistants, lettres, dessins, journaux, toiles de maîtres, sont les pièces phares de cette exposition.


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin 23 allée de la 2e DB Jardin Atlantique 75015 Paris

Expo
Jusqu'au 5 juillet 2013Résistants [1940-1944] Photographies des graffiti du fort de Romainville


Cette exposition est le fruit de la campagne photographique menée par le Conseil général, après la découverte des graffiti inscrits sur les murs du Fort de Romainville aux Lilas, par les résistants qui y furent internés pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces graffiti, éclairés par l’analyse historique, redeviennent le message émouvant de femmes et d’hommes qui, avant d’être déportés, ont voulu laisser une marque de leur passage.
Cette exposition fait écho à l’ouvrage de l’historien Thomas Fontaine, Graffiti de Résistants. Sur les murs du fort de Romainville (1940-1944). Edité par le Département en 2012, ce livre a montré la richesse d’un matériau discret et fragile, apportant un nouvel éclairage à l’histoire de la répression de la Résistance.


Archives départementales de Seine-saint-Denis (Bobigny)

Photographies des graffiti du fort de Romainville
Expo
Avril - septembre 2013Autour de l'exposition "Redécouvrir Jean Moulin"


25 avril à 12h30 : Dominique Veillon et Christine LevisseTouzé présentent l’ouvrage Jean Moulin, artiste, préfet, résistant, Ed. Tallandier, 2013, à l’occasion du 70e anniversaire de sa disparition.

Conférence du samedi par Christine Levisse-Touzé, historienne, directrice.
18 mai à 10h: Jean Moulin passionné d’art
22 juin à 10h: Le général Leclerc, Jean Moulin deux Républicains
DUREE : 2H.ENTREE LIBRE SUR RESERVATION

Représentations
Premier Combat « Le Choix »
Mis en scène et interprété par Jean-Paul Zennacker
dimanche 16, lundi 17 et mardi 18 juin et vendredi 13 septembre à 17 heures

Dans le cadre des journées des Patrimoines
samedi 14 et dimanche 15 septembre à 17 heures
Réservation indispensable au 01 40 64 39 44

Visite-guidée de l’exposition temporaire
(public individuel)
7 mai, 25 juin, 9 juillet à 12h30 DUREE : 1H30. SUR RESERVATION


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et la Libération de Paris-Musée Jean Moulin

Expo
23 mai et 7 juin 2013Les midis de l’Histoire
Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et la Libération de Paris-Musée Jean Moulin

Conférences et séances de dédicaces à 12h30

23 mai : Luc Rudolph présente son ouvrage : Policiers rebelles, la résistance au cœur de la préfecture de Police, Ed LBM

6 juin : Stéphane Simonnet présente son ouvrage :
Commandant Kieffer le français du jour J, Ed. Tallandier

ENTREE GRATUITE.DUREE : 1H30.SUR RESERVATION


Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et la Libération de Paris-Musée Jean Moulin

Communiqué
samedi 18 mai 2013Nuit européenne des musées
Redécouvrir Jean Moulin (1899-1943)

A 15h : Présentation des ouvrages par les auteurs :

François Berriot : Autour de Jean Moulin (Ed. L’Harmattan, Chemin de
la mémoire XXes)
Dominique Veillon et Christine Levisse-Touzé : Jean Moulin artiste,
préfet, résistant (Ed. Tallandier, 2013)

Pour commémorer le 70e anniversaire de la mort de Jean Moulin et la création du Conseil National de la Résistance

A 19h : Représentation
Premier Combat « Le Choix »
Extrait de Premier Combat de Jean Moulin (Editions de Minuit)
mis en scène et interprété par Jean-Paul Zennacker (durée 1h30)
Acteur, metteur en scène, ancien sociétaire de la Comédie Française, professeur à l’Ecole nationale supérieure du théâtre de Paris. Une réalisation Le Domaine de l’acteur – la maison de l’acteur
Le spectacle restitue fidèlement le journal écrit par Jean Moulin au printemps 1941 à Montpellier
Publié par sa sœur Laure Moulin, sous le titre de Premier Combat, aux éditions de Minuit, préfacé par le général de Gaulle, ce journal relate les évènements survenus à Chartres du 14 juin à fin juin 1940. Jean
Moulin préfet reste à son poste pour protéger les populations et doit faire face à toutes les abominations qui accompagnent l’écroulement social et l’invasion allemande. Il sera révoqué début novembre 1940


Entrée gratuite réservation indispensable au 01 40 64 39 44 Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et la Libération de Paris-Musée Jean Moulin 23, allée de la 2ème DB Jardin Atlantique (au-dessus de la gare Montparnasse) - Paris 15eme

Communiqué
27 et 28 mai 2013Cérémonie et Colloque marquant les 70èmes anniversaires du Conseil national de la Résistance et de la mort de Jean Moulin
Salon-de-Provence

Lundi 27 mai 2013, 21h au Mémorial Jean-Moulin de Salon :
CEREMONIE solennelle à la mémoire de Jean Moulin en présence des plus hautes autorités
civiles et militaires, des associations patriotiques et de leur drapeau, de scolaires et du public.

Mardi 28 mai 2013, de 9h à 17h30, à l'Espace Charles-Trenet
17 - 89 bd Aristide-Briand - 13300 Salon-de-Provence, au centre ville

Grand COLLOQUE des 70èmes anniversaires du C.N.R. et de la disparition de Jean Moulin,
parrainé par M. le Recteur de l'académie d'Aix-Marseille, en présence de plus de 800 collégiens et lycéens de Provence et de leurs professeurs.

Dès 9h (espaces de l'Atrium), expositions : "Le programme du CNR" et Jean Moulin, un héros moderne" ; table de livres avec la librairie de Salon "La portée des mots"

10h-12h (grande salle) : conférence sur le Conseil national de la Résistance avec
le Dr François-Yves Guillin, secrétaire du Gl Delestraint, Pierre Morel, ancien du
S.O.E., président du Comité d'action de la Résistance ; et les historiens Christine
Levisse-Touzé, Jean-Marie Guillon, Robert Mencherini, François Berriot et Thomas
Rabino. Entrée dans la salle dès 9h45/50 (impératif)

12h -13h30 (espaces de l'Atrium) : plateaux repas, visite des expositions *, vente d'affiches, statuettes, etc., table de livres avec la librairie de Salon "La portée des mots".

13h30-15h30 (grande salle) : conférence sur la tragédie de Caluire, le martyre et la
mort de Jean Moulin, avec le Dr François-Yves Guillin, secrétaire du Gl Delestraint,
Pierre Morel, ancien du S.O.E., président du Comité d'action de la Résistance et les
historiens Christine Levisse-Touzé, Jean-Marie Guillon, Robert Mencherini,
François Berriot et Thomas Rabino.

15h30-17h30 (espaces de l'Atrium) : expositions *, table de livres, dédicaces des auteurs.

15h30-16h50 (grande salle - ENTREE LIBRE) : projection du film "Faire quelque chose " de Vincent Goubet : émouvants témoignages des acteurs et témoins de ces années sombres (Stéphane Hessel, R. Chambeiron, Raymond Aubrac, Lise London, Serge Ravanel, Raymond Lévy, etc.).




Commémoration
Mai / Juin 2013CYCLE JEAN MOULIN à Lyon


À l’occasion du 70e anniversaire de l’arrestation de Jean Moulin, le CHRD propose, en partenariat avec les mémoriaux de Montluc et de Caluire, un programme d’activités commun, afin d’apporter un éclairage aussi large que possible sur le parcours du Résistant : visites commentées, parcours de ville, conférences, projections, etc. évoquent son action et sa mémoire sous de multiples aspects, au travers d’activités adaptées aux goûts et aux attentes de chaque public.




Pour en savoir plus (programme)
Communiqué
Mardi 7 mai 201368e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945


Salle des fêtes de la Mairie du XVe arrondissement de Paris - 31, rue Péclet.

- à 16 heures une projection du film consacré aux 5 martyrs du Lycée Buffon : "La Jeunesse française répond merde"
- à 17 heures débat avec Christine LÉVISSE-TOUZÉ et Pierre LABORIE
- à 18 heures prestation des P’tits Poulbots (école de tambour, costumes d'infanterie de 1813)
- à 18h30 Cérémonie commémorative du 8 mai 1945 (monument aux morts rénové)




Commémoration
Jeudi 30 mai 2013 à 16hCérémonie à la Mémoire des Jeunes Résistants exécutés
Organisée par Mémoire et Espoirs de la Résistance

Cérémonie devant la statue de Watkin dans les jardins du Luxembourg à 17 heures.

Présidé par M. Jean-Pierre Bel, président du Sénat
En présence de M. François Weil, Recteur, Chancelier de l'Académie de Paris.

M. Louis CORTOT, Compagnon de la Libération, prononcera l'allocution à la mémoire des Etudiants et Lycées Résistants tués, et de Pierre Alviset.




Commémoration
13 mai 2013Décès d'André Bord


Né à Strasbourg, André Bord étudie au Collège épiscopal Saint-Étienne de Strasbourg.
Réfractaire à l’incorporation de force lors de l’annexion de l’Alsace par les Nazis, André Bord rejoint en 1941 la Dordogne et les maquis du Sud-Ouest, agent P2 dans les réseaux « Andalousie » et « Martial », il est arrêté deux fois avec l’un de ses camarades de maquis ; une fois par la Gestapo et est libéré faute de preuves et une seconde fois par la milice et pu s’évader grâce à une action menée par ses camarades du maquis de Vergt en Dordogne. Il est alors condamné à mort par contumace.
André Bord participe au recrutement et à la mise sur pied des commandos qui composeront la brigade Alsace-Lorraine d’André Malraux (commando Verdun auquel il appartiendra, Valmy, Bir-Hakeim et Bataillon de Strasbourg.) Il se trouve ensuite engagé dans les combats de la libération de l’est de la France, en particulier dans les Vosges, Ronchampt , Ramonchampt, Froide-Conche, Bois-le-Prince , Ballersdorf, Dannemarie, et dans les combats défensifs sur le Rhin en janvier 1945 au moment de l’offensive de Von Rundstedt où il est encerclé avec le commando Verdun à Gerstheim pendant plusieurs jours. Avec certains de ses camarades, il réussit à franchir l’encerclement pour rejoindre la brigade Alsace-Lorraine à Plobsheim. Il termine la guerre par la Campagne d’Allemagne jusqu’en 1946.




Voir l'article du Monde
Nécrologie
Du 17 juin au 14 juillet 2013EXPOSITION « JEAN MOULIN, UNE VIE D’ENGAGEMENTS » AU PANTHEON


En cette année 2013, le 70e anniversaire de la création du Comité national de la Résistance et de la disparition de Jean Moulin est l’occasion de mettre en lumière les valeurs de la Résistance.
L’exposition « Jean Moulin, une vie d’engagements » sera présentée du 17 juin au 14 juillet 2013 sur les grilles d’entrée du Panthéon.
Elle s’inscrit dans le cadre d’un programme commémoratif exceptionnel, de 2013 à 2015, mis en place par le ministère de la défense pour célébrer la Résistance, la Libération de la France et la victoire sur la barbarie nazie.
Cette exposition consacrée à cette grande figure de la Résistance française a été officiellement inaugurée par le ministre délégué auprès du ministre de la défense, chargé des anciens combattants, Monsieur Kader Arif, à l’occasion de la journée nationale d’hommage à Jean MOULIN au Panthéon, le 17 juin 2013.
Destinée au grand public, l’exposition « Jean Moulin, une vie d’engagements » fait découvrir sous un jour nouveau la vie de ce patriote dont le parcours est marqué par son attachement aux valeurs de la République. Basée sur des documents inédits, elle retrace sa jeunesse méridionale, rappelle sa carrière de haut-fonctionnaire, dévoile des
aspects méconnus de sa vie, notamment d’artiste, et détaille son parcours dans la Résistance.
Cette exposition a été réalisée par le département de la mémoire et de la communication de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) en partenariat avec le Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris/Musée Jean Moulin et le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.
Tirée en plus de 100 exemplaires, elle pourra être prêtée, à compter de la fin du mois de juin, aux collectivités territoriales, aux établissements scolaires ou aux associations qui en feront la demande auprès des services départementaux de l’ONACVG.


Contact : Susie Jouffa 01 49 55 75 22 susie.jouffa@onacvg.fr

Expo
Du 4 juillet au 13 octobre 2013"Ici Londres... Les réseaux de résistance de la France combattante"


À l'occasion de la parution du Dictionnaire historique des réseaux de résistance de la France combattante (disponible en librairie), le SHD présente dans la cour royale du château de Vincennes, du 4 juillet au 13 octobre, une exposition sur les réseaux de la France combattante.
À travers des photographies et des documents d'archives parfois inédits, sélectionnés dans les fonds documentaires du Centre historique des archives à Vincennes, l'exposition retrace, dans une première partie thématique, l'histoire des réseaux, leur organisation et les missions qu'ils ont assurées. Dans une seconde, elle propose une galerie de portraits qui mêle délibérément des figures très connues et des résistants demeurés dans l'ombre mais non moins valeureux.




Expo
Du 27 novembre 2013 au 13 avril 2014Pour vous, Mesdames ! La mode en temps de guerre


Le CHRD va explorer une nouvelle facette de la vie à Lyon pendant la guerre : la mode sous toutes les coutures !

L’exposition permettra aux visiteurs de découvrir les ateliers et les entreprises, signes de l’importance économique de la mode, les collections des grands couturiers et la richesse de la presse féminine.

Ils seront aussi invités au coeur des foyers domestiques, où‚ les femmes développent mille trouvailles pour confectionner leurs tenues, et déambuleront dans l’espace public qui voit la coquetterie s’ériger en arme psychologique et devenir presque un acte de résistance.

L’exposition entend démontrer que le vêtement peut-être un médium passionnant pour comprendre les stratégies mises en place par une société soumise à la pression des événements. Elle dessine en filigrane l’image sociale de la femme et son évolution dans cette période si particulière.

Dans le cadre contraint de la guerre, de nouvelles techniques apparaissent ou réapparaissent. Les artisans rivalisent d’ingéniosité et les femmes adaptent leurs pratiques pour confectionner vêtements et accessoires à partir de matériaux de récupération et d’après les directives de la presse féminine.

Une partie importante de l'expo sera consacrée au cinéma. Grâce à un prêt exceptionnel de la Cinémathèque française, les tenues de Romy Schneider dans Le vieux fusil, d’Isabelle Adjani dans Bon voyage, de Carole Bouquet dans Lucie Aubrac ou encore les dessins virtuoses des robes créées pour Emmanuelle Béart dans Une femme française.

Au côté de ces robes, une dizaine de costumes d’Un village français, alors que la dernière saison de la série débutera en même temps que l’exposition.


Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon.

Expo
30 juin 2013Décès de Michèle Badaire


L'équipe de l'AERI à la grande tristesse de vous faire part du décès de Michèle Badaire.

Suite au décès de Jean-Bernard Badaire, elle a été élue à la présidence de l'AERI à l'unanimité, sur la proposition de Lucie Aubrac, le 29 septembre 2004. Elle a assuré la présidence de l'AERI jusqu'à l'intégration de l'association au sein de la Fondation de la Résistance, le 31 décembre 2011. Elle est ensuite devenue vice-présidente d'honneur de la Fondation de la Résistance.

Michèle Badaire était également administratrice de Ciné-Histoire.

Nos pensées vont vers sa famille et ses proches.


Une messe sera célébrée à l'Eglise Saint Pierre de Neuilly le mardi 9 juillet à 11h.

Nécrologie
Mardi 10 septembre 2013 à 14hAvant-première de deux épisodes de la série UN VILLAGE FRANÇAIS
Une manifestation organisée par Ciné Histoire

Cette série à grand succès crée en 2009, ambitionne de faire découvrir une version nuancée, humaine, et authentique, de ce que furent la vraie vie et la pensée des Français pendant la période trouble de 1939 à 1945. Elle traite année par année la vie des habitants d’une petite ville du Jura pendant l’occupation allemande, que ces hommes et ces femmes soient dans l’engagement, ou dans le doute. Cette année sera centrée sur l’année 1943, année charnière. A l’est, Stalingrad, puis Koursk, marquent le début d’un espoir pour les Français. Mais Laval, par la loi du 16 février 1943, institue le Travail obligatoire ou STO « tous les Français de sexe masculin nés en 20, 21, 22, seront astreints à un service de travail de deux ans en Allemagne ».Ceci fut une sorte d’électrochoc, car ce n’étaient pas seulement les ouvriers qui étaient visés comme pour la Relève, mais toutes les professions, toutes les classes sociales. Nombreux se dérobèrent, cachés chez des parents ou dans des fermes. Le comité d’Action contre la Déportation créé en juillet 1943 par les Mouvements Unis de Résistance, s’emploie à recruter des réfractaires et à
les encadrer dans des régions boisées et montagneuses. C’est la naissance des premiers maquis.

En présence de Jean-Pierre Azéma, historien


Cette projection exceptionnelle aura lieu à l’Auditorium de Hôtel de Ville de Paris 5 rue Lobau 75004 (métro « Hôtel de Ville ») Entrée libre réservée en priorité à nos adhérents dans la mesure des places disponibles : Réservation indispensable : nicoledorra@gmail.com

Cinéma
9 septembre 2013"Résistance et libération de la Corse"


L'équipe du département AERI de la Fondation de la Résistance a le plaisir de vous annoncer la mise en ligne de l'exposition "Résistance et libération de la Corse".




Voir l'exposition virtuelle
Internet
Du 18 septembre au 29 novembre 2013"Ici-même ­ Marseille 1940-1944 »


Des animations sont organisées autour de l’exposition (visites commentées pour les individuels, les groupes et les scolaires, spectacles de théâtre et de chansons)

Des conférences sont organisées les mercredis à 17 h 30 :

- 18 septembre avec Robert Mencherini, professeur d'université honoraire en histoire
contemporaine : « Marseille 1940-1944 ».
- 25 septembre Témoignage d' Edmonde Charles-Roux.
- 02 octobre Denis Peschanski, historien, directeur de recherche au CNRS : « Les voyages de propagande du maréchal Pétain ».
- 09 octobre Andrew Knapp, professeur d'histoire contemporaine de la France à l'Université de Reading (G.B.) : « Marseille sous les bombardements alliés ».
- 13 novembre Jean-Noël Beverini, ancien commissaire de la Marine, Académie de Marseille : "le rôle du Bataillon des Marins-Pompiers de Marseille pendant la Seconde guerre mondiale".
- 20 novembre Robert Chenavier, président de l'association pour l'étude de la pensée de Simone Weil : « Simone Weil à Marseille, une philosophe en temps de guerre ».


Archives de Marseille - 10 rue Clovis-Hugues 13003 Marseille

http://archives.marseille.fr
Expo
Septembre 2013Opération "Une traction pour Jean Moulin"


Une association qui a pour but de réaliser un mémorial roulant avec la participation active de collégiens du collège Jean Moulin de Montceau-les-Mines a besoin de votre soutien pour remettre sur roues une traction 11B de 1940.

Vous pouvez suivre cette quête difficile sur:
http://www.une.traction.pour.jean.moulin.over-blog.com

Association une traction pour Jean Moulin
collège Jean Moulin
BP187
71300 Montceau-les-Mines
tél: 0601835057




Voir le site
Communiqué
15 septembre 2013Décès de Georges Guidollet, chef des MUR de Haute-Savoie


Georges Guidollet naît en 1920. Il est étudiant à Lyon au moment de la guerre. Sa famille habitant Montceau-les-Mines dans la zone Nord, il ne cesse de franchir, à trois kilomètres de là, la ligne de démarcation et de faire des passages clandestins pour diverses missions.

Il se familiarise avec tous les rouages du mouvement Franc-Tireur, né officiellement en décembre 1941, notamment en qualité de collaborateur de l'historien Marc Bloch. Il entre en contact, en 1941, avec Georges Altman, journaliste au Progrès et se lance dans la distribution de journaux clandestins. Il vient en Haute-Savoie pour trouver des imprimeurs pour Franc-Tireur et rencontre notamment Grandchamp à Annemasse ou Sopizet à Thonon. Il prend contact avec diverses personnalités de la Résistance savoyarde et retourne à Lyon, où il poursuit son action au sein des rouages du mouvement Franc-Tireur.

En janvier 1944, Georges Guidollet, dit "Ostier", est chargé par Marc Bloch de prendre la direction des MUR (Mouvements unis de Résistance) de Haute-Savoie. Il réussit à structurer ces divers mouvements et à en assurer l'union jusqu'à la Libération. Devenu président du Comité départemental de libération, il assure l'intérim préfectoral du 19 août 1944 jusqu'à la nomination d'Irénée Revillard, le 6 septembre 1944. Il assume le véritable pouvoir politique du département après la Libération.

Après la guerre, il mène une carrière professionnelle et assure notamment les fonctions de cadre supérieur à la Sécurité sociale Minière et à la CAF de Montceau-les-Mines. Il avait co écrit le livre « Libération d’Annecy et de la Haute-Savoie ».

Georges Guidollet était officier de la Légion d’honneur.


Les obsèques auront lieu le vendredi 20 septembre à 10h en l'église Saint-Denis de Lyon.

Nécrologie
Septembre - octobre 2013Itinéraires libération de la Corse - Itinerarii liberazione Corsa


La Libération de la Corse pendant la Seconde Guerre mondiale se déroule du 8 septembre au 4 octobre 1943 : il s'agit en effet du premier territoire de France métropolitaine libéré.

Ce site, créé en hommage au 70ème anniversaire de la libération de la Corse, offre au public – les Corses et, en particulier, les jeunes générations, mais aussi tous ceux intéressés par l’histoire de la Résistance – un moyen de comprendre l’histoire grâce à la découverte des lieux et des événements ayant émaillé la Résistance et la Libération de la Corse.

Les lieux du souvenir peuvent être des points de rencontre et de recueillement au même titre que les monuments aux morts. C'est le cas des oeuvres consacrées à la Résistance dans son ensemble. Mais ils sont aussi consacrés soit aux espaces des combats, des débarquements et des parachutages, soit aux personnes dont les actions et les sacrifices sont mémorables.

Simples plaques, stèles, monuments prestigieux, la variété en est infinie: tous rappellent, en Corse comme dans toutes les régions atteintes par guerre et occupation, l'ampleur des souffrances subies et l'opiniâtreté des résistances.

Une application de géolocalisation pour mobile permettra également bientôt aux visiteurs d'identifier les lieux de mémoire situés aux alentours de l'endroit où ils se trouvent sur le territoire de la Corse.




http://itineraires-liberation-corse.fr/
Internet
Octobre 2013Parution du DVD-ROM "La Résistance polonaise en France"


Base d’informations sur la Résistance polonaise en France, ce DVD-ROM est un outil de référence pour découvrir et comprendre cette page essentielle de notre histoire replacée dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale.

Co-édité par la Société historique et littéraire polonaise et la Fondation de la Résistance – département AERI, ce DVD-ROM comprend quatre entrées thématiques : «La Résistance de l’Armée polonaise », «La Résistance polonaise commandée de Londres et FFI », « La Résistance polonaise communiste FFI-FTPF», «La Résistance de la Communauté polonaise »,plus de 600 fiches biographiques et thématiques, un fonds exceptionnel de plus de 900 photographies dont de nombreux documents d’archives, tracts, affiches, journaux clandestins, des témoignages de résistants, des films d’époque...


Ce DVD-ROM est gratuit et peut être commandé auprès du département AERI (frais de port 4 euros pour 1 exemplaire).
Tél : 01 45 66 62 72

Publication
Octobre 2013Parution du DVD-ROM "La Résistance dans l'Ain et le Haut-Jura"


A l'occasion du 70e anniversaire du défilé d'Oyonnax (11 novembre 1943), le département AERI de la Fondation de la Résistance publie un DVD-ROM consacré à "La Résistance dans l'Ain et le Haut-Jura".

Deux grandes entrées thématiques : « Aspects de la Résistance » et « la Résistance dans son environnement », des
index « Lieux », « Personnes » et « Chronologie », des outils pédagogiques, plus de 2 000 fiches, un fonds
exceptionnel de près de 4 000 documents (archives, tracts, affiches, journaux clandestins), 36 cartes dont 12
interactives, 70 vidéos, un recensement de plus de 2 400 résistants.

Réalisé par l’association Résistance Ain / Haut-Jura.




En vente sur notre librairie en ligne
Publication
23 octobre 2013Décès de Robert Salmon


Né à Marseille le 6 avril 1918, d'origine juive mais non pratiquant, issu d'une famille aisée qui fut ruinée au moment de la crise du franc en 1926 mais resta soucieuse de sauvegarder les apparences bourgeoises, Robert Salmon fait ses études au lycée Buffon puis en khâgne au lycée Louis-le-Grand à Paris. Mobilisé en 1939, il combat comme aspirant. Fait prisonnier en juin 1940, il s'évade et reprend ses études. Il est reçu à l'École normale supérieure en 1941 et à l'École libre de sciences politiques en 1942, avec le rang de major.

Dès l'automne 1940, il s'engage dans la Résistance en fondant, avec Philippe Viannay, Défense de la France, mouvement dont il trouve le nom et qui est centré sur un journal dans lequel il écrit jusqu'à la Libération. Fidèle à son engagement démocrate socialisant d'avant la guerre, il s'oppose à la fois aux nazis et au gouvernement de Vichy, alors que l'attitude de Philippe Viannay était au départ moins hostile à Pétain. Sous la signature de "Robert Tenaille", Robert Salmon se réserve essentiellement les articles politiques du journal et, à la fin de l'Occupation, les exposés doctrinaux. Hostile au bolchevisme (il relève que "la conception stalinienne de l'État ressemble étrangement à la conception hitlérienne"), il se prononce pour "un socialisme qui sache être audacieux sans être utopique, ferme sans être agressif", "pour une démocratie autoritaire et progressiste". Selon lui, une fois écartés ceux qui "par leur incurie" ont amené leur défaite, ceux qui "en juin 1940 ont douté de la France", il faudra un "rassemblement des gauches", une sorte de "Parti travailliste" pour élaborer et faire appliquer la nouvelle doctrine économique, comportant notamment nationalisations et planification. Ces réflexions l'amènent à rédiger avec Jean-Daniel Jurgensen un projet de Constitution, paru dans les Cahiers de Défense de la France, qui, reprenant des problématiques sur la réforme de l'État élaborées au cours des années 1930, va dans le sens d'un renforcement de l'exécutif : sont ainsi suggérés la création d'une cour suprême chargée de vérifier la constitutionnalité des lois, l'élection pour quatre ans, par un collège de notables, d'un président de la République aux pouvoirs étendus (exécution et initiative des lois, direction du gouvernement, droit de dissolution, droit de grâce...), la dévolution du droit de vote aux femmes, la limitation de la durée des sessions parlementaires...

Lorsque Défense de la France se dote, vers la fin de 1942, d'un comité directeur, Robert Salmon, bien qu'il se soit éloigné quelque temps du mouvement au début de 1942, en devient l'un des premiers et plus influents membres et il cherche à y renforcer la tendance gaulliste. Il représente le mouvement à la commission des désignations, créée à l'été 1943 et chargée de procéder à la nomination des fonctionnaires d'autorité, et à la commission de la presse clandestine, formée en septembre 1943. C'est également au titre de représentant de Défense de la France qu'il siège à partir de septembre 1943 au Comité parisien de Libération.

En 1943, après la fondation du Mouvement de libération nationale, il devient membre du comité directeur du MLN et responsable pour la région parisienne, poste qu'il occupe pendant la libération de Paris. Il représente également le MLN à la commission des Comités de Libération créée par le CNR et à la commission de la Justice. En août 1944, il s'installe avec Blank et Jean-Daniel Jurgensen dans l'immeuble du 100, rue Réaumur, où Défense de la France va se transformer, à l'automne, en France-Soir. Des différends surgissent entre les trois hommes et, en juillet 1946, Robert Salmon et Jean-Daniel Jurgensen doivent quitter le journal.

Membre de l'Assemblée consultative provisoire depuis octobre 1944, Robert Salmon est nommé en mars 1945, en tant que membre du CPL, à l'Assemblée municipale provisoire de la capitale, puis est élu, en avril 1945, conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine sur les listes d'Union des mouvements de la Résistance. Il est ensuite élu membre de la première Assemblée constituante sur la liste d'union SFIO-UDSR dans le troisième secteur de la Seine. Là, il renonce aux idées constitutionnelles qu'il avait défendues dans les Cahiers de Défense de la France, puisqu'il préconise alors une Assemblée unique, souhaite que la Chambre élise le Président de la République et recommande que les députés désignent le président du Conseil. S'il a adhéré à la SFIO, Robert Salmon est rétrogradé d'une place pour les élections de juin 1946 et est battu. A nouveau candidat aux municipales de 1947 sur une liste socialiste dans le troisième secteur (IIIe, IVe, Xe arrondissements), il ne retrouve pas son siège de conseiller municipal. Resté membre de la SFIO, il est candidat à la commission exécutive de la fédération de la Seine en 1949 et en 1953.

L'essentiel de sa carrière se déroule ensuite dans la presse. Il est président du conseil de gérance puis directeur général (à partir de 1949) de la société France Éditions et Publications qui édite France-Soir, Le Journal du Dimanche, Elle et France-Dimanche et président-fondateur de France-Soir. Administrateur de La Tribune économique en 1945, il est en 1949 membre du Conseil de surveillance de la Société d'études et de publications économiques. De 1946 à 1976, il dirige également la revue Réalités. De 1951 à 1977, il est secrétaire général de la Fédération nationale de la presse française et de 1952 à 1973 président du comité français de l'Institut international de la presse. De 1968 à 1979, il est également administrateur de la Régie française de publicité et, de 1973 à 1982, membre du Haut conseil de l'audiovisuel. Il appartient au Conseil économique et social de 1959 à 1969.

Robert Salmon est commandeur de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre 1939-1945, de la médaille de la Résistance avec rosette et de la médaille des Évadés.


Ses obsèques auront lieu mercredi prochain à 14H30 à l'Eglise Notre-Dame de l'Assomption à Paris.

Nécrologie
Du 5 au 27 novembre1943 : Petit-Quevilly au temps du Maquis de Barneville


Commémoration du 70ème anniversaire du maquis de Barneville

Au début de l’année 1943, un groupe de jeunes résistants de Petit-Quevilly organise un réseau qui va, durant plusieurs mois, mener un certain nombre de coups de mains contre l’occupant dans l’agglomération rouennaise. Le 24 août 1943, la cachette des résistants est découverte par les soldats allemands à Barneville. Durant son attaque, deux maquisards sont tués et onze autres sont arrêtés et emprisonnés à Rouen. Le 8 novembre 1943, six d’entre eux sont fusillés et les autres membres déportés.
Chaque année, la ville de Petit-Quevilly organise à Barneville une manifestation pour rendre hommage à ces combattants de l’ombre. En 2013 qui marquera le 70ème anniversaire du démantèlement du maquis de Barneville, la municipalité souhaite donner un relief particulier à cet hommage en organisant, à la bibliothèque François Truffaut, une exposition sur le maquis de Barneville et son époque.
Outre la présentation des maquisards et de leurs faits d’armes, cette exposition restituera, à travers objets et documents, le contexte des années noires de l’occupation permettant aux visiteurs de comprendre la raison de l’engagement des ces jeunes gens dans la Résistance.
En marge de cette manifestation seront organisés conférence et projections de films sur l’histoire de la Résistance afin de permettre au public de replacer le rôle du maquis de Barneville dans l’histoire générale de la résistance en Normandie et en France.

Samedi 9 novembre à 15h
Avec le soutien de l'ONAC, projection du film Les sanglots longs des violons
Documentaire de Jacques et Rodolphe Rutman
Durée : 52 mn


Samedi 23 novembre à 15h
Conférence sur l'histoire de la résistance et de la Seine-Inférieure par Michel Baldenweck


Bibliothèque municipale François Truffaut Horaires d'ouverture de septembre à juin : mardi, jeudi, vendredi : 14h/18h mercredi : 9h30/18h samedi : 9h30/17h Pour nous contacter : 02 35 72 58 00 bibliotheque@petit-quevilly.fr

Communiqué
20 novembre 2013Autour de l'affiche rouge : 70e anniversaire de leur arrestation


9H15 - Ouverture du colloque - En présence de Pierre Aidenbaum, Maire du 3e et Catherine Vieu Charier, Adjointe
au Maire de Paris chargée de la Mémoire et du Monde Combattant

10h - Modérateur : Vladimir Trouplin- Conservateur du Musée de l’Ordre de la Libération
- Qu'est-ce que la MOI : les FTP-MOI. Christine Levisse-Touzé - Directrice du Musée du Général Leclerc de Hauteclocque
et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin
- Le PCF et la guerre - Roger Bourderon - Maître de Conférence Honoraire - Université Paris VIII- St Denis
- La traque - Denis Peschanski- Directeur de Recherche au CNRS
- Missak Manouchian - Lionel Dardenne- Assistant de Conservation au Musée de l’Ordre de la Libération
- Olga Bancic - Françoise Vauché- Coordinatrice du Colloque

14H - Modérateur : Guy Krivopissko - Professeur d’Histoire - Conservateur du Musée de la Résistance Nationale à Champigny-sur-Marne
- Rino della Negra - Jacques Brunet- Trésorier Adjoint de l’ANACR-UNC de Saint-Ouen
- Le procès et l'exécution - Joëlle Boyer Ben Kemoun- Agrégée d’ Histoire, Professeur au Lycée Condorcet – Paris
- La mémoire - Emeline Vanthuyne - Professeur Agrégée d’Histoire, Détachée auprés de la DMPA
- L’affiche rouge dans les manuels scolaires - Julien Toureille - Docteur en Histoire - Membre du Conseil scientifique du Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris- Musée Jean Moulin
Discours de clôture

Poèmes de Missak Maouchian - Paul Eluard- Louis Aragon
Lus par Saraé DUREST et Lola MARTIN MORO, étudiantes au Lycée Condorcet.


Mairie du 3e arrondissement, 2 rue Eugène Spuller métro Temple, République ou Arts-et-Métiers bus 20 ou 75 ( arrêt Temple) renseignements au 01 53 01 75 45 ou mairie3.paris.fr

Colloque
5 novembre 2013Prix Philippe Viannay - Défense de la France 2013


La prix Philippe Viannay - Défense de la France 2013 a été décerné à :
- José Aboulker (+) pour "La victoire du 8 novembre 1942" (éd.du Félin)
- Jacques Sémelin pour "Persécutions et entraides dans la France occupée" (Ed. des Arènes - Le Seuil)




Communiqué
6 novembre 2013Prix de la Résistance (CAR)


Le prix de la Résistance 2013 a été délivré par le Comité d'action de la Résistance à :

Charles-Louis Foulon pour "Jean Moulin, la passion de la République" (Ed. Ouest-France).




Communiqué
7 novembre 201311 novembre 1943 : le défilé d'Oyonnax


A l'occasion du 70e anniversaire de l'emblématique défilé des maquisards à Oyonnax le 11 novembre 1943, le département AERI de la Fondation de la Résistance vous invite à visiter l'exposition virtuelle qu'elle lui a consacré sur le Musée de la Résistance en ligne.




Voir l'exposition virtuelle
Internet
26 novembre 2013Décès de Lucien Neuwirth


Lucien Natan plus connu sous son nom de résistant, Lucien "Neuwirth", est l'une des grandes figures de la Résistance ligérienne. Né à Saint-Etienne le 18 mai 1924, fils de commerçant, son père l'inscrit à la rentrée 1940-1941 à l'Ecole primaire supérieure des Frères Chappe pour une formation commerciale.

Le 18 juin 1940, en vacances à Yssingeaux, il entend de Gaulle refuser la capitulation et inciter à poursuivre la lutte. Sa mère, Gabrielle, à l'écoute, est "comme délivrée" et lui prend le bras en murmurant : "Lucien, c'est lui qui a raison". Il vient de rencontrer le gaullisme. Ce mois d'octobre 1940, il apprend par une amie la venue de la soeur du général à Saint-Etienne. Son mari, ingénieur, a été muté des mines du Nord aux mines de la Loire. Agnès Cailliau, à peine installée, reçoit gracieusement Neuwirth et Charles de Moegen. Lucien, auditeur subjugué par l'émission quotidienne du général à la BBC, découvre de Gaulle photographié la dernière fois en colonel, à Metz ; son ami en prend le contretype. Ce fac-similé d'un phototype va avoir sa diffusion dans la région grâce au mouvement Espoir en formation. Il est également poussé à s'engager par ses camarades de collège. La rencontre décisive fut celle avec Jean Nocher. Ce dernier convie Lucien à s'allier à lui et à prospecter auprès des étudiants et des lycéens.

Le 10 octobre 1942 Lucien Neuwirth est arrêté à son domicile comme une douzaine d'agents stéphanois de Franc-Tireur, il échappe cependant à un interrogatoire au commissariat central. Il est relâché mais se sentant menacé, il décide de fuir la France.

Lucien passe en Espagne mais est interné huit mois à Miranda. Sur conseil, Neuwirth prend le nom de "Lionnel Newton" pour être mis dans un baraquement d'Américains. Franco échange la réception d'un cargo de blé des Américains contre la libération d'une vingtaine de compatriotes dont Neuwirth. Il rejoint alors Londres. Choisissant d'être parachuté sur la France il subit un dur entraînement puis est parachuté à Vannes (Morbihan). Il participe, fin 1944, à la bataille des Ardennes belges où il est victime avec un camarade d'une mine antipersonnel. Il s'en suit une commotion cérébrale et une paralysie totale. Ces blessures nécessitent de longues hospitalisations et de nombreux soins.

Lucien participe le 7-8 avril 1945 à une opération aéroportée SAS pour nettoyer la zone proche de Groningue, au nord-est des Pays-Bas, et la rendre accessible aux blindés canadiens. 12 000 Allemands renforcés par les parachutistes de la 6ème division des Waffen SS sont prêts à leur barrer la voie. Dans la nuit, 676 SAS (Spécial air service), répartis en 55 sticks, sont parachutés du côté français. Neuwirth opère avec un stick d'une douzaine d'hommes contre deux sections, soit une soixantaine de parachutistes allemands. Malgré leur cache dans des fossés, Lucien et ses amis en tenue militaire sont encerclés, alignés dans une clairière et fusillés, au mépris de tout règlement de guerre. Un soldat vient l'achever, encore "debout, oscillant", par une balle en plein coeur. En fin de soirée, il se relève en boitant, sauvé par la petite monnaie de son portefeuille. Il retire son badge de croix de Lorraine pour passer pour un Anglais. Deux officiers allemands de l'intendance le découvrent sur un talus. Lucien, après des soins allemands, est envoyé au QG de la Luftwaffe dans la région, qui le remet à un étudiant blessé dans la guerre contre l'URSS. Hans, son gardien régulier, parvient à le faire sortir de la prison de Groningue et à le conduire dans un stalag en Allemagne, à trente-cinq kilomètres de Brême. Neuwirth s'échappe avec un petit groupe lors d'une corvée de ravitaillement et tombe enfin sur l'avant-garde d'une brigade anglaise. Lors de son retour en France, à Paris, il lit son nom sur la liste des morts de son bataillon, inscription qu'ont reçue ses parents, qu'il retrouve à Saint-Etienne le 6 mai.

En octobre 1947, il est élu adjoint du maire Alexandre de Fraissinette et s'engage au sein du mouvement gaulliste, le RPF (Rassemblement du peuple français). Mais fin 1947, la formation politique se sépare en deux clans : l'un regroupe autour de son fondateur local, Eugène Bornier, chef dès 1942 du réseau Sol-Action, les "anciens" de la Résistance ; l'autre rassemble autour de Jean Nocher, les "jeunes" comme Lucien Neuwirth. En 1958, il devient membre du Comité de salut public d'Algérie et de Sahara et directeur de la Radio Télévision française à Oran. Sous l'impulsion de de Gaulle, Neuwirth est député de la Loire de 1958 à 1981, puis sénateur de 1983 à 2001, questeur de la Haute Assemblée et il est élu à la tête du Conseil général de son département de 1979 à 1992. Sensibilisé au problème de la contraception lors de son séjour en Angleterre durant la guerre, il s'attaque à la loi française de 1920 qui assimile la contraception à l'avortement. Mme Veil, à la présentation de la loi du 17 janvier 1975 sur l'avortement, a souligné les mérites de son rapporteur : "Je tiens à rendre hommage tout particulièrement à l'action de M. Neuwirth dont le nom restera attaché à une loi inspirée par un objectif d'humanité et d'appel à la responsabilité personnelle.". Lucien Neuwirth est un exemple de ces résistants fortement marqués par les valeurs de l'humanisme.




Nécrologie
27 janvier 2014DES TENEBRES A L’AUBE. Eléments d’une histoire de la Résistance et de la vie en Seine inférieure de 1939 à 1945


L'association de Seine maritime des médaillés du Mérite national organise à Bois guillaume , salle Guillaume le conquérant, le lundi 27 janvier à 14 h 30 , dans le cadre de ses activités, une conférence de Michel BALDENWECK sur la résistance en Seine Inférieure, 1939 -1944, intitulée : DES TENEBRES A L’AUBE Eléments d’une histoire de la Résistance et de la vie en Seine inférieure de 1939 à 1945.




Conférence
Mercredi 29 Janvier 2014, 20h30Vie de Jean Nicoli De la Colonie à la Résistance


texte et mise en scène Noël Casale
avec Edith Mérieau et Moustapha MBoup
scénographie, costumes Anne Lezervant
lumière Marie Vincent
production Le Théâtre du Commun

"Je suis né à Bastia en 1960 d’un père corse et d’une mère espagnole dans une famille d’ouvriers communistes.

Jean Nicoli et ses camarades de lutte dans la résistance au fascisme durant la seconde guerre mondiale ont d’abord été (pour moi) des héros de mon enfance. C’est à la lecture de son journal d’Afrique (il y a quelques années) que j’ai découvert l’homme qu’il avait été avant la guerre.

Parti instituteur de la République au Soudan français en 1925 (Mali actuel), il y décèle très vite les pires aspects de la colonisation. Sa conscience politique s’éveille et se forme dans la brousse et le long du fleuve Niger. Retour en France en 1935. Membre du Parti Communiste, fondateur et dirigeant de la Résistance communiste en Corse dès l’armistice de 1940, il est arrêté par l’occupant italien en juin 1943, condamné à mort et exécuté brutalement deux mois plus tard. On rend à la famille un corps sauvagement décapité.

Dès ma découverte de cette vie – de cette métamorphose (de la Colonie à la Résistance) – j’ai eu l’envie et l’intuition d’un travail théâtral..." Noël Casale

Noël Casale met en scène deux heures de théâtre d’une rare émotion. Ce sont deux heures de théâtre sans précédent connu. Un art des noirs et des clartés, une maîtrise des métamorphoses brusquées de l’architecture de l’espace, un jeu du visible et de l’invisible des corps, un art de la scansion des voix, une qualité d’absence qui donne, comme par écho, une intensité des apparitions : tout cela s’unit organiquement en un faisceau de mirages, une vision rare qui re-naturent l’art de la scène. LE MONDE


Lieu : Maison d’Europe et d’Orient, 3 passage Hennel, 75012 Paris (accès par le 105-107 avenue Daumesnil ou par le 140-142 rue de Charenton) – métro Gare de Lyon ou Reuilly-Diderot Tarifs : 15 € (plein) - 10 € (réduit) - 5 € (abonnés MEO)
Tél : 01 40 24 00 55

Théâtre
7 février 2014Réné Cassin. D’une guerre mondiale à l’autre, le combat des droits de l’homme


Ciné-Histoire poursuit le cycle "Ces résistants à ne pas oublier":

René Cassin, "D’une guerre mondiale à l’autre, le combat des droits de l’homme".

Vendredi 7 février 2014 à 14h30, projection du film documentaire d'Aubin Hello, "Cassin une vie au service de l'homme".

Avec la participation d'Antoine Prost, professeur émérite d'histoire, université de Paris I, auteur d'une biographie de René Cassin.


Lieu: Auditorium de l'Hôtel de Ville, 5 rue Lobau, 75004 Paris Métro: Hôtel de Ville, Saint-Paul, Chêtelet.

http://www.cinehistoire.fr/
Cinéma
6 février 2014"Déportation et répression dans la France occupée"


Au Musée du Général Leclerc de Hautecloque et de la Libération de Paris / Musée Jean Moulin dans le cadre des Midis de l'Histoire,

l'historien Thomas Fontaine présente le jeudi 6 février 2014 à 12h30 son livre "Déportation et répression dans la France occupée" (extrait de sa thèse de doctorat soutenue en 2003)

Entrée libre, réservation conseillée au 01 40 64 39 44 /52




Conférence
Février 2014Appel à témoins


Dans le cadre du lancement du livre "Chers amis de Londres" d'Aurélie Luneau, nous sommes à la recherche de témoins de l'époque de la Seconde Guerre mondiale, des personnes qui auraient été auditeurs de la BBC "Radio Londres" (avec notamment les émissions phares "Les Français parlent aux Français" et "Honneur et Patrie") et certains qui auraient même écrit de France à cette radio de la liberté !


Coordonnées : Aurélie Luneau, 8 passage Raymond. 92120 Montrouge.
Mail : aurelieluneau@wanadoo.fr




Communiqué
13 mars 2014Ciné-Histoire : Honoré d'Estienne d'Orves


Série « Ces résistants à ne pas oublier » Résistants célèbres à la Libération mais tombés dans l’oubli. Chaque séance est articulée autour d’un film et animée par un historien référent ou un témoin.

Henri Louis Honoré d’Estienne d’Orves, né le 5 juin 1901 à Verrières-le-Buisson et mort le 29 août 1941 à Suresnes, est un officier de marine français, héros de la Seconde Guerre mondiale, martyr de la Résistance, mort pour la France.

En juillet 1940, il tente de rejoindre les colonies qui refusent encore l’armistice, puis d’Estienne d’Orves décide, en août 1940, de rejoindre l’Angleterre. Il parvient à Londres à la fin de septembre et se présente au quartier-général du général de Gaulle. Le 21 décembre 1940, il est envoyé en mission en France où il organise un réseau de renseignement sous le nom de Nemrod. Il établit la première liaison radio entre la France occupée et Londres. Découvert par le contre-espionnage Allemand, il est arrété.
Suite à l’éxectution d’un de leur haut gradé, les Allemands promulguent une ordonnance transformant les prisonniers Français en otages. En représailles, cent otages seront exécutés dont d’Estienne d’Orves le 29 août 1941 au Mont-Valérien.
D’Estienne d’Orves a laissé un journal où il exalte sa foi patriotique et sa ferveur religieuse, ainsi que des lettres émouvantes à sa famille.

Séance en présence de sa fille Rose.
Intervention de Mme Christine Lévisse Touzé, historienne, directrice du Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris - Jean Moulin.


Musée du général Leclerc et de la Libération de Paris - Musée Jean Moulin 23, Allée de la 2e DB Jardin Atlantique (couvrant la gare Montparnasse) 75015 Paris

Cinéma
11 avril 2014Décès de Lucien Duval


Né en 1921 à Rombas (Moselle), Lucien Duval s’engage dans l’armée française en mai 1940. Il a alors 18 ans.

Il refuse la défaite de juin 1940 et intègre l’armée d’armistice dissoute en 1942. Ne parvenant pas à rejoindre les Forces Françaises Libres, Lucien Duval part pour Grenoble et rejoint le réseau F2 au sein duquel il assure la réception et la transmission des messages avec Londres.

Le 14 mars 1944, il est arrêté par la Gestapo. Interrogé, torturé, Lucien Duval n’oppose à ses bourreaux que son silence. Il entreprend à maintes reprises de s’évader jusqu’à ce 19 mars où il est blessé en tentant de fuir par la fenêtre du 6e étage. Conduit à l’hôpital, Lucien Duval parvient finalement à s’évader le 16 avril 1944. Il rejoint au mois d’août l’état-major des maquis de la Vienne.

Après la guerre, il partage sa vie entre sa carrière professionnelle chez Arcelor-Mital et son combat déterminé pour que vive la mémoire des résistants. Lucien Duval a présidé l’Association Nationale des Médaillés de la Résistance qui joua un rôle essentiel en transmettant le message de la Résistance aux plus jeunes et en entretenant les liens de camaraderie entre les combattants de l’ombre que l’épreuve de la guerre avait réunis.




Nécrologie
Du 14 au 28 mai 2014David Lescot / "Nos occupations"


Qu’est-ce qui pousse un individu à quitter son quotidien pour rallier un mouvement collectif en lutte contre un ordre établi ? David Lescot, auteur et metteur en scène de Nos Occupations, a écrit cette pièce comme le décryptage d’une organisation clandestine, réseau politique, de résistance ou de dissidence. Il plonge au cœur même d’une formation souterraine, que régissent des impératifs aussi divers que le secret, l’usage de codes spécifiques, la nécessité de cryptage de la parole, la suspicion et la méfiance en guise de relation à l’autre. Groupe singulier où chaque mot, chaque acte est soumis à un examen minutieux. Ce théâtre-là ne souffre pas l’approximation, il se doit, à l’image de ce qu’il propose au regard, d’être rigoureux et rapide. Rythmé comme une chorégraphie. D’ailleurs, sur scène, un pianiste accompagne les acteurs (de premier plan) et offre un contrechamp mental et imaginaire subjuguant.


Théâtre des abbesses 31 rue des abbesses Paris 18e

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Théâtre
Du 6 juin au 12 septembre 201470e anniversaire de la Libération de l’Ardèche


Commémorations organisées du 6 juin au 12 septembre 2014 dans le cadre du 70e anniversaire de la Résistance, des débarquements, de la Libération de la France et de la victoire sur le nazisme.




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Commémoration
25 Juin 2014Conférence sur la descente des Champs-Elysées du Général de Gaulle


Conférence sur la descente des Champs-Elysées du Général de Gaulle, le mercredi 25 Juin 2014 à partir de 14 heures à l' Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris - rue Lobau Paris 4e

Sylvie Lindeperg présentera le documentaire qu'elle a réalisé sur la descente des Champs-Elysées. Christine Lévisse Touzé, Bruno Leroux, Pierre Laborie et Christian Chevandier analyseront au travers des différentes séquences de cette journée.
- Le rôle des FFI - FTP
- Les hommes qui accompagnent le général de Gaulle
- Les fusillades sur l'esplanade de Notre-Dame
- Le souvenir de cette journée.


Auditorium de l'Hôtel de Ville de Paris - rue Lobau Paris 4e

http://museedelaresistanceenligne.org/musee/doc/pdf/96.pdf
Conférence
11 juin 2014 au 8 février 2015"Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé"


« Paris libéré, Paris photographié, Paris exposé » revient sur l’exposition de 1944 en reprenant des photographies de Robert Doisneau, René Zuber, Jean Séeberger… que viennent enrichir et contextualiser des tirages, des films d’époque, des entretiens vidéos avec des témoins de la Libération, des livres publiés à chaud ou encore divers objets attestant de l’engagement des résistants parisiens pour leur cause… Cet ensemble inédit de témoignages variés permet de comprendre la fabrique de l’image en temps de guerre.


Musée Carnavalet

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Expo
Jusqu'au 15 septembre 2014PROMOTION EXCEPTIONELLE sur le DVD-ROM "La Résistance en Ile-de-France"
à l'occasion du 70e anniversaire de la libération de Paris et de l'Ile-de-France

Ce DVD-Rom offre une information très riche sur les acteurs, les organisations, les actions et stratégies résistantes, les faits, les lieux, les données de nature sociologique, ainsi que sur la mémoire des événements dans la région. Une équipe de 90 chercheurs a participé, durant quatre années, à ce projet sur la Résistance. Il porte sur les huit départements franciliens : Seine-et-Marne, Essonne, Yvelines, Val d'Oise, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Hauts-de-Seine et Paris.

Le DVD-Rom compte plus de deux heures d'archives vidéo et pour la première fois dans son intégralité, le film « La Libération de Paris » du Comité de Libération du cinéma français. Ce film peut être visionné sur un lecteur DVD de salon. Il comprend également plus de deux heures d'archives sonores, plus de 1000 fiches explicatives et une base de données chronologiques d'environ 6000 actes de Résistance en Ile-de-France, constituée à partir des rapports de la police et de la gendarmerie (interrogeable par ville, canton, types d'activité ou dates).

DVD-Rom compatible Mac&PC.




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Publication
Du 29 juin au 28 septembre 2014"Regards sur l'Occupation"


Le Centre Régional "Résistance & Liberté" de Thouars inaugurera la semaine prochaine sa nouvelle exposition temporaire : Regards sur l'Occupation.
Cette exposition de photographies d'archives présentera jusqu'au 28 septembre la ville de Thouars durant les années sombres à travers une quinzaine de clichés.


Centre Régional « Résistance & Liberté » Écuries du Château Rond-point du 19 mars 1962 79100 THOUARS
Tél : 05 49 66 42 99

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Expo
Juin 2014"Jean-Pierre aime la citronnelle" 1943-1944 résistance entre Drôme des collines et Vercors


Cet ouvrage de 190 pages en quadrichromie de jean Sauvageon Danièle Bertrand et Maurice Bleicher est illustré de plus de 150 documents iconographiques originaux, en grande partie issues du fonds documentaire de Mémoire de la Drôme. Les auteurs retracent les grands événements qui se sont déroulés en 1943-1944 en Drôme des Collines et Vercors, l'action des résistants et les exactions des troupes nazis. De nombreux témoignages d'anciens combattants enrichissent l'ouvrage. Une nouvelle édition de Mémoire de la Drôme réalisée en partenariat avec l'Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance à l'occasion du 70eme anniversaire de la libération de la Drôme. Un récit et des témoignages à découvrir absolument.




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Publication
24 juillet 2014Décés de Jean Bonijol


Le département AERI a la tristesse de vous faire part du décés, à 93 ans, de Jean Bonijol.
Jean Bonijol a été avec Hervé Fumel chef du projet CD-ROM "La Résistance en Lozère" de 1999 à 2006.
Ses obsèques ont eu lieu le 26 juillet et il repose auprès des siens dans cette terre cévenole qui lui était si chère.

En juillet 1943, alors qu'il n'avait que 22 ans, Jean Bonijol décide de ne pas intégrer les Chantiers de la jeunesse à Mauriac, et entre dans la clandestinité. Quatre mois plus tard, il rejoint le maquis de la Picharlerie. En 1944, il participe à des parachutages d'armes dans les Cévennes.
Après la Libération, Jean Bonijol reprend l'enseignement, d'abord comme instituteur, puis comme directeur du groupe scolaire, à Mende, jusqu'en 1978. D'ailleurs, en 2011, la Ville de Mende décidait de baptiser cet établissement du nom de l'ancien résistant, afin de lui rendre hommage.

Le département AERI présente ses condoléances à toutes les personnes touchées par le décès de Jean Bonijol.




Nécrologie
Septembre 2014Etienne Schlumberger, Compagnon de la Libération, est mort
Avec sa disparition, il ne reste que 18 membres vivants de l'Ordre de la Libération.

Étienne Schlumberger, Compagnon de la Libération, est décédé mardi à l’âge de 99 ans à Crozon (Finistère), a annoncé mercredi l’Ordre de la Libération. Après ce décès, il ne reste que 18 membres survivants – sur un total de 1 036 – de l’Ordre de la Libération, créé par le général de Gaulle en novembre 1940. Né le 20 mars 1915 à Paris, Étienne Schlumberger fut le quatrième officier de marine à se rallier au général de Gaulle. «C’était inacceptable d’accepter l’armistice», expliquera-t-il à l’AFP en 2005.
Affecté à sa sortie de l’école du Génie maritime à l’arsenal de Cherbourg, il parvient, à l’arrivée des Allemands le 19 juin 1940, à mettre les quatre sous-marins dont il avait la charge en état de flotter, et organise leur remorquage vers l’Angleterre avant de s’emparer d’une vedette des constructions navales pour rejoindre le sous-marin Ondine. Il rallie la France libre au début de juillet 1940.

Nommé Enseigne de vaisseau de 1ère classe sur l’aviso Commandant Duboc, il prend part en septembre 1940 à l’opération de Dakar en qualité d’officier adjoint au commandant Thierry d’Argenlieu. Après que le navire a conduit le général de Gaulle au Cameroun, Étienne Schlumberger est détaché auprès du commandant d’Argenlieu pour les opérations de ralliement du Gabon à la France libre.

UN OFFICIER DÉCORÉ
Il devient officier en second sur le Commandant Duboc, puis à partir de février 1942 sur le sous-marin Junon, où il effectue de nombreuses patrouilles dans les fjords de Norvège et des opérations spéciales dont des débarquements d’agents et de commandos. Il est nommé commandant de la Junon en mars 1943 et amène le bâtiment en Afrique du nord début 1944.

En janvier 1945, il est appelé à l’état-major de l’amiral Nord, l’amiral Thierry d’Argenlieu et est promu capitaine de corvette en avril. Il suit ensuite l’amiral en Indochine. En juin 1947, il est nommé directeur des études à l’Ecole navale. Il quitte la Marine en mars 1953.

Etienne Schlumberger entre alors à la société Maritime Shell pour s’occuper des pétroliers. Plus tard, pour Shell Française, il crée et dirige la Société française de stockages géologiques (Geostock). Après sa retraite en avril 1975, il part faire le tour du monde à la voile. Etienne Schlumberger était notamment Grand Officier de la Légion d’Honneur, et titulaire de la Médaille de la Résistance avec rosette et de la Croix de Guerre 39/45 avec quatre citations.




Nécrologie
29 septembre 2014Libération de Marseille et de la Provence : les oubliés de l’histoire


Conférence de Jean-Marie Guillon et Éric Deroo, MuCEM, 29 septembre 2014, Marseille

29 août 1944. Au lendemain de la libération de Marseille, après de durs combats, les troupes coloniales françaises défilent sur la Canebière et le quai des Belges devant une foule enthousiaste…

Héros d’un jour, tirailleurs algériens et goumiers marocains demeurent pourtant les grands oubliés de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Ce « temps des archives » sera aussi celui d’une mise au point : quel fut le rôle des troupes coloniales dans la libération de Marseille et de la Provence ?

Avec Jean-Marie Guillon (historien spécialiste de l’histoire de France des années 40 et de la Résistance) et Éric Deroo (historien spécialiste des troupes coloniales).

En présence de Maryline Crivello, directrice du TELEMME/MMSH, Aix Marseille Université-CNRS.


Auditorium Germaine Tillion Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée J4 - Marseille 2e

site du MuCEM
Conférence
14 septembre 2014Jacques Delarue nous a quittés le 14 septembre 2014


Jacques Delarue est né à Briquebec, dans la Manche, en 1919. Obligé d'abandonner ses études en 1934, à la mort de sa mère, Jacques Delarue se retrouve monteur chez Renault, à Boulogne-Billancourt, puis intégré à la section "avion" (le 1er juillet 1933, la société des avions Caudron a été rachetée par Louis Renault).

Il est mobilisé dès la déclaration de guerre, mais reste sur place jusqu'au début des hostilités. Incorporé, il est maintenu sous les drapeaux durant la "drôle de guerre" et ne doit sa démobilisation qu'à la réussite du concours de gardien de la paix en 1942. Il intègre la Police Régionale d'État à Limoges et s'engage rapidement dans le mouvement de résistance Combat. Arrêté par la police française en février 1944, il est incarcéré à Limoges jusqu'à la Libération.

Réintégré dans la Police, il est appelé en décembre 1945 à la direction centrale de la Police judiciaire pour y traiter les séquelles de l’Occupation (réseaux allemands, Gestapo, crimes de guerres) de 1945 à 1952, puis la lutte contre ce qui allait devenir l'OAS.

Commissaire divisionnaire honoraire, il est devenu un des vice-présidents de l'Association pour des Études sur la Résistance Intérieure (AERI).

Chercheur inlassable, son travail historique est très important ; son Histoire de la Gestapo a été traduite dans une vingtaine de langues. Témoin de l’accusation au procès de Klaus Barbie en 1987, il dépose vingt ans plus tard, à la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, ses notes préparatoires pour sa déposition et le reste de ses documents relatifs à l’affaire Barbie.

Jacques Delarue était Officier de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’ordre national du Mérite. Combattant volontaire de la Résistance, il avait aussi la Médaille de l’Internement et de la Déportation.

Bibliographie
• Les Tatouages du "milieu", avec Robert Giraud et Robert Doisneau, Ed. la Roulotte, 1950
• Histoire de la Gestapo, Ed. Fayard, 1962
• Les nazis sont parmi nous, Ed. du Papillon, 1968
• Trafics et crimes sous l'Occupation, Ed. Fayard, 1968.
• Le Métier de Bourreau, Ed. Fayard, 1979
• L'attentat du Petit-Clamart, avec Odile Rudelle, La Documentation Française 1990
• L'OAS contre De Gaulle, Ed. Fayard, 1994






Nécrologie
13 décembre 2014Décès d'Yvonne Abbas


À force d’avoir surmonté les épreuves les plus terribles, on avait fini par la croire invincible. Et il est vrai qu’Yvonne Abbas offrait à ceux qui croisaient son chemin l’aura d’une femme inébranlable. « Elle marquait par son rayonnement et son autorité », se souvient Paule Laine, responsable du musée de la Résistance de Denain, dont Yvonne Abbas présidait l’association.

La vie aura été généreuse en tout point pour elle. En malheurs comme en bonheurs. Mais c’est ce qu’elle a fait des événements de son histoire qui soulève l’admiration. Née le 29 avril 1922 à Pérenchies, d’une mère devenue veuve de guerre en 1916, Yvonne Abbas devient orpheline de son père algérien dès l’âge de 12 ans. Très tôt militante syndicale au sein des Épiceries du Nord à La Madeleine, elle participe aux grandes grèves de 1938 pour défendre les acquis de 1936. C’est dans ces mêmes années qu’elle rencontre Florent Debels, qu’elle épouse à seulement 17 ans.

Agent de liaison
La Seconde Guerre mondiale marque le vrai tournant de son existence. Le couple décide dès les premières heures de l’occupation allemande d’entrer dans la résistance. Yvonne Abbas est alors agent de liaison dans le mouvement FTP (Francs-tireurs et partisans) jusqu’à son arrestation par la police le jour de son anniversaire, en 1942. Remise aux Allemands, elle prend la direction du camp de concentration de Ravensbrück, le 18 avril 1944. Elle y connaîtra l’enfer. Un enfer qu’elle n’aura de cesse, après la guerre, de faire connaître à tous les écoliers de la région.
Comme si un malheur ne suffisait pas, Yvonne Abbas apprendra à son retour du camp, le 5 mai 1945, que son amour a été fusillé à Wambrechies, et que son frère est mort lui aussi.

Témoin de l’impossible
Témoin de l’impossible cruauté des hommes, Yvonne Abbas a raconté mille fois les tragédies de son existence. Jamais pour s’en plaindre. Mais pour que jamais les erreurs du passé puissent se reproduire. Cette mission de pèlerin a été souvent saluée par les plus hautes autorités. Déjà élevée au grade de chevalier de la Légion d’honneur, Yvonne Abbas recevait le 18 septembre dernier la médaille de commandeur, la première distinction de la sorte attribuée à une femme dans le Nord. Deux cents personnes étaient venues l’applaudir, dans la salle du Moulin de La Madeleine. Elle y était apparue diminuée, blessée dans sa chair par la maladie. Transférée en soins palliatifs à Loos il y a quelques jours, Yvonne Abbas a finalement lâché prise hier soir.

«Elle incarne la Résistance»
« Une grande dame nous quitte, regrette Anne-Lise Dufour, député-maire de Denain. Une personnalité qui a éclairé les consciences, et tellement apporté à toutes celles et tous ceux qui ont eu l'immense honneur de croiser son chemin. »
Sébastien Leprêtre, le maire de La Madeleine, évoque Yvonne Abbas comme « une page d’histoire de la ville », « parce que c’est là que tout a commencé ». « Elle incarne pour moi la Résistance. Je pense à son engagement bien sûr mais aussi à la manière dont elle a tout fait pour lutter contre l’oubli, sans jamais verser dans la haine ou le ressentiment. » S’il veut respecter le temps du recueillement, le maire de La Madeleine assure déjà que sa ville devra offrir à Yvonne Abbas une marque de sa reconnaissance.


la Voix du Nord, 14/12/2014

Nécrologie
8 janvier 2015Communiqué de la Fondation de la Résistance


La Fondation de la Résistance exprime son horreur devant les crimes commis le 7 janvier 2015 à l'encontre de l'hebdomadaire CHARLIE HEBDO et des douze personnes assassinées. Elle présente aux proches de celles-ci ses condoléances les plus attristées.

Elle rappelle à cette occasion que la résistance contre tous les fanatismes et totalitarismes est un combat toujours d'actualité, et en particulier que la liberté de la presse, qui faisait partie du programme du Conseil national de la Résistance, doit être préservée en toutes circonstances comme une condition essentielle à la démocratie et à la paix entre les nations et entre les hommes.





Communiqué
21 février 2015Décès de la résistante Paulette Kriegel, veuve de Maurice Kriegel-Valrimont


Paulette Kriegel, veuve du grand résistant Maurice Kriegel-Valrimont, qui s’était elle-même illustrée dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, s’est éteinte samedi à Paris à presque 100 ans, a-t-on appris dimanche auprès de sa famille.
Sous l’Occupation, Paulette Kriegel avait accompagné son mari à Lyon où tous deux s’étaient engagés dans la Résistance.


«Elle avait organisé avec Lucie Aubrac l’évasion des dirigeants de la Résistance emprisonnés à Lyon par Klaus Barbie», a rappelé à l’AFP sa fille, la philosophe Blandine Kriegel.

Dans un tweet, le Premier ministre Manuel Valls a salué la mémoire de Paulette Kriegel, qui «a été l’honneur de la France et un symbole de toutes les femmes qui ont résisté. Soyons fidèles à leur combat».

Maurice Kriegel, qui avait pris le pseudonyme de Valrimont, avait participé en mars 1942 à l’organisation de la branche armée du mouvement Libération-Sud, fondé par Emmanuel d’Astier de la Vigerie. Arrêté en mars 1943 avec Raymond Aubrac et Serge Ravanel, il était parvenu à s’évader quelques semaines plus tard.

Lors des combats de la Libération à Paris, Maurice Kriegel avait reçu le 25 août 1944, aux côtés du général Leclerc et du colonel Henri Rol-Tanguy, la reddition du général allemand Dietrich von Choltitz.

Maurice Kriegel-Valrimont est décédé en 2006.

En 2012, âgée de 97 ans, Paulette Kriegel avait été agressée par un voleur alors qu’elle se trouvait à proximité d’un square qui porte le nom de son mari, le «square Maurice Kriegel-Valrimont», dans le 18e arrondissement de la capitale.


Source AFP

Nécrologie
8 avril 2015Décès de Jean-Louis Crémieux-Brilhac


Jean-Louis Crémieux-Brilhac, 98 ans, grande voix de la France Libre et historien de la Seconde Guerre mondiale, est décédé aujourd'hui , a annoncé ce soir le président François Hollande dans un communiqué.

"La vie de ce grand homme a épousé le siècle. Héros de la campagne de France en 1940, il s'évade de son camp de prisonnier pour rallier Londres en 1941. Responsable de la communication de la France Libre, il fut l'un des premiers à dénoncer les chambres à gaz en 1944", déclare le chef de l'État dans un communiqué.

Né le 22 janvier 1917 à Colombes, près de Paris, Jean-Louis Crémieux, dit Crémieux-Brilhac (Brilhac était le pseudonyme qu'il avait choisi pendant la guerre), était issu d'une famille juive implantée depuis cinq siècles dans le sud de la France.

"Ce patriote engagé croyait au savoir. A la Libération, il a créé la Documentation Française pour fournir à la démocratie les informations et les analyses dont elle a besoin. Auprès de Pierre Mendès-France, dont il fut le conseiller, il a joué un rôle décisif dans la modernisation de la science française", salue François Hollande en faisant part de son "émotion".

"Sa carrière administrative achevée, il était devenu l'historien de référence de la France Libre, après en avoir été l'un des acteurs. Ses travaux sur +les Français de l'an 40+ font autorité. Dans le tumulte de l'Histoire, il a vécu une vie exemplaire d'engagement et de devoir, que la République avait reconnue en lui conférant sa plus haute distinction, la Grand'Croix de la Légion d'Honneur en 2014", ajoute le président de la République.


Le Figaro / AFP

Nécrologie
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