Pour toute recherche, prendre au préalable
contact avec M. Veyssière.
Le SHGN accueille les chercheurs uniquement sur rendez-vous (6 places
pour le moment mais bientôt 10). La consultation est libre
sauf pour les dossiers d'épuration (délai de 60 ans)
et les dossiers médicaux (150 ans), les archives sont disponibles
dans les 24 heures.
On ne peut pas faire de photocopies (car ce sont uniquement des
registres).
Quelques prises de courant sont à la disposition des chercheurs
possédant des ordinateurs portables.
Penser à se munir d'une pièce d'identité pour
pouvoir rentrer au Fort de Charenton.
Ouverture de la salle de lecture du lundi au vendredi de 8h à
12h et de 14h à 18h.
Métro : ligne 8, station " Ecole vétérinaire
de Maisons-Alfort "
Environ 1,3 km linéaire d'archives pour la
période 1939-1945, classées par départements.
On distingue 5 types d'archives :
- les registres de correspondance (copie intégrale de
la lettre classée par ordre chronologique) qui se divisent
en deux sous-ensembles
- correspondance courante (R2)
- correspondance confidentielle (R4)
La répartition a été réalisé
selon le bon vouloir du secrétaire.
Dans le R4 on trouve généralement des rapports
périodiques (hebdomadaires et mensuels) notamment sur
l'état d'esprit de la population de la compagnie (soit
l'échelle du département) et des informations
sur les activités politiques, terroristes etc.
-
les procès-verbaux qui se décomposent
en 3 sous-ensembles :
- le carnet de déclarations (que possédait
le gendarme ; document manuscrit)
- les registres des procès verbaux (qui constituent
un guide pratique pour les recherches)
- les procès verbaux
-
les documents à caractère médical
(délai de 150 ans)
-
les carnets de transfèrement (prisonniers
transférés de tel endroit à tel autre endroit)
-
les registres de garde à vue
Ces différents types d'archives se retrouvent
à chaque échelon soit : la brigade à l'échelle
du canton ; la section à l'échelle de l'arrondissement
; la compagnie à l'échelle du département.
On trouve dans ces archives des informations
sur :
- les arrestations lorsque les gendarmes sont impliqués
(opérées par eux ou avec leur soutien ; arrestations
de gendarme).
- Dans les rapports mensuels de la brigade, une rubrique est consacrée
à l'état d'esprit des gendarmes.
- Pour un fait précis, la recherche est aisée et
rapide, en revanche pour les sujets transversaux comme "
le marché noir " la recherche est possible pour un
département mais beaucoup plus longue. (Ce type de recherche
est inenvisageable par une seule personne pour la France entière)
- Paradoxalement, peu d'informations sur les camps d'internement
pourtant gardés par les gendarmes.
Un récolement non visible par le public (les
deux derniers types d'archives ne font pas partie de ce récolement)
et 6 répertoires numériques détaillés
dont 5 seront publiés avant la fin de l'année et concernent
la France métropolitaine :
Répertoire numérique
détaillé du fonds de la direction de la Gendarmerie
nationale (1920-1946), dressé par les aspirants
Karine PERRISSIN-FABER et Sandra SERIS, SHGN, Maisons-Alfort,
2000.
Répertoire numérique
détaillé du fonds de la Garde républicaine
de Paris (1871-1946), dressé par l'aspirant Sandra
SERIS, SHGN, Maisons-Alfort, 2000.
Répertoire numérique
détaillé du fonds des unités de la compagnie
de Charente-Maritime (1897-1946), dressé par Carine
FOURMONT, SHGN, Maisons-Alfort, 2000.
Répertoire numérique
détaillé du fonds des unités de la compagnie
de gendarmerie départementale des Basses-Pyrénées
(1888-1946), dressé par Laurent VEYSSIERE, SHGN,
Maisons-Alfort, 2000.
Répertoire numérique
détaillé du fonds des unités de la compagnie
de gendarmerie départementale de la Manche (1887-1946),
dressé par Laurent VEYSSIERE, SHGN, Maisons-Alfort, 2000.
A partir de janvier 2001, 30 archivistes vont travailler
sur ces répertoires numériques.
M. Veyssière souhaite avoir fini d'inventorier les archives
pour la France métropolitaine d'ici trois ans.
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